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La grâce d’une césarienne

Césarienne, MERCI! Et non, ce n’est pas un « merci » sarcastique; c’en est un sincère e

Césarienne, MERCI!

Et non, ce n’est pas un « merci » sarcastique; c’en est un sincère et senti.

Bon, j’entends d’ici plusieurs césariennées hurler dans leur salon : « Veux-tu, m’a t’ouvrir le ventre avec un couteau, moé, espèce de sadique fini! Tu vas voir c’que c’est que de monter un escalier avec une cicatrice digne des pires films d’horreur! » Laissez-moi vous expliquer. Je sais que mon remerciement peut paraître sans cœur; la césarienne est rarement le premier choix des filles et avec raison d’ailleurs. L’accouchement naturel reste la méthode à prendre quand la situation le permet. Plusieurs voient même cette chirurgie comme un échec et prennent beaucoup de temps à s’en remettre physiquement, mais psychologiquement aussi. Toutes mes pensées vont vers elles. Vraiment. Mais dans notre cas, L’amoureuse et moi, on s’entend pour dire que l’épreuve de la césarienne ne nous aura pas amené que du mauvais. Bien au contraire.

J’dois quand même préciser que nous n’avons pas subi une césarienne d’urgence, mais bien une planifiée. Ça enlève déjà là une partie de drame. C’est d’un commun accord, mais tout de même avec les larmes aux yeux d’inquiétude et de peur, que nous avons décidé de respecter le choix de L’héritier de rester bien assis sur ses fesses jusqu’à l’arrêt complet de l’appareil. Évidemment, ça n’a pas été facile pour L’amoureuse : douleurs, difficultés à s’occuper de son bébé toute seule dans les premiers jours… Mais l’histoire retiendra qu’au final et après un recul bien mérité, c’est précisément cette tournure des événements qui a fait de moi un papa responsable et proactif plutôt qu’un papa qui avance à tâtons dans ses nouvelles fonctions. Disons que j’ai eu intérêt à apprendre vite pour être complètement autonome. Comme quoi, dans la vie, le meilleur moyen de ne pas avoir trop froid quand on va se baigner, c’est de se saucer d’un coup.

Évidemment que j’aurais préféré que L’amoureuse ne passe pas sous le bistouri; Dieu sait que si j’avais pu, j’aurais subi tout ça à sa place. Comme ça, elle aurait pu profiter pleinement des tout premiers moments de bébé si importants pour la mère et son enfant. Mais sa consolation a été de se retrouver rapidement en équipe avec un père rodé sur pas mal tout : les couches, le nettoyage du nombril, le bain, le poudrage, l’emmaillotage, le berçage, le biberonnage. Tout.

Moi, dans le passé, je n’ai jamais imaginé devenir père un jour et je n’ai jamais eu de bébé dans mon entourage. À la limite, ils m’intimidaient. J’ai donc la furieuse impression que si ma blonde avait accouché naturellement, et avait pu s’occuper à sa guise du poupon dès la première heure de sa vie, j’aurais sûrement eu une période d’adaptation plus longue et j’aurais été très timide dans mes initiatives avec L’héritier. Mais là, comme L’amoureuse devait convalescer, j’ai rapidement chaussé mes patins et j’ai patiné du mieux que j’ai pu. J’ai même dû (lire plutôt « eu la chance unique de ») vivre le premier « peau à peau » de mon fils. Moi? Un gars qui n’a jamais pris un bébé dans ses bras de sa vie? Mais dès que la peau de mon enfant a collé la mienne, j’ai senti un calme intérieur prendre toute la place et j’ai immédiatement eu besoin de m’adresser à L’héritier. Je me rappelle encore parfaitement ce que je lui ai glissé doucement à l’oreille : « papa est là… il sera toujours là pour toi. Tu vas voir, ta vie va être belle. On va avoir du fun… papa est là… » Je venais de réaliser dans quoi je m’embarquais; réaliser que les prochains jours allaient être un gros défi, une période d’apprentissage unique et intensive; en nommant mon nouveau rôle ainsi, j’embrassais ma nouvelle vie. Je devenais officiellement un papa.

