Archives septembre 2016

Toi, mon ado

Toi, mon ado...

Mon adoré...</

Toi, mon ado…

Mon adoré…

Mon adolescent…

On peut lire tous les livres d’éducation du monde. On peut écouter une multitude d’émissions sur le sujet. On peut assister à diverses rencontres d’information… L’adolescence reste la période la plus bizarre et incompréhensible de la vie.

Il me semble, mon ado, que tu étais si petit hier… J’ai à peine eu le temps de me retourner que tu es entré à l’école. Tout est passé si vite ! Et du jour au lendemain, tu es devenu quelqu’un d’autre. Je n’ai rien vu venir. Devant moi se tient maintenant un être qui n’est plus vraiment un enfant et pas encore un adulte. Un être qui me rejette et crache sur mes valeurs, qui se dresse debout et crie fort des arguments qui me semblent vides de sens. Il passe sans prévenir d’une humeur massacrante, à des phrases d’amour, pour finir par envoyer tout promener. Je ne sais plus sur quel pied danser. Son corps qui grandit trop vite est désarticulé et bancal. Même sa voix alterne des sons rauques aux aigus en déraillant lamentablement.

Toi, mon ado, tu hurles que je t’énerve. Et bien sache-le : toi aussi tu m’énerves ! Sauf que je me contiens, je me retiens et j’étouffe ce cri. J’essaie. J’essaie fort, tu sais… Je me rappelle mon adolescence, si tumultueuse, et je réalise que tu me repousses exactement comme je rejetais mes parents. Si tu tires sur le cordon et que je m’accroche après, il risque de déchirer à jamais… Alors je me retiens… Et se sont mes trippes que l’on arrache de mon ventre et mon cÅ“ur de maman qui saigne…

Lorsque mes amis me demandent des conseils pour leur ado, tout est si simple. J’ai toujours de bonnes réponses, c’est limpide. Mais avec toi, je ne sais pas, je suis perdue. Mon cerveau est en déphasage permanent avec mon instinct. Alors… Il y a ces cris, ces incompréhensions, ces larmes. Cette détresse qui m’envahit… Cette tristesse et cette désillusion sur ton visage… Je me sens si nulle et inutile. Tu as besoin de ton parent, tu as besoin de moi, non ? Mais comment ?

Toi, mon ado… Viens t’asseoir près de moi. Dis-moi : qu’attends-tu de moi comme maman ? Comment dois-je me comporter ? Quelles règles te semblent justes ? Que ferais-tu à ma place ?

Dis-moi quelle mère je dois être pour toi. Dis-moi comment être ton guide sur le chemin. Car, après tout, c’est ton chemin. Ce n’est pas le mien.

Tu es la solution, mon ado, mon adoré, mon adolescent. Alors montre-moi le chemin.

L’international des Feux Loto-Québec met le paquet pour 2017 !

Depuis toujours, on va aux Feux d’artifices de la Ronde. Entre ados, entre amis ou en famille, câ€

Depuis toujours, on va aux Feux d’artifices de la Ronde. Entre ados, entre amis ou en famille, c’est LA sortie incontournable de l’été ! Avouez qu’on a déjà tous marché sur le Pont Jacques-Cartier, chaise sous le bras, pour aller les regarder !

Pour certains d’entre-nous, les Feux ont toujours existé. Ce n’est pas tout à fait faux quand on sait que l’événement règne depuis 1984 et célèbrera sa 33e édition l’an prochain ! Ce qu’on sait moins, c’est que la compétition est reconnue aujourd’hui comme la plus prestigieuse au monde et qu’année après année, près de trois millions de personnes se déplacent pour les Feux, ce qui en fait définitivement l’un des événements les plus courus au Québec (on vous l’avait dit) !

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Mais pourquoi jaser des Feux alors que la saison vient tout juste de se terminer ? Eh bien parce que nous avons assisté ce matin à la conférence de presse (on est VIP ou on l’est pas !) de l’International des Feux Loto-Québec qui dévoilait une programmation 2017 haute en couleurs pour célébrer le 375e de Montréal et le 50e de La Ronde.

L’édition 2017 des Feux se promet d’être HOT avec son nouveau porte-parole Alex Despatie (on l’aime, lui !), une programmation haute en couleurs, la participation de l’auteur-compositeur-interprète Ian Kelly (on l’haït pas lui non plus !) et un spectacle de clôture qu’on nous promet être spectaculaire (on veut savoir c’est quoi !).

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En grande primeur cette année, L’International des Feux Loto-Québec ajoute un volet concours à la compétition et vous invite à voter en trois temps pour :

  • Les pays qui participeront à la compétition (votez ici dès le 14 septembre)
  • La chanson qui représente le mieux Montréal et que vous souhaiteriez entendre dans la trame sonore du feu d’artifice d’ouverture (concours du 7 au 20 novembre).
  • Votre spectacle pyromusical préféré (été 2017)

Vous pourriez courir la chance de gagner quatre places pour assister à l’un des feux d’artifice ou encore le grand prix qui consistera en un voyage dans un des pays participants ! Bonne chance !

