Archives juin 2018

Mes apprentissages sur l’intégration au camp de jour

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L’an dernier, mon bébé quittait la garderie en prévision de son aventure scolaire. L’été venu, nous avons décidé de l’inscrire au camp de jour de notre municipalité. Il avait quatre ans, cinq ans en septembre. Il était bien dégourdi et ayant une sœur de 18 mois son aînée, il avait grandi rapidement. Nous savions qu’il avait tous les outils pour bien s’adapter, mais il fallait être réalistes… il quittait le cocon douillet de sa garderie en milieu familial pour s’intégrer dans un camp de jour de 2000 enfants… Même moi, j’ai eu le souffle coupé le premier matin !

 

Voici un résumé de mes apprentissages qui pourraient vous être utiles !

 

Demandez à votre enfant de vous accompagner au moment de l’inscription ou au moment d’aller chercher le chandail de camp. De cette façon, il prendra contact avec les lieux et pourra voir les visages de certains moniteurs. En prime, vous aurez peut-être la chance qu’il croise un ami qu’il connaît déjà.

 

Saisissez les occasions pour en parler. Éviter les conversations formelles à la table de cuisine ! Ouvrez plutôt le sujet si vous passez devant l’immeuble ou si vous voyez des affiches dans la ville.

 

Si ce n’est pas votre premier enfant, ne laissez pas grand frère ou grande sœur se plaindre du camp de jour. Comme votre plus jeune n’a pas de point de référence pour se faire sa propre opinion, il aura tendance à croire la version de son aîné(e). L’opinion du plus vieux a beaucoup d’impact à cet âge.

 

Préparez-vous. Le camp de jour est une sorte de mini rentrée scolaire. Il faut s’habituer à une nouvelle routine et le contenu du sac change selon la programmation. Il faut prévoir le kit d’été : maillot de bain, serviette, crème solaire, bouteille d’eau… IDENTIFIEZ VOS EFFETS. Le camp de jour est un milieu propice à la disparition d’effets personnels. Les groupes se déplacent beaucoup, il est fort possible que votre enfant n’ait absolument aucune idée de l’endroit où pourrait être sa casquette !

 

Informez-vous sur les règlements et procédures. Des détails comme les horaires de service de garde, les lieux de rassemblement et la marche à suivre pour venir porter ou chercher votre enfant peuvent vous sauver bien du temps et vous éviter quelques irritants.

 

Le premier matin, donnez-vous du temps. Arrivez un peu plus tôt. Votre enfant risque de traîner du pied, de regarder partout ou comme le mien, de pleurer sa vie.

 

Prenez le temps de présenter votre enfant et d’échanger avec le moniteur (j’emploie le masculin, mais honnêtement, les filles sont en surnombre dans cet emploi !) Permettez-vous quelques infos sur votre enfant. Ok, le moniteur ne pourra pas se souvenir de tout ce que les parents lui donnent comme infos… mais allez-y avec les grandes lignes.

 

Évitez les soirées surchargées. Votre enfant sera complètement épuisé les premiers soirs. Le camp de jour est vraiment exigeant. Si vous le pouvez, prévoyez des routines simples au début.

 

Au retour, demandez-lui ce qu’il a aimé. Et s’il vous parle de son lunch, c’est ben correct ! Il est possible qu’il ne sache pas quoi vous dire. Son cerveau a dû traiter tellement de nouvelles informations ! En plus, s’il était un peu nerveux, il se souviendra davantage du sentiment vécu que de l’activité en soi.

 

Et message à vous, chers parents !

Je sais, ça peut faire peur de laisser ses enfants à des jeunes qui ont l’air d’adolescents et qui semblent avoir à leur charge un nombre d’enfants beaucoup trop élevé. Eh bien, tu découvriras probablement comme moi que ces jeunes sont pas mal plus efficaces qu’on peut le penser ! Plusieurs sont majeurs, conduisent leur voiture et vont au cégep ! Je ne peux pas parler pour le Québec, mais la majorité des municipalités sont bien organisées et sécuritaires. (J’ai dû montrer une pièce d’identité TOUS LES JOURS au moment d’aller chercher mes enfants en fin de journée !)

 

Donnez-vous le temps de vous adapter. Apprenez à faire confiance en l’autonomie de votre enfant et aux jeunes qui l’accompagnent chaque jour. Vous serez impressionnés de voir le développement de votre enfant !

Bon été !

 

Cristel Borduas

L’étiquette s’est décollée…

Si vous avez déjà lu mes derniers textes, vous avez compris l’en

Si vous avez déjà lu mes derniers textes, vous avez compris l’enjeu de vivre avec un enfant présentant des retards de développement. Aujourd’hui est un grand jour pour notre famille. Parce qu’aujourd’hui, je vous raconte comment une si petite vie peut changer.