Je sais qu’une césarienne, c’est une chirurgie; c’est une intrusion forcée dans le corps de quelqu’un. Pour moi, c’est aussi de déranger un bébé qui n’était pas prêt ou pressé de sortir de là. Mais égoïstement, la césarienne a été un élément déclencheur important dans ma vie; c’est ce qui m’a poussé à être le père que je suis aujourd’hui. J’en suis convaincu. Elle m’a montré que je suis capable de m’occuper d’un bébé. Que les gars sont capables de s’occuper d’un bébé. Depuis, avec L’amoureuse, nous sommes une équipe implacable. Mais ne vous méprenez pas : ça ne prend pas nécessairement une césarienne pour devenir un père impliqué et une équipe de feu avec la maman. Mais dans mon cas, dans notre histoire à nous, je crois fermement que c’est elle qui a fait de moi je suis qui je suis; c’est grâce à la césarienne que « papa est là… il sera toujours là pour toi ».

Maman, papa, c’est quoi ton nom? 

Te souviens-tu de l'époque où tu te faisais appeler par ton prénom? Pas "maman!"... Ou "père de.

Te souviens-tu de l’époque où tu te faisais appeler par ton prénom? Pas “maman!”… Ou “père de…” Juste ton nom, tu sais! Ton identité s’est sauvée en même temps que tes nuits réparatrices?

Ça commence souvent insidieusement. Pour nous, la première fois, c’était pour un rendez-vous à la maternité. J’étais enceinte jusqu’aux oreilles de notre premier bébé. On patientait dans la salle d’attente, lorsque ce fût notre tour. L’infirmière nous a regardés à tour de rôle et nous a dit: “maman, papa? Suivez-moi!” Mon chum m’a alors regardé, les yeux écarquillés et les narines dilatées (son signe personnel d’ultra malaise intense). Moi j’ai éclaté de rire. Avant même que bébé ne vienne au monde,  on était déjà ses parents et bien sûr j’étais très flattée de ce précieux nouveau titre.

Quand bébé arrive c’est si merveilleux, ton univers tourne autour de lui…en fait il EST ton univers. C’est très bien comme ça, tu l’aimes tellement! Tu te fais la promesse, qu’il ne manquera jamais de rien et que tu vas lui donner tout ce dont il qu’il a besoin. Tu te mets à donner. Tu donnes…tellement. Du temps, de l’amour, du sommeil, de l’énergie, des bons petits plats, de la compassion. Tu te donnes toi, corps et âme.

Tes efforts sont récompensés par son regard affectueux, sa confiance, ses câlins et ses réussites. Mais parfois, il ne réussit pas toujours. Parfois, tu es fatigué et tu trouves ça difficile. Ta patience s’effrite, tu te remets en question et tu te sens coupable.  Si ça ne fonctionne pas, c’est sûrement de ta faute que tu te dis. Quand t’es vraiment à bout*, tu arrives à te convaincre de “prendre du temps pour toi”. Ça fait que t’as un gros 3 heures sans enfants. Alors tu as 3 choix:
1-Angoisser assise sur ton divan les yeux écarquillés, déstabilisée pendant tant de silence…pis tu t’ennuies de tes enfants.
2- Courir partout dans la maison pour rattraper le temps perdu à ne pas avoir fait les corvées pendant les 2 dernières semaines.
3-  Se poser les questions”qu’est ce que j’aime, qu’est ce que je veux?” et en venir à l’affreux constat que tu ne le sais pas du tout!

Ton 3 heures est fini! Donc, est-ce que ça t’a fait du bien? Tu te sens d’attaque pour les caprices aux repas, l’eau qui splash partout dans la salle de bain et l’habillage d’hiver? J’en doute. Parce que tu n’as pas vraiment pensé à toi. Tu t’es perdue de vue… Surtout si tu as choisi l’option 3. Dans les avions ils ont compris que si tu mets le masque d’oxygène à ton enfant avant toi-même et que tu t’évanouis, tu ne sauras d’aucun secours, mais si tu mets ton masque avant, ça va te donner le nécessaire pour prendre soin de ton enfant. Je pense qu’avec des yeux d’enfants, ton mini toi va te regarder et ainsi apprendre respecter tes limites et à prendre du temps pour lui dans tes relations.

Toi, derrière ton costume de maman, de papa existes-tu encore? Perdu dans ton métier, ta cravate ou ton sarrau t’es où? Est-ce que tu t’es perdu au point de plus savoir ton nom?

