Archives juin 2018

Ma famille recomposée

J’aurai quarante-deux ans demain. À l’aube de cet anniversaire

J’aurai quarante-deux ans demain. À l’aube de cet anniversaire, je me sens particulièrement reconnaissante de tout ce que la vie m’offre et m’a offert jusqu’ici. Je suis reconnaissante d’avoir mis au monde, d’aimer et de voir grandir une petite femme extraordinaire et en santé qui m’apprend à aimer avec pureté et abandon. Je suis reconnaissante de pouvoir assister, à distance, aux séances d’entraînement de Dwayne, my Rock, Johnson ; reconnaissante qu’il me partage ses repas au quotidien, ainsi que ses trépidantes promenades qu’il partage avec ses chiens. Je suis aussi reconnaissante d’avoir dans ma vie des amies exceptionnelles qui embellissent et adoucissent mon quotidien, et qui font de moi un humain plus complet que complexe. Je suis reconnaissante parce que je suis privilégiée d’être si bien entourée.

Dans un moment de ma vie où je fais un grand ménage et où je n’ai envie que de beau, de vrai et d’essentiel, je réalise que ce sont leurs visages que je veux voir vieillir avec moi, et leurs enfants que je veux voir grandir avec la mienne. J’ai envie que mes amies sachent que je les ai choisies parce qu’elles sont intelligentes, généreuses, drôles, uniques. Je veux qu’elles sachent que je les rechoisis chaque jour de ma vie parce qu’elles sont exceptionnelles.

Demain, sous mon beau soleil de fête, les fesses mouillées, les jambes flottantes dans la piscine et les neurones un peu trop diluées au vin blanc, je ne leur dirai pas à quel point je les aime. Je ne le dirai pas parce que ce n’est pas en moi de dire ce genre de choses, bien que je les pense très fort. En les regardant parler entre elles, je vais les trouver belles. Je vais rire de leurs blagues et je vais les écouter. Je vais être submergée d’un grand sentiment d’amour et de tendresse et, sans qu’elles s’en aperçoivent, je vais glisser un grand « Merci » dans chacun de mes regards. Je vais les remercier de m’avoir choisie aussi et de transformer ma vie.

Elles ont assisté à tous mes départs et ont été présentes à chacun de mes retours. Elles ont eu la patience d’attendre que ma garde ramollisse et que mes épines tombent, une à une. Leur amour a assoupli l’intransigeance de mes vingt ans et m’a remplie de douceur. Elles m’ont réappris la confiance. Chacune à sa façon m’a appris l’amour, l’abandon, le pardon. Elles ont fait de moi une femme plus authentique, une amie plus aimante et une humaine plus affranchie. Des plus improbables fous rires aux moments de grande fébrilité, dans ces creux de vie qui paraissent parfois interminables, elles ont toujours été là, sans condition.

Ce matin, assise en mou devant l’ordi, les cheveux aux allures d’un palmier insalubre et emmêlé, j’ai envie de remercier la vie d’avoir ce grand privilège d’être si bien accompagnée. Envie de dire ce qu’on tait, parfois, par pudeur. Envie de dire qu’il existe de belles histoires d’amour, mais qu’il existe, aussi, d’extraordinaires histoires d’amitié.

Alors, à vous mes femmes, mes amies, merci d’être toujours là. Vous êtes mon ancre, mes racines ; ma famille recomposée.

Liza Harkiolakis

La jalousie malsaine des parents

Je cherche les mots exacts afin d’exprimer ce sentiment qui m’ha

Je cherche les mots exacts afin d’exprimer ce sentiment qui m’habite depuis un certain temps et je n’y parviens pas. Un mélange de frustration, de déception, d’incompréhension et de découragement me submerge doucement. L’être humain est parfois si décevant.

Qu’un adulte rabaisse un enfant de façon volontaire par pure jalousie devant plusieurs autres adultes sans que personne n’intervienne, est‑ce vraiment « normal » ? Pourquoi pointer du doigt chacune de ses faiblesses au lieu de vouloir les améliorer ? Discutez donc de ses prouesses à la place ! Je ne comprends pas. Je suis sans mots. Bouche bée. Peu importe le rang social, cet adulte est rendu tout en bas.

Rabaisser un enfant sans défense parce qu’il est simplement meilleur que leur enfant va‑t-il réellement surélever leur progéniture ? J’en doute fort. C’est tout simplement pathétique. Je n’ose même pas imaginer ce qui doit se dire derrière les portes closes de leur demeure.

Nous désirons si ardemment que nos enfants performent dans toutes les sphères de leur vie et oui, moi aussi je suis ainsi, mais jamais au détriment des autres enfants. Au contraire, je montrerai en exemple à mes enfants ceux qui performent plus qu’eux afin de les inspirer. De les motiver. Non pas pour les décourager, mais d’une manière positive afin qu’ils puissent surpasser leurs limites. Et s’ils ne sont pas capables, eh bien du moins, ils auront essayé.

Est-ce la meilleure méthode ? Peut-être pas. Mais je n’en ai rien à cirer. Au moins, je ne m’acharne pas sur un enfant sans défense !

Un enfant est un enfant. Point. Qu’il soit doué dans un sport ou qu’il surpasse la moyenne sur le plan académique, notre devoir est de bien l’entourer, de l’encourager et de le faire évoluer. Pourquoi ne pas nourrir ce don ? Il faut un village pour élever un enfant, alors impliquons-nous positivement. La vie n’est pas une course à savoir quel enfant sera le meilleur compteur. On s’en fout !

Pourquoi être jaloux du succès des autres ? Donnez à cet enfant un high five ou une tape d’encouragement dans le dos à la place de nourrir cette jalousie malsaine.

