Archives avril 2018

Boniment!

Je n’étais pas encore rendu là…

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Je n’étais pas encore rendu là…

Mais mon véhicule a décidé de rendre l’âme le dimanche de Pâques. Pour un athée, tout un présage. Une surchauffe fatale. Un spectacle de petites lumières au son de la clochette d’avertissement. Son dernier tour de piste.

Une fourche binaire. Réparer, pour un montant déraisonnable, ou passer à autre chose. Un pontage, ça ne règle pas le reste de la mécanique. Peu de jours pour y réfléchir. La location temporaire qui nous serre les c…

Allez, ça sera du neuf ! Un peu de tranquillité. Garantie.

Je veux bien faire. Ça fait quand même près de dix ans que je ne me suis pas frotté à l’expérience. Je suis rouillé, moi aussi. Vérifications en ligne. Comparaison. Analyse. Bien avant de faire tout contact, zyeuter de loin. Faire sa liste courte.

Évidemment, la marque du décédé ose son flirt. Mais j’ai le deuil amer. Moins de huit ans et 145 000 km, c’est plutôt jeune pour mourir ainsi. Gardez ça pour vous, je vais tenter ma chance aux petites créances. Rien de personnel, juste une perte à partager. Avec l’espoir qu’un juge trouve, aussi, qu’une automobile, ça devrait durer un peu plus longtemps qu’un lave‑vaisselle.

Comme je suis un ramasseur de papiers, j’ai encore toutes les factures d’entretien et de réparations. Dont celle, salée, il y a deux ans pour le même problème.

Mais, là, j’ai à négocier. J’haïs ça.

J’ai même déjà acheté une Saturn, car j’aimais la philosophie de la marque. Aucun marchandage, tout le monde paye le même prix. On en ressort sans aucun doute. Vous savez, quand on pense qu’on pouvait soutirer encore quelques dollars. Avoir les tapis protecteurs inclus.

Signe de notre temps, je vise désormais le paiement mensuel abordable. Le prix suggéré s’escamote rapidement. D’autant qu’en période de faibles taux d’intérêt, peu d’avantages à l’achat. Ça sera une location. Encore là, le terme est dirigé par le paiement souhaité. Vous aviez remarqué, la publicité ne parle que ce langage. Le miel, c’est habituellement la mensualité pour le modèle que personne n’achètera.

Et elle monte. C’est leur art.

L’attrait du modèle au-dessus. À coup d’options. Jusqu’à l’essentielle couleur. Une idée de génie ; vendre plus cher ce qui n’est qu’une étape de base. J’avais presque le goût de demander un rabais, pour une auto sans peinture.

On décide du véhicule, du modèle. On approche de la fin du processus. Enfin.

Reste encore à gérer la valeur de l’échange. Dans mon cas, pas beaucoup à en tirer. Sauf le tirer d’où il est échoué. Un montant annoncé comme un cadeau. Le leur. Je serre les dents, ils ont compris mon problème.

Au moins, j’ai été raisonnable. Une voiture compacte. Presque un modèle de base. Juste l’air conditionné. Même pas de roues en alliage. Bleu égéen métallisé. Et moi de souligner au vendeur que, là-bas, la mer n’a même pas cette couleur. L’instant, ça m’a fait rêver un peu à Firá.

Dernière étape. Introduite par l’intervenante du crédit. Le prix de l’inquiétude. On ajoute quelques garanties. Une mort si jeune, ça marque.

C’est finalisé, je l’aurai demain ! Je ne vous dis pas combien je vais payer aux deux semaines. Au cas où vous seriez meilleur négociateur que moi. La beauté de la chose. Toutes ces personnes qui circulent sans payer le même prix. Une individualité très profitable. Et la publicité de continuer la chanson des mensualités. Dérisoire.

