Archives février 2017

Let’s go! Sports et famille

Le hockey a fait partie de nos discussions et sorties familiales pen

Le hockey a fait partie de nos discussions et sorties familiales pendant mon enfance et mon adolescence. Mon frère a joué dans les rangs mineurs atome (7-8 ans) à midget (17 ans). Grâce à lui, j’ai connu plusieurs arénas au Québec.

Il y avait aussi et il y a toujours, dans ma ville natale, un tournoi de hockey midget. Mes parents ont hébergé des joueurs pendant plusieurs années. J’étais toujours prête à les accueillir, surtout quand j’avais le même âge qu’eux.

Il y avait bien sûr la Soirée du hockey, un incontournable le samedi soir, surtout quand les Nordiques jouaient contre les Canadiens. Nilan contre Hunter. Ma mère qui prenait pour Québec et mon père pour le Canadien. Et moi, je riais, assise entre les deux.

Puis, j’ai eu mon fils. Quand il avait quatre ans, son père et moi l’avons initié au patinage. Antoine a aimé. Nous en étions très heureux. Dès l’année suivante, il était équipé pour jouer au hockey et nous commencions, alors qu’il était si jeune, à visiter les centres sportifs. Il demandait à être gardien de but. Ouf… quelle position ingrate, je me disais. Il gagne une game, ce sont les joueurs qui ont le mérite. L’équipe perd, c’est le gardien de but qui se fait taper dessus.

On a dû apprendre (Antoine et nous, les parents) à changer notre perspective pour pouvoir aider Antoine. « Si la rondelle est rendue à toi, c’est que les joueurs d’avant et de la défense n’ont pas fait leur job. Accepte ton erreur si tu as mal joué, et accepte aussi, quand la rondelle est entrée et que tu n’y pouvais rien. »

Il a travaillé très fort sur son attitude. Il acceptait parfois mal de se faire compter un but. Il a même reçu le trophée du joueur du match même si l’équipe avait perdu. Il avait goalé toute une game.

Il nous a fait vivre de grandes émotions, surtout lors des tournois et des séries de hockey. Lorsque son équipe a pratiqué avec les Canadiens de Montréal dans un Centre Bell rempli à craquer, en plus, il a fait un arrêt à la Carey Price. Quel arrêt! Je m’en souviens encore. Wow!

Ma fille Maude, ma petite timide, s’est pour sa part dépassée en natation. Elle a fait grandir sa confiance en elle pendant les années où elle a fait des compétitions dans les différentes piscines du Québec. Elle était magnifique à voir nager. La brasse était sa nage de prédilection.

Je me souviens d’une compétition à Victoriaville. Elle était novice et devait se classer dans le niveau provincial développement afin de pouvoir compétitionner à Montréal où aurait lieu le championnat mondial de natation l’été suivant.

Elle devait nager dans des temps records dans deux styles de nages pour atteindre son objectif. Malheureusement, elle a manqué ces deux nages par quelques dixièmes de secondes. C’était la débandade totale. Fâchée, triste, frustrée. J’avais le goût de pleurer avec elle. Je ne savais plus trop quoi dire pour la consoler. Mais… il restait une compétition pour se reprendre.

On s’est relevées. On a travaillé sur la solution. Maude a pratiqué fort pour corriger ses erreurs.

La compétition tant attendue est arrivée. C’est dans la piscine à Cowansville qu’elle a donné tout ce qu’elle avait et a dépassé le temps demandé. Elle a ainsi atteint son objectif ultime. Wow!

Voilà! Maude était à la piscine où auraient lieu les jeux mondiaux de natation.

Mes deux enfants ont dû, avec notre soutien, développer leur attitude, apprendre à se fixer des objectifs, croire en leur potentiel, persévérer, travailler fort et s’amuser.

Les bienfaits du sport sont immenses. Les enfants se développent physiquement et beaucoup psychologiquement. Ils apprennent à se dépasser pour atteindre un objectif. À communiquer avec le coach et les coéquipiers. Ils ont appris à travailler en équipe. On gagne et on perd aussi en équipe. De belles valeurs qui sont enseignées dans un autre contexte que le milieu familial.

J’ai fait aussi quelques activités physiques étant très jeune : gymnastique, ballet classique et bien sûr, dans les cours d’éducation physique. Je n’étais pas axée sur la performance et ça n’a pas changé, mais je voulais plutôt garder une bonne forme physique. La santé est pour moi très importante.

Je fais du sport plus régulièrement depuis un an et rien ne peut aider davantage à remonter le moral, à avoir une meilleure concentration, à avoir un meilleur sommeil que lorsque je viens de pratiquer une activité physique.

Ce n’est pas le nombre de fois que tu tombes qui est important, mais le nombre fois que tu te relèves. Quel sport aimes-tu faire? Vas-y!