Le malheur et la jalousie des autres me puent au nez. Je voudrais contaminer ces malheureux de béatitude. Être contagieuse de bonheur afin que ces gens puissent vomir de la joie. Et c’est donc sur cette douce image mentale de vomissure de bonheur que je terminerai ce texte de rancune…

Geneviève Dutrisac

 

Ne jamais perdre espoir

Je ne sais pas c’est quoi, vraiment de faire une dépression, mais

Je ne sais pas c’est quoi, vraiment de faire une dépression, mais je pense qu’il y a quelques mois, je commençais à foncer tout droit dans le mur. Moi qui disais que ça ne pouvait jamais m’arriver et que j’étais forte, je me suis rendu compte que je perdais tous mes moyens parce que je n’avais pas le contrôle de ma vie.

Pour la première fois de ma vie, je n’avais pas le contrôle. Et ça, c’est la pire chose qu’il pouvait m’arriver. J’étais retournée aux études en rêvant d’un métier depuis tellement longtemps. Je me disais, tout le long de mon parcours, que j’allais avoir un travail en sortant de l’école. Être positif, qu’ils disaient. Et je dois avouer que je suis une fille très positive dans la vie, donc c’était facile, voire naïf, de croire que j’allais réussir rapidement et facilement.

Le diplôme obtenu, j’ai passé trois mois sans emploi. Trois mois à paniquer complètement, mais à essayer de ne pas le montrer, pour ne pas déranger.

Je n’ai jamais été aussi angoissée de toute ma vie. Le cœur qui ne coopérait plus, la tête qui ne voulait pas dormir, mais le corps qui s’épuisait, ça me faisait peur. Je me levais le matin avec l’envie de dormir. Je sortais à l’épicerie et je revenais brûlée comme si j’avais couru un marathon. Je sentais que j’étais sur le bord du précipice, mais je ne devais pas le montrer pour ne pas me faire dire : « Ben voyons Tan, t’es forte! » Je me suis rendu compte que je ne l’étais peut-être plus tant que ça et ça, ça me faisait peur.

Moi qui avais rêvé d’un métier, j’étais rendue à penser que je ne pourrais jamais le faire. Tout ça parce que ça faisait trois mois que je n’avais pas l’emploi de mes rêves… T’sais à force de tout vouloir tout de suite… C’était quoi l’idée d’aller étudier dans les médias, aussi? Je n’arrêtais pas de me demander ce que j’allais faire de ma vie. Je regardais sur les sites d’emplois et rien ne m’intéressait. Je paniquais. Qu’est-ce que j’allais faire de ma vie? Plus je me posais la question, plus je sombrais dans la panique, mais je n’en parlais pas trop parce qu’encore aujourd’hui, je ne suis pas capable de mettre des mots sur ce que je ressentais.

J’étais sur le bord du précipice, pas parce que j’en faisais trop, mais parce que je ne faisais rien! C’est un peu ironique, mais j’étais la fille aux mille et un projets et là, trois mois sans rien. Vous allez me dire que ce n’est pas long trois mois, mais c’est long dans la tête d’une fille hyperactive qui doit bouger sans arrêt!

Qu’est-ce que j’allais faire de ma vie? LA phrase qui m’a le plus angoissée parmi toutes celles qui existent. Mais j’ai continué à me battre, à chercher des solutions et à persévérer.

Et puis, un jour, le téléphone a sonné. J’avais une entrevue pour un emploi. Puis, deux semaines plus tard, le téléphone a sonné à nouveau et j’avais une deuxième entrevue pour un deuxième emploi!

Eh bien, j’ai accepté les deux! Et je peux vous dire maintenant que mon rêve, il se réalise pour vrai.

C’est drôle, parfois, de voir comment la vie est faite. Moi qui n’ai jamais cru au destin et à ces choses-là, je me rends compte que parfois, je n’ai pas le choix de croire que c’est bien fait, d’une certaine façon. Je me serais bien passé de l’angoisse, mais à travers tout ça, j’ai appris qu’on ne peut pas tout avoir tout de suite et qu’il faut être patient. Il faut travailler fort pour obtenir des résultats et surtout, surtout, il ne faut jamais perdre espoir. J’ai failli tout perdre, mais une petite voix me disait de ne pas abandonner.

Tania Di Sei

 

Laisser aller nos pensées inutiles (ma technique P.I.P.I.)

Je pense trop. Je ne sais pas si un jour, je serai capable d’arrê

Je pense trop. Je ne sais pas si un jour, je serai capable d’arrêter la horde de hamsters fous qui engorgent mon cerveau, mais pour l’instant, je dois faire avec. Oui, j’ai essayé le yoga, la méditation, l’homéopathie, les somnifères, la pleine conscience, les respirations. Mais à l’étage, ça continue à bavarder, souvent passée l’heure du couvre-feu. Et pas toujours gaiement. Alors en attendant, je dois continuer de m’armer de stratégies qui apaisent mon mental, sinon, c’est tout le corps et l’humeur qui ont la vie dure. Et mon entourage.

Mon problème (pas le seul, mais celui-là, il prend de la place), c’est que beaucoup de mes pensées sont 1- négatives et 2- vraiment pas nécessaires. Plus elles sont sombres et inutiles, plus elles ont tendance à se répéter ad vitam æternam, en quête désespérée de toute mon attention. Plus elles se répètent, plus leur message s’imprime en moi et qu’elles me font vivre des émotions et des sensations désagréables.

  • Elle est où, ma fille ? Elle avait dit qu’elle serait ici à 19 h, elle n’est pas rentrée. Et elle ne répond pas quand je l’appelle. À quoi ça sert un cellulaire si elle ne répond pas ? Je vais la texter… maudit autocorrecteur qui me fait faire des lapsus écrits ! Elle est où, ma fille ?

Et on recommence. La roue avec son hamster fou.