Quand on colle à notre enfant l’étiquette rouge de l’enfant handicapé, on a l’impression qu’elle le suivra toute sa vie, comme une ombre menaçant sa réussite ou son bonheur. On s’inquiète, des jours durant. Puis des mois. Puis des années. Puis, on se fait à l’idée que ce handicap fait partie de lui, et qu’il fait aussi partie de nous.

Après l’opération aux oreilles de notre fille, nous devions attendre cinq longues semaines avant de savoir si l’intervention avait fonctionné. Cinq longues semaines avant de savoir si toute cette épreuve ferait une différence, aussi minime soit ‑elle. Le chirurgien nous avait répété que ça changerait sa vie. On voyait déjà, au quotidien, de grandes différences dans son développement.

On a appris à connaître une petite fille enjouée, prête à découvrir le monde. Une petite fille qui pose maintenant des questions et qui chante sans arrêt. Vraiment sans arrêt. Une petite fille qui court, qui saute, qui tourne, et tout ça sans tomber.

Cinq semaines plus tard, le jour J arrive. On rencontre le chirurgien. Les tympans ont bien cicatrisé, tout semble parfait. On nous réfère en audiologie, pour voir si l’audition de notre fille a changé. Avant l’opération, elle ne pouvait entendre ni chuchotement, ni discussion sereine, ni paroles à travers une foule. Sa surdité était sévère, selon eux. On repasse donc le test… Audition à 100 %. Dans les deux oreilles. Plus de surdité. Du tout. Évaporée, la surdité!

On rencontre ensuite la physiothérapeute qui suit notre fille depuis des années. Parce qu’à neuf mois, on lui avait déjà diagnostiqué un retard moteur. On a vu la physio, et l’ergo, pendant des semaines, des mois et des années. Avant l’opération, notre fille de trois ans n’avait pas les acquis moteurs d’un enfant de 18-24 mois. Plus d’un an de retard. Cinq semaines plus tard, on la réévalue. La physio n’en croit pas ses yeux. Notre fille défie tous les pronostics. Aujourd’hui, on nous annonce qu’elle a les acquis d’un enfant de son âge, et même plus. Son évolution tient du miracle. Fini le retard moteur aussi.

J’ai pleuré. De joie. « Quand on colle à notre enfant l’étiquette rouge de l’enfant handicapé, on a l’impression qu’elle le suivra toute sa vie, comme une ombre menaçant sa réussite ou son bonheur. » Décoller cette étiquette, ça relève du miracle. Et croyez‑moi, quand ce jour arrive enfin, on se sent rempli d’une gratitude infinie.

Aujourd’hui, sa petite vie a changé. Et la nôtre aussi. Je peux rayer de notre calendrier tous les rendez‑vous en physio, en ergo, en audio et alouette! Il reste l’orthophonie. Parce que réapprendre à parler, après trois ans sans entendre totalement, ça prend du temps. Du temps, de l’amour et de la volonté. Et on n’en manque pas!

Mais aujourd’hui, des spécialistes ont retiré l’étiquette « enfant handicapé » qu’ils avaient collée sur le front de mon bébé, il y a des années. Et je pleure. De joie. C’est le premier jour de sa nouvelle vie.

Joanie Fournier

 

 

Mon top 10 des traditions à faire en camping avec les enfants

1— Pop corn à faire griller sur le feu. Les enfants attendent ave

1— Pop corn à faire griller sur le feu. Les enfants attendent avec impatience (et mes mains brûlantes aussi! Mitaines à four requises) le premier POP!  Leur excitation augmente proportionnellement au sac en train de gonfler.

2— Bracelets et bâtons lumineux. Quand on veut relaxer sur le bord du feu, on les brise comme on brise une boîte d’urgence en verre à l’aide d’un marteau! Plusieurs minutes d’autonomie et nos enfants sont aussi plus facilement repérables.

3— Poudre pour colorer les flammes. On en trouve maintenant un peu partout. Ces sachets qu’on met directement dans les flammes colorent ces dernières et font très original. Personnellement, je crie : MAGIE! En le jetant dans le feu. Ça me donne une impression de pouvoir quelconque… c’est pathétique… mais ce qui se passe au camping reste au camping!

4— Jeux de cartes : pige dans le lac dans notre cas de Bob l’éponge, 7up, Uno et Dobble (jeu pour trouver des images identiques, mais de grosseurs différentes. Ma mère nous en a déniché un sous le thème de la plage qui est plastifié!)

5— Histoires sans livre. Nos enfants ne se lassent jamais d’entendre leur histoire de naissance, l’histoire de notre rencontre ou toute autre histoire inventée.

6— Guimauves, Smores ou une pomme au feu. Je sais, les deux premiers sont des classiques. Mon amie (salut Mariz!) nous a fait découvrir une fabuleuse recette de Smores. Il suffit de prendre deux biscuits au chocolat type « Écolier » et d’écrabouiller une guimauve grillée avec. Un (seul!) fabuleux sandwich sucré qui goûte le camping. Sinon, pour la pomme au feu, prenez une pomme de type Macintosh, la couper grossièrement et l’emballer dans du papier d’aluminium avec un peu (ou beaucoup, c’est selon) de cassonade et un soupçon de canelle. Cette fois, c’est le papa qui endosse la recette et la cuisson.