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Les « plusse-meilleures » raisons des enfants pour se relever le soir

Les enfants ont un don particulier pour écourter la soirée en amou

Les enfants ont un don particulier pour écourter la soirée en amoureux de leurs parents, ou pour empêcher leur papa ou leur maman de clencher le ménage afin d’avoir quelques minutes calmes avant d’aller dormir à son tour. Qui n’a pas entendu des « plusse-meilleures » raisons pour se relever cinquante fois au lieu d’aller se coucher pour vrai?

–          J’ai envie de pipi.

C’est sûr, mon tiloup, que si tu te tapes trois verres d’eau entre le moment du bain et du coucher, il y a des chances que ta vessie soit sur le bord d’éclater. Go pipi, et après, fais un nœud.

–          J’ai peur du noir.

Ok. Je vais allumer ta veilleuse.

–          Il y a trop de lumière! Je ne peux pas voir mes rêves!

Ferme tes trois petits yeux, tu vas voir qu’il va faire noir.

–          Il y a des monstres en dessous de mon lit!

Oui, et si tu passais le balai plus souvent, il n’y aurait pas de monstres. Parce que tu sais quoi? Les monstres se nourrissent de poussières et de bubus qui volent. Pas de poussières = pas de monstres. Assure-toi de rentrer tes pieds en dessous de tes couvertures, au cas où tu aurais le modèle de monstres mangeurs d’orteils.

–          Je m’ennuie de papaaaaaaaaaaaa!

Ça adonne bien, moi aussi! Alors on l’appellera demain, on lui fera un dessin, on lui enverra des photos. En attendant, allez, dors avec le toutou singe qui ressemble à papa.

–          J’ai soiffffffff!

Eille, le comique! Ton verre d’eau était sur ta table de chevet. Tu l’as renversé à moitié dans ton bedon, à moitié par terre. Alors c’est assez pour ce soir (en partie à cause du numéro 1, en partie parce qu’un bon moment donné, la mère se tanne de jouer à la serveuse). Tu ne devrais pas te déshydrater complètement d’ici demain.

–          Je veux que ma porte soit fermée.

Lève-toi et marche! Mais ne t’avise pas d’en profiter pour rallumer ta lumière et faire des mauvais coups en cachette! Une maman, ç’a des yeux partout.

–          J’ai. Mal. Au. Ventre.

Okidou. On va masser ton petit bedon, tout doucement, tout gentiment. On va mettre une bouillotte. On va chasser les idées stressantes en gardant la séance de quête de solutions pour les moments où il fera clair.  Bonsoir, bonne nuit, pas de puces, pas de punaises.

–          J’ai quelque chose à te dire, ça presse!

Pourquoi, donc, tu n’as jamais rien à me raconter quand je te demande ce que tu as fait à la garderie ou à l’école, mais que tout à coup, tu as quatorze histoires urgentes à partager là-maintenant-tout-de-suite?

–          Ma sœur me dérange!

Oui, et toi aussi tu l’empêches de dormir. Vous faites un excellent travail d’équipe, mais gardez ça pour des objectifs plus louables que pour vous empêcher mutuellement de dormir.

–          Comment ça s’écrit, ornithorynque?

Euh… comme ça se dit? Avec deux ou trois lettres bizarres.

–          Ma musique s’est arrêtée!

En effet. C’est parce qu’au bout d’une heure, tu devrais déjà dormir. Même Ari Cui Cui a besoin de faire dodo la nuit, alors laisse-la se reposer.

–          Maman, c’est dans combien de dodos, ma fête?

  1. Tu as le temps de penser à tes cadeaux et à tes invitations. À un autre moment.

–          Qu’est-ce qui va arriver si tu meurs en dormant? Qui va s’occuper de nous?

Ce n’est pas dans mes intentions, mais si je ne peux pas aller me coucher bientôt, ça se peut, oui, que je meure de fatigue. Allez! Dodo!

–          Maman! J’ai vraiment quelque chose à te dire! Si je ne te le dis pas, la Terre va exploser! Trump va être élu! (oups … too late!)

Ok. Une dernière, dernière, dernière chose. Qu’est-ce qu’il y a, mon poussin?

 

–          Je t’aime, maman. Je pourrais te donner un dernier câlin?

Ces méchantes petites filles

C’est connu depuis des années que les petites filles sont méchan

C’est connu depuis des années que les petites filles sont méchantes entre elles. Il y a d’ailleurs eu un documentaire de Jasmin Roy sur ce phénomène : BITCH : Les filles et la violence. Le documentaire met en lumière le caractère méchant des filles entre elles. Il parle des ados, mais ce phénomène se produit très tôt. Ma fille de onze ans est d’ailleurs victime de ce genre de méchanceté entre fillettes.
Depuis la quatrième année, une petite fille de son niveau a décidé de prendre ma fille en grippe. Elle s’en prend à elle pour un tout et pour un rien. Avant le début de l’année scolaire, j’avais décidé que je réglerais le problème en discutant avec la mère et la fille. J’avais décidé que je ne voulais pas que ma fille vive sa sixième et dernière année de primaire comme la méchante de leur petit groupe de filles. À la première journée d’école, la petite manipulatrice est venue voir ma fille pour s’excuser de la méchanceté dont elle faisait preuve envers elle. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à aujourd’hui, lorsqu’en groupe, elle insulte ma fille, fait semblant de tomber en disant aux autres que ma fille l’a poussée et réclame l’aide des autres qui elles accourent pour l’aider. Je ne suis pas témoin de ces épisodes, mais je lis les textos que la petite lui envoie. Elle exige qu’elle s’excuse sous peine de se retrouver seule et sans amies. Elle la traite de bébé et d’autres insultes.