Un jour, j’ai décidé, sincèrement, que ces pensées-là me nuisaient et que je voulais reprendre le contrôle. Je m’épuisais, je ne dormais pas, j’étais à pic avec les gens que j’aimais (quand ça fait une heure ou des jours que tu lisses un scénario mental, que tu construis tes réponses comme si tu te préparais à monter sur scène, tu es 1- complètement à côté de la réalité quand la vraie interaction arrive et 2- plongée dans des émotions qui n’ont pas leur raison d’être, puisque la situation visualisée cent fois n’est pas arrivée). Et surtout, je consacrais à une activité néfaste une énergie et un temps que j’aurais pu mettre sur des activités qui me tenaient à cœur. J’ai décidé d’arrêter la spirale descendante.

Première étape : m’observer. Me rendre compte que la pensée qui m’habite est inutile et nuisible.

  • Elle est où, ma fille ? Elle avait dit qu’elle serait ici à 19 h, elle n’est pas rentrée.

Si ça fait une heure que l’heure de retour est passée, il s’agit d’une pensée utile. Cette pensée me fera agir : appeler le papa ou les amies de ma fille, faire le tour du quartier.

S’il est 19 h 05, wo les nerfs. Ce n’est pas parce que la ponctualité pour moi, ça veut dire d’arriver quinze minutes avant l’heure prévue que c’est le moment de sonner l’alarme générale.

Qu’est-ce que je fais une fois que j’ai la pensée inutile bien en mains ? Je la regarde dans les yeux (histoire de la reconnaître plus facilement quand elle osera encore se pointer le nez) et je dédramatise. J’enlève à la fois le drame qu’elle crée chez moi (l’angoisse, la panique intérieure, la colère, la frustration) et la culpabilité d’avoir encore une fois ce type de pensées. Si je me laisse aller à des « Bon ! Voilà ! Tu penses encore à des niaiseries ! Jamais capable de rester zen ! », je laisse libre cours à la reproduction intempestive des pensées inutiles et nuisibles. Le but : mettre un point final à leur fertilité pour laisser naître une imagination lumineuse et créative qui mène vers le bien-être et l’action.

Et c’est là que je crie (intérieurement… sinon les risques que je me fasse enfermer sont grands) : « Pipi ! » Je souris et je continue ma journée. Ou ma nuit.

Suis-je retombée en phase anale pour trouver dans les déchets corporels autant de réconfort ? Non. Je cherchais une façon simple et un peu humoristique de désamorcer mes pensées inutiles. Pensées Inutiles, ça fait P.I. Comme elles viennent rarement seules, ça fait P.I.P.I. C’est mon code, toujours accessible et facile à retenir, pour dire à mon cerveau de se calmer le pompon.

  • Non mais as-tu vu sa robe ? Trop de motifs, trop de couleurs, je ne porterais jamais ça !
  • Pipi !
  • Ah oui ! C’est une pensée inutile, rien d’agréable ou de nécessaire là-dedans. Si elle aime cette robe, tant mieux pour elle et moi, rien ne m’oblige à la porter ni même à la regarder. On passe à autre chose.

J’ai quand même des conversations intérieures, mais beaucoup plus courtes et plus légères. Elles se concluent le plus souvent par « Par quelle pensée utile et agréable pourrais-je remplacer ce que je viens de laisser aller ? » ou encore « Comment as-tu le goût de changer les idées en ce moment ? »

Ma prochaine étape ? M’exercer. Parce que la chasse aux P.I.P.I., c’est comme l’apprentissage de la propreté chez les enfants. Ça prend du temps et de la pratique, et il faut accepter de devoir ramasser les dégâts à l’occasion.

Nathalie Courcy

Pour vous inspirer:

La version longue et la version imagée (très utile pour les cerveaux surchargés et pour les personnes dont les capacités attentionnelles ne sont pas leur plus grande qualité):

Un essentiel à lire pour soi et aussi pour inculquer des notions fondamentales à nos enfants (qui en comprennent très bien le principe):

Ignorer sa chance!

<span style="margin: 0px; font-family: 'Times New Roman',serif; font

J’hésite à sortir, la foudre peut me frapper même en plein soleil…

En moins d’une semaine, on m’informe que :

·         J’ai gagné près de 5,7 millions de dollars au casino;

·         J’ai un remboursement d’impôt de 621,15 $;

·         Je dois corriger un versement, fait en trop à mon compte PayPal;

·         Enfin, je dois agir pour avoir accès de nouveau à mon compte bancaire en ligne.

Ce dernier courriel « officiel » est certainement le plus drôle. Je n’ai jamais eu de compte à l’institution financière mentionnée! Et c’est la troisième qui veut ainsi mon bien. L’amnésie, sans doute, qui me frappe en plein front. Ou simplement, pêche au filet oblige, la liste de toutes les banques opérant ici.

Comme je veux éviter que ma matière grise devienne une fausse sceptique, je vais passer volontairement loin de toutes ces belles occasions. Jusqu’à accepter de ne plus avoir accès à mes fonds… imaginaires. 

Surtout, je vais encore me questionner. À l’autre bout, c’est tout le respect qu’ils ont pour mon intelligence? Je dois m’éviter cette autre angoisse existentielle. Simplement me répéter que j’appartiens à un peuple de naïfs. Ciblé par ces escrocs à l’orthographe douteuse et à la syntaxe limitée.

Mais, alors, je ne suis pas fier de nous…

Je pourrais aussi embrasser à pleine bouche les théories du complot. La plus évidente, que ce sont les sociétés d’antivirus qui accouchent de ces épouvantails. Ou l’autre, selon laquelle les données qu’on utilise fréquemment sont revendues à notre insu au plus offrant. Que ce soit par les réseaux sociaux, désormais incontournables, ou par des entreprises en qui nous avons confiance. Ou pire, par des fonctionnaires insatisfaits de leurs émoluments.