7— Petites boîtes de céréales. Classique de ma plus tendre enfance. Nous avions le droit aux mini boîtes de céréales sucrées seulement en camping. Je tenais à perpétuer cette tradition familiale avec mes enfants. De couper sur les lignes pointillées, d’ouvrir la boîte et de la remplir de lait, c’est mémorable pour les petits. Sinon, on les mange sèches à la plage.

8— Boîtes à souvenirs. J’apporte toujours une petite boîte par enfant pour y mettre cailloux, feuilles, coquillages, fleurs et même une fois un papillon mort (j’ai essayé de trouver une façon poétique de l’écrire… mais je n’y suis pas arrivée!)

9— « Être toute là ». Je me souviendrai toujours de mon homme qui est parti avec mon plus vieux faire des commissions et de moi restant dans la tente roulotte, à la pluie avec mon plus jeune de fraîchement trois ans. Il était, comment dire… harcelant comme un enfant de trois ans peut l’être. Pour le taquiner, je lui ai lancé une attache à pain. Une heure plus tard, on avait encore du gros fun avec l’attache à pain. On l’a lancé, caché, fait de la magie avec, fait semblant de la manger; on lui a presque trouvé un nom. C’est très attachant, une attache à pain! Bref, j’étais toute là avec mon fils et ça valait de l’or, pour nous deux.

10— Loto nature. J’ai plastifié des genres de « cherche et trouve » de la nature trouvés sur Pinterest. Comme mes enfants ne savent pas lire encore, j’ai tapé en anglais « scavenger hunt » pour trouver une plus grande diversité d’images. On n’a qu’à les donner aux enfants avec un crayon-feutre au moment de monter ou de démonter la tente ou la roulotte et plaisir garanti!

11— Bonus! J’apporte toujours une boîte d’urgence à sortir en dernier recours quand on n’en peut plus! Je crois que vous avez tous un exemple en tête alors je n’en écrirai pas. Alors, dedans, je mets : des « ballounes », des vieux jouets qui traînent dans le sous‑sol qu’ils ne se rappellent même plus qu’ils ont. Des petites voitures, des figurines, des Legos, des histoires, de la musique avec un petit haut-parleur hydrofuge à 20 $, des crayons et des livres à colorier… et notre boisson préférée pour nous les parents!

Bon été!

Krystal Cameron

 

Et si tes amis n’en étaient pas réellement ?

Mon garçon, tu entres souvent de l’école le soir avec l’air tr

Mon garçon, tu entres souvent de l’école le soir avec l’air triste. Un air démoralisé, éreinté, essoufflé. Essoufflé de te convaincre que tes amis sont les bons pour toi, j’imagine. Et si ton cercle d’amis n’était pas, en fait, un groupe de bons amis ?

En tant que parent, mon rôle est de t’enseigner de belles valeurs comme le respect, l’entraide, le partage, pour ne nommer que celles-là. En amitié, ces valeurs ont une grande importance. Si le respect nexiste pas au sein de ton cercle d’amis, c’est que quelque part, vous n’êtes probablement pas faits pour avoir ce type de relation. Des amis qui sont en constante compétition contre toi, qui te dénigrent, qui te ridiculisent si tu n’as pas la même opinion qu’eux, c’est inacceptable.

À ton âge, il est difficile de couper les ponts comme un adulte peut le faire. Il est par contre primordial que tu penses à toi et à ce que tu veux pour ton avenir. L’adolescence arrive à grands pas et ces relations toxiques s’envenimeront au fil du temps. Si déjà au primaire, tu n’as pas le droit de parler et de jouer avec qui tu veux sans te faire crier des insultes, je ne veux même pas voir ce que ce sera au secondaire. Des amoureuses ils ont, toi tu ne peux pas. Tu te fais ridiculiser sur le physique de la petite fille qui fait battre ton cœur. Tu es le maître de ta vie. Choisis ton entourage. Le bon vieux dicton le dit et je t’assure qu’il est vrai : vaut mieux être seul que mal accompagné. Au fil du temps, j’espère que tu le réaliseras.

Des amis, ça s’entraide, ça s’écoute, ça se confie, ça joue et ça rit.

Des amis, ce sont des gens en qui nous avons confiance et sur qui nous pouvons toujours compter.

Des amis, ça aide souvent à renforcer notre estime personnelle.

Des amis, c’est là dans les bons et dans les moins bons moments.

