Tag voeux

Ma montée de lait, mais en douceur, sur les accolades…

C’est dans l’temps du jour de l’An...

<p style="text-alig

C’est dans l’temps du jour de l’An…

… on se donne la main (jusque-là, ça va),

… on s’embrasse (ok, c’est ici que ça se gâte).

J’ai toujours éprouvé un malaise avec les accolades, les câlins d’arrivée, de départ, de souhaits divers…

J’embrasse mon chum et mes filles et honnêtement, ça me suffit ! J’aime les câlins échangés avec mes amis proches. Ceux qui viennent naturellement.

Lorsque le fameux moment des accolades se présente, je le fais, malgré tout. Parce que c’est poli, parce que c’est attendu, parce que c’est culturel.

Sauf que je suis mal à l’aise à tout coup. Je me trompe toujours de côté, évitant de justesse la catastrophe.

Et puis, ce n’est jamais pareil : certains embrassent les deux joues, d’autres une seule, mais laquelle ?

Au jour de l’An, c’est le malaise « over the top ». On s’échange des vœux !

Si je me retrouve avec des amis proches, ça va. Avec des connaissances, c’est une autre histoire…

Le défilé des phrases vides commence !

« De l’amour et de la santé. »

« Quand on a la santé, on a tout. »

« Du succès dans tes études. »

Tellement prévisible…

Depuis quelques années, lorsque j’ignore quoi souhaiter à une personne, je lui demande ce qu’il veut, tout simplement ! C’est surprenant ! En bonus, on gagne souvent une belle conversation et on découvre davantage la personne devant nous.

Cette année, au moment d’échanger les vœux, essayez-le !

Et vous, aimez-vous les accolades ? Suis-je un brin sauvage ? Y en a-t-il parmi vous qui comprennent mon malaise ?

(Peut-être suis-je vraiment sauvage après tout… 😳)

Ah oui, bonne année !

Karine Lamarche

Bonne fête à toutes les mamans…d’un papa reconnaissant

Bonne fête à toutes les mamans. Toutes, sans exception…
  • <span class="s1

    Bonne fête à toutes les mamans. Toutes, sans exception…

    • celles qui voulaient des enfants;
    • celles qui n’en voulaient pas;
    • celles qui ont refusé d’allaiter envers et contre tous;
    • celles qui ont allaité et celles qui ont essayé;
    • celles qui ont accouché en peu de temps;
    • celles qui ont cru ne jamais s’en sortir vivantes;
    • celles qui ont crié, hurlé, pleuré;
    • celles qui ont joué du bain, du ballon, de la marche et du massage;
    • celles qui ont quand même fini par cracher : « faites-moi la péridurale au plus criss! »;
    • celle qui n’en ont eu qu’un seul;
    • celles qui en auraient toujours un de plus… pis un autre… pis encore un autre;
    • celles qui regrettent;
    • celles qui remercient le ciel chaque jour;
    • celles qui ont mis leur carrière sur « pause » pour avoir une famille;
    • celles qui ont mis leur famille sur « pause » pour avoir une carrière;
    • celles qui ont réussi à concilier les deux;
    • celles qui ont échoué dans la conciliation;
    • celles qui sont toujours en couple;
    • celles qui se sont ramassées toutes seules;
    • celles qui ne connaissent même pas le père;
    • celles que le père ne sait même pas;
    • celles qui se réalisent dans leur rôle de mère;
    • celles qui ne réalisent pas qu’elles sont mères;
    • celles qui prennent le temps de jouer avec leurs enfants;
    • celles qui préparent les lunchs;
    • celles qui ont leurs enfants pour remplir un vide;
    • celles qui font le vide quand elles sont avec leurs enfants;
    • celles qui ont retrouvé leur vie d’avant parce que leurs enfants, rendus grands, ont quitté la maison;
    • celles qui attendent toujours ce grand moment;
    • celles qui ont compris qu’il n’arriverait jamais;
    • celles que ça arrange, dans l’fond;
    • celles qui ont fumé pendant leur grossesse;
    • celles qui ont bu pendant leur grossesse;
    • celles qui se sont droguées pendant leur grossesse;
    • celles qui n’ont rien fait de tout ça, mais qui ont quand même accouché d’un bébé malade;
    • celles qui s’inquiètent parce que leur enfant vit une passe difficile;
    • celles qui s’inquiètent même si leur enfant ne vit rien de difficile;
    • celles qui s’inquiètent parce que leur enfant ne vit rien;
    • celles qui se reconnaissent dans les comportements de leur enfant;
    • celles qui ont des vergetures;
    • celles qui ont gardé les quelques livres en trop;
    • les maudites qui n’ont rien gardé de tout ça;
    • celles qui ont adopté;
    • celles qui sont fatiguées;
    • celles qui pleurent en silence dans la douche suite à un découragement passager;
    • celles qui se disent : « avoir su »;
    • celles qui regrettent s’être déjà dit : « avoir su »;
    • celles qui sont autoritaires;
    • celles qui sont bonnes négociatrices;
    • celles qui disent être une bonne mère;
    • celles qui le pensent vraiment;
    • celles qui se disent être une mauvaise mère;
    • celles qui le pensent vraiment;

    Toutes celles-là et toutes les autres aussi. Vous toutes, avez un point en commun : vous êtes des mères de famille, des phares toujours prêt à aider un des membres à retrouver son chemin par soir de tempête. Vous êtes nos inspirations à nous, les pères de famille. Nous apprenons de vous. Laissez-vous gâter et soyez fières de ce que vous êtes, de ce que vous faites. Bonne fête des mamans.