Bon, je ne dis pas que ma fille n’a aucun tort, qu’elle n’a rien fait pour mériter cela, car je ne suis pas avec elle à tout moment. Par contre, les gens qui la connaissent savent très bien que ma fille n’est pas méchante pour cinq sous. Elle aime rire et faire des blagues. Elle a une bonne oreille et est toujours prête à aider tout le monde. Lorsqu’elle va chez des amies, il n’y a que des bons mots pour elle. Alors pourquoi cette petite agit ainsi et pourquoi réussit-elle à convaincre toutes les autres que c’est ma fille qui est dans le tort? Est-ce que ce serait par jalousie?

Ça vient tellement me chercher de voir ma fille pleurer et se demander si le lendemain, à son retour à l’école, ses amies lui parleront. Je me demande vraiment ce que ça donne de mettre les autres à part et d’être méchante entre elles. L’an passé, j’avais même fait appel au prof de ma fille pour qu’il intervienne dans la cour d’école parce que ma fille était mise à l’écart.

Dernièrement, ma fille m’a réclamé d’avoir un compte Instagram. Je le lui ai refusé, mais je lui ai accordé Snapchat avec accès à son compte. Ses amies ont toutes un compte Instagram. Avec tout ce qui se passe en ce moment, je suis contente de lui avoir refusé, car qui sait, peut-être que ça se poursuivrait sur ce réseau. Est-ce que les parents des autres petites filles de onze ans vont voir les textos de leur fille tout comme moi? Et si oui, comment accepter que leur enfant soit si méchant avec d’autres? En tout cas, jamais je n’accepterais qu’un de mes enfants en insulte un autre verbalement, physiquement, par écrit ou sur les réseaux sociaux. Les conséquences des actes posés à cet âge peuvent avoir un impact sur la vie de ces jeunes. Je me demande vraiment pourquoi les petites filles agissent de cette façon. J’ai aussi un garçon et les chicanes de BFF, de « sa mère m’aime plus que toi », de « tu n’as pas le droit de jouer avec elle », ça ne se produit pas. Mon fils joue avec plusieurs amis à la fois ou même séparés, et ces petites chicanes de possession ne se produisent pas.

Ma consolation dans cette histoire, c’est que l’an prochain, c’est le secondaire. Les amies seront donc séparées. Ma fille ira dans une autre école par choix et par hasard, car elle n’a pas été acceptée dans la même école qu’elles. C’est un hasard, mais parfois, le hasard fait bien les choses. C’est extrêmement difficile pour une maman de voir sa fille démolie comme ça. Un jour, tout va bien et le lendemain, c’est la crise de larmes. Comment la consoler, la rassurer? J’espère vraiment que ces épisodes n’ébranleront en rien la confiance en elle que j’essaie de bâtir depuis qu’elle est toute petite. J’espère que ce n’est pas une petite de onze ans qui réussira à détruire ce que je bâtis depuis maintenant onze ans.

Chez le vétérinaire

Quand on entre chez le vétérinaire, il se passe instantanément qu

Quand on entre chez le vétérinaire, il se passe instantanément quelque chose de magique; tout le monde se comprend. Et personne ne juge personne.

Les amoureux des bêtes ont le cœur grand comme la Terre et de l’empathie à revendre.

Ce soir, j’en ai encore été témoin. Mon chiot tout neuf s’est infligé une blessure à la mâchoire. J’ai pensé que je n’allais jamais le voir grandir.

Mon chiot sous le bras, mes deux filles autour. Moi, en larmes, malgré tous mes efforts pour demeurer solide. L’histoire se termine bien, je préfère le dire tout de suite.  Je retrouverai mon toutou demain…

Cependant, j’avais envie de prendre un moment pour souligner les marques de gentillesse dont j’ai été témoin et qui, tristement, se font rares de nos jours.

Les sourires échangés, une femme qui m’offre de surveiller mes filles le temps de sortir mon petit Gilbert pour ses besoins, le partage d’expériences… Si spontanément, sans gêne aucune!

Ça fait du bien de se sentir compris. Pleurer en public, perdre le contrôle est loin d’être agréable. Chez le vétérinaire, c’est fréquent.

Merci à vous, inconnus amoureux des bêtes. Vous avez rendu mon attente plus sereine.

Et si vous me racontiez vos petites histoires coup de cœur, chez le vétérinaire… Je suis certaine qu’elles se comptent par dizaines!