Si les tiens ne ressemblent pas à ça, ta réponse y est. Bien que ça semble cruel de penser que tu seras seul dans la cour de récréation, en jouant assis par terre dans les roches, j’aime mieux m’imaginer ce scénario que de te voir démoli presque chaque fois que tu franchis la porte à ton retour des classes. Je ne suis peut-être pas le parent exemplaire du côté amitié, probablement trop proche de mes sentiments, tout comme toi. Mais mes amis en sont des vrais, bien qu’ils soient peu nombreux. J’ai décidé de renoncer aux amitiés toxiques, aux fausses amitiés et à tout ce qui me paraissait malsain. Parfois je trouve ça difficile, c’est vrai, mais on s’y fait. Et quand je repense aux sentiments qui m’habitaient à certaines périodes, je ne regrette aucunement mes choix.

Mon garçon, un jour tu choisiras ton bonheur, ton épanouissement. J’ai beau te répéter que tu dois faire des choix, le choix final te revient. Par contre, je te souhaite de rapidement comprendre que des amitiés ça se cultive, ça se nourrit de beau, d’aucun tracas et de joie de vivre.

Eva Staire

Quand la grossophobie s’invite à l’école

Vous connaissez la grossophobie ? Selon Wikipédia</e

Vous connaissez la grossophobie ? Selon Wikipédia, cela se définit comme étant l’ensemble des attitudes et des comportements hostiles qui stigmatisent et discriminent les personnes grosses, en surpoids ou obèses. Elle a pour origine des préjugés et des stéréotypes négatifs selon lesquels le fait d’être gros est une question de volonté personnelle et que les personnes grosses seraient ainsi les seules responsables de leur surpoids, en négligeant les autres facteurs à l’origine du surpoids.

Mon fils est en cinquième année du primaire et récemment, il est revenu de l’école dans tous ses états. Quand je lui ai demandé pourquoi il était fâché, il m’a expliqué qu’en cours d’après-midi, des élèves de sixième année sont venus dans sa classe faire une présentation sur le corps humain. Qu’est‑ce qui a pu causer ce changement d’humeur dans une telle présentation ? Une mention sur les gens présentant un surpoids. En effet, selon leur exposé oral, les personnes ayant un surplus de poids ne peuvent être heureuses dans la vie. Cette section de la présentation était appuyée par un support visuel montrant une personne obèse s’empiffrant de junk food sur un divan.

Comme vous le savez peut-être déjà, mon grand garçon est autiste. Les autistes sont réputés pour ne pas avoir de filtre et dire ce qu’ils pensent tout de go. Mon fils ne fait pas exception. Toutefois, cet après‑midi‑là, il n’a rien dit. Après la présentation, il a demandé au professeur pour aller au local d’apaisement pour se calmer. Au retour en classe, quand on lui a demandé ce qui s’était passé, il a été capable de dire que les propos sur les personnes avec un surplus de poids l’avaient fâché. Pas parce qu’il est gros, loin de là, mais parce moi sa mère, je le suis. Pour la première fois, il a réalisé que ce que je lui disais sur les moqueries possibles sur les gens avec un surplus de poids, sur les propos méchants qu’on entend souvent et les jugements des autres sur l’apparence physique était vrai. Soudainement, il a compris mon quotidien et ça lui a fait de la peine. Il a eu de la peine de penser que sa mère ne pouvait, selon une présentation, être heureuse dans la vie si elle avait un surpoids.

Ses mots exacts ont été : « Le bonheur ne se mesure pas sur une balance, voyons ! C’est donc ben niaiseux ce qu’ils ont dit. Pourquoi ils ont dit ça, maman ? » J’ai vu ses yeux se remplir de larmes. J’aurais aimé lui dire de faire comme moi et de ne pas les écouter, de voir les gens autrement que comme une image qu’ils projettent. Que oui, les gens sont effectivement bien plus qu’une série de chiffes sur une balance. Tout ce que j’ai pu lui dire, c’est que les gens sont parfois méchants et blessent les autres parce qu’ils ont malheureux eux-mêmes. Que toute personne qui est différente, que ce soit parce qu’elle a un handicap, une condition neurologique, une différence corporelle va être pointée du doigt par certains individus. Il faut être fort et ne pas les écouter.

La vérité ? Oui, 90 % du temps, je crois fermement ce que je lui ai dit. Mais il y a toujours un 10 % du temps, ce damné 10 %, qui vient nous chercher droit au cœur et qui nous fait mal. Personnellement, hormis la réaction de mon fils, ce qui m’a fait le plus fait mal dans cette histoire est qu’un professeur de sixième année a cautionné ces propos et n’a pas demandé à ses élèves de retirer ce segment de la présentation. Après toutes les campagnes effectuées pour l’acceptation de la diversité corporelle. En 2018, dans nos écoles, un professeur a encouragé des élèves à tenir des propos grossophobiques.

J’aurais aimé voir ces élèves et les inviter chez moi à brûle-pourpoint et leur demander de regarder mon garde-manger, mon frigo et mon congélateur, puis de me regarder, moi, monter sur la balance devant eux. Leur montrer mes résultats d’analyses sanguines et mon bilan de santé général. Leur demander si je représente selon eux la « belle image stéréotypée » qu’ils ont mise dans leur présentation. Les gens ont un surpoids pour diverses raisons et blâmer une mauvaise alimentation est trop facile. On dit souvent de ne pas juger une personne sans avoir marché dans ses souliers. Cela s’applique aussi au poids d’une personne.

