Tag Valérie Grenier

Comprendre la vie tout en s’amusant !

Je dois vous avouer pour commencer que je suis une maman imparfaite. Je n’aime pas m’asseoir par

Je dois vous avouer pour commencer que je suis une maman imparfaite. Je n’aime pas m’asseoir par terre avec mes enfants pour jouer, je n’aime pas faire de casse-têtes avec eux ou pire, je déteste faire parler les petites figurines ! Oh, mais quelle mauvaise mère je suis … Et bien non ! Je suis persuadée que je ne suis pas la seule. Le problème, c’est qu’on n’en parle pas. On n’oserait jamais dire des affaires comme ça.

Bien évidemment, je fais autres choses. Par exemple, j’adore cuisiner avec mes enfants et leur apprendre comment faire. J’aime leur enseigner les plaisirs de la vie, la beauté de la vie. J’aime faire du tricot avec mes filles, j’aime faire des bracelets, dessiner ou jouer avec le chien. J’adore me coller ou les bercer (même si elles sont grandes maintenant) juste pour parler et les écouter. Je veux leur faire vivre des expériences et comprendre ce qu’elles en retirent. Et c’est ce qui s’est passé récemment :

Le phénomène « retour aux sources » est débarqué chez moi il y a quelques mois. Il est venu me chercher dans le tourbillon de la routine, dans le chaos de la vie quotidienne. On a eu envie, mon mari et moi, de faire vivre à nos filles quelque chose d’inoubliable. On a alors commencé par se procurer une chaudière et un chalumeau pour entailler un érable dans la cour. Comme j’habite à la campagne, on avait le choix ! Le simple fait de trouver une chaudière a été une aventure. Les magasins à grande surface n’en avaient plus alors j’ai dû m’inviter dans le monde des agriculteurs et des fermiers et appeler dans les meuneries, dans les fermes et dans les érablières du coin. J’ai eu la chance de discuter avec un homme extraordinaire, un acériculteur, qui m’a fourni quelques numéros de téléphone utiles à ma recherche. Alors nous voilà avec notre chaudière et notre entaillerchalumeau, un mercredi soir ! Pas question d’attendre au week-end … il faut entailler l’érable ce soir. Bien que j’habite en campagne et qu’il y a beaucoup d’arbre sur mon terrain, on ne voulait pas entailler une douzaine d’arbres. Seulement un, pour la curiosité et surtout pour le plaisir. Avec une chaudière on ne s’attend pas à avoir beaucoup de sirop. Avec 2 chaudières remplies d’eau d’érable, on va probablement pouvoir avoir seulement quelques centimètres de sirop dans le fond du chaudron ! Mais c’est pour l’expérience, pour s’amuser et pour le faire vivre aux enfants. L’eau d’érable coule maintenant lentement, mais surement.

FillesMes filles adorent aller regarder dans la chaudière tous les matins avant de prendre l’autobus pour l’école.
Notre nouvelle routine du printemps est maintenant installée. Elles s’habillent rapidement pour sortir à l’extérieur et aller visiter M. l’Érable dans la cour. C’est génial…leurs yeux brillent. Elles constatent ce que la nature peut offrir, tout en s’amusant. Surtout, elles comprennent maintenant tout le travail derrière le bon sirop d’érable qu’elles dégustent le dimanche matin sur leurs crêpes.

Prochaine étape, notre jardin avec nos légumes, nos fines herbes et notre poulailler.

À suivre…

Quand je serai grande, je veux avoir des poules !

C’est quoi la vie aujourd’hui ? Est-ce que c’est vraiment de c

C’est quoi la vie aujourd’hui ? Est-ce que c’est vraiment de courir le matin avec les enfants pour être certains d’être à temps au coin de la rue pour l’autobus ? De passer d’une à deux heures sur la route chaque jour pour se rendre au travail, de gérer les dossiers et le stress au bureau et de vite revenir à la maison à temps, avant la fermeture du service de garde ? De faire le souper en vitesse, de manger, faire les devoirs, les bains et le dodo ? De voir ses enfants seulement deux heures par soir ?

Je suis essoufflé de cette vie-là moi… Je suis à bout de souffle et énormément déçu de ne pas pouvoir profiter du moment présent et des beautés du quotidien autant que je le voudrais. Pour être honnête, j’ai souvent le goût de tout lâcher. Pas que je n’aime pas mon travail, au contraire. J’ai un emploi super stimulant, qui me passionne, je rencontre des gens que j’adore et où j’apprends tous les jours. J’ai un compte Facebook et Instagram et je me promène sur les réseaux sociaux de temps en temps. Mais oui, souvent, j’aurais vraiment le goût de revenir à la base … Je suis probablement une extra-terrestre dans une vie moderne qui n’en peut plus des cellulaires, des tablettes, des écrans … Mais où sont passées les vraies relations humaines ?

On parle beaucoup ces temps-ci dans les médias du stress, de la vie qu’on ne veut pas, de certains changements que l’on pourrait faire. J’étais à l’épicerie hier soir, et en attendant à la caisse, j’ai lu la première page du Journal de Montréal qui racontait qu’une famille avait tout quitté pour aller s’installer en campagne, dans les champs, là où la vie va moins vite et où ils peuvent faire leur élevage de vache comme bon leur semble. Oui,c’est du travail, mais ils n’ont plus d’horaires, plus d’autoroutes à franchir pour aller au boulot et surtout, ils sont dehors ! Ils profitent …  Ils se sont donné le coup de pied que ça prenait pour avoir la vie qu’ils voulaient. Pourquoi on ne ferait pas la même chose ? Pas nécessairement une vie sur une ferme, je suis consciente que ce n’est pas pour tout le monde, mais au moins, se donner le coup de pied nécessaire pour avoir la vie qu’on veut.

Et bien moi, je pense que je ne suis pas née dans la bonne époque ! J’aurais aimé avoir beaucoup d’enfants, rester à la maison pour cuisiner et coudre moi-même le linge de ma famille, aller ramasser les œufs de mes poules, aller cueillir les légumes de mon jardin, accrocher mon linge à l’extérieur, pas de télévision, pas de cellulaire. Juste la nature, juste la vraie vie. Je suis consciente que ça ne devait pas toujours être facile, que c’était beaucoup de travail et que ceux et celles qui ont vécu cette époque vont me dire qu’on est tellement chanceux aujourd’hui d’avoir toutes les commodités qui nous rendent la vie plus facile. Mais est-ce qu’il y aurait une façon d’avoir le juste milieu ? Je pense que oui. Revenons à de vraies conversations, de vraies émotions, de vraies relations, du vrai temps de qualité, la vraie vie finalement ! Prenons les bonnes décisions, celles que nous voulons pour notre bien-être et celui de notre famille.

Ce printemps, je ferai un jardin dans ma cour, je vais m’installer une corde à linge et le projet d’avoir un tout petit poulailler est en train de faire son bout de chemin dans ma tête. Et vous ? Qu’allez-vous faire pour réaliser vos rêves et échapper au stress du quotidien ?