*à bout: 2 mots qui signifient entre autres t’embaumer de maquillage pour avoir un semblant de bonne mine, te mettre des lunettes avec des yeux ouverts de dessinées dessus pour faire une sieste incognito, oublier ce que tu as oublié, avoir les émotions d’une adolescente qui vient d’apprendre que spectacle de Justin Bieber est annulé)

Idées pour prendre du temps pour soi:
1-prendre un bain/douche mais tu mets la totale (huiles essentielles, mousse)
2-Écouter TA musique
3-Prendre 5 grandes respirations avant de t’asseoir dans la voiture.
4-Te servir en premier ou au moins en même temps que tes enfants.
5-Te mettre à ton avantage (beaux vêtements, vernis à ongles, te coiffer)
6-Manger dans ta vaisselle de visite! Ou le contraire, mangez dans des assiettes de carton pour sauver de la vaisselle!
7-Avoir un recoin de tablette de garde-manger avec tes trucs à toi pour grignoter.
8-Prendre une marche.
9-Attendre un petit 5 minutes avant d’aller chercher tes enfants, pour flâner ou fouiner sur Pinterest.
10-Apprécie ce que tu vois, ce qui t’entoure, réalise que ce que tu es en train de faire.

 

 

Et si les pères pouvaient sentir bouger bébé comme s’ils étaient « enceints »?

On a beaucoup vu circuler sur les réseaux sociaux la vidéo dans laquelle des hommes portent un di

On a beaucoup vu circuler sur les réseaux sociaux la vidéo dans laquelle des hommes portent un dispositif pour ressentir les douleurs de l’accouchement. Par contre, est-ce que ce serait possible que les pères puissent sentir bouger bébé comme s’ils étaient « enceints »?

Pour certaines, la grossesse est un état de grâce et pour d’autres, c’est plutôt un mal nécessaire. Par contre, ce moment où les futures mères ressentent pour la première fois les mouvements de leur bébé est un moment merveilleux. Ces petits sauts ressentis dans le ventre permettent de rendre le bébé vraiment tangible. Par contre, les papas n’ont pas la chance de vivre ces petits moments précieux. Ces mouvements commencent à se faire sentir vers la 19e ou 20e semaine de grossesse. Les sensations décrites par les femmes sont souvent comparées un chatouillement, un doux bisou, des bulles, un petit coup de pied ou de papillons. La compagnie Huggies a voulu que les futurs papas puissent ressentir ces sensations.

Avec l’aide de l’agence Ogilvy & Mather Argentine, Huggies a développé une ceinture permettant aux futurs papas de vraiment ressentir la même chose que leur compagne enceinte. Le fonctionnement est simple : La future maman porte une ceinture qui est connectée avec une autre ceinture portée par son conjoint. Lorsque la ceinture, placée sur le ventre de la maman, reçoit un mouvement ou une vibration venant du bébé, c’est automatiquement reproduit sur le ventre du père via sa propre ceinture. Voici une vidéo de l’expérience :

La bonne nouvelle pour les hommes, c’est que cette ceinture leur donne l’impression de porter un enfant, mais ne vient pas avec les envies de pipi, les nausées et les vergetures ! 😉

 

 

 

 

Cours de coiffure pour papas!

Samedi dernier, à Trois-Rivières, a eu lieu pour la première fois un cours 101 de

Samedi dernier, à Trois-Rivières, a eu lieu pour la première fois un cours 101 de “peignures” s’adressant aux papas et à leur progéniture. En effet, même si le salon de coiffure peut sembler intimidant pour les hommes, plusieurs pères ont passé leur samedi à apprendre à faire de belles coiffures à leur petite princesse sous les conseils d’un professionnel. Ils ont appris comment démêler les cheveux sans que ça tire, comment faire une belle queue de cheval ainsi que plusieurs types de tresses.

Le coiffeur Patrice Visage a pensé offrir ce nouveau service à son salon après avoir vu une vidéo d’un père utilisant un aspirateur pour faire une queue de cheval à sa fille. Il s’est dit qu’il y avait de l’éducation à faire chez les hommes afin qu’ils aient une certaine base et qu’ils soient plus à l’aise.  En espérant que les trucs qu’ils ont appris permettront de faciliter les matins pressés!

Voyez un reportage d’Ici Radio-Canada sur l’évènement: http://ici.radio-canada.ca/regions/mauricie/2016/02/28/001-atelier-coiffure-d-brosse-papa-fillette-trois-rivieres.shtml

Seriez-vous intéressé à suivre un cours de ce genre?