Je suis une adulte et un parent et en tant que tel, je ne peux agir de la sorte. Je ne peux pas aller apostropher un enfant qui n’est pas le mien et lui dire que ce qu’il a dit dans un exposé n’a aucun sens. Par contre, en tant que société, en tant que parents, nous avons le devoir d’éduquer nos enfants à être tolérants envers les autres et à voir au‑delà des différences. Nous sommes tous des êtres beaux, uniques et différents. C’est ce qui donne de la couleur à la vie !

Annie St-Onge

Pourquoi se créer des besoins plutôt que des souvenirs ?

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Pourquoi ? Je commencerais par me poser ces questions. Pourquoi notre société est-elle tellement axée sur la consommation ? Est-ce que c’est si important de posséder ? Est-ce que c’est utile d’avoir cinq télévisions, vingt-trois paires de souliers ou quatre consoles de jeux vidéo ? Est-ce qu’on a vraiment besoin du tout dernier modèle de cellulaire ? Je crois qu’il faut sérieusement se poser la question. Pourquoi les gens ressentent-ils le besoin d’avoir de très grandes maisons avec beaucoup de pièces à remplir avec beaucoup de meubles ? J’ai l’impression que d’être heureux, ce n’est pas assez. Est-ce que c’est ce que nous voulons montrer à nos enfants ? Toujours vouloir plus… eh bien, pas moi !

 

À mon avis, la notion de besoin s’est perdue avec le temps, en même temps que celle du mot pauvre, qui a pris une tournure trop négative. Dans notre société, les gens qui ont une toute petite maison, qui ont tout juste l’argent nécessaire pour l’épicerie, qui n’ont pas les meubles à la mode et qui ont une voiture de plus de dix ans sont considérés comme pauvres aux yeux des plus riches, malheureusement.

 

Mais c’est quoi être riche ? Pour la majorité des gens, il faut posséder, il faut avoir, il faut faire de l’argent pour être riche et heureux. Même dans mon entourage, il y a des gens qui ne comprennent pas pourquoi nous n’avons pas ce besoin, mon mari, mes enfants et moi, de consommer. Je trouve ça étouffant. On se sent pesant quand on a trop de choses. Est‑ce qu’on appelle ça de la simplicité volontaire ? Je ne sais pas. Chacun a sa définition de cette expression.

 

À tous ceux qui ont compris que l’on n’a pas besoin de consommer pour être heureux, j’aimerais vous dire ceci : vous êtes riches en temps, en créativité, en savoir, en amitié, en entraide, en amour, en compassion. Pas besoin d’habiter dans un palace pour dire qu’on est riche. Si vous avez un toit sur la tête, quelque chose pour vous vêtir, de la nourriture sur la table et de l’amour autour de vous, je vous annonce que vous êtes riche. Ce n’est pas ce qu’on possède ou ce dont on a l’air qui compte. C’est ce qu’on a en dedans. Au lieu de vous créer des besoins et de chercher le prochain achat que vous ferez, créez-vous des moments inoubliables, créez-vous des souvenirs.

 

La pauvreté est un grand mot compliqué et vu différemment par chacun d’entre nous. Alors je vais continuer de ne pas me créer de besoins et à apprécier ce que j’ai déjà !

 

Valérie Grenier

 

Réflexion d’un papa

Je suis seul à la maison depuis six jours. J’ai fait le plein de

Je suis seul à la maison depuis six jours. J’ai fait le plein de sommeil comme personne d’autre. J’ai eu du temps libre à profusion. Mais là, j’en ai assez. Ma tête et mon cœur de papa sont en manque de vous, mes enfants. Je ne peux plus rien faire d’autre que d’attendre le moment de nos retrouvailles et les minutes passent trop lentement. Bon, enfin, c’est l’heure. J’y vais.

« Papa, as-tu une amoureuse, là? » me demandes-tu, mon fils en bouclant ta ceinture comme un grand. Ta question spontanée, que tu me lances pendant que mon regard croise le tien à travers le rétroviseur, m’amuse, car elle est nouvelle. Six jours ont passé sans se voir et c’est à ça que tu penses en premier. Ta question me travaille aussi, car elle est naturelle et sincère. L’effet de surprise passé, je retrouve mon équilibre et te réponds : « Non mon fils. Tout l’amour que j’ai, eh bien, il est pour ta sœur et toi ».

La vue soudaine du gros chien blond sur le trottoir te ramène à tes priorités d’enfant et m’évite peut-être un « Ben là papa, t’sais! » Je vous regarde de nouveau à travers le rétroviseur et je me dis que c’est très bon de vous avoir avec moi. On va enfin retrouver notre fort familial que nous avions laissé la dernière fois et pouvoir le solidifier ensemble avec de nouveaux blocs d’amour.

