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Mon enfant, ne dis plus jamais « je t’aime »

J’ai pris conscience que d’une certaine manière, quand je disai

J’ai pris conscience que d’une certaine manière, quand je disais « je t’aime » à mes filles, il y avait une sorte d’attente.

Celle qu’elles me répondent « moi aussi, je t’aime ».

On s’entend qu’en vrai, en plus de m’attendre à cette réponse, si elle n’arrive pas, c’est un peu reçu comme un manque de politesse.

J’ai été élevée avec comme bagage que quand on reçoit, on redonne.

Le truc, c’est que cela me chicote, je n’aime pas cela.

Et puis cela m’a frappée!

Ce que je mets sur le compte de la bienséance est en fait une façon bien intégrée depuis des générations de valeur et de respect quand en fait, une des seules raisons pour lesquelles on s’y attend est…

… que cela répond à NOTRE besoin d’affection.

Outch!

Ce sont des mots surutilisés.

Et c’est tout un fardeau à laisser à mes enfants, celui de combler dans mes besoins affectifs.

Je souhaite tellement que mes enfants ne sentent jamais qu’elles ont l’obligation de dire « je t’aime » à quelqu’un, et j’étais celle qui cultivait cela.

J’ai donc demandé à mes filles de ne plus me dire « je t’aime ».

Vous dire le travail sur moi que cela a demandé!

Chaque fois que je sentais monter le besoin de dire « je t’aime » pour en recevoir un, je devais apprendre à me donner cet amour, mais je n’en avais pas toujours en stock.

Je n’ai pas été dans la culpabilité de ce que j’avais peut-être créé en mes enfants par ces insécurités.

Je crois profondément qu’on peut à chaque instant se bonifier émotionnellement.

C’est toute une normalité générationnelle que je suis en train de défaire dans ma famille.

Par contre, j’ai tellement appris à dire « je t’aime » par amour d’offrir ces mots si tendres!

C’est un si beau cadeau que d’aimer et de pouvoir le partager à l’autre.

J’ai même recommencé à le dire à ma mère et aux gens que j’aime.

Parce que maintenant, je le vois comme un cadeau, aussi précieux que cela.

Et si je revenais à mes filles…

Comprends-moi, elles ont le droit de le dire elles aussi, mais uniquement quand monte en elles.

Plus d’obligation ni d’amour conditionnel à une réponse de leur part.

Martine Wilky

 

Si on essayait d’être heureux?

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Vous avez sûrement souvent entendu la phrase « Être parent, c’est faire passer le bonheur de son enfant avant le sien ». On a souvent entendu cette phrase aussi en amour : « Être amoureux, c’est faire passer le bonheur de son conjoint avant le sien ». Est-ce vraiment cela la vie? Faire passer le bonheur de tous et chacun avant le sien?

 

Depuis que je suis enfant, j’ai développé le syndrome du « Si les autres sont heureux autour de moi, alors je le serai aussi ». Pourquoi? Je n’en ai sincèrement aucune idée. J’avais vraiment l’impression que si je rendais tout le monde heureux autour de moi, si tout le monde était content de moi, alors je serais heureuse. Pendant des années, j’ai pensé comme ça. Des années, que dis-je, la majeure partie de ma vie à penser comme ça!

 

À 43 ans et ¾, je suis épuisée de tenter de plaire à tout le monde. Premièrement, c’est juste carrément impossible de le faire, je le sais : j’ai essayé ! Est-ce que tout le monde me plaît? Bien non et c’est juste normal! Il y a des gens dont le visage ne me revient juste pas, pour zéro raison donc l’inverse doit être vrai aussi : des gens à qui « ma face » ne revient pas pour zéro raison aussi. Donc ok, plaire à tous, c’est impossible, on raye ça de la liste.

 

Plaire à la famille, aux amis, et aux gens plus près de moi, est-ce que cela va me rendre heureuse? Encore une fois, c’est impossible de rendre tout ce monde‑là heureux. Il y a toujours une décision que je vais prendre qui ne plaira pas à l’un ou à l’autre. Je pense seulement aux avis contradictoires que je reçois quand j’essaie de nouveaux vêtements en magasin et que je demande un avis parce que je ne suis pas certaine de ce que le miroir me montre. Pour certains, c’est trop décolleté, pour d’autre c’est trop conservateur, ça ne met pas mes courbes en valeurs ou alors, on ne voit que mes bourrelets (à bien y réfléchir, je devrais aller magasiner seule à l’avenir).