Ne me dites surtout pas que c’est par l’inscription à des concours… Comme il se doit, j’utilise une autre adresse courriel pour participer. Je vous rassure aussi, pour la même raison, Facebook devrait être exclu. Élémentaire, mon cher Watson!

D’ailleurs, je constate que j’ai beaucoup moins de « chance » avec l’adresse bidon. On semble faire la distinction; soit de la fréquence, soit du contenu des envois. Cibler les adresses courriel qui, au minimum, échangent des fichiers.

L’étau se resserre. Le dénominateur commun, l’infâme société de Bill Barrières? Une fenêtre, on voit au travers. Des deux côtés! D’autant que j’ai encore plus de chance à la loterie du bogue. Vite une (autre) mise à jour, qui semble toujours si bien tout… dérégler!

Je devrais tenter le virage de la Pomme, si je ne doutais pas aussi du fabricant de la puce. Après tout, personne n’apprécie cet animal parasite.

Je vais plutôt lancer le défi anonyme à tous les jeunes en manque de sensations virtuelles. Quand vous serez blasés de faire des percées dans des systèmes informatiques connus, ça ne vous tenterait pas de les viser? Qu’à chaque envoi, les fraudeurs en reçoivent automatiquement mille.

Tous des courriels identiques…

« Le destinataire est si reconnaissant de votre envoi, qu’il veut vous le laisser savoir sans modération. Chanceux! »

Je suis même prêt à utiliser les 5,7 millions de dollars, à leur réception, pour créer un concours annuel afin de récompenser les meilleurs d’entre vous!

michel

 

Mon implication de mère dans le parcours scolaire

Lorsqu’arrive l’étape de l’école, ce sont de gros changement

Lorsqu’arrive l’étape de l’école, ce sont de gros changements pour nos petits et pour nous. La marche d’escalier entre la garderie et la maternelle s’est faite de manière assez fluide dans mon cas avec ma fille. La marche entre la maternelle et la première année, elle, a été plus haute et a entraîné son lot de défis, mais nous y sommes parvenues.

Il y a aussi des nouveautés qui arrivent avec l’école, entre autres les demandes pour avoir des parents bénévoles. Il faut être francs, ce n’est pas tout le monde qui est disponible pour s’impliquer. Nous avons déjà des horaires très chargés, mais en même temps, nous ne voulons que le meilleur pour nos enfants et nous voulons être présents. J’ai envie de vous parler de la façon dont je suis arrivée à m’impliquer dans le parcours scolaire de ma fille cette année tout en me respectant.

L’an dernier, je suis allée faire une après-midi dans la classe pour des ateliers de lecture. J’ai vite compris que ce n’était pas pour moi. Les enfants bougent beaucoup, parlent beaucoup et ont beaucoup d’énergie. Je l’avoue, je ne suis pas patiente pour ce genre de comportements et j’ai vu que j’étais à ma place dans mon métier. Être enseignante, très peu pour moi.

Cependant, je ressentais le besoin de donner de mon temps pour son école, mais je ne savais pas vraiment comment. Le comment est arrivé en septembre. J’ai assisté à l’assemblée générale du Conseil d’établissement de l’école de ma fille avant les rencontres de classes. Il y avait des postes en élection pour des parents. Sans trop me poser de questions, j’ai posé ma candidature; nous étions trois pour deux postes et bingo! J’ai été élue.

J’ai rapidement compris que nous avions un rôle à jouer sur des décisions importantes pour nos enfants et qu’il existe un procédé très transparent pour l’évolution de nos enfants. Je termine sous peu ma première année de mandat et je suis bien contente de ce que j’ai appris.

Mon métier de tous les jours en est un très rationnel. Je travaille avec la Loi, des protocoles et des procédures. Je crois que j’ai pu trouver un intérêt dans mon rôle au Conseil d’établissement de par ma nature. J’aime bien comprendre l’envers du décor, les mécanismes qui se passent en coulisse, les budgets et les restrictions. Aussi, le Conseil d’établissement permet de savoir ce qui se passe à tous les niveaux scolaires, dans la direction ainsi qu’au service de garde.

Notre engagement bénévole nécessite une soirée aux six à huit semaines ainsi que de la lecture de certains projets ou plans d’action pour la réussite scolaire. Ce n’est pas très prenant, mais je trouve que c’est très valorisant. Ma fille me trouve privilégiée de pouvoir retourner à son école le soir.

Donc, si comme moi, vous cherchez un moyen de vous impliquer dans le parcours scolaire de votre enfant et que donner du temps de jour n’est pas possible pour toutes sortes de raisons, n’hésitez pas à vous renseigner sur le Conseil d’établissement de votre école. C’est un rôle qui peut être un peu moins connu, mais qui a une place très importante dans la vie d’une école.

Evelyne Blanchette

J’ai trois ans et un travail à temps plein

Un jour, je serai grande et j’irai passer mes journées assise en

Un jour, je serai grande et j’irai passer mes journées assise en classe, devant une enseignante qui me remplira de connaissances et d’habiletés pour pouvoir être indépendante et travaillante. Je choisirai une profession qui me correspondra. Mais avant tout ça, je dois travailler. J’ai trois ans et je travaille à temps plein. En milieu de garde. Déjà. Et parfois, au‑delà des quarante heures. Et ce, sans salaire. Sauf la plus belle des occasions d’apprendre et d’évoluer dans un milieu sain et bénéfique pour mon développement.

Toi, du haut de ton âge, tu penses que je joue à longueur de journée. Pourtant, j’acquiers un tas de connaissances qui me permettent de me développer.