La nuit la plus longue

J'ai toujours eu une relation spéciale avec les dates. Même très jeune, je savais par coeur les d

J’ai toujours eu une relation spéciale avec les dates. Même très jeune, je savais par coeur les dates de naissance de toute la parenté et de tous mes amis. Les choses me marquent, les souvenirs se fossilisent dans mon cerveau.

 

C’est le 17 mai, qu’assis sur notre grande véranda, mon mari Travis et moi avons échangé une longue suite de courriels avec celle qui allait devenir la mère de nos enfants. Une longue nuit, mais pas la plus longue. Une vie triste, moche, sans queue ni tête, une vie de droguée à fumer de l’héroïne et du crystal meth, enceinte de 7 mois.

 

C’est le 31 mai qu’elle est descendue de l’avion, high as fuck, perdue mais soulagée d’avoir trouvé une famille pour les enfants qu’elle portait. Nos enfants. Ça m’a toujours dégoutée de songer à ces femmes qui procréent si facilement et qui ne le méritent pas alors que moi, avec mes ovaires désechés et mes trompes en forme de rien du tout, je ne peux pas donner d’enfant à mon mari. Mais ce jour là, lorsqu’elle a déposé sa grosse valise dans la chambre d’amis et qu’elle s’est nichée dans le premier lit propre que sa vie d’itinérante lui a fait voir depuis 2 ans, je me suis dit que peut-être qu’au fond ces mères qui enfantent le font pour nous, ces mères qui en sont incapables.

 

C’est le 8 juin que les enfants sont nés. Je me souviens de la date comme de la voix de Dédé Fortin qui chantait Beaudelaire “comme il est doux, à travers les brumes, de voir naître l’étoile”. Nous avons passé la nuit avec elle, jusqu’à ce que les médecins sortent les petits de ses vilaines entrailles et les posent dans les incubateurs où ils allaient passer presque les deux premiers mois de leurs vies, mais ce n’était pas la nuit la plus longue.

 

Ça s’est passé le 24 juillet. L’an dernier. Je me rappelle de la date comme on se rappelle de celle de notre première vraie rupture, douloureusement, maladroitement et surtout, déchirée. J’ai reçu le coup de fil du docteur à 3:15. Je le sais parce que j’étais en train de nourrir son frère jumeau et je prévoyais téléphoner l’hôpital dès le boire terminé, comme tous les jours, tous les 3 heures, quand je n’étais pas déjà à son chevet. La ligne étant mauvaise, ça m’a pris quelques minutes pour comprendre ce que le docteur me disait, mais à son ton, ça ne m’a pris qu’une seconde pour comprendre que quelque chose n’allait pas. C’est le coeur serré que j’ai écouté le bon docteur m’expliquer que Félix avait mal réagi aux antidouleurs qu’on venait de lui administrer suite à son opération de la veille pour une hernie. J’ai cru que j’allais perdre conscience lorsqu’il m’a dit, la voix tremblotante, que mon bébé de sept semaines avait cessé de respirer et qu’on avait dû le placer sous respirateur. J’ai serré son frère, Oscar, si fort contre moi que je l’ai entendu couiner. Félix qui ne respire plus par lui-même, qui ne garde pas sa température corporelle à la normale et qui est léthargique.

 

J’ai pensé mourir. Là, sur place, mon fils dans les bras.

 

Il m’a fallu attendre cinq heures pour aller le voir, parce que toute ma famille était chez moi, au Texas, et que ma grand-mère Lucie était du voyage et que je ne voulais pas la troubler. Je ne voulais pas qu’elle souffre, elle qui, à son âge et en rémission d’un cancer, avait pris un avion “en cachette” et était débarquée avec mon père et mon frère pour me faire la surprise. Je leur ai dit doucement que Félix n’allait pas bien et que j’allais devoir m’y rendre sous peu.

 

Depuis la seconde où le médecin m’a expliqué que la morphine l’avait rendu comme ça, je n’ai pas pu m’empêcher d’haïr l’infirmière qui la lui avait administré. N’avait-elle pas lu sa charte? Ne savait-elle donc pas que mes fils avaient passé 31 semaines à l’intérieur de quelqu’un qui se droguait du matin au soir? Pourquoi ne pas m’avoir appelée pour me dire de venir parce qu’il avait mal? Je serais venue et je l’aurais pris contre ma poitrine des heures durant. Je l’aurais bercé et j’aurais embrassé son mal jusqu’à ce qu’il disparaisse et puis il serait disparu.

 

Il était étendu sur le dos et il avait son aiguille de soluté au milieu du crâne, en plus de tous les tubes qui lui sortaient de partout. On fait comment, pour ne pas transmettre son mal à son enfant? On fait comment pour ne pas qu’il sache qu’on est mort de trouille? Je n’ai pas su comment et je me suis écroulée de chagrin. Il n’était pas lui. Mon bébé était ailleurs.