 

Plaire à tout prix à mes enfants? Plaire à des enfants se résume souvent à dire « oui » à tout ce qu’ils demandent, ce qui n’a honnêtement aucun sens. Pensez‑y une seconde : à quoi ressemblerait une journée où vous allez plaire du matin au soir à vos enfants? Déjà, si vous en avez plus d’un, bonne chance, car c’est contre nature que deux enfants veulent la même chose en même temps! Je suis leur mère, pas leur copine; je vais inévitablement avoir le rôle de « méchante qui dit non » plus souvent qu’à mon tour!  

 

Hier soir, j’ai fait une introspection. Ça fait des années que je suis épuisée de me fendre en quatre pour répondre aux attentes des gens autour de moi et réaliser qu’au final, très peu de gens répondaient aux miennes. Est-ce que mes attentes étaient déraisonnables? Pas vraiment, enfin je ne crois pas… Une psychologue m’a dit que pour que l’on réponde à mes attentes, je dois les exprimer clairement. Ça semble élémentaire comme principe, non? Je dois humblement avouer que je souhaitais dans la vie que des personnes voient au fond de mes yeux que ça ne va pas même si j’affirme le contraire, voient les larmes qui se cachent derrière les sourires. Je m’attendais à ce que les gens devinent ce dont j’ai envie, ce qui me fait plaisir, sans avoir que j’aie à l’exprimer. Bref, je voulais que les gens portent attention aux détails ou aux indices que je donnais de la même façon que je porte cette attention envers eux. Les gens me déçoivent, mais moi, je ne me donne pas le droit de les décevoir, espérant que le vent tourne.

 

Hier soir, j’ai réalisé que c’est cette image que mes enfants ont de moi : une maman qui est épuisée et qui pleure parce que déçue des gens et de la vie. Hier soir, j’ai réalisé que mes enfants s’engageaient sur le même chemin que moi en voulant plaire à tout prix et ne pas décevoir. Ils ont peur de me dire qu’ils n’aiment pas un aliment que je glisse dans leur lunch. Ils me donnent plein d’excuses valables pour expliquer que la compote revient intacte tous les soirs depuis deux semaines. Ils ont peur de me dire qu’ils n’ont plus envie d’avoir des compotes dans leurs lunchs, de peur de me déplaire. Alors hier soir, je leur ai dit ceci : « Dites toujours ce qu’il y a au fond de votre cœur même si ce n’est pas ce que l’autre personne veut entendre. Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde et vous allez être malheureux ou avoir des lunchs poches si vous n’exprimez pas les choses comme elles sont par peur de décevoir les autres. C’est trop tard pour réaliser cela une fois adulte ». Mon fils de presque 10 ans et ¾ et qui est autiste m’a répondu : « C’est de toi aussi que tu parles maman? »  Hier soir, j’ai décidé que si j’étais heureuse, les gens autour de moi le seraient aussi et non l’inverse. À 43 ans et ¾, j’ai finalement compris!     

 

 Annie St-Onge

Les vacances (Partie 2)

L’avion s’envole enfin et nous commençons à réaliser que les vacances approchent, pour vrai.

L’avion s’envole enfin et nous commençons à réaliser que les vacances approchent, pour vrai. Comme plusieurs, on travaille comme des fous et on s’oublie. Quand je parle de s’oublier, c’est qu’entre mon rôle de  courtier immobilier et celui de maman, j’oublie que je suis aussi une femme et une amoureuse. Ce voyage-là, on en avait VRAIMENT besoin. Mais avant de pouvoir souffler un peu, il nous restait 4 heures de vol.

avionBon, pour être franche, le vol s’est quand même bien passé.

On était juste ‘’ Les Lavigueur ‘’ de l’avion. Anna a hurlé comme une bonne, elle voulait courir, elle voulait regarder les voisins par-dessus leur siège. Hayden s’amusait à faire frustrer sa soeur, les films ne lui plaisaient pas et il avait faim.

Bien oui, parlez-moi de ça manger en avion! Voyez-vous, de peur de se faire voler, nous avions acheté une carte de crédit prépayée. Bien la « mozus » de carte ne fonctionnait pas dans l’avion. Et le seul moyen de commander à manger, c’est avec une carte de crédit. Donc je récapitule, deux enfants levés à 3 heures qui veulent manger et qui ne peuvent pas à midi … ATTACHEZ-MOI QUELQU’UN AVANT QUE JE FASSE UNE CRISE DE COEUR!

