Archives septembre 2016

5 endroits où prendre un café avec bébé à Québec

En congé de maternité, le besoin de sortir de la maison se fait so

En congé de maternité, le besoin de sortir de la maison se fait souvent sentir. À Québec, je vous ai déniché 5 chouettes endroits où maman peut « relaxer » et où poupon sera plus que le bienvenu!

Café Félin Ma Langue Aux Chats

Situé sur la rue St-Paul, tout près de la Gare du Palais, le Café Félin Ma langue Aux chats est un lieu vraiment calme et zen. Après une nuit difficile, on s’y rend et c’est la détente assurée. En entrant, j’ai été saisie par l’atmosphère reposante qui s’y dégageait. Gageons que bébé le sentira aussi. Il sera aussi probablement bien intrigué par les chats qui se promènent à leur aise partout dans le local. Au plafond, sur les coussins, dans les arbres à chats, les félins se sentent rois et n’ont pas de mal à se faire admirer et caresser. Les enfants sont les bienvenus à condition d’être bien sûr respectueux des petites bêtes à quatre pattes. Un coin avec des jouets est aussi mis à la disposition des petits clients. Au menu, cafés et menus légers.

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Céramic café

Le Céramic café commence à être bien connu et il dispose de 5 succursales au Québec. Dans la vieille capitale, c’est sur la rue St-Joseph Est qu’il a élu domicile. On peut y aller en tout temps pour peindre une pièce de céramique tout en sirotant un café. Toutefois, les mercredis sont destinés tout spécialement aux parents et enfants de 4 ans et moins. Pour 10$, on dispose de 4 heures de studio. On en profite pour prendre les empreintes de bébé et pourquoi pas en faire un cadeau.

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Rose et pamplemousse

Dans le vivant quartier de Limoilou, tout juste en face de l’imposant Centre Vidéotron, on prend une pause au café pour futures et nouvelles mamans Rose et pamplemousse. L’endroit est super chaleureux et bien convivial. Des ateliers de coutures, de cuisine et de projets créatifs ont lieu régulièrement. Sinon, des jeux, des livres et tout le nécessaire pour amuser bébé sont à la portée des mamans.

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Le Gribouillis

Un peu plus au nord de la ville, dans le secteur Val-Bélair, j’ai bien aimé Le Gribouillis pour son petit côté chic et « girly ». J’ai eu un petit faible pour le coin boutique qui renferme une foule de trouvailles intéressantes et pour l’espace jeux destiné aux petits. Sinon, le menu est attrayant et le décor bien agréable. Ça nous sort un peu de nos salons parfois bordéliques.

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Bougeotte et placotine
J’avoue n’être jamais allée encore à ce café, mais on ne m’en a dit que du bien. Situé à Sillery, l’endroit propose autant des ateliers sur les sujets pouvant intéresser les mamans que des cours d’entraînement avec poupon, enfants ou pour la bedaine. On peut toutefois s’y rendre simplement pour prendre un café, un jus ou un repas.

De par mon expérience, si on s’y rend avec l’idée de rencontrer de nouvelles mamans et d’échanger, on peut être déçue, car la plupart y vont déjà entre amies et le contact est plus difficile. C’est donc une bonne idée de donner rendez-vous à une copine aussi en congé, comme ça pas de ménage à faire avant ni après. On peut aussi très bien y aller seule si on a simplement envie de changer d’air.

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Crédit photo : Juste.être.dehors

Mon bébé est-il normal ?

Tous les parents se posent cette question au moins une fois dans leu

Tous les parents se posent cette question au moins une fois dans leur vie. Suite aux jugements répétitifs des autres parents, on se met parfois à douter de nos capacités et de celles de notre bébé. On se demande si ce qu’on fait est bien. On lit des livres savants et on suit des conseils avisés.

« Ton bébé a un mois et il fait ses nuits ? Comment as-tu fait ? » Comme s’il existait une formule magique ! Comme si on pouvait forcer un nouveau-né à dormir… La vérité, c’est qu’on ne décide de rien. Il se peut que vous soyez parmi les élus et que votre poupon dorme dix à douze heures par nuit à sa sortie de l’hôpital. Il se peut également que votre enfant de trois ans ne fasse pas encore ses nuits. En fait, je devrais dire qu’il ne fait pas « vos » nuits. Dans les deux cas, non, votre bébé n’est pas un phénomène de foire. Oui, il est normal.