Quand vous n’êtes pas là, je pense beaucoup à vous. Je vous le dis souvent, je sais. C’est plus fort que moi. Mais je ne vous dis pas tout. Quand vous n’êtes pas là, j’ouvre des tiroirs de ma mémoire. J’en ai des tonnes heureusement. Je puise dans mes réserves de souvenirs. Et dans le concret, je ne range pas vos jouets qui traînent pendant vingt-quatre heures au moins. C’est ma façon de faire la transition de votre absence soudaine. Le bordel laissé partout dans la maison devient de l’art beau à mes yeux quand je reviens seul chez moi. Et je ne grogne pas à marcher pieds nus sur la voiture Hot Wheels banalisée sur le tapis que tu y as laissée, mon fils. Et je n’ai pas honte devant la visite qui découvre une Barbie décapitée ou démembrée par toi, ma fille. Et je garde vos dessins faits au stylo sur ma main pendant des jours. Ce sont MES tatous à moi.

Quand vous n’êtes pas là, je recroise notre voisin qui m’a vu jouer avec vous, déguisé en policier vêtu d’une veste de flottaison, sifflet en bouche, prêt à vous arrêter pour excès de vitesse en Big Wheel. Il me salue, sourire en coin. Je n’ai pas honte. Je m’assume. Je suis très fier de jouer des rôles que vous m’attribuez et qui vous amusent comme des petits fous. Ça me fait du bien. Un jour, notre voisin me comprendra. Je lui souhaite de vivre ça de tout cœur.

Quand vous n’êtes pas là, mes oreilles deviennent des radars qui captent au ralenti toutes les voix d’enfants. Mon scanneur biologique s’enclenche pour vérifier si c’est vous. Je sais que ce n’est pas vous, mais je me retourne quand même pour valider avec mes yeux bioniques. Ça fait déjà six ans que le mot « papa » résonne en moi. C’est beau, fort et unique.

Quand vous n’êtes pas là, je perds goût à lire les recettes, j’ai trop de chaises vides autour de ma table à dîner et j’accepte que ma voiture devienne un char auquel vos traces de bottes sales donnent enfin une vraie utilité. Quand vous n’êtes pas là, les routes tracées à la craie sur notre cour doivent résister à la pluie, et le rose et le mauve deviennent mes couleurs préférées.

Quand vous n’êtes pas là, votre grand-mère me répète que vous êtes en âge de vous rappeler toute votre vie de ces précieux moments qu’on passe ensemble. J’y crois et ça rend chaque moment passé ensemble encore plus précieux. J’imagine déjà de petits tiroirs que vous avez peinturés de votre couleur préférée et qui traînent dans votre mémoire.

Maintenant que vous êtes là, que diriez-vous si ce soir, on se faisait un movie night avec du « pokcorn », bien collés ensemble à regarder votre film préféré pour la centième fois comme si c’était la première fois?

Marc-André Bergeron

 

Gagnez un voyage au Costa Rica en famille! – La vache qui rit

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Avez-vous vu la dernière campagne publicitaire de la compagnie La vache qui rit ? Je dois avouer qu’elle m’a fait sourire. Pourquoi ? Parce que le thème « Quand l’élève surpasse le maître » m’a fait penser à tout ce que mes enfants accomplissent de mieux que moi. Vous savez, ce moment quand on regarde nos tout-petits en se disant : « Le p’tit vlimeux, il est capable de le faire, et il est meilleur que moi ! »

Quand je pense à Hayden, je me dis que cet enfant me surpasse à son âge en communication orale. J’ai toujours été une vraie pie en classe, et j’adorais les oraux. Et fiston retient clairement de moi… mais en mieux ! Son vocabulaire est beaucoup plus élaboré et il me rend si fière. Anna, elle, est du genre naturellement brillant. Elle a une mémoire assez phénoménale. La preuve ? Quand on regarde les livres Où est Charlie, elle trouve le magicien et Charlie en moins de cinq secondes. Peu importe le livre, elle se souvient toujours de l’endroit où les personnages se trouvent. Chaque fois, je la regarde avec un grand sourire en me disant que malgré ma mémoire… je n’ai jamais réussi à me souvenir de tout comme elle le fait.

Cette campagne, je l’aime pour le thème, mais aussi pour le produit. Depuis toujours, La vache qui rit fait partie de notre alimentation. C’est un fromage doux que les enfants adorent et c’est un des rares fromages à contenir si peu de matières grasses. Il n’est pas rare qu’on pratique les oraux de Hayden ou qu’on regarde Où est Charlie en mangeant ce fromage. En plus de ça, La vache qui rit fait présentement un gros concours avec son thème « Quand l’élève dépasse le maître ». Vous pourriez peut-être participer ? En plus, c’est super simple !