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Il nous a fallu quitter, parce qu’il avait besoin de repos et cette nuit là, je n’ai pas été capable de nourrir Oscar. Je pleurais chaque fois que je posais les yeux sur lui. Sept semaines. Cinquante jours à les apprivoiser, à les aimer, à leur dire à l’oreille que je les ai portés dans mon coeur et non dans mon corps, mais que ma grossesse a duré quinze ans et non neuf mois. Cinquante jours à caresser leurs fronts, à faire le relais entre l’hôpital et la maison pour aller les voir et les aider à devenir assez forts pour entrer à la maison. Cinquante jours à les aimer plus que je ne me suis jamais aimée moi-même.

 

Cette nuit là a durée trois jours. Trois jours à attendre, à me la fermer pour ne pas inquiéter personne, à pleurer dans les bras de leur père et à promettre que j’allais manger, que j’allais me doucher, que j’allais dormir. Trois jours à veiller sur son corps inerte comme on veille sur nos parents qui se meurent ou sur un animal blessé. À lui dire que je l’aime, à lui promettre un motocross et des Noël au Québec. Trois jours à lui lire le petit prince et à tenir sa main froide dans la mienne. Sa minuscule petite main de bébé.

 

Dans la nuit du 26 au 27, Oscar s’est réveillé en sursaut, affamé. Je me suis levée pour lui préparer son biberon et le téléphone a sonné. On n’appelle pas les gens à cinq heures du matin à moins que quelqu’un meurt; aie-je pensé tout bas.

 

“He’s back!”

 

L’infirmière ne pouvait pas attendre, elle ne voulait pas attendre et elle m’a appelé pour me chanter la bonne nouvelle. Sans aucune explication, en même temps que son frère, il s’est réveillé, affamé et puis, le soleil s’est levé sur Bartlett, emportant avec lui la nuit la plus longue.

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Samedi le premier août, nous quittions l’hôpital avec Félix afin qu’il vive avec nous pour de bon. Son frère avait préparé le terrain, lui qui avait emménagé trois semaines avant lui.

 

Le 1er aout. Je vais me rappeler de la date comme on se rappelle de l’anniversaire de mariage de nos grands-parents, comme on se souvient de la première fois qu’on a embrassé l’amour de notre vie. Amoureusement, délicatement, fièrement.

 

Et pour toujours, cette date voudra dire que mes fils sont plus forts que moi.

Le bébé marketing

« Approuvé par docteur maman. »

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« Approuvé par docteur maman. »

« Le choix numéro 1 des mamans. »

Des slogans vendeurs, certes, mais qui n’aident en rien la cause des papas. Moi, j’ai pour mon dire que quand tu souhaites avancer dans la vie, faut regarder par en avant. Arrêtons de penser que les pères n’ont pas d’avis sur la sorte de couche idéale pour son bébé ou encore sur le genre de sirop à donner à sa progéniture. On a demandé à papa de s’impliquer davantage? Alors, ouvrons-lui toute grande la porte de cette aventure.

Récemment, je magasinais avec L’Amoureuse dans une boutique de vêtements pour enfants et mes yeux critiqueux se sont arrêtés sur l’affiche au-dessus de la salle où se trouvait la table à langer : « Pour les mamans qui veulent allaiter ». Je vous rappelle que nous sommes dans un magasin de vêtements pour enfants; je m’attendais donc à une plus grande ouverture d’esprit de leur part. Juste les mères, vraiment? Je sais que je m’arrête sur un mot sur une affiche, mais quand on veut du changement, il faut agir et ne pas attendre ce changement. Il faut le provoquer. Invitez-nous à y aller; poussez-nous à prendre nos responsabilités. Et si je dis ça, c’est que je connais les gars; j’en suis un. Si tu me laisses un pouce de liberté pour te répliquer : « ah… désolé, j’peux pas changer la couche de bébé, c’est écrit que y’a juste les mamans qui peuvent y aller »… j’vais sauter sur l’occasion. C’est sûr : les hommes, on est comme des enfants. Si je souhaite que L’Héritier brosse ses dents, je dois faire plus que de mettre sa brosse en évidence dans la salle de bain. L’incitation à l’hygiène buccale doit être plus précise et directe que ça sinon c’est clair que le scorbut va s’en mêler.

Même chose dans les endroits publics qui n’ont qu’une seule table à langer… dans la salle de bain des dames. Personnellement, je ne m’arrête pas là-dessus; mesdames, si j’entre de votre côté avec un bébé dans les bras, ce n’est pas par voyeurisme. Y’a une couche à changer pis elle va se changer… quitte à découvrir au passage l’un de vos secrets de filles. Toujours est-il que tant qu’il y aura ce genre de décalage entre ce qu’on nous demande d’être et ce qu’on nous permet d’être, plusieurs pères ne prendront pas toute la place qui leur revient.