« Ton bébé ne marche pas encore ? » Je vous arrête tout de suite. Il est totalement faux de croire que la nuit de son premier anniversaire, votre bébé marchera tout bonnement et pour la simple raison qu’il a maintenant un an. Il se peut que votre poupon à vous marche à huit mois. Tant mieux, vous courrez tellement derrière lui que vous n’aurez plus à vous soucier de vos kilos post-grossesse restants ! Au contraire, il ne marche pas encore seul à 100% et a déjà soufflé sa première bougie ? Pas de panique ! Dans les deux cas, votre enfant est encore normal. En passant, mes trois filles ont marché entre 15 et 18 mois, et elles sont parfaitement bien constituées.

« Ton bébé est déjà propre ? » ou sa variante « Ton plus jeune est encore aux couches ? » Ici aussi, le parfait guide du bébé normal dit sans équivoque qu’un enfant est propre le jour de ses deux ans. Encore un chiffre magique. Et bien il se peut que votre bébé à vous, il soit propre bien avant ses 18 mois. C’était aussi le cas de tous mes enfants. Il se peut aussi que votre enfant, pour plusieurs excellentes raisons, refuse obstinément de coopérer avec la toilette. Qu’il ait 1, 2, 3, 4 ans… Oui, il est normal.

« Ton bébé a juste deux dents ? » Et oui, en tant que parent, on n’a malheureusement pas de pouvoir sur les poussées dentaires. Ni sur leurs fréquences, ni sur leurs efficacités. Qu’il ait deux dents à un an, ou bien six dents à six mois, votre bébé est encore normal.

En tant que parent, il existe beaucoup de choses que nous pouvons faire pour stimuler et aider nos enfants à se développer. Mais en toute sincérité, il y a aussi énormément de choses sur lesquelles nous n’avons absolument aucun pouvoir. Qu’on le veuille ou non.

Arrêtons le comparer nos enfants avec les pages d’un livre, parce qu’eux, ils ne l’ont même pas lu ce fameux livre. Ils évoluent et apprennent à leur rythme. On se répète que chaque enfant est unique, mais on oublie souvent d’appliquer ce principe à nos propres bébés. Sommes-nous parfaits, comme parents ? Sûrement pas. Mais on fait de notre mieux. Nos enfants sont-ils parfaits ? Sûrement pas. Mais ils font aussi de leur mieux ! Arrêtons de les comparer, de les évaluer et de les juger. Pour la plupart, nos bébés sont normaux. Ils sont tous normaux.

Aujourd’hui, cessons de dire qu’un enfant doit marcher et dire son premier mot à un an. Cessons de dire qu’un bébé doit faire ses nuits à six mois. Cessons de tenter de faire entrer nos bébés dans des petites cases prédéfinies. Prenons une minute pour les regarder être heureux et remercions la vie pour la chance qu’on a de les avoir.

Être parent…

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Quel rôle gratifiant! Nous récoltons ce que nous avons semé lorsque notre enfant est devenu un adulte responsable. C’est un engagement et un investissement de temps à chaque jour dès la naissance de notre poupon.

Je vous entends me dire… « Linda comment faire? Ce n’est pas toujours facile d’éduquer un enfant. C’est exigeant! »

Je suis entièrement d’accord avec vous. C’est vrai que ce n’est pas toujours une partie de plaisir de s’occuper d’un petit. Nous avons des journées très occupées autant au travail que le soir. On n’a pas toujours le goût de s’obstiner avec le jeune. On achète la paix en lui donnant tout ce qu’il veut pour ne pas l’entendre pleurer ou on lui dicte constamment quoi faire ou ne pas faire car la seule façon d’appliquer une action correctement c’est la nôtre. Est-ce comme ça chez vous?

Pour avoir un adulte responsable, il faut privilégier dès la petite enfance un encadrement démocratique. C’est-à-dire, un parent qui favorise l’écoute et l’autonomie, qui guide dans des résolutions de problèmes, qui encadre dans des limites structurées, qui responsabilise, qui communique, qui valorise et qui applaudi les efforts et les résultats. Un parent doit être cohérent dans ses exigences et peut être ferme si ça touche les valeurs et les règles de vie qu’on veut lui transmettre.

C’est toute une responsabilité n’est-ce pas? Le but n’est pas d’être le parfait parent car il n’y a pas personne ainsi. C’est tant mieux. La profession de parent s’apprend.