On se lève plutôt tôt. Trop tôt même. Comme c’est toi qui m’amènes au boulot, je dois respecter ton horaire. Déjeuner, m’habiller, faire ma toilette et entendre à répétition « GOOOOOO! Je vais être en retard. » Comme s’il n’y avait que toi qui travailles… Puis, direction le service de garde. Je vais t’avouer qu’il y a des jours où j’aimerais mieux rester au lit. Mais tu me ramènes rapidement à la réalité… sécher mes larmes, faire ma grande de trois ans et accepter que la journée soit longue sans toi. Chacun de notre côté, nous travaillerons. Toi pour gagner des sous et moi, pour un jour en gagner aussi.

Tu n’as pas si tort en disant que je vais jouer. Mais sais-tu que jouer me permet de créer une liaison entre toutes mes sphères de développement? Je combine mes idées, mes intuitions, mes déductions. J’apprends à avoir une opinion, à analyser selon les expériences que je vais vivre tout au long de ma journée. Plus je vais grandir, plus cela va évoluer, se complexifier. Mon jugement et mes capacités d’analyse.

Là, je vais te parler de termes que tu ne connais probablement pas. Il s’agit de mots scientifiques pour exprimer ce que je fais comme travail. Je développe :

Mes habiletés motrices. Apprendre par des jeux à développer mes mains, mes doigts. Un jour, je pourrais bien tenir un crayon et me mettre à écrire sans cesse. C’est important de savoir bien tenir les objets dans ses mains. Savoir les diriger pour exécuter les bonnes actions. Tu sais que ça prend une bonne dextérité pour être chirurgien?

Les habiletés intellectuelles : Apprendre à analyser et à déduire. Me construire une logique. Apprendre à gérer mon temps. Planifier. Ça requiert beaucoup, énormément de pratique. De répétition, d’exécution. Rien de moins pour construire une base en mathématique.

Les habiletés sociales : On ne vient pas au monde avec des habiletés sociales. Je dois les apprendre, pour ainsi communiquer facilement. Je dois d’abord être en mesure de bien parler, faire des demandes, comprendre ce que veut dire « à tour de rôle ». Je pourrai ainsi mieux communiquer, mais aussi interagir avec mes collègues de la garderie et avec vous, chers parents.

Les habiletés langagières : Le langage, ce n’est pas qu’émettre des sons. C’est aussi être en mesure d’entendre, de comprendre pour ensuite être en mesure répondre. Mais pour répondre, je me dois de construire un bon vocabulaire diversifié. Pour cela, je dois entendre de nouveaux mots et les associer pour ensuite les mettre en application.

Les habiletés affectives. Ces habiletés qui vont me permettre de mieux me connaître pour ainsi être capable de bien gérer mes émotions. Connaître mes limites. Reconnaître que je suis bonne et aimée, pour ainsi forger mon estime. Tu sais que si j’ai de bonnes habiletés affectives, j’ai plus de chance de persévérer à l’école et de me rendre loin dans mon cheminement scolaire? Je serai en mesure de mieux gérer le stress, la colère. J’aurai plus d’empathie.

L’adulte ou le plus grand que moi m’aide en m’orientant, mais aussi en me laissant deviner. Il me laisse choisir pour que je puisse déduire par moi-même. Lorsque j’explore, c’est moi qui m’amène à mieux comprendre le monde qui m’entoure et dans lequel j’habite. J’assimile plus rapidement. Je bâtis peu à peu mon estime personnelle. Pour cela, j’ai besoin d’encouragements et de patience. Je sais, je sais, je ne suis pas toujours l’employée du mois, mais bon, j’essaie fort.

J’apprends énormément sur des tas de trucs différents en même temps et parfois, cela me fatigue. Je deviens alors moins patiente. Je sais que cela te demande beaucoup de m’expliquer encore et encore. De nommer le sentiment qui m’habite pour que je puisse comprendre ce qui se passe en moi. À la longue, je finis par tout mélanger. C’est l’expérience qui rentre!

Pour mieux m’aider à être une employée efficace, j’ai grandement besoin de toi. Toi l’adulte. J’ai besoin que tu définisses une routine autour de mes journées. Je vais donc ainsi associer plus rapidement avec celles‑ci l’ordre des choses. Mentalement, mon cerveau va se préparer et je pourrai mieux anticiper ce qui m’arrive. Je sais, pour toi c’est acquis et tu ne vois pas l’importance de bien te sentir là‑dedans, mais moi, ça m’aide à devenir autonome. Et qui dit « autonomie » dit « ça va goaler les matins pressés ».

Et le dodo! Si tu savais, j’en ai tellement besoin!! Tu sais que mon cerveau travaille encore lorsque moi je dors? Tout ce que j’ai enregistré durant la journée, mon cerveau profite de ce petit calme pour tout mettre en place pour que dès demain je puisse m’y référer vitement. Je continue de grandir et tout mon système se réinvente, se refait. Ça m’évite d’attraper des petits microbes, car mon système est plus fort. J’ai déjà essayé, mais, lorsque je suis malade, je ne suis pas efficace au travail.

Sais-tu qu’il est prouvé que passer plus de quarante heures en service de garde peut m’amener à être plus agressive? Un peu comme toi, passé tes quarante heures au boulot, tu le dis souvent à la maison que c’est vraiment éreintant. Je te comprends donc! C’est pour cela que j’attends, moi aussi, les vacances pour décrocher de la routine de mon emploi. J’en ai besoin pour faire un arrêt et ensuite reprendre le boulot en forme, remplie d’une bonne et belle énergie. Pour me soustraire du bruit du service de garde. Il paraît que le bruit en garderie équivaut au bruit en décibels d’un marteau piqueur qui fracasse l’asphalte. C’est difficile d’apprendre et d’assimiler dans autant de bruits.

Merci à vous, papa et maman, de considérer mon temps en milieu de garde comme mon milieu de travail. Là où j’apprends, je grandis et j’évolue. Là où ma paye se mesure à grands billets de laissez-passer pour un avenir meilleur.