Cela dit, je ne suis pas en train de suggérer aux publicitaires de nous dire « le choix numéro 1 des papas ». Pas sûr qu’on peut se fier sur le jugement de quelqu’un qui préfère une sorte de bière parce qu’elle propose une montagne qui devient bleue sur la bouteille quand son contenu est froid. Mais moi, si j’étais une compagnie de couches, par exemple, j’éviterais de préciser papa ou maman dans mon slogan et ainsi je contribuerais à changer les mentalités. Si on veut faire partie d’une parade, faut pas avoir peur d’être le premier à descendre dans la rue.

Un groupe qui travaille fort dans ce sens, c’est Initiative 1,2,3 GO – Longueuil et leur projet « ISO Famille ». « ISO Famille » est une certification qui atteste qu’un établissement dispose de commodités qui permettent aux familles de se sentir bien accueillies avec leurs enfants âgés entre 0 et 5 ans. C’est une façon de reconnaître les efforts fournis par les commerçants ou les gestionnaires de lieu public qui ont à cÅ“ur de faciliter les sorties des familles au quotidien.

Parmi leurs critères : que le matériel pour changer les couches soit installé dans les toilettes des femmes et des hommes. Comme ça, quand vous voyez que le restaurant, par exemple, où vous allez est certifié « ISO Famille », vous savez que vous serez les bienvenus… que vous soyez maman ou papa. Une excellente initiative.

Alors, d’ici à ce que tous les établissements deviennent « ISO Famille », je propose une révolution : messieurs, envahissons les toilettes des femmes avec nos bébés. Déjà que les filles s’y rendent en « gang », pas sûr qu’elles vont tripper de nous voir débarquer en plus avec les enfants.

Si tout le monde regarde par en avant; les choses vont changer.

J’ai testé – Les contenants FUEL pour les lunchs

Ma Famille Mon Chaos m’a donné comme mission d’essayer les contenants Fuel. Comme je n

Ma Famille Mon Chaos m’a donné comme mission d’essayer les contenants Fuel. Comme je n’ai jamais eu la chance de trouver des contenants pour les lunchs qui ont du sens et ne coulent pas, j’étais contente de pouvoir faire l’essai de ces plats.

Les plats que j’ai reçus sont: l’ensemble de boîte à lunch (contenant à sandwich, à trempette et la boîte à jus), l’ensemble à condiment et le contenant à collation Snack Pod.

Tout de suite en les recevant, ils ont eu le premier test ultime, le bébé! En quelques secondes, mon petit bout de nerfs faisait virevolter les plats partout et les traînait de tout son poids sur la céramique. Résultat, ils sont encore comme neufs. Le seul qui a eu quelques écorchures sur le rebord a été traîné sur le ciment.

Souvent, les compagnies de plats en plastique disent que leurs contenants vont au lave-vaisselle, mais avec restrictions (peuvent seulement aller dans le panier du haut). J’ai donc mis tous les contenants Fuel dans mon panier du bas. Ils en sont ressortis propres, intactes et prêts à être utilisé. Le seul bémol est le couvercle du contenant à trempette qui a tordu un peu, mais en le replaçant il est redevenu droit.

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Aussitôt, je me suis préparée un lunch pour le lendemain avec mes nouveaux contenants Fuel. Moi et mon copain avions quelques doutes sur l’efficacité du contenant à sandwich. Comparativement au sac Ziploc, il semble trop grand pour mon petit sandwich. À l’heure du dîner, j’ai été agréablement surprise de voir mon sandwich intact et même plus froid qu’à l’habitude.

Le contenant à trempette est vraiment fabuleux. C’est ma découverte de cette expérience. On peut faire toutes les combinaisons de notre imaginaire. Beurre d’arachides/pommes, fromage à la crème/craquelins, humus/carottes, etc… C’est facile d’utilisation avec son petit couteau intégré dans le couvercle et d’une bonne grandeur autant pour les enfants que pour les adultes. La double paroi de ce contenant garde bien le froid. Par contre, ce n’est pas un contenant qui se dit thermos, il ne garde pas le froid à ce point.

Pour la boîte à jus, elle fonctionne très bien, comme la plupart des boîtes à jus. J’ai trouvé un peu bizarre que la paille soit carrée les premières fois, mais avec le temps on s’habitue. Ce qui est intéressant c’est sa forme rectangulaire qui s’insère bien dans la plupart des boîtes à lunch. On optimise l’espace de notre sac au maximum.

Le contenant à collation Snack Pod a un bloc réfrigérant (ice pack) que l’on visse à l’intérieur de son couvercle. Ultra pratique pour les yogourts avec petits fruits et les compotes. J’ai bien aimé avoir mon contenant toujours froid sans être obligé de le mettre dans le réfrigérateur. Je l’ai utilisé à plusieurs reprises pour mettre la collation de mon bébé quand je partais à l’aventure.

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condiments

Malheureusement, l’ensemble à condiment ne m’a pas convaincu. Aussitôt que j’ai ouvert les couvercles, les anneaux en plastique d’étanchéité sont tombés… et ils n’ont jamais arrêté de tomber. Je comprends que le but est un nettoyage facile du couvercle, mais j’ai déjà perdu l’anneau d’un de mes contenants. Le contenant est encore efficace, mais ils n’est plus aussi étanche que les deux autres. Sinon, pour apporter trempette et vinaigrette, c’est un bon format.

