L’angoisse, la non-confiance… Texte : Claudie Castonguay

Deux sentiments qui nous font nous sentir comme la tour de Pise. Ainsi qui nous donnent le goût à bien des moments de vouloir prendre nos jambes à notre cou pour nous protéger.

J’aimerais parfois réussir à affronter la vie avec un grand sourire et ne jamais avoir peur de tomber.

Les échecs, les blessures du passé créent une carapace endurcie avec le temps. Mais ils ouvrent de plus en plus la porte de l’angoisse. Et ils font perdre des morceaux de confiance sur le chemin.

Tel un petit canard, je fonce dans la vie à 100 milles à l’heure. Toute souriante, mais mes pattes pataugent vite, très vite. Les serrements dans la poitrine, les périodes d’insomnie s’accumulent au fil du temps.

Les phrases telles que « faut que je te parle » ou « viens ici » font resurgir en moi ce pincement à la poitrine qui donne la nausée.

Derrière ce caractère, cet entêtement se cache une poupée de porcelaine. Les épreuves du passé l’ont fissurée. Elle a appris à se réparer.

Par contre, on n’efface jamais une cicatrice…

Claudie Castonguay



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