Pour notre enfant, nous sommes un exemple. C’est nous qu’il regarde. Devinez qui il imite lorsqu’il joue à papa et maman? Êtes-vous du genre à fuir ou à faire face à vos responsabilités? Qu’est-ce que vous voulez donner comme exemple? Qu’est-ce que vous voulez lui transmettre comme valeurs? Est-ce que vous êtes cohérent dans vos conséquences s’il enfreint une règle de la maison? Je vous invite à réfléchir à ces questions, à les mettre par écrit sur un carton de couleur et à les coller à la vue de tous dans la maison. Ça vous aidera à persévérer et à garder votre but clairement défini.

L’attitude idéale à prendre pour que l’enfant s’identifie à vous pertinemment est lorsque vous êtes responsable, que vous démontrez vos qualités et vos défauts et que vous admettez vos erreurs.

Être un parent responsable est aussi admettre et accepter d’avoir besoin d’aide parce que vous perdez patience et ne savez plus comment intervenir avec votre enfant.

Admettre que vous avez besoin d’aide c’est humain. Surtout n’attendez pas pour chercher de l’aide, peu importe votre besoin. Plus vous attendez, plus ce sera exigeant de rétablir la situation. C’est l’enfant qui paie pour votre manque de patience, de cohérence et vos sautes d’humeur.

Amusez-vous! C’est la meilleure attitude à adopter!

5 conseils pour réussir votre allaitement

Les bienfaits de l'allaitement pour la mère et pour le bébé ne so

Les bienfaits de l’allaitement pour la mère et pour le bébé ne sont plus à prouver… Mais nous subissons une réelle pression sociale. Soyons naturels ! Comment un geste originel est-il devenu aussi compliqué et plein de tabous ?

1. Faites confiance à votre bébé !

Le secret de la réussite, c’est un allaitement “à la demande”. Donc, c’est bébé qui décide ! Laissez-le vous guider. Il sait instinctivement ce dont il a besoin. Plus il tète, plus vous allez produire du lait.

Favoriser le contact peau-à-peau, cohabiter avec son nouveau-né jour et nuit : ce sont d’excellents moyens pour augmenter la lactation. Les pleurs, les grognements du bébé, son odeur, sa chaleur : tout cela stimule la production de lait. Et puis, c’est tellement l’fun d’être collée sur son bébé ! Pourquoi s’en priver ?

2. Fermez vos oreilles !

Il y a autant d’avis sur l’allaitement que de gens présents dans votre entourage ! C’est incroyable ! Chacun vous montre une technique différente, vous donne des conseils contradictoires, vous inquiète, vous mets le doute, vous angoisse… Stop ! Ne les écoutez pas ! Vous êtes la personne la mieux placée pour savoir ce qui est bon pour votre bébé car vous êtes sa maman ! Laissez-vous porter par votre instinct et non par toutes ces paroles stressantes.

3. Détendez-vous !

Est-ce vraiment important de “réussir” ? Ce n’est pas une compétition ni un challenge ! L’important c’est que vous, bébé et papa, soyez bien. Chaque allaitement est différent et chacun le vit à sa façon, vous allez trouver votre équilibre. Ne vous mettez pas de pression ! Si ça fonctionne tant mieux ; si ça fonctionne moins, ce n’est pas si grave et si ça ne marche pas du tout… Et bien… Vous aurez essayé !

Et ne doutez jamais : vous êtes la plus merveilleuse des mamans pour votre bébé ! Car vous voulez lui donnez le meilleur. Et le meilleur pour lui c’est quoi ? Une maman qui se sent bien. Peu importe quel lait elle utilise pour nourrir son enfant.

4. Entourez-vous !

Il existe de nombreuses associations* de soutien et d’accompagnement en allaitement. Si ça vous rassure d’avoir une maraine d’allaitement : donnez-vous cette chance. Si vous préférez dévorer des livres sur le sujet : ne vous gênez pas. Si votre truc c’est échanger et discuter : de nombreuses rencontres sont organisées par différents organismes. Une amie, votre mère, votre sÅ“ur, le papa de bébé, votre médecin, votre infirmière : posez vos questions et choisissez des personnes avec qui vous êtes sereine et en confiance.

5. Assumez !

Je ne comprends pas pourquoi, au Québec, on cache les bébés sous des couvertures pour les nourir ? Il existe des endroits au calme pour allaiter si vous en avez envie. Parfois les distractions autour de vous, surtout dans les débuts, sont assez stressantes. Vive les salles d’allaitement !

