Archives décembre 2018

Top 5 : Le couple pendant la folie des fêtes

La fébrilité : Mon corps qui réagit, à caresser l’idée d

La fébrilité : Mon corps qui réagit, à caresser l’idée d’être près de toi! – Mots dits… sans dessein ©

Le temps des fêtes arrive, votre agenda va se surcharger. La patience sera mise à rude épreuve. La tension va augmenter. Multipliée par le nombre des activités familiales et celui de votre marmaille. Cette période peut aussi donner quelques occasions à votre couple.

  1. L’escapade d’amoureux

Si vous le pouvez, c’est le temps d’abuser de la parenté. De vos parents ou même de vos amis, qui n’ont pas un horaire aussi chargé que le vôtre. Avec les années, ils se demandent quoi offrir, pour vous faire plaisir. C’est simple, du plaisir! Faites‑les garder. Au moins une nuit. Ensuite, changez de décor. Selon vos goûts et votre budget. De l’hôtel boutique au B&B. En passant par les trucs dont Facebook vous a fait rêver toute l’année. Les yourtes, les chalets. Le budget est défoncé, alors que les enfants découchent une nuit. Vous laissant pleinement la place pour quelques folies du temps des fêtes. N’oubliez pas les bulles et des chandelles. Prenez ce temps pour vous deux! Dans l’intimité, vous saurez sûrement mieux que moi quoi en faire…

  1. Le souper à deux

La première option est impensable, offrez‑vous… vous deux! Une soirée, comme avant. Il y a une multitude de restos qui n’attendent que vous. Surtout pour leurs soirs plus tranquilles. Évidemment, le téléphone intelligent est alors volontairement laissé dans l’auto. Tant pis pour votre Facebook ou votre Insta, l’important c’est l’autre… pas les autres. Mon truc perso, c’est les « apportez votre vin ». La facture restera raisonnable. Un Rioja, un Barolo, un Montagne Saint-Émilion (vignoble voisin du Saint-Émilion), dans le rouge. Un Puilly-Fumé ou un Bourgogne Alligoté, dans le blanc. Et, mon préféré, un Champagne rosé. Pour bien se célébrer.

  1. Du temps libre

Vous vous dites… Tes suggestions, Man, c’est bien beau, mais ce n’est juste pas très réaliste pour nous cette année. Je vous comprends, il y a des périodes où ça aurait été impossible, pour moi aussi. Mais là, vos enfants vont être gavés de jouets. Des jeux vidéo, des tablettes et, même, des livres… avec plein de jours pour en profiter. Mettez‑vous un cadeau sous le sapin. À un ordre du père Noël, on doit obéir. C’est la loi de Noël. Le gros bonhomme rouge vous offre deux ou trois heures pour vous. Sans eux. Le plaisir de la marche, en couple. Ou la version de base du souper à deux : prendre un excellent café dans un endroit chaleureux. Le plaisir de la conversation, du rire, les yeux dans les yeux.

  1. Le moment volé

Faites‑vous entreprenants. Évidemment, il est préférable d’annoncer son jeu. Un gros câlin sensuel, derrière la porte dans une pièce, chez mononcle, ça peut déstabiliser. Redevenez des adolescents. Un baiser langoureux, volé à l’insu de tous. Avec, ensuite, bien des moments pour en rire du regard. À deux. Complices de votre amour.

  1. Utilisez votre imagination

Ce genre de liste, ça sert surtout à passer un message : un couple, c’est ce qui vient avant les enfants! Ils peuvent trop facilement, ensuite, nous en distraire. Alors, il faut revenir à l’essentiel. Vous deux. Ce cadeau de la vie, le présent. Laissez-vous le droit d’en profiter. Surtout, messieurs, prenez la balle au vol. Vos conjointes en font déjà beaucoup trop.

L’amour, c’est important à l’année…

michel

 

La liste

Je viens de mettre la mienne à la poste…

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Je viens de mettre la mienne à la poste…

Elle est très différente cette année. Aucun souhait semblable à ce que la majorité des enfants de mon âge te demandera. Du moins, tous ceux qui ont accès aux publicités. Cette année, je me suis plutôt convaincu que tu étais blasé. Liste après liste, il y a si peu de surprises. Papa dit souvent : « La routine, c’est ce qui tue l’homme! »

Je ne veux pas contribuer à ta mort.

Évidemment, je t’ai affirmé avoir été bien sage. Les autres années, tu m’as cru sur parole; je devrais pouvoir encore m’en tirer. Avec tous ces enfants à surveiller, le risque reste faible. Papa, qui vit pourtant avec moi, gobe bien tout ce que je lui raconte. Pour cacher mes bêtises. Alors, un bien plus vieux, au loin, avec un si grand cœur mais une mauvaise vue…

L’intelligence. C’est, pour moi, tout un dilemme. Comment savoir, si tu m’en donnes juste un peu? Si tu es généreux, serais‑je ensuite malheureux de l’être autant? Isolé. Et tous ces gens qui en méritent plus que moi. Comme dit papa : « Il y a au moins deux personnes qui devraient en recevoir, Donald… et notre voisin d’en face! »

La créativité. Ce n’est pas un secret. Ils le savent tous, chez moi. Je veux devenir rapidement Instafamous. Pour me démarquer. Sortir du lot. Je trouve que vouloir un million de followers, c’est inutile. Ils doivent être nombreux à l’avoir mis sur leur liste. Papa m’a déjà dit que si tout le monde suivait tout le monde, Instagram n’aurait aucun intérêt.