 

 

 

Finalement, les contenants Fuel sont très efficaces et ils n’ont jamais coulé dans ma sacoche.

Je les aime tellement que je m’en suis acheter quelques-uns de plus. Je les recommande à tous!

Idées de sorties pour le week-end (10 et 11 sept. 2016)

La Tournée des Chefs "Goûtez le Québec" - Laurentides

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La Tournée des Chefs “Goûtez le Québec” – Laurentides

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La Tournée des Chefs qui a fait le tour de plusieurs régions du Québec est de passage dans les Laurentides! Venez à la rencontre de grands chefs cuisiniers, sommeliers, pâtissiers et autres artisans du goût du Québec. Spectacles culinaires, marché champêtre et ambiance festive.

 

 

Où? Place Henri-Grignon (Place des citoyens), 999 boul. de Sainte-Adèle

Quand? Samedi 10 et dimanche 11 septembre 2016

Combien? Journée 7$; Week-end 10$; Gratuit pour les jeunes de 17 ans et moins.

Infos sur la Tournée des Chefs “Goûtez le Québec”

Tremblant Gourmand – Tremblant

Tremblant Gourmand

Selon les organisateurs, il s’agit du plus grand festival destiné aux épicuriens actifs en Amérique. Du 10 au 18 septembre prochains, c’est tout le village piétonnier de Tremblant et sa montagne qui s’animeront pour une programmation de 9 jours qui vous fera BOUGER, MANGER et BOIRE!  Tremblant Gourmand propose des activités qui marient ces trois passions. Que ce soit dans ses circuits gourmands en sentiers ou à vélo, à la foire des artisans ou aux espaces de démonstration, on découvre, on déguste et c’est le bonheur en pleine nature. Pour l’occasion, les restaurants, bars et terrasses participants du village piétonnier présenteront des offres toutes spéciales pour les festivaliers et détenteurs de passeport Tremblant Gourmand. Les festivaliers auront également la chance de rencontrer de nombreuses personnalités, chefs, cuisiniers, nutritionnistes et artisans de renom.

Où? Village piétonnier de Tremblant

Quand? Du samedi 10 au dimanche 18 septembre 2016

Combien? Plusieurs activités, démonstrations culinaires et ateliers gratuits ou presque; Passeports Dégustation et Expérience Signature de 15$ à 300$ par personne.

Infos Tremblant Gourmand

Portes ouvertes sur les fermes du Québec

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Rencontres avec des agriculteurs, animaux de la ferme, traite de vaches, tonte de moutons, dégustations, épluchette de maïs et bien plus!

Où? 100 fermes au Québec et au Parc olympique de Montréal*

Quand? Dimanche 11 septembre 2016 de 10h à 16h

Combien? Gratuit

 

*Spectacles Jeunesse au Parc Olympique : Salmigondis à 11h et Génial! à 14h.

Infos Portes ouvertes sur les fermes du Québec

Festival Éco-Gourmand – Laval

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Plus qu’un rassemblement de producteurs locaux, ce marché écoresponsable à ciel ouvert vous permettra de découvrir plusieurs tendances et innovations agroalimentaires.

  • 25 exposants de produits locaux;
  • Dégustations et découvertes des nouvelles tendances culinaires;
  • Atelier de conserves avec et au profit de Moisson Laval;
  • Cours de cuisine en compagnie des chefs de Centropolis (inscription sur place) : Kim Cun de Sukho Thaï/Kiyomi, Jean-François Plante de L’Aromate et Fernando Rodas de Calvi;
  • Ateliers des mini-chefs  (5-12 ans | inscription sur place) : 10 h 30 – 11 h 30 – 13 h – 14 h – 15 h – 16 h – 17 h;
  • Terrasse animée gourmande.

Où? Centropolis

Quand? Samedi 10 septembre 2016

Combien? Gratuit

Infos Festival Éco-Gourmand de Laval

Les Week-ends gourmands – Montérégie

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Capitale de la pomme par excellence au Québec, Rougemont accueille les visiteurs pendant six fins de semaine consécutives pour découvrir son circuit agrotouristique comprenant autocueillette dans les vergers, cidreries, vignobles, boutiques de produits du terroir et artisanaux, restaurants, etc.

Où? Rougemont

Quand? Tous les week-ends du samedi 10 septembre au lundi 10 octobre 2016

Combien? Gratuit

Infos Week-ends gourmands en Montérégie

La fête de la santé et Défi Je bouge 2016 – Montérégie

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Grande fête de la santé avec épreuves de courses, marche ou vélo. Musique, animation, jeux gonflables, maquillage, photographes, pommes du Québec, méga-épluchette de blé d’Inde et plusieurs autres surprises.

Où? Parc J.-Paul-Beaulieu, Saint-Jean-sur-Richelieu

Quand? Samedi 10 septembre 2016

Combien? Pour les épreuves : 25$ pour les enfants et 60$ pour les adultes; gratuit pour la fête de la santé.