Mais si vous êtes à l’aise d’allaiter en public, pourquoi culpabiliser ? Il n’y a rien de plus normal non ? Vous n’êtes pas obligée de sortir votre mamelle sur la table au resto. Mais quitter un repas de famille pour donner le sein et s’isoler, manger froid, souper seule… Non ! On peut allaiter discrêtement partout sur la planête !

 

*Ligue La Leche

1 866 255 2483

www.allaitement.ca

 

*Nourri-Source

514 948 9877

1 866 948 5160

www.nourri-source.org

 

*MAM

514 990 9MAM(626)

Maman, j’ai reçu une invitation !

Vendredi, ma fille est rentrée de l’école avec cette fameuse phr

Vendredi, ma fille est rentrée de l’école avec cette fameuse phrase qui me cause tant de désespoir : « Maman, j’ai reçu une invitation pour la fête d’une amie ! » La troisième depuis le début de l’année scolaire…

La première chose qui m’est venue à l’esprit c’est « Quoi!!! Encore ? Tu viens à peine de commencer l’école et tu as déjà toutes ces nouvelles amies? » Non mais ils se lient très rapidement d’amitié nos enfants, une amitié forte qui leur donne tous envie d’inviter ma fille à leur fête.

Et de là, la gestion du temps ; deux fêtes en même temps, le match de foot du grand frère, les cours de gymastiques, l’invitation à souper chez les beaux-parents, alouuuuuettttte ! S’en suivent la déception et la crise et les pleurs, car je dois lui expliquer qu’elle ne pourra pas aller à toutes ces fêtes. « Oui, mais maman, l’an dernier à la fête de Noémie il y avait un spectacle de clown et un sauveteur pour nous surveiller dans la piscine!! Je veux y aller!!

Ok, là est-ce que c’est moi où les fêtes d’amis ont pris une dimension exagérée? Dans mon temps, on invitait une ou deux amies, on jouait à la barbie, on mangeait du gâteau et ça s’arrêtait là. Maintenant, j’ai l’impression de vivre « le voisin gonfable » ; les fêtes prennent une ampleur démesurée. Je m’attends d’ici peu à recevoir une invitation qui dira : « Vous êtes cordialement invité à la fête de Camille, un dîner sept services sera servi à votre enfant par un clown jongleur, chanteur et contorsionniste. Le souper sera suivi d’un spectacle privé de Marie-Mai. » Mais où sont-elles ces petites fêtent où les amis jouent ensemble sans grand flafla à essayer de coller la queue de l’âne? Ces petites fêtes où réhypothéquer la maison n’était pas une option? Ces fêtes où les invités ne repartaient pas avec un cadeau? Où sont-elles?

Moi, je suis devenue la méchante maman qui questionne sa fille sur la nature de son amitié : « Joues-tu vraiment avec cette amie? » Je suis la maman méchante qui ne fait pas de fête d’amis. Mes 3 filles étant nées l’été, inviter des amies était toujours compliqué et causait tellement de chagrin à mes filles qui sur sept invitation recevaient autant de réponses négatives dues au camping, aux vacances, etc. Alors maintenant, on fête en famille (grands-parents, oncles, tantes, cousins et cousines) et on fait une sortie choisie par la fêtée (cinéma, plage etc…).

Je suis redevenue une maman cool malgré tout!

La rentrée, l’étape des grands changements

Déjà la fin du mois de septembre arrive.  La rentrée parait si loin et à la fois si proche. Cet

Déjà la fin du mois de septembre arrive.  La rentrée parait si loin et à la fois si proche. Cette année, ma fille passait de la maternelle à la première année. Comme maman, j’ai toujours été fière de chacune des étapes de sa vie et j’ai toujours regardé vers l’avant pour elle et avec elle, mais là, je dois avouer, j’ai eu une faiblesse.

En six ans d’expériences, j’ai eu un choc. J’ai trouvé cette étape beaucoup plus émotive et prenante que beaucoup d’autres. La première année pour moi c’est l’entrée officielle dans l’enfance. La maternelle sert de tremplin pour quitter la petite enfance, mais là c’est sérieux. Ton enfant veut entrer seul à l’école, la directrice t’avise que tu n’es plus autorisée à aller à son casier le soir avec elle afin de ramasser le sac à dos. Aussi, ton enfant habille du 7-8 à l’Aubainerie donc fini les petits mauves et la Reine des Neiges. C’est maintenant beaucoup plus adulte. Étrangement, ces vêtements commencent à ressembler aux tiens.