Karine Lamarche

Quand mon visage s’embrase…

Je ne suis pas si timide dans la vie : je vais facilement vers les g

Je ne suis pas si timide dans la vie : je vais facilement vers les gens, je suis capable de donner des cours, de gérer des patients, de monter sur scène, de prendre la parole! Pourtant, parfois, sans prévenir… mon visage s’embrase et je deviens rouge, si rouge! Mon cerveau bouillonne, mon cœur s’emballe, mes pieds se dérobent et je voudrais disparaître dans un trou…

Ça doit être de famille, car ma fille vit le même calvaire! Nous rougissons sans raison valable, d’un coup, comme ça! La seconde précédente, notre teint était normal et hop! Rouge pivoine!

Il suffit que les regards se tournent vers moi alors que je ne m’y attends pas, que je sois montrée du doigt, qu’on me pose une question gênante (ou pas!), que… il suffit des fois de… rien! Et ma peau devient si chaude que je suis presque sûre que la fumée sors de mon crâne! Les joues me piquent et… j’ai de la fièvre!

Et là… panique! Mince! Tabarnak! Je suis rouge!!! Rien que d’y penser… ça empire! Apportez-moi une chaudière d’eau que je plonge dedans, un grotte que je m’y cache! Noooon! Moins je veux être rouge et plus je rougis! C’est l’enfer!

C’est à ce moment qu’une gentille personne dit:
– Ça va? Tu es toute rouge…

Je voudrais me liquéfier sur place. Disparaître. Avoir une tonne de fond de teint pis que ça paraisse pas. C’est tellement ridicule. Mon cœur va sortir de ma poitrine et TOUT LE MONDE VA LE VOIR. C’est comme si j’avais la tête en bas ou un pic de pression artérielle!

Je suis tannée de rougir! J’en ai ma claque de m’enflammer!

Je ne sais pas si je dois faire des recherches intenses sur le sujet et essayer de soigner ce trait de caractère… ou si je dois écrire un texte et essayer d’accepter que ça fait partie de moi, que c’est (presque) drôle…

Comment gérez-vous ça, vous? Rougissez-vous? Quand? Pourquoi? Comment on arrête ça?

Dix trucs pour mettre du positif dans la vie!

J’ai décidé de mettre du positif dans ma vie et par ricochet, dans celle des autres! Alors voici

J’ai décidé de mettre du positif dans ma vie et par ricochet, dans celle des autres! Alors voici dix trucs pour améliorer le quotidien.

  1. Être aimable!

C’est incroyable comme un sourire change tout dans une journée! Alors j’accroche un beau sourire dans ma face! Glisser un bonjour, un mot gentil, prendre des nouvelles, échanger et s’intéresser à l’autre… autant de détails qui rendent le quotidien plus enjoué!

  1. L’humour!

On peut rire de presque tout, croyez-moi. Dans les moments les plus terrifiants de mon existence, blaguer m’a sauvée. Alors, rions! N’ayons pas peur de rire! C’est tellement bienfaisant, rire!

  1. La musique!

Il y a toujours une musique qui joue dans mon cœur. Chaque minute a sa chanson. Allumer la radio, écouter un album, fredonner… La vie, c’est chanter! Tout est si beau en chanson! La musique est partout, tout le temps. Et n’oublie pas : « Danse comme si personne ne te regardait… » Monte le son et laisse-toi porter…

  1. La bouffe!

Hey! C’est important, manger! C’est vital même! Alors je prends soin de ce que je mange : tout ce qui est susceptible de maganer mes chères artères… j’évite! Je fais le plein de fruits et de légumes pour être pleine de vitamines, de chocolat pour… mon moral! Je grignote des peanuts le soir dans mon canapé parce que… j’aime ça! Pis je savoure chaque repas, en prenant le temps!

  1. La bière!

Certains diront : le vin! D’autres : le thé! Ou encore : les smoothies! Ma boisson préférée, c’est la bière! Ça m’aide aussi à ne pas trucider mes ados et à lâcher prise sur le ménage!

  1. La surdité sélective!

C’est incroyable, le nombre de niaiseries, de méchancetés et de mauvaises nouvelles qu’on peut entendre dans la vie (et souvent même dans une journée!). Et bien, je décide ce que je garde! Tu peux ben cracher ton venin, je m’en contrefiche! Ça glisse sur mon positif et ça prend le bord! Hein? Qu’est-ce que tu as dit? Je n’ai pas entendu!!!

  1. Bouge!

Un esprit sain dans un corps sain! Il faut bouger! Nos organismes en ont besoin! Chaque jour, je passe au moins une heure dehors, à marcher, courir, patiner, jouer. On se sent tellement bien après! Prenez ce temps-là pour vous, car vous le méritez! Pis on ne se met pas de pression, on se fait plaisir! Go! Go! Go! On bouge!!!

  1. Se divertir!

Lire, aller au musée, sortir au cinéma, écouter en rafale des séries télé, surfer sur Internet, tricoter, dessiner, jardiner, sortir avec ses amis, manger au resto… Hey! La liste est longue! C’est important de se divertir! C’est une priorité! C’est notre oxygène cérébral!