J’ai au moins eu aussi les pneus d’hiver…

michel

 

Au petit trot…

S’en va le cheval avec ses grelots! Il frappe une bosse, je me

S’en va le cheval avec ses grelots! Il frappe une bosse, je me pète les deux gosses su’l bord du traîneau…

Vous aurez compris que j’ai eu l’intervention. Vous savez, celle à laquelle il faut parfois songer. Lorsque votre amoureuse est beaucoup trop jeune pour vous. Quand, à deux, vous avez déjà cinq enfants. Quand les alternatives de contraception sont limitées.

Couper le Canal famille.

Au départ, vous vous dites, c’est plutôt son choix. Qu’il n’y a jamais de « garantie » sur une relation amoureuse. Surtout quand elle est consommée si sporadiquement. Surtout quand un ami s’en mêle. Mais je suis de ces hommes qui croient que la femme en fait déjà trop. Qu’il faut démontrer son amour, pas juste le dire. À coup d’émoticônes.

Vous entrez à l’usine, la queue entre les jambes.

Brève description du processus. Un examen physique sommaire. Le docteur qui vous tâte le sac. S’il n’y avait rien à couper? Apprendre alors subtilement que vos enfants, ce ne sont pas les vôtres. Ensuite, l’attente de la date de l’intervention. Il est très en demande, ça ira à plus de sept semaines. Seul mon hamster se réjouit…

Vient le jour V. Le rasage, comme pour les danseurs du 281. La rencontre préparatoire. À sept. L’usine fonctionne à plein. Je serai le dernier de mon lot. Il y a eu un groupe avant, un autre suivra. Comme souligne l’infirmière : « Vous êtes mieux de sourire en sortant, pensez à ceux qui attendent! »

Étendu sur le dos, le paquet à l’air. On prépare le champ opératoire, c’est froid. Rien pour les détendre. Je ne suis définitivement pas un exhibitionniste. J’attends. Il est à faire l’intervention dans une autre pièce. Une chaîne de montage bien huilée.

Il entre, ça ira vite. En plus, il parle sans arrêt de tout et de rien. Scusez, ça ne vous tente pas de vous concentrer un peu? Ce sont mes bijoux de famille après tout. Sans doute un des moments les plus désagréables de ma vie. Ça tire beaucoup, trois injections seront nécessaires…

Retour à la maison. Comme un bon patient, je suis le protocole. De la glace, à trois reprises avant le coucher. Analgésiques. Qui seront mes amis pendant quelques jours. Moi qui n’en prends jamais.

Comment décrire le feeling depuis. Tiens, cette image. Un bébé écureuil pendu après. Craintif. Tout le temps. J’en connais au moins un que ceci fera rire. Moi, au moins, je la fais jouir…

Vous comprendrez ce que cet inconfort fait sur le moral des troupes. Le doute s’installe. Le hamster s’emballe. Son cousin suspendu à vos parties intimes. Vous arrivez, difficilement, à trouver une position pour dormir. Du matin au soir, cette « blessure au bas du corps ».

Des moments que je vais vivre seul. Je suis comme ça. Quand je ne suis pas d’humeur agréable, je préfère m’isoler. Les enfants sont prévenus, la mèche sera courte. Arrêtez de sourire…

Songez à la pression que ça met aussi sur ma relation. Déjà fragile.

Pour me changer un peu les idées, vivement les stupidités de la Bible Belt. Une loi a été déposée récemment. Pour limiter l’usage de la pilule bleue. Aux couples mariés et avec le consentement écrit de madame. Désormais, est‑ce que je serai interdit de séjour dans certains États? Après tout, ma décision est tout ce qu’il y a d’anti pro‑vie.

Je devrais trouver ça drôle, mais je suis trop occupé à douter…

michel

Cette histoire, c’est la tienne

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Chaque matin t’appartient, chaque journée est à toi, c’est ton chemin, celui que tu as choisi. C’est ton histoire, c’est toi qui l’écris et tu ne vas la vivre qu’une seule fois! Alors, quel que soit ton âge, vis pleinement chaque minute, ose! Fonce! Avance! Ne te retourne pas trop souvent.

