Archives août 2015

Éloge du silence

Le jour où on met notre premier enfant au monde, on nous explique plein de choses concernant les so

Le jour où on met notre premier enfant au monde, on nous explique plein de choses concernant les soins à lui donner: comment le nourrir, le laver, changer sa couche… Puis on nous remet le fameux Mieux vivre avec son enfant en nous souhaitant bonne chance.

Bonne chance? Je n’avais pas compris pourquoi jusqu’à ce quesoudainement, mes oreilles n’en puissent plus. Le silence? Où était-il passé? J’ai cherché dans le Mieux vivre. Je n’ai rien trouvé sur le silence perdu. Rien de rien.

C’était il y a presque 14 ans. Mais le cerveau humain est bien fait. Au fil du temps l’absence de silence est devenu une habitude, probablement grâce à l’amour inconditionnel que je ressens pour mon fils.

Ce qui n’est dit nul part c’est que les chances de silence s’amenuisent au fur et à mesure qu’on ajoute des petits êtres de bonheur à la maisonnée. Ça aurait dû être élémentaire, me direz-vous, mais je vous confie que je ne pensais pasqu’il pouvait y avoir encore moins de silence après être passée par les coliques du premier. Erreur! Quand on multiplie par 2, le silence fout le camp 2 fois plus. Rendu au 3e, on espère même plus sauf dans notre sommeil. Et encore, c’est s’il n’y a pas des petits pas qui se glissent dans notre chambre en pleine nuit pour nous dire « J’ai fait un cauchemar! »

C’est probablement lorsqu’on a perdu quelque chose qu’on l’apprécie le plus. Alors on devient de véritables détectives capables de détecter les petites fenêtres de silence qui se pointent de temps à autre.

Il y a ces rares moments le matin où je suis la première debout. Je me glisse alors dans la cuisine pour me préparer un bon thé et je savoure ces quelques minutes de grâce juste pour moi. Puis, il y en a un qui se lève, allume la télé et je souris intérieurement.

Il y a ce petit instant, juste après que la porte se soit fermée pour la dernière fois alors qu’il sont tous partis à l’école ou à la garderie. À chaque fois, je respire un grand coup en me sentant honteusement reconnaissante de ce petit répit sonore.

Il y a aussi cette minute juste après que j’aie dit « bonne nuit » pour la dernière fois après mille rappels pour des bisous et des je t’aime. Vous savez, ce moment où je suis juste trop fatiguée pour réellement profiter du silence.

Je ne dois pas être la seule à ressentir cet immense bien être à ces moments précis. Comme si, pour un bref instant, je pouvais reconnecter avec ma vie avant les enfants. Quand ces moments se présentent, c’est fou la gratitude que je peux ressentir.

Puis le temps passe. À peine le temps de me verser une tasse de thé, et soudainement, le silence tant espéré devientun peu étrange. Rien de dramatique, juste un petit soubresaut de lassitude le temps de me rappeler que c’est temporaire et qu’il vaut mieux en profiter...

 

L’organisation

Je suis une «freak» de l’organisation… à temps partiel! Je m’explique. Avez-vous remarqu

Je suis une «freak» de l’organisation… à temps partiel!

Je m’explique. Avez-vous remarqué à quel point la vie nous oblige parfois à bouger. Pas “bouger” dans le sens de “je dois faire de l’exercice quatre fois par semaine pour perdre toutes ces livres en trop que j’ai prises au courant de l’été”, mais plutôt dans le sens qu’il faut que la maison et que la routine soient un minimum organisées. La vaisselle toujours faite, le linge toujours plié aussitôt sorti de la sécheuse, le lit fait chaque matin, le petit lunch santé pour le bureau et surtout, votre linge trié par couleur dans votre armoire. Quoi? Vous savez que je blagu !

Évidemment quand on a des enfants, tout ce que je viens d’énumérer est secondaire pour beaucoup de familles. Mon problème, c’est que je suis une femme hyper organisée… mais seulement pour les autres! Je suis très structurée pour mes enfants et pour mon travail mais pour moi-même, c’est un gros zéro.

Chez moi, il y a un tiroir juste pour les assiettes, les bols et les verres en plastique des enfants. L’autonomie, c’est le temps de sortir de ta cachette! À leur âge, les enfants sont capables de se servir eux-mêmes un simple verre d’eau. En ce qui concerne les lunchs, ils sont faits la veille pour éviter un chaos matinal épouvantable. J’ai un panier de collations dans mon armoire qui contient toutes les sortes de barres tendres/biscottes puis un autre dans mon réfrigérateur. Ce dernier contient tous les desserts (compotes de pommes, les yogourts, les poudings et les salades de fruits). C’est donc très simple et ça permet aux plus vieux de choisir une partie de leur lunch eux-mêmes.