Infos Défi Je Bouge

Bon week-end!

 

En échange d’un petit don, c’est GRATUIT pour les enfants chez Boston Pizza !

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Des fondations, il y en a des tonnes. Par des tonnes, on veut VRAIMENT dire des tonnes! La plupart du temps, on a l’habitude de donner un ptit 5$ pour une épinglette, un 20$ pour éventuellement gagner une  maison etc. Cette fois-ci, nous avons trouvé le concept de la fondation très utile, autant pour les jeunes dans le besoin, que pour votre portefeuille. Laissez-nous vous parler de cette fameuse fondation.

La fondation Boston Pizza Futurs Espoirs existe depuis plus de 25 ans et s’associe avec de multiples organisations afin d’offrir aux enfants qui en ont besoin, les modèles d’inspiration pour réaliser leur plein potentiel et aspirer à un meilleur avenir.  Alors afin de faire connaitre sa fondation et par le fait même d’aider les jeunes, Boston Pizza a eu une super bonne idée (aussi bonne pour les jeunes que pour vos finances yeah!).

Avec un don minimal de 5$, vous pouvez obtenir une carte repas qui vous donne 5 repas enfants gratuits (d’une valeur de 25$). Et ce qui est bien, c’est qu’avec 5$ vous permettez à un enfant démuni de passer 1 heure avec un modèle d’inspiration. Vous lui permettez de pouvoir voir plus loin que le présent et d’avoir une belle dose de positivisme venant de quelqu’un qui peut l’inspirer pour son futur. Et comme c’est toujours plaisant d’économiser, on serait fou de ne pas mentionner que vous économisez 20$ par carte repas!

Pour les intéressés, les cartes sont en vente encore jusqu’au 2 octobre 2016. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de Boston Pizza

 

Bon appétit!!!

 

Saviez-vous que (parce que nous, on ne le savait pas)

  1. Plus de 22 millions de dollars en dons ont été faits jusqu’à présent à des partenaires tels que GRANDS FRÈRES GRANDES SOEURS , FRDJ, JEUNESSE J’ÉCOUTE, LA FONDATION RICK HANSEN et LIVE DIFFERENT
  2. Boston pizza offre annuellement plus de 200 000 heures d’orientation et d’inspiration avec des modèles d’inspiration.
  3. Les cartes pour enfant Boston Pizza sont disponibles à toutes les succursales Boston Pizza pour un don minimal de 5$ à la fondation Boston Pizza futurs espoirs ( si vous voulez donner plus, GO! Ça donnera des heures de plus pour les jeunes. N’oubliez pas 5$ = 1 heure qu’un enfant démuni passe avec un modèle.
  4. L’enregistrement d’une carte avec un compte mon BP offre un sixième repas pour enfant gratuit

S’équiper pour les sports d’hiver pour pas cher

Qu'on le veuille ou non, la saison froide est à nos portes! Oui, je sais... On ne veut pas trop y

Qu’on le veuille ou non, la saison froide est à nos portes! Oui, je sais… On ne veut pas trop y penser et profiter des derniers rayons de l’été! Mais si vous voulez avoir du choix, c’est le bon moment pour acheter ou renouveler vos équipements de sports d’hiver.

D’ailleurs, selon Santé Canada, les enfants devraient faire 60 minutes d’activité physique par jour. Pas toujours évident. D’autant plus que l’achat d’équipement sportif peut coûter très cher et que les enfants grandissent… Ce qui nous oblige à renouveler leur équipement année après année.

Heureusement, plusieurs boutiques spécialisées offrent la possibilité d’équiper toute la famille sans que ça coûte trop cher. Voici donc quelques bonnes adresses pour s’en tirer à bon prix !

La Poubelle du ski

L’une des plus connue est sans contredit La Poubelle du ski. Une institution située à Montréal sur le boulevard St-Laurent, tout près de l’autoroute métropolitaine, qui existe depuis 49 ans presqu’uniquement grâce au bouche-à-oreille.

Et surtout ne vous fiez pas au nom, n’y au chaos qui semble y régner quand on franchit la porte. On y trouve de l’équipement d’occasion de qualité et de l’équipement neuf à faible coût. Et le service y est des plus professionnel. Il peut y avoir jusqu’à une centaine d’employés sur le plancher les week-ends.

Voici quelques exemples de ce que on peut y acheter ou louer pour la saison :

Hockey : culotte, jambières, sac de transport, casque, épaulettes, coudes et gants. Neufs ou quasi-neuf. Environ 70$ pour une saison (reste à acheter protège-cou, bâton et suspensoir).

Patins : hockey, patinage artistique ou récréatif pour enfants et adultes. Entre 26$ et 46$ pour la saison incluant l’aiguisage.

Ski alpin et planche à neige : Bottes, fixations, skis, bâtons. Environ 100$ pour la saison incluant aiguisage des skis et mise au point.