Tout ça, tu le vis en l’espace de deux-trois semaines, tout juste après avoir terminé les sept semaines de camps de jour. Ce camp de gymnastique l’a fait vieillir en l’espace de si peu de temps.

Il y a aussi la notion d’inclure les devoirs dans la routine du soir… Oui, c’est important et je crois au fait qu’il doit y en avoir. Cependant, dans la tête de ma fille de six ans, comme je suis déjà allée en première année, j’ai déjà eu des devoirs et j’ai déjà eu SES devoirs… En termes clairs, pour elle j’avais déjà fait ces mêmes devoirs alors, go maman, opère…

Oui, c’est tout ça la rentrée. J’ai lu, l’an dernier, qu’au fond ce moment de l’année c’est un peu comme le passage vers la nouvelle année à la fin décembre. Je ne comprenais pas nécessairement pourquoi ce parallèle, mais là, cette année, oui, je comprends et c’est vrai. La rentrée, c’est maintenant une étape importante dans l’année chez moi. Ce moment va au-delà de la lecture du « spécial boite à lunch » de la meilleure revue en kiosque. Cette étape te fait réfléchir sur ton enfant et te fait constater à quel point il vieillit.

Je vous écris ce mot en l’entendant ronfler gaiment sur toutes les nouvelles connaissances que son cerveau est en train d’assimiler. Je suis fière et je suis aussi très excitée car d’ici quelques heures je serai une grande tante. Le neveu de mon conjoint est à l’hôpital pour la venue de sa première fille…. Je n’ai qu’un air en tête, que c’est beau, c’est beau la vie.

L’aventure d’une belle-maman : quand ça ne clique pas aussi vite qu’on voudrait

Je suis devenue belle-maman d'une cocotte de 2 ans en août 2013. J'

Je suis devenue belle-maman d’une cocotte de 2 ans en août 2013. J’avais tout juste 20 ans. Zéro prête. Je me suis lancée dans l’aventure parce que son père, je l’aimais ben pis… pas l’choix, la petite venait en “package deal” ! En toute honnêteté, ça n’a pas été facile MAIS j’ai survécu. Je vous raconte !

Au début, l’enfer. Quand mon chum partait, c’était la crise. Mon cÅ“ur serrait tellement fort parce que j’aurais aimé ça être réconfortante pour elle. J’aurais aimé ça que ça clique tout de suite, genre que ce soit facile, mais la vie c’est pas de même.

Ça été comme ça pendant environ six mois. Six mois difficiles. Six mois de questions. Six mois à me demander ce que j’allais faire. La seule chose qui passait bien, c’était le parc pis les Kinder Surprises. Là, j’étais hot !

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Ça a continué comme ça. On s’est apprivoisées tranquillement et on s’est donné du temps. Je pense que c’est ça, le succès. On a lu des histoires ensemble, on a joué à des jeux et c’était un peu plus doux. Un peu plus facile.

Un soir, c’est moi qui suis passée la chercher à la garderie. En rentrant dans la garderie, elle était contente de me voir. J’étais contente et elle aussi. Shit, ça se peut, ça, qu’elle soit contente de me voir? Je lui ai demandé comment c’était passé sa journée. On a jasé tranquillement de ce qu’elle avait fait. Elle m’a montré son bricolage. On a fait des blagues de pet dans l’auto pis elle m’a dit :

– Ce soir, papa il travaille, hein? On va mettre du vernis à ongle sur nos ongles? On va manger du popcorn et on va avoir une soirée de fille, ok?

La joie dans mon cÅ“ur ne s’expliquait pas. Je n’avais plus besoin d’acheter un Kinder Surprise ou de faire pleins de trucs pour la rendre heureuse. Elle m’avait acceptée.

Une chose est certaine, elle m’a donné le goût d’être maman. Nous aurons un bébé neuf pour février 2017 et elle a TRÈS hâte d’être une grande sÅ“ur. Elle sera la meilleure.

Merci ma bidoune pour tout!

