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La mode végan

Le mouvement s’est installé progressivement à la

Le mouvement s’est installé progressivement à la maison. En janvier 2016, notre fille de quatorze ans a arrêté de manger de la viande. Quelques mois plus tard, elle a banni le poisson de son alimentation. Et depuis un an, elle s’impose un régime sévère, par conviction : elle ne consomme aucun produit venant des animaux.

Comment en est-elle arrivée là? Pourquoi autant d’adolescents suivent ce mouvement, ce mode vie? Comment c’est d’être végan, au quotidien? Est-ce possible d’avoir une alimentation équilibrée et adaptée aux besoins des ados, sans aucun produit animal?

Tout a commencé avec internet et le visionnement de ces vidéos virales provenant d’associations de protection des animaux. Ces images terrifiantes et cruelles des abattoirs, mises en scènes par des extrémistes amoureux des animaux, ont chamboulé ma fille. Elle pleurait devant tant de cruauté et a commencé à se poser des questions. Elle a décidé de ne plus être à l’origine de ces « meurtres »… et de ne plus consommer de viande!

Nous avons alors commencé à nous inquiéter pour sa santé. Ses besoins en fer et en protéines allaient-ils être comblés? Comme elle mangeait quand même du poisson et des œufs, nous avons décidé de la laisser faire. Et nous nous disions que c’était sans doute une phase, un passage, une rébellion… Après tout, c’est ça aussi l’adolescence : le rejet de la société (qui tue les animaux pour se nourrir).

Quelques semaines plus tard, notre fille nous a annoncé qu’elle s’était « conscientisée sur le poisson ». Elle était très documentée sur le sujet et nous a expliqué toutes les cochonneries qui sont administrées aux poissons d’élevage, et très franchement, j’ai compris sa démarche.

À ce moment-là, c’était clair dans sa tête : elle ne voulait plus consommer de produits animaliers, quels qu’ils soient… sauf qu’elle n’osait pas encore nous en parler. C’est petit à petit que je me suis doutée…

–  Maman, je suis végan.
– Tu es quoi?
– Végétalienne.
– Tu ne manges pas de viande ni de poisson.
– Je ne mange plus de lait, de beurre, de fromage ni tout ce qui vient des animaux.
– Des œufs?
– Non, je ne veux plus en consommer non plus.
– Mais tu vas manger quoi?
– Maman, il y a des milliers de personnes qui sont en santé et ne consomment pas de produits venant des animaux. Je ne veux pas être à l’origine de maltraitances. J’ai vu beaucoup de reportages et je ne souhaite pas être responsable d’autant de souffrance. Il y a de nombreuses alternatives!
– L’homme est omnivore! Il mange de tout et l’a toujours fait!
– Et bien, il serait temps d’évoluer…

Nous avons donc réalisé que les risques pour sa santé étaient réels. Nous nous sommes inquiétés de cette nouvelle manière de vivre très exigeante et contrôlante. L’épicerie est devenue un casse-tête et la convivialité des repas en famille s’est envolée… Même aller au restaurant était trop compliqué : il y a des produits issus des animaux dans tout ce que l’on mange!

La plus grande de mes inquiétudes, c’est ce contrôle alimentaire qu’elle s’imposait. Elle disait se sentir « sale » s’il y avait un peu de beurre dans ses légumes. Cette rigueur extrême me faisait penser à mon anorexie d’adolescente… La surpuissance du corps… Ma fille avait-elle un problème de santé mentale ou simplement de nouvelles convictions?

Nous nous sommes rapidement sentis dépassés et nous avons décidé de nous entourer. Son médecin nous a référés auprès d’une diététicienne qui nous a confirmé que le régime alimentaire de notre fille manquait cruellement de protéines! Depuis, elle est suivie de très près, avec des bilans sanguins réguliers et une alimentation équilibrée qui est très compliquée à mettre en place au quotidien. Nous avons découvert un nombre incroyable d’aliments de remplacement, certains nous plaisent, d’autres sont infectes! On teste, on goûte, on adopte, on découvre! Et finalement, toute la famille se prête au jeu!

Le défi est de faire attention de ne pas consommer plus de deux portions de soja par jour (c’est un perturbateur endocrinien!) et de varier les apports en protéines. Le suivi médical est strict afin qu’il n’y ait pas de carences alimentaires. Être végétalien ne s’improvise pas, c’est compliqué et mon seul conseil est de s’entourer de professionnels de la nutrition!

Elle a accepté toutes nos conditions par conviction. Sa détermination était plus forte que tous nos arguments ou nos mises en garde concernant sa santé.

J’ai regardé ma fille avancer dans ce processus, je l’ai observée expliquer à son entourage le pourquoi de son mode de vie et j’ai réalisé que j’étais fière. Sa manière de rejeter la société et de se conscientiser sur la protection des animaux et de la nature est honorable! Elle pourrait se droguer, faire des bêtises, fumer, boire… Eh bien non! Elle est juste végan! Et ça ne concerne pas seulement son alimentation : elle refuse les hormones, les médicaments, les produits testés sur les animaux et les vêtements en fourrure ou en cuir! Elle nous a ouvert les yeux sur beaucoup de choses!

Je trouve ça fascinant que mon enfant m’éduque et me montre ce qui est bien pour moi et pour l’avenir de la planète. C’est certain que nous ne suivons pas son mouvement un peu trop extrémiste à notre goût, mais nous ne mangeons que rarement de la viande et du poisson, nous consommons beaucoup moins de produits laitiers et d’œufs. Nous nous sentons bien plus en forme et n’avons plus de cholestérol dans nos derniers bilans sanguins. Nous mangeons beaucoup de graines (je sais bien qu’Étienne va rire en lisant cette phrase!) et nous découvrons, grâce à notre diététicienne, plein de nouveaux aliments!