Pour ce qui est des vêtements des enfants: leur linge est également sorti et installé la veille au pied de leur lit. Ça évite le douloureux et décourageant moment du “M’man !!! Je ne sais pas quoi mettre !!!”. Ils s’habillent aussitôt qu’ils se lèvent, donc quand ils viennent s’asseoir à la table pour déjeuner, maman est très heureuse et soulagée de constater qu’il y a déjà une étape de franchie dans le long processus de la course matinale.

Au travail, je n’ai pas le choix d’être organisée. Je l’ai appris lorsque je travaillais comme éducatrice. Merci à toutes celles avec qui j’ai déjà travaillé de m’avoir enseigné que dans ce beau travail, si tu ne sais pas où tu t’en vas, ta journée va être longue! Maintenant que je suis enseignante, toute cette planification m’est très utile. Mes cours et mes documents sont souvent prêts à l’avance.

Malgré tout ça, j’ai quand même des moments plus désorganisés. La vaisselle peut trainer quelques jours, j’oublie parfois le linge mouillé dans la laveuse, mes vêtements à moi ne sont pas prêts la veille et les paniers de linge pas encore pliés font parties du décor de ma chambre à coucher. J’ai beaucoup de factures et de papiers à classer et ça fait au moins un an que le salon n’est peinturé qu’à moitié.

Pour tout le reste, je dois remercier mon grand ami, mon allié de longue date, mon magnifique: calendrier de frigo!

Et vou ? Quels sont les moments où vous êtes très organisés et vos moments où vous l’êtes moins?

Allez, il faut en rire !

Choix santé pour la boîte à lunch

Soyons francs, il n'est pas de tout repos de faire un lunch pour l'école!
  • Trop de sucre

    Soyons francs, il n’est pas de tout repos de faire un lunch pour l’école!

    • Trop de sucre par là
    • Trop de sel aussi
    • Ohh les méchants OGM
    • Pas assez de fibres
    • S.O.S.: ARACHIDES EN VUE !!!

    Bref, de quoi nous donner bien des maux de tête. De plus, les idées ne se bousculent malheureusement pas lorsque vient le temps de parler des repas pour la boîte à lunch. Plusieurs d’entre-nous avons la fâcheuse habitude de mettre des repas “plattes” 🙂

    Vous savez, le fameux lunch “Sandwich, céleris/carottes, pommes, yogourt et barre tendre”. Aucun jugement ici, parce que quand vient le temps de préparer les boîtes à lunch, nous sommes les premiers à nous frapper la tête contre le mur et à choisir la fameuse option: FACILITÉ. Et ça inclus le repas mentionné ci-haut (Oui oui, honte à nous! De là le bonheur des repas chauds à l’école ; ).

    Voici un article publié par les supermarchés METRO, afin d’avoir de bonnes idées pour les lunchs de nos enfants : http://www.metro.ca/conseils-astuces/abc-cuisine/cuisiner-simplement/boite-lunch/idees-pour-boite-lunch-enfants.fr.html

    Bonne lecture 🙂

     

    Crédit photo : csss-iugs.ca

Il est temps de rire un peu!

On a beau vanter les côtés bénéfiques du chocolat noir, ça prend quelques années avant de s'ha

On a beau vanter les côtés bénéfiques du chocolat noir, ça prend quelques années avant de s’habituer à son goût 🙂

 

Dans certaine situation, chercher à comprendre peut s’avérer être une totale perte temps.

 

Incroyable! Bébé fait semblant d’avoir mal afin d’éviter de se faire couper les ongles.

 

Ces enfants ne devraient JAMAIS avoir le droit de conduire… même une voiture électrique!

 

Fou rire assuré

Cette femme là…

C'est drôle, la vie. Tu passes des années à juger les autres, à les tourner en ridicule et à cl

C’est drôle, la vie. Tu passes des années à juger les autres, à les tourner en ridicule et à clamer que jamais, JAMAIS, tu ne seras comme elle et puis un matin tu te réveilles et en te croisant dans le miroir, ça te frappe en pleine gueule : tu es devenue cette femme-là.
Cette femme-là, j’en ai entendu parler si souvent que j’avais l’impression de la connaître par cœur. Cette femme-là, j’ai travaillé avec elle, je l’ai eue comme amie, je l’ai croisée dans la rue et à l’épicerie et chaque fois, je me disais tout bas “My God, c’est donc ben épouvantable, se laisser aller d’même”.
Puis là, à 33 ans, maman de jumeaux de 12 semaines, j’te dirais que j’ai un p’tit laisser-aller au niveau de l’épilation du sourcil et de la jambe, et que oui, c’est du vomi sur mon chandail. J’me suis croisée dans le miroir ce matin puis j’me suis dit “My God, c’est donc ben épouvantable, se laisser aller d’même”. Ça arrive tout seul j’pense. Tu penses que tu contrôles tout là, le ménage, la vaisselle, le souper…  T’es tellement sur l’adrénaline, tellement fière de ta nouvelle marmaille que tu roules à 100 milles à l’heure, tu jongles avec toutes les tâches de la maisonnée, tu es Wonder Woman toi, au fond!