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Ce soir, je n’ai plus de bébé

Quand un bébé a 18 mois, ça change beaucoup de choses. Parce quâ€

Quand un bébé a 18 mois, ça change beaucoup de choses. Parce qu’un poupon, ça a entre 0 et 18 mois. Après ça, ce n’est plus un bébé. Il peut dormir dans un grand lit, manger à la grande table, et faire toutes ces choses que les plus grands font. Et tous les parents savent que cette nuit est bien spéciale…

Lorsque ma première fille a eu 18 mois, j’ai eu un serrement au cœur. Un gros serrement. Je me sentais tout à coup tellement inutile. Elle parlait tellement, donc elle n’avait plus besoin de moi pour s’exprimer, pour s’affirmer. Elle était propre, de jour comme de nuit, donc je n’avais même plus de couche à changer. Elle se développait, toute seule, comme une petite femme en devenir. J’avais tout-à-coup l’impression qu’elle n’avait plus besoin de moi.

Lorsque ma deuxième fille a eu 18 mois, j’ai eu un serrement au cœur. Encore un gros serrement. Elle s’était sevrée seule, quelques mois plus tôt, sans que je ne sois vraiment prête moi-même. En fait, elle évoluait tellement vite que j’avais surtout peur d’en manquer des bouts. Le temps filait à une allure impressionnante et j’arrivais à peine à croire qu’elle était si grande, déjà. Je la voyais tellement minuscule dans son grand lit, toute seule.

Cette nuit, ma troisième fille a 18 mois. Elle dort en ce moment. Elle ne se rend même pas compte qu’elle se réveillera en laissant son titre de bébé derrière elle. Et j’ai un serrement au cœur. Un serrement qui, cette fois-ci, prend toute la place. Je la regarde dormir, si paisiblement, et je me rends compte que j’ai un deuil à faire. Elle sera peut-être mon dernier bébé… Et si c’est le cas, je suis fière d’avoir profité de chaque seconde passée avec elle, avec mon bébé. Je l’ai cajolée, consolée, allaitée, portée, aimée… tellement aimée. J’ai profité de chaque moment, chaque sourire, chaque chanson, chaque câlin…

Ça me fait mal, tellement je l’aime. Mais je sais une chose, c’est que malgré ce serrement au cœur, elle franchit une grande étape. Et jamais, au grand jamais, vous ne m’entendrez dire : « Je voudrais tellement qu’elle arrête de grandir ». J’ai entendu des dizaines de parents répéter ces mots. Ces horribles mots. Je pense à tous ces couples, qui n’auront jamais la chance de devenir parents. Je pense à tous ces parents, qui ont vécu l’ultime perte d’un enfant. Je pense à ces enfants qui n’auront pas la chance de souffler leurs bougies. Et je pense à ces enfants qui ont arrêté de grandir…

Voir mes enfants grandir est le plus beau privilège du monde. Avoir la chance d’être à leurs côtés… Avoir l’honneur de découvrir qui ils sont… Avoir ce serrement au cœur à chaque étape franchie… C’est aussi la preuve qu’ils sont vivants et en santé. Alors mon bébé, cette nuit, dort paisiblement. Je veille sur toi. Tu deviens, cette nuit, une grande fille. Et je te souhaite de grandir, encore et encore. Je te souhaite de découvrir toutes les beautés de ce monde. Je veux te voir courir, tomber et te relever. Je veux te voir découvrir, échouer et apprendre. Je veux te voir aimer, détester et pardonner. Je veux te voir changer, grandir et évoluer.

Ce soir, j’ai un deuil à faire parce que je n’ai plus de bébé. Mais je me réjouirai d’avoir l’honneur d’assister tous les jours au miracle de la vie.

Les ost*es de devoirs

Une chose est sûre, je n’ai pas la fibre d’un pédagogue. C’est un peu surprenant, puisque ma

Une chose est sûre, je n’ai pas la fibre d’un pédagogue. C’est un peu surprenant, puisque ma mère est une ancienne enseignante au primaire. Pourtant,  je ne gagnerai jamais la palme d’or de la patience et du dévouement quand vient le temps de faire les devoirs avec les enfants.

Hayden, 8 ans, dit souvent qu’il ADORE les vendredis plus que quiconque puisqu’il n’a pas de devoirs à faire. C’est complètement faux, parce que c’est MOI qui aime les vendredis plus que n’importe qui! Pas de devoirs pour 2 jours !!! WOOT WOOT !!!