Heureusement, une amie à nous était dans l’avion et nous a aidé dans cet enfer. **Anik on t’en doit plus qu’une haha!!! MERCI!**

4 heures plus tard, une tonne de crises et des voisins dans l’avion qui ne rêvaient que de nous voir disparaitre, et bien nous sommes arrivés!!! Allô bonheur total!!! Il faisait chaud, beau et on approchait du but.

Nous nous sommes dirigés vers les douanes en courant ( et ce n’est même pas une façon de parler haha). Une fois les douanes passées, direction les valises.

Alors qu’on attendait, on a réalisé qu’il y avait deux sections pour notre avion. C’est là qu’Hayden a voulu bien faire et m’a dit en deux secondes:  « M’man je vais aller voir l’autre côté ». J’ai à peine eu le temps d’agripper la main d’Anna que je l’ai perdu de vue. Alors là, j’ai paniqué. Et par là, je veux dire paniqué solide! J’avais beau le chercher, je ne le trouvais pas. Encore une fois, heureusement que notre amie Anik était là. On lui a donné Anna et Étienne et moi avons couru dans tous les sens à la recherche d’Hayden. TSE quand on dit qu’il suffit de quelques secondes pour qu’il arrive un malheur à nos enfants. Et bien là, pendant le 5 minutes à le chercher, tous les scénarios me sont passés par la tête. Juste à y penser, j’en ai encore des frissons.

Et c’est à ce moment que tout bonnement on le voit ressurgir tout heureux, parce que LUI, il a réussi à trouver les valises.

Laissez-moi vous dire, qu’on a eu une conversation assez intense sur ce qui aurait pu se passer. Je pense que le message a bien été entendu (par lui et aussi plusieurs autres personnes présentes…oups) et que dorénavant il ne s’éloignera plus de moi.

Petit conseil, avant de partir, expliquez à vos enfants les dangers de s’éloigner de vous. Souvent ils le savent, mais ce sont des enfants, et ils oublient!

Une fois la peur et le stress passés,  nous sommes partis en direction de l’hôtel.

Celui-ci se situait à La Romana, donc à 1h de l’aéroport. TSE le 1h qui te donne des hauts le coeur parce que tes enfants ne se peuvent plus et que par le fait même, tu ne te peux plus.

Comme Anna n’avait qu’une envie, péter une crise parce qu’elle avait une écoeurantite aiguë de l’attente, j’ai finalement trouvé un jeu qui lui a changé les idées pendant le voyagement: déchirer en millions de petits morceaux des feuilles de papier.

Je sais, c’était du gaspillage, mais on fait ce qu’on peut.

Alors vous pouvez me croire lorsque je vous dis qu’en voyant ENFIN l’hôtel, j’ai poussé un cri de joie et j’ai sorti une phrase à la Anna, du genre ” HÔTEL D’AMOOOOOUR!!!

hotel

 

Les vacances (Partie 1)

Je suis certaine que vous serez d’accord avec moi, dans la vie, il y a des moments où l’on doit

Je suis certaine que vous serez d’accord avec moi, dans la vie, il y a des moments où l’on doit apprendre à lâcher prise et mettre la « switch à OFF ». C’est exactement ce qu’on s’est permis de faire, il y a deux semaines. On a pris nos enfants, nos passeports et nos valises et nous sommes partis relaxer en République dominicaine. Est-ce que j’ai écrit le mot «relaxer »? Oh, excusez-moi! Je voulais dire que nous sommes partis changer d’air et nous centrer sur nous et notre famille. Parce que partir en vacances avec des enfants, c’est officiellement génial. Ça crée des souvenirs et ça resserre les liens, mais on ne revient pas reposé à 100%. Et ça, on ne l’a réalisé qu’après avoir mis la clé dans la  serrure de la porte et dit « beubye » au Québec pour 1 semaine. 🙂

Partir en vacances avec deux enfants, ça demande de l’organisation. BEAUCOUP d’organisation ! En fait, comme je suis travailleur autonome (je suis courtier immobilier), j’ai des horaires de fous totalement atypiques. La semaine avant le départ a été épuisante. Je suis revenue plusieurs fois à la maison vers 1h du matin puisque je devais terminer une pile de dossiers avant le départ. Ajouter à ça qu’il faut faire les valises et surtout ne rien oublier. Et j’aime mon chum à la folie, mais ce n’est certainement pas lui qui aurait fait les valises des enfants (Vous, est-ce que votre conjoint fait la valise des enfants?). Mais bon, c’est un détail! J’ai donc fait les valises, les emplettes, finis des dossiers longs et importants, fais plusieurs visites de maisons et des offres et… nous étions finalement prêts pour partir en voyage.