Puis, à un moment donné, tu t’essouffles un peu. Tu sors le linge de la sécheuse mais les vêtements ne vont pas tout de suite dans leur armoire et leur tiroir… Ils dorment un moment dans le panier et puis, après un moment, ça n’te dérange plus vraiment d’avoir un panier de linge sale et un panier de linge propre. “C’est propre ou sale ça chéri???” “J’sais pas, sens-le”. Puis, ça s’installe peu à peu… Avant, toi tu t’arrangeais tout le temps. Même pour aller au dépanneur tu mettais un peu de mascara parce que t’es fière toi, puis t’aimes ça être belle, ça te fait sentir en contrôle. Mais là, le contrôle tu l’as laissé filer pas mal. Pas que t’es pas fière, ou que t’es pas bien, nanon. T’as juste pas le temps d’avoir du temps pour toi. Parce qu’entre deux brassées de linge et entre deux biberons, t’aimes mieux penser au souper plutôt que de te faire les ongles (d’ailleurs, mes orteils sont vraiment laids en ce moment).

Des leggings c’est plus confortable que des pantalons.  Une tache de vomi sur un chandail c’est pas une raison pour se changer.  Si tu attends assez longtemps, ta repousse va devenir un bel ombré naturel.  Manger des grains de café ça réveille pas tant que ça.

Alors tu m’excuseras, oh sainte femme! Je t’ai jugée, sans savoir! Pardonne-moi d’avoir pensé que tu te servais des enfants comme excuse et qu’au fond de toi, tu avais toujours été paresseuse. Je ne savais pas qu’en fait, tu courais le marathon de ta vie et que, malgré les cernes et les cheveux gris qui repoussaient dans ta tignasse noire, tu étais plus belle que n’importe quelle autre femme parce qu’il sortait de tes pores tout l’amour du monde, et qu’au lieu de te le donner à toi-même cet amour là, tu le partageais autour de toi, dans ta maison.

Je m’excuse, belle amie! Je ne savais pas que ton gym à toi c’est de tenir 30 livres en équilibre sur ta hanche pendant que tu parles à ta mère au téléphone et que tu prépares les lunchs du lendemain pour ton plus vieux. Pardonne-moi, ma belle inconnue! Je croyais que tu n’avais pas l’amour propre bien placé, alors que c’était moi qui avait tout faux. Je lisais des articles sur la fréquence des rapports sexuels dans un couple adulte avec enfants et je scandais haut et fort que toutes ces femmes là étaient frigides et que je ne sacrifierais jamais ma vie sexuelle, enfant ou pas. J’étais bien loin de me douter que la première fois où les enfants ont dormi plus de deux heures en ligne, mon mari et moi en avons profité pour dormir en cuillère et faire la vaisselle en baillant.

Je t’ai jugée, maintenant je t’admire! À te voir l’allure à l’épicerie, avec ton bas de pyjama et ton manteau d’hiver dans la rangée des couches, je trouvais donc que tu faisais dure! Je ne savais pas que, malgré ta fatigue, tu avais conduit dans la presque nuit pour aller chercher des couches au plus jeune et des gouttes pour l’otite de ta plus grande, qui a passé les deux derniers jours à pleurer dans tes bras en se tenant les oreilles. Je t’ai en adoration maintenant! Toi et tes deux parties de soccer par semaine l’été et tes pratiques de hockey à 7 heures le matin le samedi.  Toi et tes réunions de parents-enseignants et ta carrière à toi que tu réussis à combiner et à gérer sans l’aide de rien ni personne. Et par dessus tout je te respecte, parce que peu importe à quel point ils sont laids, tes joggings, chaque fois que ton petit te regarde, il sourit.
C’est drôle la vie parfois, tu croises une femme qui a l’air d’en arracher mais au fond, c’est elle qui a le plus beau trésor du monde : c’est une maman.