  1. Prendre un bain!

Quand il fait trop froid, quand tu as besoin de t’isoler (oublie pas de barrer la porte!), quand tu es fatigué, quand tu es trop poilue pis que tu dois te raser en entier, quand tu veux lire, quand tu veux dormir… Mets des huiles qui sentent bon, des boules, de la mousse, du beurre de coco… et plein de chandelles!

  1. S’arrêter…

Chaque soir, je prends quelques minutes pour faire le point. Je me pose. Je prends mon petit journal qui, chaque jour, me pose une question différente, me forçant ainsi à répondre à quelque chose de nouveau. Je dois y penser et ressortir un point positif. C’est mon petit moment, qui me permet de réaliser à quel point je suis choyée. Et que la vie… c’est maintenant!

Gwendoline Duchaine

 

MUFFINS BANANE, AVOINE & CHOCOLAT

Je suis accro aux muffins, littéralement. J’enfourne plusieurs do

Je suis accro aux muffins, littéralement. J’enfourne plusieurs douzaines par semaine, pour en congeler et faire plaisir à mon entourage. Avoir un mode de vie sain, en prenant du temps pour cuisiner et ainsi éviter les aliments transformés, voilà ma ligne de pensée.

Le secret de cette recette est les bananes mûres congelées et décongelées par la suite. Cela apporte une texture moelleuse, la texture appréciée par les palets fins, autant des tous petits que des grands.

De plus, l’incorporation de l’avoine permet d’avoir un muffin qui soutient, idéal comme petit déjeuner accompagné d’un verre de lait ou d’un yogourt grec.

Je suis convaincue que ces muffins seront vos petites douceurs matinales.

MUFFINS BANANE AVOINE & CHOCOLAT
Rendement : 12 gros muffins
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes

Ingrédients secs
• 1 tasse de flocons d’avoine à cuisson rapide
• 2 tasses farine Nutri
• 10 ml de poudre à pâte
• 5 ml de bicarbonate de soude
• 1 pincée de sel

Ingrédients humides
• 1 tasse de lait 1%
• ½ tasse d’huile végétale
• 2 œufs
• 10 ml d’extrait de vanille naturel
• 3 bananes bien mûres congelées, décongelées et écrasées
• 80 ml de sirop d’érable
• ¾ tasse de minis brisure de chocolat ( Hershey chipits)
• https://www.hersheycanada.com/recipes/fr-ca/products/hersheys-chipits-baking-chips

Pour un muffin plus protéiné, vous pouvez remplacer le chocolat par des noix hachés.

Préparation
• Préchauffez le four à 375 °F et huiler un moule à 12 muffins.
• Dans un premier bol, mélanger l’avoine et le lait, puis laisser reposer pendant la préparation.
• Dans un deuxième bol, incorporer le reste des ingrédients secs.
Dans un troisième bol, mélanger les ingrédients humides à l’aide d’un pied-mélangeur
• Ajouter le mélange d’avoine à cette préparation humide.
• Ajoutez le mélange d’ingrédients humides à celui des ingrédients secs à l’aide d’une spatule.
• Bien mélanger en évitant de trop brasser.
• Une fois la préparation bien humecté, ajouter le chocolat.
• Enfourner pendant environ 20 minutes.

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Cancer, pas cancer: j’y vais!

Combien de personnes de votre entourage ont un cancer ou ont dû à

Combien de personnes de votre entourage ont un cancer ou ont dû à se battre contre le cancer? Moi, je ne les compte même plus. Poumons, utérus, cerveau, gorge… Ma parenté a pris un abonnement aux cellules cancéreuses. Même quand j’étais adolescente et malheureuse, je répétais que comme j’étais née en juillet, j’étais un « cancer » de la société. Pour dire jusqu’à quel point ce mot est porteur de noirceur pour moi…

Cancer = synonyme de souffrances. Souffrances du corps qui a mal, qui veut vaincre et qui n’en trouve plus la force éventuellement. Souffrances de l’organe par lequel le cancer s’incruste (« Madame, je suis désolée, vous avez un cancer du sein de stade 4 »; « Monsieur, votre prostate est attaquée par des cellules cancéreuses… »), puis souffrances qui s’étendent aux autres organes, qui se généralisent et qui annoncent la fin.

Souffrances du cœur, aussi, et de la tête qui essaie de se débattre entre l’espoir et le lâcher-prise. La personne atteinte du cancer se sent partir, fait son deuil de sa propre vie et de sa vie avec les autres. Les personnes qui l’accompagnent de près ou de loin souffrent autant, mais différemment. Elles font le deuil de souvenirs qui n’existeront pas, le deuil aussi d’une intervention divine ou d’une toute-puissance technologique qui viendrait éradiquer toutes les cellules maléfiques. Souffrances d’un parent qui berce son enfant jusqu’au dernier souffle. D’un enfant qui doit dire adieu à un parent ou à un grand-parent qu’il a à peine eu le temps de connaître. D’un frère, d’une sœur, qui perd un morceau de lui-même. D’un ami, d’un collègue, d’un voisin qui se sent impuissant, inutile. D’une infirmière qui ne peut qu’apaiser un peu la douleur physique à l’aide d’une piqure ou d’une parole réconfortante. D’un médecin qui devra prononcer l’heure du décès et la fin d’un combat perdu d’avance.