Les gens capables de gérer l’heure des devoirs dans le bonheur et l’harmonie m’impressionnent énormément! Chez moi, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas se concentrer. Par exemple:

  • échapper son crayon 16 fois de suite
  • se cogner le genou en dessous la table et se tordre de douleur
  • prendre une éternité pour se trouver une collation

Ou encore, les fameux:

« j’ai envie de pipi »

Suivis de:

« je vais aller me chercher un jus »

Puis à tout moment:

« Ah regarde, une mouche! »

Donc l’exercice qui pourrait prendre environ 15-20 minutes à faire, finit par prendre 1 heure! Honnêtement quand j’étais jeune, je croyais que faire mes devoirs était plate. Je n’aimais pas ça. Ce que je ne savais pas, c’est que c’est ENCORE PIRE quand on est parent!

D’ailleurs, en tant qu’adulte, je me pensais relativement intelligent. Du moins, comparativement à un enfant. Mais ça, c’était avant de réaliser que ça me prend plus de temps à corriger son devoir, que ça a pris, à mon beau-fils de 8 ans, à le faire. Et j’ai aussi maîtrisé l’art d’éviter une question de 3 ième année dont je ne connais pas la réponse, en disant sur un ton condescendant: « Voyons donc Hayden, c’est sûr que je connais la réponse. Mais ce ne serait pas correct de ma part de te la dire, tu n’apprendrais rien de cette façon-là. »

Merci internet, de me permettre de garder ma crédibilité aux yeux de mes enfants.

Le jour où on s’est dit aurevoir

Ça fait déjà trois semaines que tu es à l’hôpital, que tu n’as pas vu tes deux trésors…

Ça fait déjà trois semaines que tu es à l’hôpital, que tu n’as pas vu tes deux trésors… Nous sommes mercredi matin et aujourd’hui ce sera congé de maternelle et de garderie car ils font de la fièvre tous les deux. Je devrai aussi laisser tomber ma visite quotidienne à l’hôpital.

Rendez-vous chez le pédiatre en fin d’avant-midi. Scarlatine… Les deux. Deux cocos malades, un papa à l’hôpital…

* * *

Tu téléphones vers seize heures. Un appel qui changera notre vie à tout jamais…

Deux choix s’offrent à toi: les soins palliatifs, ou le coeur artificiel. On en a pourtant déjà discuté. Le coeur artificiel n’est pas une option pour toi. Pas après avoir vu ton père se battre pour sa vie et exister avec un coeur artificiel. Tu me demandes mon avis. Ma réponse est simple ; quel que soit ton choix, je t’accompagnerai dans ce combat. Je tiendrai ta main aussi longtemps qu’il le faudra. Je serai là.

Mais eux, ces deux petits anges de 4 et 6 ans qui n’ont pas vu leur papa depuis trois semaines ? Non, aucune visite possible ; ils sont contagieux. Et ta décision est prise. Tu entreras en salle d’opération vendredi matin pour te faire implanter des ventricules qui aideront ton coeur à régénérer tes organes internes pour ensuite penser à une greffe de coeur.

On se dit tout, on se promet tout. Tu dis Adieu aux enfants via Skype. Pas de dernière caresse, pas de dernier bisou…

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Après une longue opération de près de 14 heures, dix-sept jours aux soins intensifs avec quelques hauts mais surtout de très bas, il n’y avait plus rien à faire. Tu nous as quittés en héros. Pas ceux que ton fils aime tant, non, son propre héro à lui. Ce héros qui, depuis sa naissance, se bat contre la science. Ton repos est bien mérité, tu étais fatigué. Tu me le disais souvent : « Je suis fatigué de me battre. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de vous laisser… »

Et maintenant, je suis là avec ces deux petits êtres. Ces deux enfants merveilleux qui illuminent mes journées et qui me rappellent à quel point tu les aimais, tu les aimes encore… Mais comment expliquer aux enfants que papa se repose pour toujours? Quels mots employer?

Au salon funéraire, une photo de papa, un pot et des fleurs. « Mais il est où, papa? » On répond quoi? Et à l’église, « pourquoi les gens pleurent?  C’est qui tout ces gens? » La famille, des collègues de travail, des amis, des connaissances… Et maintenant on fait quoi???

Après le choc de la perte, il faut se relever les manches et réorganiser nos vies. La vie d’aujourd’hui est déjà compliquée à deux avec le travail, les enfants, l’école, la garderie, les cours. Il faut tout replanifier en s’assurant qu’il n’y aura pas trop de changements pour ces deux petits coeurs qui ne comprennent rien à tout ce qui arrive. On a de l’aide de notre famille, de nos amis.  Mais la vie continue… Pour tout le monde.