Un texte qui fait du bien…

J’ai eu une idée un peu folle: écrire un texte qui fait du bien. Il est rare que j’utilise la

J’ai eu une idée un peu folle: écrire un texte qui fait du bien. Il est rare que j’utilise la 2e personne du singulier dans mes articles, mais aujourd’hui c’est bel et bien à TOI que je m’adresse. J’avais envie de t’écrire un texte qui ferait l’effet d’une bonne soupe chaude réconfortante.

Quoi! T’aime pas la soupe? J’avoue que tu me prends de court. Je trouvais ça vraiment chouette de t’apporter une petite dose de bonheur en ce début de semaine. Avec le brouhaha de la rentrée scolaire, on dirait que le monde vire fou et ça, t’as pas besoin d’avoir des enfants pour le vivre.

Donc, je disais que j’avais envie de t’écrire des mots qui te feraient l’effet d’une petite doudou enveloppante parce que je pense que tu le mérites. Oh que oui! Toi, la superwoman qui essaie de te faire croire que tu es une pieuvre à 2 bras seulement. Toi, qui oublie un rendez-vous même si t’as mis 3 alarmes pour ne pas oublier. Toi, qui arrive à faire un souper 5 services un mardi soir. Toi, qui cherche du temps en couple ou désespérément l’âme soeur. Toi, qui prend le temps d’aller au gym pour rester en santé… Oui toi!

Tu comprendras que ce ne sont que des exemples. Ta vie est surchargée et t’as beau vouloir prendre le temps, t’as l’impression qu’il en manque toujours pour tout et pour toi.

Tu sais quoi, t’es normale!

J’ai le goût de te dire que je suis en plein là-dedans moi aussi. Tout ce que je t’écris via ce blogue, c’est ce que je vis. Ce sont mes trucs pour rester équilibrée que je te partage. Mais je ne suis pas parfaite. Il arrive que, malgré toute ma bonne volonté, ça dérape au point où j’ai l’impression que la vie me mène plus que je ne la gère. J’appelle ces moments-là des tourbillons.

Et, sais-tu quand ils arrivent ces tourbillons? C’est quand j’oublie de prendre soin de moi en premier. Oui moi! Quand, je joue à la superwoman qui pense qu’elle est une pieuvre avec ses 2 bras seulement. Quand je saute un rendez-vous malgré 3 alarmes. Quand j’échoue lamentablement à préparer ne serait-ce qu’un souper un mardi soir et que ça fini en pizza. Quand je croise mon homme plus que je ne passe du temps avec lui. Quand mon entraînement prend le bord…

Je voulais écrire un texte pour te faire du bien. Un câlin de mots de tu pourrais garder contre ton coeur. J’ai utilisé la 2e personne du singulier pour que ce soit plus intime. Je pensais vraiment m’adresser à toi, mais je réalise que ce texte parle de moi. Les mots m’ont permis de m’arrêter et de constater que ma tête et mon coeur n’étaient pas alignés vers mon bonheur.

J’ai finalement écris un texte pour me faire du bien. Ce câlin de mots que je me suis fait, je te l’offre en espérant que tu prennes aussi le temps de t’en faire un aujourd’hui parce que je pense que tu le mérites. Oh que oui!

 

 

Crédit photo : misscigogne.overblog.com

À chaque enfant, son sport

Le sport n’apporte que du positif…faux! Le sport qui NOUS convient n’apporte que du positif, n

Le sport n’apporte que du positif…faux! Le sport qui NOUS convient n’apporte que du positif, nuance très importante. Tranche de vie : J’ai un léger choc post-traumatique de mes cours d’éducation physique à l’école (j’avais la «shape» et l’endurance d’une quenouille). Je ne suis pas sportive de nature et je ne suis pas compétitive, aucun visou et ma tête est depuis toujours un aimant à ballon : mauvais mélange. Ce qui fait en sorte que dans un gymnase, je suis aussi gracieuse et à l’aise qu’un chevreuil qui essaie de traverser l’autoroute à l’heure de pointe. Alors pour les bénéfices que ce supplice m’a apporté…on repassera!

J’ai longtemps cru que le sport n’était pas pour moi. Jusqu’à ce que je trouve MON sport, celui qui convenait à mes aptitudes et à ma personnalité. Quand j’ai essayé le zumba…surprise! J’ai de la coordination! J’ai alors ressenti ce que le sport pouvait apporter (en plus d’une bonne forme physique). Parce qu’au-delà des bienfaits au niveau de la santé, il ne faut surtout pas oublier tout le côté émotionnel. On se fait des amis, on peut travailler la collaboration, le sentiment d’appartenance, l’empathie, l’esprit d’équipe, la tolérance à la frustration, attendre son tour, notre rapport à l’autorité, nos limites, l’humilité, l’autodérision, etc.