En ce 4 février, Journée Mondiale contre le cancer, j’ai une pensée, une prière, une incantation, une tonne d’ondes positives et énergisantes, pour toutes ces personnes qui vivent avec le cancer et qui en souffrent, qui en meurent ou qui en guérissent. Parce que oui, il y a plein, plein d’humains qui guérissent. Qui vivent des rémissions, qui rechutent parfois, puis qui s’en remettent. Des malades qui déjouent les pronostics. Le mois dernier, une collègue a sonné la cloche de la victoire après son dernier traitement de chimio. La fille d’un ami est retournée à l’école, amputée d’un sein, mais équipée d’une montagne d’espoir. « Vous avez environ six mois à vivre »… L’échéancier n’est pas une obligation absolue. C’est surtout une invitation à se battre. À changer nos habitudes de vie pour mettre toutes les chances de notre côté pour vivre et pour bien vivre. C’est une invitation à accepter le destin sans s’y soumettre.

Mon papa avait trente-et-un ans quand il a reçu un diagnostic de cancer au cerveau. C’était en 1983. À trente-trois ans (non, ne dites pas « l’âge du Christ », je suis tannée de l’entendre!), le cancer a eu raison de lui. Mon père en a voulu à ceux qui lui ont annoncé sa mort prochaine, mais jamais il n’en a voulu à la vie. Jusqu’à la fin, il est resté profondément amoureux de la vie et sincèrement croyant. Mon papa policier, plus fort que tout, plus doux que tous, a souffert pendant trois ans. Opérations, maux de tête, évanouissements, hospitalisations, saignements, pertes de mémoire, incapacité à aligner trois mots (quand le cerveau est atteint, on peut demander à l’infirmière un miroir d’arbres violets au lieu d’un verre d’eau froide… on peut ne plus reconnaître notre famille… on peut changer de caractère…). Il a fini dans un cercueil après avoir versé quatre larmes, une pour chaque membre de notre famille.

Il ne nous a pas vus grandir. Il n’a pas pu me sermonner la première fois que j’ai ramené un gars à la maison. Il n’était pas (en chair et en os, du moins) à notre remise de diplôme ou à notre mariage. Il n’a jamais pu faire le ti-galop à nos enfants ni leur apprendre leurs premiers mauvais coups. Mais il fait partie de notre histoire. À travers son souvenir, nous trouvons la force d’aimer la vie et de nous battre à notre tour.

Quand j’étais petite, on n’osait même pas espérer sincèrement que les chercheurs trouvent un remède contre le cancer à temps pour sauver mon père. La tumeur grossissait, menaçait, se « tentaculisait » d’un bout à l’autre de son corps. Mais maintenant, en 2017, c’est différent. On y est presque! L’équipe du Dr Béliveau, entre autres, est en voie de trouver un traitement contre les cancers cérébraux. Ces miracles de la recherche arrivent quelques décennies trop tard pour nous, mais je vous jure : le jour où l’humain vaincra le cancer, je sabrerai le champagne pour célébrer la vie et la victoire de la santé sur la souffrance. Je trinquerai avec tous les survivants et je lèverai mon verre vers le ciel. Papa, la guerre achève!

cancer Béliveau

Les enfants, c’est comme le repassage!

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Les enfants c’est un peu comme le repassage. On veut toujours que ce soit beau, sans plis, juste parfait. Dès qu’il y a un petit pli, ça nous achale, on ne comprend pas pourquoi on ne l’a pas vu avant. La pression sociale est forte, très forte, et nous sommes constamment jugés de part et d’autre. Pour ma part, je ne fais plus de repassage depuis bon nombre d’années.

 

À mon premier enfant, je recherchais toujours la perfection. Mon fils était toujours habillé en petite carte de mode des pieds à la tête. Lorsqu’il se salissait, je m’empressais de le changer. Il mangeait très bien, je calculais ses portions de fruits et légumes et je le stimulais à la tonne. Les sorties s’accumulaient, je vivais à fond et je voulais lui offrir tout ce qu’il y avait de meilleur pour lui. Encore aujourd’hui, je ne sais pas exactement ce que je recherchais à ce moment de ma vie. Probablement une certaine valorisation que je n’avais pas eue plus jeune.

 

Puis vient un jour où on se tanne d’être ce parent qui veut tout gérer et tout calculer. On se met dix millions de tâches sur la tête afin que personne ne manque de rien et que tout soit parfait. L’alimentation fait partie de ces petits débats de la vie. On ne veut pas que notre enfant se bourre la face dans le pot de Nutella le matin et il doit avoir le lunch le plus santé possible. On le veut toutes. Mais la réalité est parfois différente.