Rigidité alimentaire – L’enfer des lunchs

Quand j’étais jeune et qu’arrivait le mois d’août, j’adora

Quand j’étais jeune et qu’arrivait le mois d’août, j’adorais aller magasiner pour les articles scolaires. Il me semblait qu’un monde de possibilités s’ouvrait à moi avec tel cahier ou tel nouveau crayon. En devenant maman, j’entrevoyais le même monde de possibilités pour mon grand alors que nous allions circuler dans les rangées du Bureau en Gros pour passer à travers sa liste à lui.

Ce dont je ne me doutais pas à ce moment-là c’est que pour moi, le mois d’août amènerait autre chose que l’excitation des nouveaux cahiers et crayons; LA fameuse question que tout parent se pose : « qu’est-ce que je vais mettre dans son lunch? ».

Je ne sais pas pour vos enfants, mais pour le mien, la liste des items que je peux mettre dans son lunch est assez limitée. Il n’aime pas les légumes, les fruits doivent être très froids pour qu’il en mange. Ajoutons à cela le fait qu’il ne veut pas toujours manger ce qu’il a eu pour souper la veille. Bref, un beau casse-tête quotidien !

Fiston a consulté une nutritionniste qui l’a regardé manger ses lunchs, mais ne s’adressait jamais à lui, toujours à moi. J’ai eu droit à pleins de reproches sur la grosseur des morceaux et le type de légumes que je lui présentais. D’un commun accord avec fiston, nous avons abandonné la nutritionniste. J’ai choisi mes batailles et j’ai acheté des vitamines Flinstones pour « les enfants ne mangeant pas assez de fruits et de légumes ». Après tout, s’il y en a, manifestement mon fils n’est pas une exception, il y en a d’autres comme lui.

Je vous entends me dire d’essayer les compotes de fruits avec des légumes. Les compagnies ayant mis le dessin des carottes sur l’emballage, que pensez-vous que fiston a dit en regardant sa compote? Je vous le donne dans le mille : «il y a des légumes dedans, j’en veux pas !!!!!». J’y ai personnellement goûté, le goût de carottes n’est pas subtil pour deux sous et ce n’est pas fameux comme goût de manière générale non plus. Je me répète, mais vive les vitamines Flinstones!

Je dois vous paraître un peu « molle » comme mère d’opter pour les vitamines, je plaide coupable. Je choisis mes batailles comme je le disais plus haut. Pourquoi abandonner les légumes ? Mon fils a une particularité qui le différencie des autres : il est autiste. Le diagnostic du trouble du spectre de l’autisme vient presque automatiquement avec une rigidité alimentaire. Ce faisant, en plus de vouloir offrir des lunchs complets et variés je dois composer avec des rigidités alimentaires et une sensibilité aux textures. Si pour vous faire des lunchs est une corvée répétitive, pour moi c’est un enfer quotidien de septembre à juin.

Les rigidités alimentaires font partie de notre quotidien. Nos familles et nos amis se sont familiarisés avec cette notion et ça va bien à l’heure des repas. Par contre, à l’école, avec les surveillants de dîner, ce n’est pas toujours évident. Oui, les mêmes lunchs reviennent souvent. Oui, parfois mon enfant va même refuser de manger son repas en raison de la texture de l’aliment une fois passé au four à micro-ondes. Je peux passer n’importe quelle viande ou poisson à fiston si c’est entre deux pains hamburgers, mais l’école ne voit que les deux pains hamburgers. Des notes dans l’agenda s’en suivent sur le fait que son menu n’est pas assez varié.

Je compense donc en mettant plusieurs « à côté » sur lesquels il peut se rabattre au cas où : du yogourt, des morceaux de fromage, une 2e compote, des biscuits à l’avoine et pépites de chocolat faits avec de la pâte de légumes (une maman s’essaie). Donc tous les jours il a un méga sac à lunch, tous les groupes alimentaires sont présents et je sais qu’il n’aura pas le ventre vide si jamais le four à micro-ondes avait « détruit » le repas principal.

La saison de l’anxiété parentale face aux lunchs et aux notes dans l’agenda qui viennent parfois avec est de retour. Courage, il ne reste que 15 semaines avant la pause de confection des lunchs au Temps des Fêtes 😉