Alors, pour nos chers cocos, on doit faire la même chose et leur trouver le BON sport. Se baser sur leur personnalité pour l’associer à une activité. S’il est solitaire et calme, la natation est peut-être une bonne idée. S’il chante et aime la musique, la danse ou le zumba pourrait lui convenir. Elle aime grimper partout, elle va aimer l’escalade. Les enfants changent rapidement, un sport peut leur convenir pendant un temps et moins par la suite. Plus l’enfant va varier ses expériences, plus il va apprendre à se connaître et à savoir ce qu’il aime ou ce qu’il aime moins. On peut aussi se fier à l’âge de notre enfant: vers 2 ans le ballon est habituellement gagnant, vers 3 ans le tricycle par exemple.

Pour éviter le décrochage en cours de session, on peut généralement avoir un essai gratuit ou encore se pratiquer à la maison, assister à un cours, regarder des vidéos et en discuter avec notre enfant. On parle de nos attentes à notre enfant, on l’avise du nombre de cours et que dans un monde idéal, on termine ce que l’on commence. On reste à l’écoute de ses besoins. Après l’activité physique, on peut demander à notre enfant s’il est fier de lui, s’il pense qu’il aurait pu faire mieux, comment il se sent et ensuite on peut lui faire part de notre opinion. Notre attitude influence beaucoup sa perception.

Patin, soccer, hockey, frisbee, escrime, plongeon, course, trampoline etc…laissez aller votre imagination! L’important, c’est d’avoir du plaisir!

 

 

Crédit photo : Femmesactuelles.fr

Les crises

ARRRGGGG, LES CRISES!!! Vous les connaissez, vous les voyez venir, vous entendez presque l

ARRRGGGG, LES CRISES!!!

Vous les connaissez, vous les voyez venir, vous entendez presque la musique de requins menaçants qui joue dans les films. Et PAF, c’est l’éruption du volcan : Votre enfant fait une crise (AAAAHHHH!!!), une belle, une bonne là, et c’est sa 5e aujourd’hui.

Maintenant, pourquoi elles surgissent, que pouvez-vous faire?

Tout commence souvent vers l’âge de 2 ans. C’est normal qu’à cet âge l’enfant dise non à tout. Pour reprendre les mots d’une de mes profs : Lorsque l’enfant vous dit non, il se dit oui. En d’autres mots, votre enfant s’affirme. Il apprend à prendre sa place dans ce monde qui est encore plein de découvertes. Il apprend aussi à se situer dans les relations qu’il entretient avec les autres. Bref, vous êtes au premier rang pour observer cet individu qui se construit. Votre bébé qui était d’abord fusionnel perçoit petit à petit qu’il est un être à part entière. En ce sens, les crises, c’est presque beau (j’insiste sur le presque).

Il faut aussi savoir que 2 ans, c’est une période pleine de frustrations pour l’enfant. Ce petit être qui a fait TELLEMENT d’efforts pour marcher et donc conquérir le monde, veut tester les limites. Toutefois, il se fait maintenant arrêter pour plein de choses: « Touche pas à ci, fait pas ça, étends pas ton caca sur le plancher, etc ». Lorsqu’il se sent brimé dans cet élan de liberté tant attendue, l’enfant peut vivre beaucoup de frustrations. Il découvre qu’il ne peut pas tout faire comme bon lui semble. Résultat possible : Une crise! Maintenant je vous pose la question, comment réagiriez-vous si on vous empêchait très souvent de faire ce que vous voulez? Ajoutez à ça, que vous n’auriez pas tous les mots pour exprimer ce que vous ressentez. Vous seriez probablement frustré vous aussi. En grandissant, si l’enfant a appris que ses crises sont payantes il sera plus enclin à en refaire. Certains enfants utilisent aussi les crises pour attirer l’attention.

Ceci dit plus l’enfant grandit, plus il devrait être capable de gérer cette frustration. La gérer ne veut pas dire qu’elle est absente! C’est plutôt qu’il trouvera d’autres façons de l’exprimer. Pour y arriver, il a d’abord besoin de vous, de votre patience, de vos mots et de votre soutien.