Quand je vous dis qu’il font tout pour que vous alliez jouer dehors en hiver, ils offrent aussi :

  • La possibilité d’avoir un léger crédit pour votre équipement usagé.
  • Une assurance «poussée de croissance» : si votre enfant grandit durant la saison, il est possible d’échanger l’équipement gratuitement.
  • Assurance en cas de bris ou pour tout autre raison : Que ce soit brisé, trop grand ou trop petit ou parce que votre belle-mère n’aime pas la couleur… On vous l’échange gratuitement sans faire de chichis. 
  • La location avec option d’achat est aussi disponible : vous louez votre équipement pour la saison. Si vous l’aimez, vous pouvez l’acheter à la fin de l’hiver et on vous déduit le coût de la location.
  • On y offre aussi la location de raquettes et de skis de fond.
  • Vous allez en ski quelques jours ou seulement un week-end… La location à court terme est aussi disponible.

Sports aux Puces

Si vous habitez à l’extérieur de Montréal, les magasins Sports aux Puces seront vos meilleurs alliés. Il y a une vingtaine de magasins Sports aux puces à travers la province dont 12 dans la grande région métropolitaine (1 à St-Léonard et les 11 autres sur les rives nord et sud).

Comment ça fonctionne ? Vous pouvez apporter les équipement de sport que vous n’utilisez plus ou que vous voulez renouveler. On vous offre en échange un crédit que vous pouvez utiliser en magasin pour la location ou l’achat d’un autre équipement neuf ou usagé.

Voici quelques exemples de ce qu’on peut y trouver :

Hockey : neuf et de l’usagé disponible à moindre coût. Prévoir environ 250$ pour un équipement complet pour enfant incluant les patins.

Ski alpin : location équipement d’occasion pour enfant : entre 80$ et 120$.

Play it Again Sports

Autre concept similaire, Play it again Sports qui a deux succursales sur l’Île de Montréal. On déplore toutefois que leur site soit uniquement en anglais!

Sports Experts

Si vous tenez à ce que vos enfants aient un équipement de ski alpin neuf chaque année, les magasins Sports Experts offre un service d’achat / rachat pour le junior seulement. Vous achetez un équipement neuf que vous rapportez l’année suivante et pour lequel on vous donne un crédit applicable sur un nouvel équipement. Vous pourrez épargner ainsi plusieurs centaines de dollars par année !

Salade fraîche qui annonce l’automne

Voici une recette de salade de carottes et betteraves qui sera la star de vos potluck</em

Voici une recette de salade de carottes et betteraves qui sera la star de vos potluck d’automne.

Elle se marie bien avec pratiquement tout, du fromage de chèvre au poulet grillé.

Elle peut aussi facilement devenir une salade-­repas avec en y ajoutant des noix et quelques restants.

Pour quatre portions.

Ingrédients

  • 2 carottes râpées
  • 3 betteraves râpées*
  • 2 feuilles de laitue kale
  • 2 c. à soupe de jus de citron
  • 2 c. à soupe d’huile d’olive
  • Sel et poivre au goût

*La betterave peut être cuite ou crue, c’est selon vos préférences. La betterave cuite vous donnera une salade un peu moins croustillante et plus juteuse.

Préparation

Couper la laitue kale en petits morceaux. Mélanger tous les ingrédients dans un bol et servir.

Bon appétit !

Une dernière saucette avant la “vraie” rentrée!

Sans s’en rendre compte, on a remplacé les maillots de bain par le

Sans s’en rendre compte, on a remplacé les maillots de bain par les sacs d’école, alors qu’on aurait eu bien envie de faire durer encore l’été un peu… En ce sens, quelques activités qu’on aime bien faire durant la saison estivale sont encore disponibles mais pour quelques jours seulement.

Belle façon de célébrer la rentrée!

Parc aquatique Mont St-Sauveur

Jusqu’au lundi 5 septembre de 10h à 17h.

Infos Parc aquatique de Saint-Sauveur

Parc aquatique Bromont (avec ses piscines chauffées!)

Du samedi 3 au lundi 5 septembre de 10h à 17h.

Infos Parc aquatique de Bromont

Super Aqua Club

Les samedi 3 et dimanche 4 septembre de 10h à 18h.

Infos Super Aqua Club

Parc Safari

Du samedi 3 au lundi 5 septembre, de 11h à 18h30, le lagon des dauphins est encore ouvert, en plus du parc. Pour les week-ends de septembre et octobre, les visiteurs ont accès au parc seulement.

Infos Parc Safari

Village du Père-Noël

Du samedi 3 au lundi 5 septembre de 9h à 17h. Les glissades et jeux d’eau seront ouverts pour le dernier week-end de la saison.

Infos Village du Père Noël

Zoo de Granby

Du samedi 3 au lundi 5 septembre de 10h à 17h. C’est le dernier week-end de la saison pour le Parc aquatique Aquazoo qui sera aussi ouvert de 11h à 17h. Le zoo demeure ouvert tous les week-ends jusqu’au 30 octobre.