Mylène Groleau

 

Bel océan

Avez-vous un attachement à un lieu quelconque quelque part?

<p

Avez-vous un attachement à un lieu quelconque quelque part?

Moi, je n’en ai jamais eu jusqu’à l’été 2016. Cet été-là avec le père de mes enfants, nous sommes allés pour la première fois de ma vie à l’Île-du-Prince-Édouard. Les vacances, le camping, le tout en famille. Malgré les petits hauts et les nombreux bas de la relation de couple que nous vivions tous les deux, ce fut pour moi une révélation :

J’appartiens à un lieu. Un lieu marin. Je suis addicted à l’océan. Son air salin, son écume, ses vagues, son immensité… sa beauté inégalée. Je vous entends rire dans ma tête sur l’affirmation que je m’apprête à vous écrire : c’est âgée de trente-six ans que j’ai réalisé que j’étais à demi acadienne!

Jeune, j’adorais la natation. J’en ai fait une obsession, nageant encore et encore. Participant à des compétitions, je réussissais des exploits sous-marins. Un accident dont j’ai fait mention dans un autre de mes textes a hypothéqué pour toujours mes rêves de nageuse.

Mais mon amour de l’eau n’est pas disparu avec mes aptitudes de compétitrice.

Dans cet océan se bercent ou s’entrechoquent tellement d’artéfacts marins. La vie qui y grouille est une nouvelle découverte à chaque visite. Là-bas, sur l’île, les plages revêtent différentes couleurs selon son littoral. D’un côté le sable est blanc, de l’autre rouge profond. Les galets sont solides comme le roc ou s’émiettent pour s’en servir comme craie corporelle.

Les levers et couchers de soleil, oh si vous saviez! Quelles merveilles!

Le soir, lorsque le soleil touche l’horizon aquatique, j’ai l’impression que l’eau vibre quasiment d’une façon érotique. (Ne craigniez rien je n’irai pas plus loin dans cette comparaison lubrique!)

Le matin lorsque le soleil se détachait de l’horizon, je ne pouvais rien faire de plus que de retenir mon souffle quelques instants, respirant ensuite grandement, comme si de cette séparation faisait voguer jusqu’à moi un nouvel air.

Les couleurs!

Vous pouvez, autant du ciel que de la mer, y admirer une palette de couleurs si surprenante, si enlevante, à en faire rougir les meilleurs peintres de ce monde!

Pour ne parler que de l’Île-du-Prince-Édouard, je comprends si bien l’amour de l’auteure de la petite Anne aux pignons verts d’y avoir grandi avec cette panoplie d’amour profond envers sa patrie d’adoption.

Le 8 juin est la journée mondiale de l’océan.

Je ne pourrai y tremper les pieds cette année, car cela m’est impossible.

Mais durant cette journée, vous tous et toutes qui aimez un tant soit peu l’immensité de l’océan, sa beauté, sa grandeur… allez aussi au-delà de l’esthétique et pensez à préserver l’océan!

Il circule ici et là des images, des articles et des vidéos de toutes les pollutions que nous avons créées dans nos eaux. C’est aussi banal que le déplacement des sols marins, la prise de sable au large pour l’étaler en plage touristique. Cette action détruit la flore et la faune marines. Renseignez-vous! Protégez nos eaux!

Aussi, je vous invite à regarder des images et des vidéos sur les rencontres entre les différents océans. Allez-y! Regardez! Vous serez surpris de voir que la densité des océans Atlantique et Pacifique diffère, ce qui a comme résultat qu’ils ne se mélangent pas!

Quelle magie qu’est la nature! Ses eaux qui ne sortent pas de leurs limites respectives créent l’équilibre planétaire que l’on connaît.

Prenons-en soin!

Ce 8 juin, ayons une pensée pour la préservation. Mais ne nous contentons pas d’une seule journée! Puis, lorsque vous aurez la chance, comme moi de retourner voir l’océan, vous pourrez pleinement en profiter!

Simplement Ghislaine

Je suis une maman, pas une martyre

Épouse et mère dévouée. Vous trouvez que ça sonne bien?

<p

Épouse et mère dévouée. Vous trouvez que ça sonne bien?

Avant de répondre, allons vérifier ce que ça signifie, se dévouer… « Se consacrer entièrement à quelqu’un, à quelque chose, se sacrifier. » O.K. Merci Larousse.

Merci, mais… non merci. L’abnégation, très peu pour moi. Il ne m’intéresse pas, le rôle de la mère dévouée qui n’ose pas faire patienter son enfant de l’autre côté d’une porte de salle de bain barrée. J’ai besoin de mon intimité aux toilettes, alors je ferme la porte. Un point, c’est tout.

Si je devais comparer ma famille à un beau gros sapin de Noël… Hé! bien, ce ne serait pas une étoile scintillante qui trônerait à la cime de l’arbre pour être vénérée. Non. La pièce maîtresse serait une glorieuse et fière banderole multicolore affichant : Respect.

Chez nous, cette valeur est non négociable et applicable à tous. Oui, j’ai donné naissance à deux petits bouts d’Hommes que j’adore, mais je n’ai pas renoncé à établir mes limites ni à prendre soin de moi.

Je suis un modèle pour mes enfants, ces minuscules fragments du futur. Seules quelques années me sont données pour influencer leur destin. Lorsque je m’accorde le droit de dire non, j’offre à mes enfants cette même liberté sur un plateau d’argent. Quel cadeau incroyable : le pouvoir sur leur propre vie! Savoir qu’ils n’ont pas à s’enfermer dans des rôles écrits à l’avance. Qu’ils n’ont qu’à faire des choix qui ont du sens pour eux (et à en assumer les conséquences, bien évidemment!)