Cette histoire, elle n’est pas parfaite, mais c’est la tienne. Aime le plus fort que tu puisses aimer, savoure tout et tout le temps, sois gentil, sème le bonheur sur ton chemin, cesse de te préoccuper de ce que l’on pense de toi, assume tes décisions, continue de rêver, ne remets pas à demain. Car demain n’existera peut-être jamais…

Tout peut s’arrêter demain. Rien n’est jamais acquis dans la vie. Ton bonheur, c’est maintenant, là pendant que tu lis ce texte, tu existes pleinement dans l’instant. Hier est terminé, demain n’est pas encore. C’est en ce moment que c’est important. Profite du moment présent.

Ne regrette rien. C’est ton histoire à toi, pas celle du voisin ni celle de tes parents ou de l’ami bienveillant. Vis pour toi, vis en pleine conscience de toi. Prends soin de toi. Fais ce qui est bon pour toi. Accepte tes limites. Trace ton chemin. Sème tes graines qui fleuriront le long de ta route.

Sois toi. Ne te noie pas dans les désirs des autres. Car la vie, tu en as juste une. C’est ta vie. Et cette histoire, c’est la tienne.

 

Gwendoline Duchaine

 

Recours hépatite C

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Il y a des situations dans la vie qu’on peut contrôler, et d’autres non. Des situations qui ont des répercussions sur notre vie quotidienne pour le restant de nos jours.

 

Saviez-vous qu’entre le 1er janvier 1986 et le 1er juillet 1990, des milliers de Canadiens ont été contaminés par l’hépatite C après avoir reçu une transfusion sanguine ou des produits sanguins?

La vie de ces personnes a alors été bouleversée à tout jamais…

 

Si je tiens à vous parler de ça aujourd’hui, c’est que pendant des décennies, plusieurs personnes se sont battues afin que les victimes qui ont été infectées par l’hépatite C puissent être indemnisées.

 

Les tribunaux ont récemment approuvé un régime d’indemnisation d’environ 40 millions $ afin de dédommager les victimes qui n’ont pas pu réclamer dans le délai initial prévu par le règlement approuvé en 1999 par les tribunaux.

 

Si vous avez des raisons de croire que vous ou un de vos proches avez été contaminés par l’hépatite C entre le 1er janvier 1986 et le 1er juillet 1990 suite à une transfusion sanguine ou à la prise de produits sanguins, vous êtes peut‑être admissibles aux indemnisations dont je vous parlais plus tôt.

 

Il s’agit tout de même de dédommagements pouvant aller de 14600 $ à 329000 $ et plus par victime, selon les conditions particulières de chaque cas.

 

L’hépatite C est une maladie chronique progressive qui s’attaque aux cellules du foie et cause son inflammation; les symptômes peuvent donc prendre du temps à se développer. Vous pouvez même avoir commencé à ressentir les symptômes récemment ou il y a quelques années, et ce, même si vous avez été infectés il y a près de 30 ans.

 

Il est important aussi de savoir que le virus se transmet entre humains, alors ce n’est pas à prendre à la légère.

Voici les symptômes les plus courants :

 

  • Fièvre
  • Fatigue
  • Douleurs articulaires
  • Urine foncée
  • Selles pâles
  • Douleur abdominale
  • Perte d’appétit
  • Nausées et vomissements
  • Jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux)

 

Parlez-en à votre médecin pour être testé et traité, au besoin.

 

Pour plus d’informations sur ce régime d’indemnisation, vous pouvez aller sur le site web www.recourshepatitec.caou téléphoner au 1-866-353-4003.

 

Il est à noter que les demandes d’indemnisation peuvent être faites jusqu’au 31 mars 2025.

 

En espérant avoir pu aider quelques personnes en partageant cette information.