Pour participer, vous n’avez qu’à prendre une photo qui représente le thème « Quand l’élève surpasse le maître » et à la partager avec une description d’une anecdote ! Beaucoup de prix seront tirés dont un voyage au Costa Rica (je ne détesterais pas gagner !) Pour toutes les informations, allez directement sur la page à l’aide de ce lien. —> Concours La Vache qui rit

 

 

Lettre à mon élève

Ce soir, à ta soirée des finissants, je t’ai observé. J’ai vo

Ce soir, à ta soirée des finissants, je t’ai observé. J’ai volé des minutes de ton précieux temps pour jaser un brin avec toi, te dire combien j’ai aimé t’enseigner. Il se peut même que je t’aie fait un câlin.

Parce que malgré ce que tu peux penser, tu vas me manquer.

Parce que même si comme toi, j’ai hâte aux grandes vacances, sache que déjà, je pense à toi avec nostalgie.💜

Tu sais, on a passé près de 200 jours ensemble, ce n’est pas rien!

On a commencé par s’apprivoiser. Nous avons appris à nous connaître. Il se peut que nous ayons eu des différends; des humains qui se côtoient au quotidien, qui transportent leurs bagages respectifs d’émotions, leurs histoires, ça peut faire des étincelles… 😉

On a découvert les limites de chacun. J’ai perçu tes angoisses, tenté de les calmer. Quand tu as rencontré des obstacles, je t’ai aidé, de mon mieux, à les franchir.

Nous avons cumulé les anecdotes, eu de nombreux fous rires et fait des folies. Tu as appris aussi, bien entendu!

Ce soir, je t’ai dit au revoir. Sache que tu vas me manquer et qu’à ta façon, tu as marqué mon cœur de prof.

Rends-moi visite quand tu le pourras. Je t’assure, c’est le plus beau cadeau que tu pourras me faire.🌸

Bonne route!

Ta prof de 6e

Karine Lamarche

 

Les enseignants qui tirent leur révérence à l’année en cours pour sauter dans les vacances

Bientôt, la cloche retentira pour annoncer la fin des classes. La f

Bientôt, la cloche retentira pour annoncer la fin des classes. La fin d’une année scolaire. Elle retentira aussi pour annoncer le début des vacances. Le début d’un repos tant mérité.

Mais entre la fin et le début, se joue une ribambelle d’émotions. Passant de l’euphorie des élèves face au grand congé et aux déchirements des au revoir. Des finissants qui diront adieu à cet établissement qui les a vus grandir. Des enseignants qui diront adieu à cette profession couronnée d’une retraite grandement méritée.

Ils seront des milliers dans quelques jours à entendre les cloches retentir dans leur cœur une dernière fois avant les vacances estivales. Ces cloches qui auront chronométré leurs journées et synchronisé leur quotidien l’année durant. Majoritairement, des femmes. J’ose m’imaginer le dernier moment de nostalgie de l’une d’elles. De sa fin avant son début.

Assise derrière son bureau, l’enseignante remettra un peu d’ordre sur celui-ci. Se laissera emporter, quelques instants, par la frénésie de ses projets de vacances. L’idée de quitter ces quatre murs à la peinture à refaire, l’espace d’un été, la rend fébrile. Ce local teinté de sa personnalité, de ses couleurs propres à elle et qui la distinguent de ses autres collègues. C’est la classe de Mme Une Telle qui se referme l’espace d’un été. Elle mettra un peu d’ordre aussi dans sa classe. Se laissera émouvoir par tout ce qui l’entoure. Décrochera du mur les apprentissages qui se sont échelonnés toute l’année. Dépunaiser des souvenirs et les ranger dans des boîtes pour ne les ressortir qu’après les vacances. Ils viendront, tour à tour, la faire sourire, la faire rire, la faire pleurer. Parce que c’est aussi cela cette enseignante. Quelqu’un rempli d’émotions. Quelqu’un rempli d’humanisme et de beaucoup d’empathie. Qui a à cœur de faire évoluer, progresser ceux que nous lui confions.

Elle en a tenu des mains tout au long de cette année. Ses mains offertes pour relever l’enfant lorsqu’il sentait la terre s’effriter sous le poids de ses incompréhensions. Ses mains tendues vers des parents qui peinaient à aider leurs enfants. Ses bras pour accueillir et enlacer des enfants en pleins chagrins et des confidences muettes que seul son cœur pouvait soigner et entendre. Ses épaules pour voir s’y déposer la tête surchargée d’une collègue de travail.

Dans cette classe vidée de ses élèves, l’écho des chaises qui glissent sur le parquet, les éclats de rire dans les corridors se feront entendre. L’odeur de craie sur l’ardoise se fera sentir. Elle réalignera les pupitres comme elle le faisait pour s’assurer que tout était bien mis en place. Elle se remémorera, à la lecture des milliers de petits mots d’amour reçus durant l’année, les petits moments uniques et privilégiés avec ceux qui étaient sous sa charge. Ces petits moments qui ont baigné dans son cœur immense. Ce cœur jamais trop petit. Où il y a une place pour chacun. Du plus effacé au plus récalcitrant. Du plus timide au plus volubile.