Maintenant, vous lisez ce texte avec toute la volonté du monde pour comprendre mais vous aimeriez également savoir comment les gérer j’imagine. Voici quelques petits trucs qui peuvent vous aider :

  • L’élément déclencheur : Est-ce que votre enfant est susceptible de faire des crises à des moments précis? Lorsqu’il est fatigué ou ennuyé? Lorsqu’il a faim? Lorsqu’il y a un changement, une transition? Lorsque son petit frère joue près de lui? Si vous êtes capable de relever certains éléments déclencheurs récurrents, vous serez peut-être en mesure de désamorcer la crise.
  • Le besoin derrière la crise : Après avoir relevé l’élément déclencheur, tentez de comprendre le besoin de votre enfant. Est-ce qu’il essaie d’attirer l’attention ou démontre-t-il plutôt une difficulté à gérer ce qu’il ressent? Dans le premier cas, il peut être bénéfique d’ignorer le comportement et lui accorder de l’attention lorsqu’il sera calme. Dans le deuxième cas, vous pourriez plutôt miser sur les émotions.
  • Les émotions : Un enfant est en apprentissage de ses émotions. Ce n’est donc pas toujours facile pour lui de les reconnaitre et les nommer. Aidez votre enfant à le faire en disant par exemple à voix haute : « Je crois que tu es en colère parce que tu n’as pas pu finir ton casse-tête, mais comme je te l’ai dit tu pourras le terminer après ton repas».Aussi, vous pouvez aider votre enfant à se calmer. Lorsqu’il ressent beaucoup de colère, votre voix calme et vos câlins peuvent aider à désamorcer la crise rapidement. S’il ne veut pas se rapprocher ou a besoin d’être en retrait pour pleurer toute sa colère, c’est correct aussi! Intervenir durant la crise peut être totalement inefficace ou même augmenter l’intensité de la crise. Respectez son rythme. L’important pour lui est de savoir que vous n’êtes jamais loin, et toujours prêt à le réconforter lorsqu’il en ressent le besoin.

    D’ailleurs, rappelez-vous que vous êtes les modèles. En intervenant auprès de votre enfant lors des crises vous devez également contrôler vos émotions. En démontrant de la colère, vous envoyez un message contradictoire à votre enfant.

  • Les limites : Votre enfant doit entendre qu’il a le droit d’être en colère mais que les crises ne sont pas acceptées. Parfois avec la fatigue et le brouhaha de la journée, vous pourriez être tenté de céder à la méga giga crise. Sachez toutefois que les limites sont importantes. Non seulement elles donnent des repères aux enfants, mais elles vous permettent d’apprendre à votre enfant qu’il ne peut pas tout faire, crise ou non. À long terme, vous serez contents ! Ceci dit, imposez des limites ne veut pas dire que vous devriez contrôler chacun de ses faits et gestes. Un enfant est un enfant. Il a besoin de jouer, expérimenter, et découvrir. Considérez ce point lorsque vous désirez mettre des limites.

Avant de finir, il est important de souligner qu’il n’y a pas de recettes magiques. Chaque contexte, enfant, parent est différent donc c’est impossible de trouver une solution commune à tous. Je sais, c’est un peu ennuyeux comme conclusion. Ce que je peux vous dire par contre c’est qu’il y a certainement un équilibre qui conviendra à votre famille. Un équilibre entre le « parent-guide », qui l’encourage à découvrir, et le « parent-discipline », qui impose des limites.

Si vous vous sentez dépassé par les crises de votre enfant ou vous avez l’impression qu’il est en constante opposition, discutez-en avec votre médecin de famille ou renseignez-vous auprès de votre CSSS.

 

Crédit photo: languedessignesbebe.com ,www.francetvinfo.fr

L’amour après la guerre: commencer une nouvelle vie de couple

Construire une nouvelle cellule familiale peut être un peu chaotiqu

Construire une nouvelle cellule familiale peut être un peu chaotique. Vous devrez non seulement mettre de l’avant vos valeurs, mais vous devrez le faire en fonction des demandes de votre conjoint(e), de vos enfants et aussi de vos ex-conjoint(e)s lorsque c’est possible. Ça fait beaucoup d’opinions et de critères à gérer!

Vous vous en doutez surement, il n’y a pas de règles ultimes à suivre lorsque vous commencez une vie en tant que famille recomposée. Laissez-vous le temps de voir ce qui convient à tout le monde. Toutefois, voici quelques trucs qui pourraient vous aider à arriver à votre équilibre.

Prenez le temps de parler des sujets sensibles :Les règles claires aident à être sur la même longueur d’onde. Par exemple, quels seront les arrangements financiers entre le parent et le beau-parent? Qui paie pour qui/quoi? Certaines études suggèrent que les couples dans les familles recomposées qui ont un budget commun rapportent davantage de satisfaction familiale.

Aussi, quelles sont les émotions à l’égard de l’ex-conjoint(e)? La relation amoureuse précédente laisse des traces. En discutant de ces sentiments avec votre partenaire, vous l’aidez à mieux comprendre certaines situations et surtout vous apprenez à l’utiliser comme soutien lorsque vous en avez besoin.