Infos Zoo de Granby

Parc aquatique Calypso (Ontario)

Jusqu’au lundi 5 septembre de 10h à 17h.

Infos Parc aquatique Calypso

Quand la cancer s’invite dans le chaos : la rentrée…à reculons

Pour la plupart des parents, septembre est synonyme de rentrée scolaire, d’inscr

Pour la plupart des parents, septembre est synonyme de rentrée scolaire, d’inscriptions aux activités sportives, de réorganisation de la garde-robe des enfants, de planification des boites à lunchs, de coordination des agendas des différents membres de la famille, de reprise de la routine bien rodée du matin, de supervision des devoirs le soir, et enfin, d’exécution des tâches ménagères que tout parent doit boucler avant de terminer son shift de la journée. Puis, recommencer le tout le lendemain, cinq jours semaine, jusqu’à la fin de l’année.

Bref, le manège de la rentrée donne le tournis ! Et en tant que maman célibataire, je n’y échappe pas.

Sauf que, cette année, mon carrousel refuse de se conformer à la cadence « métro, boulot, dodo. »

Cela fait trois semaines que j’essaie d’écrire ce texte pour partager des conseils sur « Comment bien préparer la rentrée malgré la maladie » . Et oui, des conseils, j’en ai toute une liste ! Un sac d’écolier plein à craquer !

Mais ils ne sont pas bien différents de ceux que l’on donne, chaque année, aux parents en santé. Ils se résument en cinq mots : organisation, planification, responsabilisation, adaptation  et grandes respirations !

Car même si la maladie bouleverse le quotidien de toute la famille, il est important de mener la vie la plus normale possible afin de répondre aux besoins de sécurité et de routine des enfants.

Les enfants ressentent avec beaucoup d’acuité les émotions et les changements de rythme de vie. Rien ne leur échappe quel que soit leur âge ! Et en tant que parent, nous devons donc leur offrir un cadre rassurant, encore plus lorsque Maman est malade.

Et c’est ce que je fais. Tous les jours. Du mieux que je peux. Malgré mon cancer.

Je suis une bonne élève à l’école des Mamans.

Mais en essayant d’écrire un texte sur un ton de fête foraine, j’ai l’impression de jouer une mascarade dans un cirque où derrière son maquillage, le clown est triste.

Alors je vais rester dans le vrai et faire tomber le masque des conventions. Après tout, on m’a toujours appris à penser par moi-même. Et tant pis, si je dois porter le bonnet d’âne le temps de cet exercice.  Je retournerai bien gaiement dans les rangs dès que j’aurai écrit le point final de cet article. Alors voilà :

Cette rentrée, j’y vais à reculons !

Sans honte, je vous l’avoue, aujourd’hui, j’aimerais faire l’école buissonnière pour profiter encore de chaque instant avec mes enfants. J’aimerais continuer à leur enseigner le ludique, le plaisir et le rire. Leur apprendre à conjuguer l’instant présent. Leur apprendre à compter les uns sur les autres. Leur apprendre à lire la magie du naturel. Leur apprendre à dire le vrai, même s’il n’est pas beau. Leur apprendre à dessiner leurs rêves. Leur apprendre à multiplier l’amour. Leur apprendre à mesurer la profondeur de l’âme humaine. Leur apprendre à peser le poids de leurs actions. Leur apprendre l’être et le voir. Leur apprendre à expérimenter leur sens de l’humour. Leur apprendre à écrire l’histoire de leurs vies. Leur apprendre la théorie du chaos.

J’aimerais continuer à sonner la cloche le matin à leur réveil pour leur annoncer que, aujourd’hui encore, toute la journée sera une grande récréation. Que la seule page blanche qu’ils doivent colorier est celle des souvenirs. Et que leur seul devoir est d’être heureux. Puis, le soir venu, je leur distribuerai des étoiles dans les yeux.

Cette rentrée, j’y vais en marchant sur les mains !

Sans honte, je vous l’avoue, le manège de ma routine me donne le fou rire.

Que ce soit de jongler avec les dates et les heures de mon calendrier de traitements. Que ce soit la discipline exigée pour dompter mes restrictions médicales. Que ce soit les tours en boucle sur les montagnes russes de mes émotions. Que ce soit les acrobaties périlleuses imposées à mon corps pour rester en vie. Que ce soit les numéros d’équilibriste que je fais pour garder mon budget sur la ligne. Que ce soit les mimes et les clowneries que mon visage affiche devant mon meilleur public (mes enfants)…  Mon carrousel tourne en musique. Et mes petits chevaux de bois fougueux continuent à avoir le mord aux dents. 

Parce que, au fond, je suis une artiste. Et que je fais, moi aussi, partie de la troupe de tout ce cirque. 

Parce que la représentation n’est pas encore finie. Et que je ne veux pas décevoir mon public. Alors comme on nous enseigne sur les bancs de l’école de la vie : Que le spectacle continue !

À chacun de choisir sa rentrée en la matière.

Pour en lire plus sur mon quotidien avec le cancer, visitez mon site La vie continue, malgré tout.