Lettre à mon fils

Mon chéri, Laisse-moi te raconter le récit de ta naissance. C'est probablement la plus belle hi

Mon chéri,

Laisse-moi te raconter le récit de ta naissance. C’est probablement la plus belle histoire que je n’aurai jamais à raconter. Comme tu t’es fait attendre!  Ton papa et moi étions si impatients de te rencontrer. C’est après 41 semaines et deux jours à te porter en moi que, le 4 janvier 2016 à 23h16, tu es enfin venu au monde. Cette date restera marquée dans ma mémoire à tout jamais. La toute dernière prédiction d’un lot de 64! Tu te feras sans doute casser les oreilles par ton Papy toute ta vie, car c’est lui qui a su deviner ta date de naissance et ton sexe! Ton Papy, c’est un vrai monsieur Minou, il a mérité son titre!

Alors, le 4 janvier 2016… C’était une nuit douce, il ne faisait pas très froid pour un dimanche de janvier. Le ciel était clair et rempli d’étoiles.  À ce point-ci, tu prenais beaucoup de place dans mon ventre, j’avais pris presque 40lbs! Il n’y avait pas un truc de grand-mère que je n’avais pas essayé pour te faire sortir plus vite! Manger des ananas, des repas épicés, marcher des kilomètres et des kilomètres avec Soda, prendre des bains, tirer mon lait…  Mon amie Sarah m’avait envoyé par courriel la vidéo d’une séance de yoga, elle m’a suggéré d’essayer ça. Je lui ai répondu que je ne croyais plus aux trucs, que tu allais sortir quand tu serais prêt. Je lui ai quand même dit que je tenterais le coup et que, si ça fonctionnait, je lui devais un souper au resto! Eh bien! ce soir-là! vers 20h00, j’ai exécuté la fameuse séance de yoga. Non sans peine! J’étais un béluga, mais je l’ai fait jusqu’au bout. Ensuite, j’ai pris un bain chaud en écoutant des chants amérindiens apaisants et je t’ai parlé, ma grenouille. Je t’ai dit que j’avais très hâte de te prendre dans mes bras, de voir ton visage, de sentir ta peau. Je t’ai dit que j’étais prête pour toi, que ton papa aussi se mourait de te rencontrer. Je t’ai dit que, même si ça me faisait un peu peur, nous allions être une équipe du tonnerre pendant l’accouchement. J’ai essayé de te dire à quel point je t’aimais déjà, mais j’espère que tu l’as plutôt ressenti, parce qu’il n’y a simplement pas de mot assez fort.

Je suis allée me coucher, calme et sereine. Je n’ai pas eu le temps de fermer les yeux. Quelques minutes plus tard, à 11h00 pm, j’ai perdu mes eaux. Une partie en fait, parce que j’ai continué de perdre de bonnes quantités de liquide pendant plusieurs heures par la suite!  Ma première pensée a été pour Sarah, je me suis promis de l’emmener manger dans un vraiment bon restaurant!! Je suis descendue et j’ai crié à ton papa ”My water broke!”. Il s’est dépêché à venir me rejoindre et s’est tout de suite mis à préparer notre départ vers la maison de naissance.  Il me faisait rire, tout nerveux, mais en contrôle en même temps. Il nous a préparé des cocktails de fruit pour célébrer en attendant les contractions, et l’on a entamé un film.On ne l’a pas fini parce que tout a commencé et on s’est mis en direction. On a quitté la maison avec de grands sourires en se disant qu’à notre retour, nous serions trois. On est arrivés à la Maison de Naissance du Boisé de Blainville vers 3h30 am. Les contractions douloureuses ont vraiment commencé vers 9h00 am.  Jusque là, c’était tolérable. À partir de là, je me demandais comment j’allais me rendre à l’accouchement. Tu vois, en prenant la décision d’accoucher en maison de naissance, je n’avais pas accès à la péridurale pour soulager la douleur des contractions. Toutes mes amies qui ont des enfants me trouvaient folle. À ce moment-là, j’ai compris pourquoi et je m’en suis voulu de ne pas les écouter! Ma sage-femme me massait, m’aidait à mieux respirer, mais, plus le temps passait, plus les contractions étaient rapprochées, longues et douloureuses. Vers 15h00, en constatant que je n’étais pas dilatée à plus de 3 centimètres, j’ai rendu les armes et j’ai demandé à être transférée à l’hôpital pour une péridurale. Ton papa a été tellement merveilleux. Il nous a conduits jusqu’à l’hôpital de St-Jérôme, m’a montée à l’étage des naissances en chaise roulante alors que j’étais en train de mourir de douleur. Une heure plus tard, vers 16h30, je recevais enfin la piqure magique. Je suis redevenue sympathique, je riais, je racontais des blagues. J’avais soif, tellement soif. Ton papa me donnait de l’eau à la paille aux trente secondes.