 

J’ai beau faire ma planification de repas pour la semaine, il m’arrive de céder aux caprices de l’un et de l’autre. Je ne me sens pourtant pas mal lorsque je cède. Ce qui me rend mal à l’aise, c’est le monde qui se permet de juger. Le jugement peut tellement faire mal, surtout quand nos enfants sont touchés! Tout le monde le sait que le fameux chocolat du matin est rempli d’huile de palme et de sucre. Je l’accorde. Mais toi qui te permets de me juger, si tu t’occupais des déjeuners sept jours sur sept, tu plierais toi aussi, parfois, et lui ferais sa maudite tranche de pain au Nutella pliée de la bonne manière — parce que sinon ça ne goûte pas pareil et ce n’est pas bon — on le sait tous ça, nous autres, les parents!

 

Ce n’est pas parce qu’on achète la paix de temps en temps ou qu’on accorde un certain relâchement que nous sommes de mauvais parents. On a le droit d’être fatigués. On a le droit d’avoir eu une grosse journée. On a surtout le droit de décider de manger un bol de céréales un soir de semaine pour passer plus de temps avec nos enfants au final. Et nos enfants dans tout ça? Je vous garantis que mes enfants me parlent plus souvent du soir où on a mangé des Rice Krispies avec des bananes que du soir où on a mangé du tofu avec des carottes et du brocoli. Ça ne veut pas dire que je n’ai pas à cœur leur bien-être, au contraire. J’ai l’impression de retrouver un certain équilibre et de profiter de moments magiques avec mes enfants. Ces petits soupers donnent lieu à quelque chose d’inattendu accompagné de petites étoiles brillantes dans les yeux des plus petits.

 

Si certaines personnes trouvent inacceptable que nous acceptions certaines situations qui auparavant, nous semblaient inadéquates, je n’ai qu’une chose à dire. Je vous donne le relai, trois jours. Juste trois. Moi, j’en ai trois cent soixante-cinq dans une année. Trois, ce n’est rien. Je peux par contre vous promettre qu’après ces trois journées, vous nous supplierez de revenir et que vous nous comprendrez davantage.

 

Notre famille n’est pas sans plis. Je la trouve parfaite dans ses imperfections. De cette manière, nous retrouvons notre équilibre. La perfection n’existe pas, nulle part. Ma famille, je la vois, je vis avec et je l’aime comme ça. Ce sont tous ces petits plis qui font de nous une famille heureuse.

 

Maggy Dupuis

 

 

Adieu à toi qui sautes la clôture

Nos espoirs et désirs pour notre vie de couple sont malheureusement

Nos espoirs et désirs pour notre vie de couple sont malheureusement faussés par ces beaux contes de fées. La princesse rencontre son prince charmant après quelques anodines embûches, puis ils finissent heureux pour les années qui suivent. #lifelikeaprincess… Ce style de relation dans le vrai monde est ultra rare, voire inexistant.

Il y a six ans, nous nous sommes rencontrés sur notre lieu de travail. Tu m’as charmée comme personne ne l’avait fait depuis très longtemps. Tu m’as montré que l’amour, l’attirance physique et les fantasmes pouvaient ne faire qu’un. Cependant, j’étais loin de me douter que toute cette histoire serait contre tous mes principes et valeurs. Tu m’as charmée et m’as menée en bateau d’une drôle de façon. Pendant que nous nous fréquentions, tu étais en couple, et ce, depuis déjà quelques années. Je savais que tu étais en couple, mais je ne savais pas que tu étais « marié ». Tout s’est terminé lorsque ta conjointe a trouvé que tu étais distant et que tu rentrais plus tard du travail qu’à ton habitude. Elle a découvert le pot aux roses. Tout s’est terminé là, du moins pour ton premier saut par-dessus la clôture.

Nous nous sommes revus environ deux ans plus tard. Cette fois-ci, j’étais consciente que tu n’étais pas disponible. J’allais te voir sans but fixe ou attentes envers toi. Je n’allais pas te voir pour que nous couchions ensemble. Mais plutôt pour comprendre pourquoi je n’arrivais pas à être en couple avec un autre homme depuis notre fréquentation. Je voulais juste voir si l’effet que tu me faisais était toujours là. Je me suis laissé avoir à nouveau. Devinez quoi?! Sa conjointe ─ toujours la même ─ a découvert (encore!) ce qui se passait.

Aujourd’hui, six ans plus tard, tu sautes encore la clôture. Cette fois, cependant, je ne jure plus que par toi. J’ai un enfant à élever seule et une bonne job. J’ai fait un bout de chemin avant de savoir ce que je voulais dans la vie. Je me rends compte que tu me blesses. Non seulement tu trahis ma confiance, mais tu joues avec ta conjointe. Tu n’as plus le « beau rôle », dans mon livre à moi. Tu ne peux plus m’avoir avec tes beaux mots et tes promesses. Je sais que tu ne quitteras jamais ta vie douillette pour une vie plus rock n’roll.