La place du beau-parent devrait également être discutée entre les partenaires. Par exemple, est-il en charge de la discipline? Quelle est sa place dans l’éducation des enfants? Est-ce que seuls les parents sont responsables de l’autorité? Certaines études suggèrent qu’une attitude d’ami venant du beau-parent envers l’enfant est plus gagnante qu’une attitude d’autorité dans les débuts.

Prendre soin de chaque relation : Lorsqu’un couple sans enfants se forme, il a généralement beaucoup de temps pour se consacrer à la relation. En tant qu’amoureux dans une famille recomposée, cela peut être plus difficile à faire car vous devrez vivre les beaux temps du nouveau couple avec les responsabilités reliées aux enfants. Malgré le chaos quotidien, rappelez-vous que votre couple est précieux. Vous devez en prendre soin, y investir du temps et de l’énergie. Ça implique par exemple de vous céduler des sorties en amoureux.

En plus de votre relation de couple, vous devez également prioriser la relation avec l’enfant car le but n’est pas qu’il se sente abandonné ou en compétition avec votre partenaire.

Faire de la place à l’autre parent : Comme je vous le disais dans mon dernier billet, une séparation est difficile pour tout le monde. Elle peut faire vivre beaucoup d’émotions aux enfants comme aux adultes! Toutefois, les adultes ont la responsabilité de fournir un environnement sécurisant pour l’enfant malgré tout. Parler contre l’autre parent, empêcher les visites ou demander à l’enfant de choisir un « bord » peut contribuer au fait que votre enfant s’adapte mal à votre séparation. Il pourrait par exemple vivre de l’anxiété ou avoir des symptômes dépressifs. Lorsque c’est possible, tentez plutôt de garder une communication respectueuse avec votre ex-conjoint(e) et prenez des décisions centrées sur l’intérêt de l’enfant avant les vôtres.

Si vous avez besoin d’aide pour vous aider dans votre séparation ou votre transition vers la vie de famille recomposée, n’hésitez pas à consulter un psychologue ou approcher votre CSSS.

 

 

Crédit photo : centrepsy.ca , www.psychotherapie-sexotherapie-rouen.com

Confier son enfant en adoption

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Maman t’aime, mon grand.

Demain, mon fils aura 14 ans. Lundi, ça va faire 14 ans que je ne l’ai pas vu. Ça fesse hein? Je confirme.

Je ne parle jamais vraiment de «ça». Surement parce que je ne trouve pas les mots justes pour accompagner ce que je ressens et puis, j’ai jamais été très à l’aise avec la situation. Je suis tombée enceinte à 17 ans et j’ai décidé de le garder. Moi, je le voulais ce bébé-là. Je le voulais de toutes mes forces. Son père n’en voulait pas. On s’en est voulu tous les deux, durant toute la grossesse et on s’en veut encore je crois. Lors d’un examen de routine, l’infirmière m’a demandé combien de temps ça m’avait pris pour tomber enceinte.

-Ça t’as pris combien de temps tomber enceinte ?

-J’essayais pas de tomber enceinte…

-Tu utilisais un moyen de contraception?

-Non…

-Donc, tu essayais de tomber enceinte.

Je lui en ai voulu à elle, beaucoup. Surtout parce qu’elle avait raison. Je ne me suis pas fait avorter, j’ai poursuivi ma grossesse. Une grossesse dans l’ombre de ma vie de jeune adulte, pas vraiment cachée, mais clairement mal à l’aise. Une grossesse de laquelle seulement 2 photographies prouvent l’existence, puisque j’ai refusé systématiquement de poser durant toute la grossesse. Durant le parcours, quelque part entre le 5e et le 6e mois, ma décision était déjà prise, il me fallait trouver une famille pour acceuillir mon petit prince. Je me suis fait traiter de folle par mes amis et certains membres de ma famille ont tout fait pour me décourager de le placer en adoption mais c’était trop, beaucoup trop pour mes petites épaules.

Au travers tout ça, je ne pensais qu’à toi tu sais.

L’idée ne m’a jamais même traversé l’esprit de me faire avorter. Je te voulais, je te voulais si fort! Mais par dessus tout, je voulais que tu sois bien, je voulais que tu sois mieux que moi. J’ai évalué mes outils et puis, c’était facile de voir que je ne pouvais pas te garder avec moi. J’avais, comme toutes les autres mères avant moi, déjà de grands projets pour toi. Je voulais que tu grandisses sainement, heureux. Je te voyais jouer au hockey dans la cour de la maison avec tes camarades de classe et rentrer au soir pour boire un chocolat chaud, les joues rouges et le nez froid. Je te voyais performer à l’école, comme ta mère. Je te voyais grand, les épaules carrées comme celles de ton père, les cheveux foncés comme les siens et les yeux bruns/verts comme ceux de mon grand-papa Marcel. Je te voyais avoir une opinion sur tout et une passion pour les voyages. Je te voyais être proche de tes oncles et de tes tantes, de tes cousins et cousines. Je te voyais avoir l’esprit familial et la politesse facile, l’attitude gentlemen et une écoute sans taches.