Tout allait bien jusqu’à ce que je commence à faire de la fièvre. De la fièvre qui n’allait qu’en augmentant et qui me donnait froid, tellement froid. Ton petit coeur commençait à avoir de la misère à suivre, chaque contraction le faisait ralentir. Même avec l’aide du pitocin, je ne dilatais pas assez vite. À 22h00, j’étais toujours à 6 centimètres et extrêmement fiévreuse. Tout mon corps tremblait violemment malgré les couvertures épaisses qui me couvraient. C’est là qu’à cause d’un risque d’infection, on nous a annoncé qu’on devait me préparer pour une césarienne. À 22h30, j’étais étendue sur une civière, claquant des dents, roulant vers le bloc opératoire. Ton papa a dû se changer, il avait l’air d’un docteur et je crois qu’il aimait bien ça! Il est resté auprès de moi pendant l’opération. Je grelotais toujours de tous mes membres. On m’a fait une anesthésie locale, on m’a informé que j’allais sentir les chirurgiens travailler, mais que je n’aurais pas mal. Seulement, je n’ai pas gelé comme il faut. J’ai eu mal, très, très mal. J’ai tout senti, de la première incision au moment où ils t’ont sorti de mon ventre. J’ai crié comme un animal pendant toutes les cinq minutes qu’a duré l’opération. Ton papa me tenait la main, je croyais lui briser les doigts tellement je le serrais fort. On a entendu le médecin dire que tu étais sorti. Le regard de ton papa était cloué au mien, et quand tu as émis ton premier cri, nos 4 yeux se sont remplis de larmes de bonheur. On t’a amené vers nous, j’ai croisé ton regard pendant une fraction de seconde avant que l’on t’emmène faire des tests pour être certain que tu étais en bonne santé vu les complications. Ton papa ne t’a pas quitté une seconde. Moi, on m’a fait respirer dans un masque pour m’endormir et terminer l’opération.

Je me suis réveillée deux heures plus tard dans la salle de réveil du bloc opératoire. La première chose que j’ai demandée était de te voir. On m’a dit que je ne pourrais pas être amenée à ma chambre tant que je n’arrivais pas à bouger mes orteils. Jamais je n’ai travaillé aussi fort pour bouger mes foutus orteils! Au bout d’une demi-heure, j’ai demandé à ce que l’on appelle ma chambre pour me donner des nouvelles de toi. L’infirmière a eu une très courte conversation avec un autre membre du personnel, a affiché un grand sourire avant de m’annoncer que tu étais en parfaite santé et que ton papa et toi étiez en pleine séance de peau à peau. Mon coeur s’est immédiatement allégé. J’ai dû patienter une autre demi-heure en mangeant des chips de glace avant que mes orteils se décident enfin à donner signe de vie, et on m’a finalement amenée à ma chambre. La première chose que j’ai vue et qui a fait fondre mon coeur comme une glace au soleil, c’est le visage rempli d’amour et de soulagement de ton papa en posant ses yeux sur moi. La deuxième chose,  c’est la lumière qui émanait de lui en te tenant collé contre sa peau. Avoir été debout, mes genoux auraient flanché pour cause d’un trop-plein de bonheur.  Ton papa t’a déposé sur moi,  et là, tout a changé. Tout est devenu coloré, lumineux, magnifique. Mon fils d’à peine 3 heures, tu venais de m’apprendre le sens de la vie, rien de moins.

Play Snow : un igloo amusant et sécuritaire!