3h du matin, le cadran sonne…Il est temps de se lever et de tout préparer! Jusque là, tout va bien. Les enfants ont tellement hâte de partir qu’ils sont super heureux de se réveiller, même en plein milieu de la nuit 🙂 Yeah!!! Dans ma tête de maman positive, le voyage s’annonce TELLEMENT parfait. Bien quoi? Hey pas de crises au réveil, pour moi c’était un signe!

On arrive à l’aéroport à l’heure, la file pour les familles est minuscule, donc peu d’attente. Tout continue de bien aller! Encore un gros YEAH!

Et là, on arrive et on s’assoit. Selon l’horaire, nous devrions embarquer dans 30 minutes… mais une voix se fait entendre: « un message pour les passagers du vol TS 976 à destination de Punta Cana. Le vol sera retardé de 1h30’’. » Oh well… 1h30, ce n’est pas la fin du monde hein? Peut-être pas pour vous, mais pour Étienne et moi, OUI!!! Anna décide à ce moment de se changer en monstre: “Non maman! Pas ça papa! Anna faim! Anna ne veut pas! Anna jouer… ANNA ANNA ANNA!” Tout ça en se débattant dans nos bras et en faisant le bacon par terre.  Oh et Hayden… bel amour de Hayden qui a 7 ans, mais qui en parait 10. Lui décide qu’il a besoin de bouger. TSE comme dans je grimpe partout, je parle fort et j’ai envie de partir!!!

Et vient le temps de la pilule contre la malaria. On a toujours entendu parler des vaccins contre la malaria, mais le médecin a décidé de nous prescrire des tites pilules. À prendre 1 fois par jour à la même heure, et ce  à tous les jours:  2 jours avant le voyage, pendant le voyage et 1 semaine après le voyage. SÉRIEUX LÀ??? Quand je prenais la pilule, j’avais de la difficulté à me rappeler que je devais la prendre tous les jours et à la même heure.

Et chers parents, avez-vous déjà essayé de faire avaler une pilule à un enfant de 22 mois? OMG!!! Anna hurlait, crachait et se débattait dans l’aéroport ( et ça été comme ça à chaque prise de pilule). Sans compter que la tite BIP de pilule tache les vêtements (un beau jaune fluo).

On est donc partie de Montréal avec un grand garçon qui ne se pouvait plus de rester en place et une fillette de 22 mois tachée jaune fluo avec les cheveux en bataille à force de s’être débattue.

Heureusement, l’avion arrive et on peut embarquer! Une fois assis on se dit qu’enfin on peut relaxer et respirer. Soudain, une nouvelle voix se fait entendre: « Bonjour, ici le commandant bla-bla-bla… compte tenu de la température, nous devrons attendre de faire déglacer l’avion. Cette procédure devrait durer 30 minutes. Nous sommes les 5e en attente. Merci de votre compréhension. »

Étienne et moi nous sommes regardés et avons pouffé amoureusement de rire.  Ben non! Ça, c’est seulement dans les films que ça arrive haha!!  On s’est regardé, on a lâché un sacre en roulant des yeux et l’on s’est dit qu’il ne restait que 4h de vol avant de pouvoir VRAIMENT RELAXER!

Dodo

Si vous voyagez en avion avec des enfants, voici quelques petits conseils:

ecouteurs

  • Imprimez votre carte d’embarquement 24h à l’avance sur internet. Ça vous sauvera du temps.
  • Si vous avez un enfant de moins de 2 ans, prenez l’option plus afin de ne pas payer de surcharge de bagages. Les bagages de votre bébé comptent parmi les vôtres.
  • Si le vol est long, emportez des Gravols pour enfant.
  • Apportez un sac de secours pour l’avion. Dans chatnotre cas le sac comportait: des crayons de cire, des livres à colorier, deux paires d’écouteurs, un iPad, un Nintendo 3d, des couches, des lingettes, des collations pour les enfants, les doudous et bébé chat (le toutou préféré d’Anna), des gouttes pour les yeux (l’air de l’avion est très sec) et…. des suçons afin d’acheter la paix en cas de crise haha!!