En ce jour de janvier, je dis au revoir à l’homme de ma vie, à l’homme qui saute la clôture. Je dis adieu à une attirance, à une force indescriptible qui nous rapproche. Je renonce à un sentiment si puissant qu’il me torture juste à penser à toi. Tu m’as permis de « m’amuser » un peu dans mon monde trop droit et trop imparfaitement parfait. Toi, l’homme qui ne blesse pas un, mais deux cœurs de femmes en même temps, je t’efface de ma vie, de mes souvenirs et de mes fantasmes. Oui, toi, Mister M, je mets fin à notre histoire d’amant et de maîtresse. Je ne peux pas continuer à croire tous tes beaux mots et gestes. Je ne peux pas me résoudre à croire que tu sauteras la clôture que pour venir dans ma cour et sur aucun autre terrain.

Véronique Ménard Lauzé

La maman-ourse

Pendant la saison chaude, toutes les mamans se confondent. On pourra

Pendant la saison chaude, toutes les mamans se confondent. On pourrait presque penser que la maman-ourse est une légende. Mais détrompez-vous: elle existe ! Ce court documentaire permettra donc de démystifier cette créature pas si rare et vous aidera à la repérer plus facilement.

Premièrement, il faut savoir que la maman-ourse se camoufle parfaitement dans la société lors des saisons plus chaudes. Je vous confirme que vous n’y verrez que du feu ! Elle arrive à se fondre dans la masse et c’est vraiment à s’y méprendre ! Mais lorsque l’hiver pointe le bout de son nez, son déguisement ne berne plus personne… Il est donc tout à fait adéquat de commencer le repérage de cette mythique créature pendant la période hivernale.

La maman-ourse, comme le dit si bien son nom, hiverne le plus possible. Elle passera donc la grosse majorité de son temps à l’intérieur, à plus de 20˚C. Comme sa température corporelle peut chuter à tout moment, la maman-ourse doit absolument s’emmitoufler… le plus possible… le plus souvent possible. Elle optera, la plupart du temps, pour une robe de chambre (même par-dessus ses vêtements), ou encore pour une grosse couverture. Les tissus les plus doux et épais sont souvent les plus convoités. Certaines mamans-ourses vont même porter des vêtements d’extérieur (manteau, tuque, foulard, châle ou mitaines) à l’intérieur. Cet être doit absolument tenter de rehausser sa température ; il en va de sa survie.

L’alimentation de la maman-ourse se concentre le plus souvent sur des liquides chauds, tels que le café, la soupe, le potage, le thé, le chocolat chaud, etc. Par contre, comme il s’agit tout de même d’une créature féminine, il se peut que celle-ci opte pour des choix insensés ou contradictoires… Ne soyez donc pas surpris de la voir dévorer un pot complet de crème glacée, même si elle reste emmitouflée sous deux couvertures chaudes. Je sais, cela semble absurde, mais nous avons observé ce phénomène plus d’une fois…

La maman-ourse materne très bien ses petits. Elle saura s’adapter à toutes les situations, tout en s’assurant de rester au chaud. Elle confiera les déplacements et les sorties au mâle dominant de sa résidence, autant que possible. Elle invitera aussi tous les ours du village chez elle, parce qu’elle préfère mille fois cuisiner pour dix que sortir de son repère. Nous avons même observé certains spécimens qui habillaient chaudement les oursons et les envoyaient jouer dehors, dans la neige, pendant qu’elles les surveillaient à travers une fenêtre, bien au chaud.

L’hygiène de la maman-ourse varie aussi énormément. L’été, pour se fondre dans la masse, elle s’épile régulièrement et arbore une ligne de bikini qui peut faire jalouser les autres. Mais comme elle doit se garder bien au chaud, dès que le froid se fait sentir, elle doit prendre soin de sa fourrure… Même ses jambes se recouvrent d’un duvet remarquable. Elle saura le camoufler sous les épaisses couches de vêtements, mais il est bien là ! De plus, elle aura plus de réserves de graisse, évidemment. D’ailleurs, elle commencera à tenter de perdre son léger surplus de poids à l’approche du printemps, préparant son camouflage annuel.

Maintenant que vous savez tous repérer la maman-ourse, sachez qu’il est aussi possible de tenter de la capturer ! En premier lieu, vous devez capter son attention. Habituellement, des mots apaisants et chaleureux sont d’excellents éléments déclencheurs. Parlez-lui du soleil, de l’été, d’un « voyage dans le sud », etc. Ensuite, vous aurez besoin d’un appât convaincant… Une couverture épaisse, un foulard tricoté ou un café chaud feront l’affaire.

Si vous croisez l’une de ces créatures, vous ne devez en aucun cas proposer une sortie extérieure. En aucun cas. Flattez-la dans le sens du poil. Lancez-lui du chocolat. Et si vous tenez à cette maman-ourse, si vous l’aimez profondément, n’essayez pas de la changer. Revenez tout simplement au printemps. Ça va passer.