Ces enseignantes ont l’art de détecter l’incompréhension. De saisir ce qui ne va pas. Des chercheuses de trucs pour faciliter l’apprentissage. Elles se ressourcent constamment d’histoires afin d’être toujours animées par cette passion. Cette flamme qu’elles gardent en elles. Qu’elles transmettent dans l’espoir qu’elle ne meure jamais. Il n’y a rien de plus triste que de voir une étincelle prendre fin. S’anéantir.

Ce sont des herboristes qui cultivent les plus belles fleurs de l’apprentissage. Ce sont des éleveurs de papillons aux couleurs différentes et qui les laissent s’envoler à chaque fin d’années scolaires. Les regarder prendre leur envol. Certains avec assurance tandis que d’autre finiront par s’envoler, mais prendront le temps d’être réconfortés avant de quitter vers l’inconnu.

À toi, l’enseignante de mon enfant. Toi, l’enseignante de tous les enfants, je suis ravie de savoir que tu prendras ce temps qui t’est alloué pour te reposer. Que tu prendras ce temps pour penser à toi. Toi qui donnes tellement aux autres que tu finis par t’oublier. Que tu prendras ce temps pour te réapproprier un rythme ralenti, car c’est connu, dans une cour d’école, dans des corridors, le rythme est effréné. Les élèves ont cette énergie qui chamboule une journée. Que tu prendras du temps pour ce qui te plaira.

L’automne reviendra rapidement. Ta charge de travail ne pourrait être reprise adéquatement sans ce temps de repos. Pour mes enfants que le prochain automne amènera dans ta classe, je suis heureuse de savoir qu’une enseignante reposée les y accueillera. Une enseignante toujours passionnée les accompagnera. Une enseignante aimante. Une enseignante qui fera la différence.

Elle ressortira ses boîtes des placards. Refera une beauté à sa classe. Se permettra des nouveautés pour adoucir son quotidien. Elle sera nerveuse d’accueillir ses nouveaux élèves en soif d’apprendre. Aux difficultés diverses. Aux besoins particuliers. À chaque apprentissage qu’elle repunaisera sur ses murs, ce sont des souvenirs incalculables qui se grefferont. Des souvenirs aussi nombreux que ses années d’enseignement.

Merci pour tout, chère enseignante, cher enseignant. Merci d’être qui tu es, d’être au-delà de ce que je serais devant une classe d’inconnu. Merci d’accueillir sans préjugés ce que j’ai de plus précieux. Tu mérites tes vacances. Bon repos.

Mylène Groleau

Bonne fête des Pères à vous, solo parents!

Bonne fête des Pères à vous tous, papas présents, papas à temps

Bonne fête des Pères à vous tous, papas présents, papas à temps partiel, beaux-papas, mais surtout bonne fête des Pères à toi, papa et maman solo parentaux !

Bien sûr, j’aurais pu écrire ce texte aussi à la fête des Mères, mais la fête des Pères est toujours pour moi une journée très émotive, surtout depuis que j’ai perdu le mien.

Alors à toi, le papa unique, le papa solo qui se tape la routine du matin avec le réveil, le déjeuner, les lunchs, l’habillage, la coiffure (oui, toi, le papa qui doit faire de mini tresses dans de mini cheveux avec tes gros doigts), le départ pour l’école et le travail. Qui se tape seul le retour à la maison, le souper, les devoirs, la routine du soir. Qui se tape seul le lavage (papa, as-tu lavé tel chandail, tel pantalon ?), le ménage, les courses, l’entretien de la maison. Je te souhaite bonne fête des Pères.

Aussi, bonne fête des Pères à toi, la maman solo parentale qui doit se taper seule la routine du matin, la journée de travail, la routine du soir, le lavage, le ménage, sortir les vidanges, débloquer la toilette qui est encore bouchée, faire de petites réparations, passer la tondeuse et le coupe-bordure.

Alors à vous tous et toutes, papas et mamans qui donnez le meilleur de vous‑mêmes pour que vos enfants ne manquent de rien. À vous tous et toutes qui faites en sorte que le parent disparu reste bien vivant dans la mémoire de ses enfants. À vous tous et toutes qui ressentez le manque de cette personne extraordinaire qui vous a fait confiance en vous confiant le meilleur de lui ou d’elle‑même, je vous souhaite bonne fête des Pères.

Et à vous tous et toutes qui avez le privilège d’avoir un autre parent extraordinaire qui vous aide avec votre marmaille, bonne fête des Pères. N’oubliez jamais la chance que vous avez d’avoir à vos côtés ce parent avec qui partager les bons et les moins bons moments. Un parent restera toujours un parent, qu’il soit parfait selon vos critères ou non.

Et pour terminer, à tous ces papas disparus qui veillent sur leurs trésors de là-haut, je vous souhaite bonne fête des Pères !

Annie Corriveau