Très honnêtement, toutes mes décisions parentales sont guidées par cette notion de respect. Je suis constamment à la recherche du précieux équilibre entre mes intérêts et les leurs. C’est la clef qui permet à notre relation de continuer à évoluer de façon harmonieuse. Et bien sûr, j’étends le principe jusqu’à respecter le fait qu’ils ne possèdent pas encore la maturité d’un adulte. Ce n’est pas parce qu’ils ont la capacité de tendre la main vers ce qui leur plaît à l’épicerie qu’ils ont nécessairement ce qu’il faut pour choisir notre souper…

Je pense que cette façon de voir les choses élimine cette espèce d’étiquette de bourreau qu’on colle trop facilement aux enfants. Il ne faut pas se le cacher : les enfants sont les bourreaux parfaits pour qui se cherche une position de victime. La recette est simple : on se soumet à leurs exigences sans fin tout en renonçant à faire valoir nos besoins. Puis on engourdit notre mal‑être d’un grand verre de vin (ou de toute autre béquille) pour supporter l’intolérable sacrifice de la maternité.

Et si au moins ça s’arrêtait là, ce ne serait pas si pire… mais le jeu de la victime et du bourreau, c’est un joyeux pattern où on s’échange les rôles allègrement. La victime se transforme en bourreau et vice versa. C’est peut-être très répandu comme modus operandi… mais ça n’en fait pas un environnement sain pour autant. Oui, on peut toujours se partir un club pour détester la maman de Caillou et son calme légendaire, mais ça n’annulera jamais ce fait : faire preuve de patience envers nos proches, ça reste une bonne idée. Quand l’irritation devient quotidienne, on peut se demander ce qui pousse un parent à tant de colère.

Ça m’arrive, malgré mes grands principes, d’avoir moins de plaisir avec mes enfants et de prendre des airs de maman-dragon. On passe presque toutes nos journées ensemble à faire l’école à la maison. Parfois, on s’enligne sur une mauvaise pente et je m’entends dire, après quelques jours : « Je n’aime pas vous parler comme une gardienne de prison. Et je ne pense pas que vous avez envie de vous sentir surveillés par une policière non plus. Alors je crois qu’il est temps qu’on travaille sur notre relation. » Et c’est comme ça qu’on arrive à se réajuster… C’est aussi ma réponse à cette fameuse question qu’on me pose régulièrement : comment fais-tu pour passer la journée avec tes enfants?

Elizabeth Gobeil Tremblay

A-DERMA EXOMEGA CONTROL

J’en ai souvent parlé sur Instagram, mais aujourd’hui, je voula

J’en ai souvent parlé sur Instagram, mais aujourd’hui, je voulais vous expliquer pourquoi je pense que la crème Exomega Control est une crème miracle pour les peaux à tendance atopique.

Quand Anna est née, elle a commencé à faire de l’eczéma autour des yeux. Je n’avais jamais côtoyé quelqu’un avec des problèmes de peau et je dois avouer que je ne savais pas trop quoi faire. En vieillissant, son eczéma s’est déplacé sur tout son corps et elle a aussi commencé à faire du molluscum contagium.

Pour ceux qui ne connaissent pas ça, le molluscum se présente sous la forme d’une excroissance qui forme une perle déprimée en son centre. Ces perles sont blanches ou de la couleur de la peau, elles mesurent de 2 à 5 mm de diamètre. Les molluscums surviennent souvent en groupes de quelques-uns à quelques dizaines, et peuvent se localiser n’importe où sur le corps.

Comme Anna avait déjà des problèmes de peaux, elle s’est mise à faire des boutons de molluscum entourés d’eczéma… ce qui la démangeait énormément! De plus, le molluscum se transmet par le liquide à l’intérieur de la bulle. Donc eczéma qui démange et qu’on gratte + molluscum qui est une infection qui se propage = un mélange parfait pour la propagation du virus.

Bref… les crèmes contre l’eczéma ne fonctionnaient pas sur Anna et le seul moyen réel et peu coûteux d’enlever le molluscum contagium était par curetage et je refusais de le faire. En fait, je l’ai fait une fois et mon cœur de maman ne l’a pas supporté. Certaines crèmes existent avec prescription et sont coûteuses. On peut aussi faire brûler les cloques avec de l’azote chez un dermatologue… mais encore là, la sensation n’est pas top pour des tout‑petits.

Un jour, la compagnie A-DERMA m’a envoyé des produits Exomega à essayer pour l’eczéma d’Anna.

Je vais être franche à 100 %, je lui en ai mis par curiosité et surtout sans attentes.

Eh bien, croyez-le ou non, après quelque temps, Anna n’avait plus d’eczéma et plus aucune bulle de molluscum contagium (au départ, elle devait facilement en avoir 40 sur le corps)

Même que quand j’ai été voir sa pédiatre pour son rendez-vous annuel, elle m’a dit « Oh! Tu t’es finalement décidée à aller faire enlever son molluscum? »

Je ne pourrais pas vous dire en combien de temps sa peau s’est rétablie, parce que comme je vous dis, je ne croyais pas vraiment qu’un produit pouvait enlever son eczéma et son molluscum. Il est à noter que la gamme Exomega Control est faite pour les peaux à tendance atopique, mais surtout pour l’eczéma. Jamais il n’a été question de diminuer son molluscum… mais reste qu’il a disparu!

Alors pour moi, cette gamme de produits est une découverte incroyable.

Anna n’a plus aucun eczéma depuis des mois et encore moins de molluscum. Je continue à la crémer chaque jour avec la crème Exomega Control et je lui lave le corps et les cheveux avec un savon de la même marque. Et pour vrai, je ne changerai plus jamais de compagnie pour sa peau.

Tous ceux qui ont des enfants avec des problèmes de peaux comprennent à quel point une crème comme ça peut changer complètement et positivement le style de vie d’un enfant et des parents.