L’inventeur Éric Villiard est un ancien membre de l’équipe canadienne de ski alpin. Après tro

L’inventeur Éric Villiard est un ancien membre de l’équipe canadienne de ski alpin. Après trois participations à une série de compétitions internationales, il attrape la mononucléose et manque sa chance d’aller aux Olympiques. Une fois sa carrière de skieur terminée, il retourne à l’université et obtient des diplômes en administration, marketing et en finance. Même s’il ne pouvait plus être un athlète d’hiver, Éric a conservé sa passion pour l’hiver et la neige. L’idée de créer cet igloo lui vient de cette passion, mais aussi d’un évènement traumatisant qu’il a vécu lorsqu’il était enfant. À l’âge de 10 ans, un igloo s’est effondré sur lui. C’est son père qui l’a secouru et par le fait même sauvé la vie. Il a donc voulu créer quelque chose de sécuritaire pour ses enfants.

​Un homme choisit le prénom de sa fille et sa femme découvre la raison 2 ans plus tard!

Un couple de nouveaux parents de Blacktown près de Sydney en Australie a fait les machettes sur le

Un couple de nouveaux parents de Blacktown près de Sydney en Australie a fait les machettes sur le web dernièrement pour une situation assez particulière. Lorsque leur fille est née, ils étaient à la recherche d’un nom original et joli. Le papa a proposé «Lanesra». La maman a adoré ! Elle a trouvé que le nom était innovateur, doux et poétique. La petite fille a donc hérité de ce prénom atypique. Ce n’est que deux ans plus tard que le papa a dévoilé le pot aux roses. En effet, l’origine du nom est simplement le nom de son équipe de soccer préférée «Arsenal » épelée à l’envers. La mère était mystifiée !

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L’art de faire des lunchs!

Faire les lunchs des enfants est sûrement l’une des tâches les plus routinières d'un parent. Pa

Faire les lunchs des enfants est sûrement l’une des tâches les plus routinières d’un parent. Pas dans le cas de Beau, un papa de San Francisco. Il a trouvé le moyen de faire des boites à lunch des enfants un “art”. Malgré le fait, qu’il est le papa de trois enfants et qu’il a un travail à temps plein, il prend le temps de créer des lunchs colorés, santés, amusants et très originaux. En s’inspirant de différents thèmes comme les dinosaures, les films de Disney ou le football, il sculpte, colore et assemble les aliments. Il est devenu une vraie vedette des réseaux sociaux, en plus de participer à plusieurs émissions de télé comme Good Morning America et The Steve Harvey Show. Son but avec le projet « Lunch box dad » est de prouver aux parents que la préparation des lunchs peut être amusante et aide à connecter avec les enfants.

Voici quelques-unes de ses réalisations :

Vous aimeriez faire des boites à lunch comme celles-ci à vos enfants ? Allez visiter son site web pour des conseils, astuces et recettes ! http://www.lunchboxdad.com Vous pouvez aussi le suivre sur Instagram ou Facebook @lunchboxdad

Avez-vous survécu ?

Au moment d'écrire ces lignes, nous sommes le 26 décembre, 22h38 ! Êtes-vous encore debout ? Voic

Au moment d’écrire ces lignes, nous sommes le 26 décembre, 22h38 ! Êtes-vous encore debout ? Voici un petit résumé de nos premiers 3 jours de congé.

Le 23 décembre, c’est la dernière journée de travail de maman qui a très hâte de ne pas régler le réveille-matin le lendemain. C’est la dernière journée et non la moindre. Il n’y a pas eu assez de 24 heures dans cette dernière journée pour tout faire. Il y a les dossiers au bureau à terminer, les cadeaux qui ne sont pas encore enveloppés, sans compter le rendez-vous de la plus grande chez le médecin avant qu’il quitte pour ses propres vacances et le rendez-vous au garage !

Le 24 décembre, le réveille-matin ne sonne pas, mais les enfants sont bien réveillés. Aussitôt, elles sont dans notre lit à essayer de nous convaincre que le matin de la veille de Noël, elles ont le droit à un premier cadeau … que c’est important parce que de toute façon elles vont en recevoir plein d’autres dans les 48h qui vont suivre. Quinze minutes plus tard, le lit ressemble plus à un bac de recyclage avec toutes les boîtes ainsi que les papiers d’emballage. Oui maman a cédé, elle-même plus excité que ses deux grandes filles de leur donner le cadeau qui est emballé depuis si longtemps ! Un gros 15 degrés la veille de Noël, c’est assez spectaculaire. Les rafales de vent l’étaient tout autant. Que dire d’un abri d’auto qui se soulève…ça c’est paniquant ! Une veille de Noël, pas de manteau, à tenir des poteaux et une toile au vent, c’est très original! Une fois le tout réparé, allez hop à la douche, on est reçus chez grand-maman pour le réveillon.