Je te voyais heureux et en santé.

Je savais bien que je ne pouvais pas te donner tout ça voyons! J’ai célebré mes 18 ans 3 semaines après ta naissance! Ma décision s’est confirmée dans mon coeur quelque part au milieu du 6e mois. Je me suis mise à te parler lorsque nous étions seuls toi et moi. Beaucoup, à voix haute. Je t’ai expliqué tellement de fois ce que j’allais faire mais je voulais être certaine que tu étais correct avec ça. Je t’ai montré comment te brosser les dents, comment faire une bonne sauce à spag et aussi, je t’ai fait découvrir Jacques Brel et Léo Ferré. Je t’ai lu tout Beaudelaire et tu as même assisté à un concert des Colocs. Tu es un végétarien, depuis la seconde où tu as été concu et jusqu’à ta naissance. C’est en toi.

Le 12 avril, Grand-papa Marcel et Grand-maman Lucie sont venus à la maison pour souper, tu t’en rappelle ? La salsa était tellement épicée que Grand-maman est devenue rouge tomate ! On célébrait l’anniversaire de Marcel, il a eu 68 ans ce jour-là… On a parlé de toi un peu, il voulait être sur que j’étais correct. Je savais bien qu’il n’aimait pas vraiment ton père, ça se voyait dans la façon qu’il avait de me regarder. Tu te serais bien entendu avec ton arrière grand-père, j’en suis certaine. Tu lui as emmené de la joie, dans son coeur, même si tu n’as jamais été dans ses bras.

Tu es né le lendemain de sa fête, comme si tu ne voulais pas lui voler la vedette. Tu es venu au monde à toute vitesse, moins d’une heure après mon arrivée à l’hôpital. Tu voulais sortir ! Tu m’as montré ce jour-là que déjà, tu faisais preuve d’une grande détermination. Un Guevremont, sans l’ombre d’un doute. La radio jouait ‘Learning to fly’ de Pink Floyd et dehors, un gros soleil rayonnait sur la rive-sud de Montréal. Ton père n’était pas dans la chambre, mais j’y étais pour nous deux. J’y étais de toutes mes forces.

On t’a emmené dans une autre chambre avant que je ne puisse te serrer, dès l’instant ou tu es sorti de moi. J’avais peur de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout, si on te déposait contre mon coeur. À ce jour, c’est mon plus grand regret, et j’espère que tu sauras comprendre. Puis, on m’a annoncé tes presque onze livres et c’est triomphante que je me suis mise à pleurer de joie, parce que tu étais en santé et que j’avais réussi à faire quelque chose d’absolument parfait.

Je suis venue te voir le lendemain soir, au grand damn du personnel de l’hôpital qui ne savait pas trop comment réagir. On m’a assise dans une chaise berçante, près d’une lampe qui éclairait à peine un recoin de la pouponnière.

Et je t’ai berçé aussi longtemps que j’en ai eu le courage.

Tu étais magnifique, Mika. J’ai reconnu dans ton visage mon enfance et la sienne. J’ai compté tes doigts et tes orteils et j’ai souri en découvrant ton grain de beauté dans le cou, à la même place que le mien. Tes yeux étaient grands et bleus et ils se sont agrippés aux miens jusqu’à ce que tu t’endormes contre ma poitrine, satisfait. Je t’ai demandé de me pardonner ce jour-là, et je crois que tu l’as fait.

Demain c’est ton aniverssaire. Légalement, tu auras aussi le droit de me retrouver, si le coeur t’en dit. Chaque année, j’ai acheté un cadeau à ton anniversaire mais cette année je ne le ferai pas. Cette année, j’ai choisi de t’écrire, du haut de mes presque 32 ans, de t’écrire parce qu’il faut que tu saches qu’il ne s’est pas passé une journée sans que je ne pense à toi. Pas une journée sans que je souhaite de tout mon coeur que tu sois heureux. Pas riche, beau, sportif ou le meilleur dans quoi que ce soit. Juste heureux.

Bonne fête, où que tu sois.

Maman t’aime, mon grand.

 

Crédit photo : francetvinfo.fr