Je tiens aussi à vous préciser, pour le grand bonheur de plusieurs, que les produits ne sont pas seulement faits pour les enfants… mais pour les adultes aussi! J’ai dû recevoir des centaines de messages sur Instagram chaque fois que j’en parlais et je n’ai que de bons commentaires autant pour les enfants que pour les plus vieux.

Maintenant que je vous ai raconté mon histoire d’amour avec le produit Exomega Control, laissez-moi vous expliquer un peu le principe des produits.

La nouvelle formule de la gamme Exomega Control bénéficie de la technologie BioVect, qui permet de transporter l’extrait de plantule d’avoine Rhealba et de favoriser sa pénétration pour une efficacité renforcée et plus rapide. Jour après jour, les pics de sécheresse sont espacés et les sensations d’irritation sont contrôlées.

Pour ceux qui veulent des produits avec de bons ingrédients, la gamme Exomega Control est composée à 95 % d’ingrédients d’origine naturelle.

Les produits sont sans BHT, EDTA, silicone, phénoxyéthanol et sans parabène.

Aussi, je ne peux pas passer sous silence l’élément le plus extraordinaire de cette gamme : on ne l’applique qu’une fois par jour! Quand on sait comment il peut être difficile de crémer un enfant, c’est un avantage appréciable!

Avant de terminer, si jamais vous ou votre conjoint êtes atteints d’eczéma… ne prenez pas de chance et appliquez la crème Exomega Control de la compagnie A-DERMA dès la troisième semaine de vie de votre nouveau-né. Pourquoi? Parce que si un des parents a des problèmes de peau atopique, votre enfant présentera 50 % de risque d’en avoir aussi. Si les deux parents en ont, alors le taux de risque monte à 80 %.

Selon des études, l’application d’un émollient une fois par jour pendant six mois, dès la troisième semaine après la naissance permet de diminuer de 50 % le risque de développer la maladie.

Croyez-moi, ça vaut la peine de crémer votre nouveau-né avec cette crème plutôt que de courir le risque qu’il développe des problèmes de peau.

Les émollients Exomega Control sont offerts en trois textures pour s’adapter à la sécheresse de la peau et aux saisons :

 

Le Lait émollient a la texture la plus légère. Il est idéal pour l’été. Le Lait émollient a la texture la plus légère. Il est idéal pour l’été.

 

La Crème émolliente a une texture « passe-partout », idéale entre deux saisons et pour les peaux sèches. Offerte en format de 200 ml, formule stérile (sans conservateurs) ou en format économique de 400 ml.

 

 

Le Baume émollient a la texture la plus riche. Il convient aux peaux très sèches.

 

Ses premières angoisses d’ado

<span style="margin: 0px; color: #212121; line-height: 107%; font-fa

Avant le départ du père de mes enfants, nous avons eu plusieurs discussions sur l’avenir. Ses demandes à lui étaient simples et claires : « Je veux que tu refasses ta vie, que tu sois heureuse. » C’est deux ans après son départ que j’ai commencé à ressentir l’envie de voir d’autres hommes. Mon but à ce moment n’était pas de trouver l’âme sœur une deuxième fois, mais bien d’avoir quelqu’un avec qui sortir, avec qui partager de bons moments, sans pour autant que ce soit sérieux. En fait, je ne suis pas certaine que même aujourd’hui, je suis prête pour une relation de couple sérieuse et engagée.


Il y a plus de quatre ans maintenant, j’ai rencontré un homme qui me permet de vivre ce genre de relation stable mais à temps partiel. On se voit une ou deux fois par semaine, parfois tard le soir; on fait une activité une fois par mois, on passe du bon temps ensemble, pour nous. J’ai bien expliqué aux enfants quand ils l’ont rencontré qu’il n’est pas dans nos vies pour prendre la place de papa, mais bien pour accompagner maman.


Cette relation avait toujours été bien acceptée des enfants, mais depuis un certain temps, quand je leur mentionnais qu’il venait souper ou faire un tour, ma fille roulait des yeux, paraissait irritée et fâchée. Elle n’avait jamais fait ça auparavant. Avant, quand je mentionnais son nom, elle était contente et avait hâte de le voir. Elle disait se sentir en sécurité lorsqu’il était dans la maison.

 

Ma grande a eu treize ans il y a quelques jours et je voyais bien qu’il y avait quelque chose qui la tracassait. Comme nous étions seules toutes les deux parce que son frère jouait avec un ami, je lui ai posé la question. Je lui ai demandé pourquoi elle avait ce comportement ces derniers temps. Sa réponse fut celle‑ci : « Maman, j’ai peur qu’il prenne la place de papa! »

 

Et voilà… comme toute jeune fille, je savais bien qu’il se passait quelque chose dans son petit coco. Les dernières années de vie de leur père, ma fille a passé beaucoup de temps seule avec lui. Ils avaient développé une belle relation père-fille. Je comprenais donc maintenant pourquoi j’avais droit à ce comportement quand je parlais d’un autre homme. Pourtant, en sa présence, elle ne laissait rien paraître, discutait avec lui, faisait des farces.


J’ai donc bien expliqué à ma grande que jamais personne ne remplacerait son père. Que son père est dans son cœur pour toujours et que ce qu’il désire plus que tout au monde, c’est qu’elle soit heureuse même s’il lui manque au plus haut point. Je lui ai fait comprendre que dans la vie, il n’y a personne qui peut remplacer une personne qu’on aime. Que les gens qui croisent notre chemin sont là pour nous apporter quelque chose, mais non pour en remplacer d’autres.


Ce soir‑là, c’est le cœur rassuré et la tête légère que ma belle grande fille est allée se coucher en prenant bien soin de me dire : « Merci d’être une maman aussi merveilleuse, ma belle maman! »


Ça fait tellement de bien…

 

Annie Corriveau