Les enfants reçoivent leurs présents, les parents prennent un verre et danse avec les plus vieux et à minuit, grand-maman nous offre son buffet du temps des fêtes. Au menu, sandwichs pas de croûte, salades, fromages et viandes froides. Nos premières sandwichs pas de croûte … mais pas les dernières, croyez-moi ! Encore trop de nourriture, grand-maman nous offre d’en rapporter un peu à la maison. La soirée se termine et les enfants sont au lit à 3h00 du matin.

On a de la chance, nos filles sont des dormeuses. Le matin, ou plutôt le midi du 25 décembre, les enfants se lèvent en nous suppliant encore une fois d’ouvrir les cadeaux que le gentil père Noël a mis sous le sapin. Et comme le jour de la marmotte, notre lit ressemblait étrangement, encore une fois à un bac de recyclage avec les boîtes et le papier. À l’heure où nous sommes tous les quatre sortis du lit, c’était l’heure de dîner alors comme le veut la tradition, il faut manger les restants du buffet de Noël de la veille … au menu, sandwichs pas de croûte, salades, fromages et viandes froides. Vite, nous sommes attendus pour la soirée de Noël avec papi. La routine, les petites bouchées, la musique, les cadeaux, les jeux et le dodo aux alentours de 23h00. Comme il y avait encore des restants, nous nous sommes gentiment offerts pour en rapporter à la maison. Le menu; sandwichs pas de croûte, salades, fromages et viandes froides.

Ce matin, 26 décembre, jour du «Boxing Day», nos filles se lèvent avec la surprenante idée d’aller courir les boutiques pour profiter des nombreuses cartes cadeaux qu’elles ont reçues. Mais quelle bonne idée ! Après avoir déjeuné, après avoir ramassé les boîtes et les papiers laissés par les enfants qui ouvraient les nombreux cadeaux laissés dans l’entrée la veille. C’est à ce moment que je me suis rendu compte qu’il fallait vite diner, si l’on voulait avoir le temps d’aller faire la file dans le stationnement du centre commercial. Qu’est-ce qui est rapide à manger ? Les restants de Noël de la veille … au menu; sandwichs pas de croûte, salades, fromages et viandes froides. Après avoir passé 3h à se trouver un stationnement, à avoir fait la file dans les boutiques et à avoir besoin d’un lot de patience pour sortir du centre commercial, nous voilà sur la route, sur le chemin de la maison, où nous attend une belle soirée calme et paisible. Les filles, exténués dorment pendant tout le trajet et elles sont expertes pour dépenser leur énergie aussi vite qu’elles ont vidé leur carte cadeaux une fois arrivées à la maison ! Petit souper tranquille, soirée en famille à jouer avec les cadeaux et malgré tout, à 23h08, les enfants ne dorment toujours pas, toujours dans leur lit en train de probablement repenser à leur trois jours de course folle.

J’ai l’air ici d’une maman exténuée, qui a seulement couru pendant trois jours et qui n’a pas vu le temps passé. Il y a un peu de tout ça, oui. Mais il y a aussi une maman qui a vu les étoiles dans les yeux de ses filles, une maman qui a été émue de découvrir qu’elles ont tellement grandi et une maman qui a profité de chaque moment avec sa famille. C’est ça l’important. Peu importe la vitesse à laquelle la vie vous fait courir, il faut prendre le temps de vivre et de réaliser que cette vie, elle est belle.

Aujourd’hui, 27 décembre, devinez ce qu’on a mangé pour dîner ? 😉

En voiture avec papa : Oh non!

Cette semaine, Anna ne rit pas d'Étienne, mais elle ne se cache pas pour lui faire savoir qu'elle a

Cette semaine, Anna ne rit pas d’Étienne, mais elle ne se cache pas pour lui faire savoir qu’elle a hâte d’arriver à la maison! Pas toujours facile les enfants en auto…

Votre vie familiale en photos

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La photographe Danielle Guenther a décidé de réaliser une série de clichés sur le quotidien des familles. En y mettant une touche d’humour, elle arrive à dédramatiser les petits moments, qui peuvent parfois être plutôt exaspérants. On sait tous qu’être parent peut parfois sembler ardu, mais c’est tellement gratifiant!