L’avenir nous dira si notre fille poursuit ce chemin très exigeant au quotidien.
Je pense que nous pouvons, en tant que consommateurs, avoir un réel impact sur les conditions de vie des animaux de l’industrie alimentaire. Il suffit de manger différemment, d’acheter local, de fuir les consommations de masse et de privilégier le « bio ».
La route est longue, mais quand je vois la détermination de ma fille et de ces ados végans, j’ai beaucoup d’espoir!

 

Gwendoline Duchaine

J’ai testé : Les pâtes Konjac…le nouveau secret minceur

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="2776,2778"] J'ai une dent sucrée. Je ne peux passer une

J’ai une dent sucrée. Je ne peux passer une journée sans en manger. Merci à ma maman qui trempait ma suce dans du sirop de maïs!!! Surtout, ne la juger pas! C’était une autre époque… Et puis, je suis une grande fille. Ça ne m’avance à rien de blâmer ma mère. C’est donc en adulte mature et responsable (bon, pas toujours mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui…), que je me suis mise à arpenter les allées d’épiceries en quête de nouveaux produits pour m’aider à réduire ma consommation de sucre…et celle de Fiston, qui visiblement a hérité de ma dent sucrée…

Pourquoi? Parce que plusieurs études le confirment. Parce qu’après le tabac, le sucre est maintenant l’ennemi public #1. Et avec raison. On en retrouve partout (essayez pour voir de trouver un pain sans glucose-fructose…) même dans le sel! Et plus ça va, plus on se rend compte que le sucre est bien plus dommageable pour la santé que le gras. Voici ce qu’en dit, la Clinique Extenso, l’une des meilleures référence en matière de nutrition au Québec :

Il n’est pas nécessaire d’attendre la confirmation clinique des dangers du sucre pour en diminuer sa consommation. Il est assez clair que la consommation élevée de sucre amène des risques plus élevés d’embonpoint et d’obésité (…) et par le fait même, de diabète, d’hypertension et de maladies cardio-vasculaires.

L’Organisme Mondial de la Santé recommande à ce que moins de 10% de l’apport énergétique total provienne des sucres ajoutés. Pour une personne consommant 2000 calories par jour, cela correspond à un maximum de 50 grammes de sucres ajoutés ou l’équivalent d’une cannette et demie de boisson gazeuse ordinaire (…) L’American Heart Association, quant à elle, recommande aux femmes de consommer un maximum de 100 calories (environ 25 g) provenant des sucres ajoutés et aux hommes un maximum de 150 calories (environ 38 g)

Ma dernière découverte : les pâtes Konjac

Des pâtes très très très faibles en calories, en glucides et en gras, sans sodium, sans sucre et qui contiennent beaucoup de fibres! Un produit tellement parfait qu’en lisant l’étiquette nutritionnelle, j’ai cru avoir la berlue! On qualifie même le Konjac du dernier secret minceur! Le Konjac est une plante qui agit comme coupe-faim. On lui attribue même des vertus détoxifiantes. Mais allais-je m’ennuyer de mes bons vieux spaghettis? La réponse est non! Les pâtes Konjac sont bonnes au goût et ont même passé le test haut la main avec Fiston! Seule bémol, elle ne contiennent ni vitamines ni minéraux. Elles doivent doit donc être intégrées dans un régime alimentaire équilibré. J’ai acheté mes pâtes de marque Candra à la Clinique Idéal Minceur de Ste-Rose, à Laval. Il est aussi possible de les commander en ligne. Les pâtes Konjac NuPasta sont en vente depuis peu dans certaines épiceries du Québec. Elles sont offertes en version spaghetti, fettuccini ou cheveux d’ange. Leur prix est également plus élevé que les pâtes traditionnelles.

Recettes avec pâtes Konjac de NuPasta

Pour tout savoir sur le Konjac et la perte de poids

 

Recette du week-end – Poulet BBQ…qu’on peut même réduire en purée

Durant l’été, mon BBQ se fait aller comme jamais. Pas de vaisselle et pas de chaleur insupportab

Durant l’été, mon BBQ se fait aller comme jamais. Pas de vaisselle et pas de chaleur insupportable pour rien dans la maison. Pour cette recette, je me suis laissée influencer par la belle température pour vous faire découvrir une marinade rapide et délicieuse qui goûte l’été. Et qui, je l’espère, réchauffera votre week-end, Dame Nature ayant l’air d’être occupée à autre chose…

La recette de base donne environ 3/4 de tasse de purée pour bébé. Il ne vous reste qu’à augmenter le nombre de cuisses et la quantité de marinade en fonction du nombre de convives. Une recette qui vous permettra donc de satisfaire les estomacs et les papilles de tous les membres de la famille.

Poulet dans une marinade au yogourt

Recette de base pour deux cuisses de poulet ou ¾ de tasse de purée

Ingrédients:

2 cuisses de poulet sans la peau

1 petite gousse d’ail

1\4 de tasse de yogourt nature

1\4 de tasse de coriandre hachée

2 c. à thé de jus de citron

Préparation:

Dans un bol, mélanger le yogourt, la coriandre hachée, le jus de citron et l’ail.

Mettre les cuisses de poulet dans un plat ou un sac qui se ferme hermétiquement (style Ziploc, pour ne pas les nommer).

Ajouter la marinade dans le plat ou le sac et faire mariner plusieurs heures, idéalement toute la nuit.

Cuire les cuisses sur le BBQ pour ensuite les réduire en purée ou les servir entières.

ASTUCE – Si vous n’avez pas de BBQ ou qu’il est encore dans le garage ou le cabanon, vous pouvez toujours faire cuire votre poulet sur une plaque au four à ‘’broil’’ pendant 15 minutes.