Les rôles…

Je lisais des échanges « entre femmes » qui parlaient des rel

Je lisais des échanges « entre femmes » qui parlaient des relations « belle-mère et bru » et « belle-mère et gendre »… Ouf! Y’en a qui ne l’ont pas facile! Sans oublier certains beaux-pères qui ne donnent pas leur place!

Nous élevons nos enfants au mieux de nos capacités, pour en faire les adultes de demain. Responsables, aimants, compréhensifs, humains, performants… Bref, on veut qu’ils soient heureux. Nous les avons choyés, bouchonnés, soignés et encore bien des choses. Les premiers amours, nous les avons vus naître, avons essuyé les larmes des premières peines et déceptions. Avons encouragé les efforts, félicité les réussites. Nous avons aussi beaucoup grondé, établi nos limites et sommes sévèrement intervenus à d’autres moments.

Mais, sérieusement, sauf si la personne maltraite d’une façon ou d’une autre notre progéniture et nos petits-enfants, à QUEL MOMENT avons-nous le droit de nous imposer dans leur vie et de nous immiscer contre le ou la conjointe que notre enfant a choisi(e)?

Où est-il écrit que nous avons le droit de veto pour leur faire des remarques, leur imposer nos visions sur leur façon d’élever LEURS enfants?

Rappelez-vous, belles-mamans, beaux-papas… COMMENT RÉAGISSIEZ-VOUS lorsque VOUS étiez la bru et le gendre?

Autres temps, autres mœurs… évidemment. Il y a d’une génération à l’autre des changements que les plus âgés, parfois, peinent à envisager.

Pour ne donner que quelques exemples :

De nos jours, nous attachons EN TOUT TEMPS les enfants dans la voiture (même si c’est « juste pour un coin de rue »).

Ils portent TOUJOURS leur casque de vélo (même si nous, on a survécu).

Ils ne mangent PAS de viande hachée crue lorsque nous préparons les galettes (même si je me rappelle combien c’était bon avec du sel!)

Le bain glacé pour faire descendre la fièvre est à proscrire (oui, les soins médicaux aussi ont changé, évolué).

Les commentaires sur l’autre, cette personne qui partage la vie de votre enfant, ne sont pas adéquats en général, pas nécessaires et surtout… à moins que votre enfant vous pose la question : pas de vos affaires!

PAR CONTRE, il y a beaucoup de choses que vos enfants, leur amoureux ou leur amoureuse et vos petits-enfants aimeront toujours venant de votre part :

Les câlins, les rappels d’anecdotes heureuses, votre présence dans l’amour et l’ouverture.

Les beaux-parents, vous l’avez fait votre « travail »; aujourd’hui, il faut profiter, observer et admirer celui-ci. Vous avez eu de beaux enfants qui se bâtissent à leur tour, leur vie. Vous en faites partie, mais avec les limites que votre rôle définit avec eux.

D’une famille à l’autre, les attentes sont différentes. Parlez-en entre vous. Acceptez les décisions des nouveaux parents.

RESPECTEZ leurs limites et règles.

NON, donner du chocolat à petit-homme de cinq ans alors que les parents refusent, ce n’est PAS respectueux.

NON, contredire les parents sur leur décision n’est PAS respectueux, SURTOUT si vous le faites devant les enfants… NON!

Mais vous savez quoi? À vous les couples, les parents qui croient que vos parents vous sont redevables et doivent vous seconder en tout, pour tout… CECI NON PLUS n’est pas un acquis.

Les grands-parents NE SONT PAS vos gardiens, vos gens à tout faire, votre banque.

Le principal, je crois dans toute cette histoire, c’est le respect. Nous avons le droit d’avoir moins d’affinités avec certaines personnes… mais entre nous… nos enfants, nous les aimons tellement. Pourquoi ne pas leur faire confiance dans leur choix? Bien entendu qu’ils peuvent se tromper, mais s’ils sont bien, s’ils évoluent positivement… s’ils sont HEUREUX… en quoi quiconque a le droit d’aller y ajouter son grain de sel? (… sauf si celui-ci est demandé… ça, c’est une autre histoire. De plus, j’ajoute que la fratrie aussi entre dans certaines affirmations… les tantes, les oncles… ne sont toujours pas les parents!)

La clé est et restera toujours : LE RESPECT ET L’AMOUR.

Simplement, Ghislaine