La paix dans le monde. Ne rigole pas! Je sais, je me prends pour Miss Monde. Ou le Dalaï. C’est à cause des enfants qui meurent, aux actualités. C’est injuste. Et je n’ai pas trop le choix de te demander. L’autre n’existe pas. Papa croit que ces horreurs prouvent qu’il n’y a aucun dieu. Sinon, pourquoi il tolèrerait la famine, les guerres et les conflits?

Et, pour finir, je t’ai demandé ce que je veux le plus. J’ai mis une étoile rouge, pour souligner. Ce n’est même pas pour moi, c’est pour papa. Une amoureuse.

Depuis la mort de maman, j’ai constaté le changement. En moi. Au départ, j’étais perdu dans mon chagrin. Le deuil, qu’ils ont tenté de m’expliquer. Comme les blessures, on guérit, mais ça laisse une cicatrice. Pour papa, les cicatrices, ce sont les cadeaux d’une vie active. J’imagine que j’ai un cœur très actif.

Elle me manque toujours autant, mais je vais mieux. Lui, par contre.

Quand tu recevras ma liste, s’il te plait, père Noël, fait en sorte que cette année, le 25 décembre soit une date importante dans sa vie. Il le mérite. Je te promets que je serai sage… heu… plus sage, l’an prochain.

michel

P.S. À toutes et tous, passez un très beau temps des fêtes et bonne année; avec la santé pour en profiter pleinement!

 

Les premiers Noëls

On vit tous des premières fois dans la vie. Que l’on soit bébé,

On vit tous des premières fois dans la vie. Que l’on soit bébé, enfant, adolescent ou adulte, nous vivons, durant notre vie, des premières fois qui sont joyeuses et certaines qui sont plus tristes.

Quand arrive la période des fêtes, ces premières fois prennent plus d’ampleur et de place dans ton cœur et ta tête. Quand c’est un événement heureux, ton cœur se remplit de joie, tu respires le bonheur, tu flottes sur un nuage et tu as tellement hâte de partager ce moment avec les tiens durant les réunions de famille. Par contre, quand le moment que tu vis est plus moche, tu sens la déprime des fêtes arriver, tu as moins le cœur à la fête, tu déprimes à la vue de toutes ces personnes excitées, tu stresses juste à penser au réveillon et au souper de Noël. Tu as juste hâte que le 1er janvier arrive pour enfin passer à autre chose.

C’est la première fois que tu passes Noël avec ton nouvel amoureux. Quel moment extraordinaire et fébrile! Tu ne sais pas trop quoi lui acheter pour Noël. Tu veux lui faire plaisir sans être too much. Tu veux être certaine que ton cadeau sera LE cadeau qu’il n’a jamais reçu. Tu fêtes Noël avec tes proches et ton nouvel amoureux, l’air est festif, tout le monde s’amuse. C’est un beau moment que tu passes et tu vas t’en souvenir toute ta vie.

C’est la première fois que tu fêtes Noël sans tes enfants. Angoisse, stress, panique, déprime, tu capotes ta vie. Tu as tes enfants le 25, cool! Mais au réveillon, que vas‑tu faire sans eux? Comment vas‑tu faire pour t’amuser en sachant que les petits que tu as portés et nourris ne seront pas avec toi? Comment vas‑tu faire pour bien respirer? Comment vas‑tu faire pour être agréable avec les enfants de ta sœur et de ton frère, alors que les tiens ne sont pas là? Soirée pénible à passer, mais qui finit par finir…

C’est ta première fois sans ta femme ou ton mari. Tu te remets en question, tu te demandes si tu as bien fait de le ou de la quitter, tu te demandes si tu vas avoir la force de passer à travers le temps des fêtes sans lui ou sans elle. C’est un temps où l’amour règne et toi, tu n’as pas d’amoureux. Tu es célibataire. Être célibataire à Noël, c’est triste, c’est plate. Tu es entouré(e) de couples qui s’embrassent et qui se disent des mots doux. Tu rêves de revivre un jour ces émotions. Ne t’inquiète pas, ça va revenir!

C’est la première fois que tu passes Noël avec ton bébé. Joie, excitation, bonheur. Tu revis tes plaisirs d’enfance à travers ce petit être que tu as mis au monde. Tu lui mets le plus beau pyjama de Noël que tu as pu dénicher et toute la famille se pâme devant ton bébé. Ton cœur se remplit de bonheur. Même qu’il veut exploser tellement tu es heureuse!

Peu importe le moment que tu vis durant la période des fêtes, essaie de l’apprécier et de voir le côté positif. Tu sais, rien n’arrive pour rien dans la vie et c’est peut‑être juste le moment pour toi de te retrouver et de faire la paix avec toi‑même! Joyeuses fêtes à tous!

Karine Filiatrault

Parents d’ados… plein le dos!

Oui, je sais, je n’entre que petit à petit dans ce nouvel univers

Oui, je sais, je n’entre que petit à petit dans ce nouvel univers qu’est… **roulement de tambour ou toute la symphonie si vous préférez** l’ADOLESCENCE!

**Frisson de crainte**

Fini, les jeux de poupée, de pouliche. Terminé, les petites voitures et les Legos. (Pour ceux-ci, c’est heureux, mes pieds retrouvent une certaine paix!)

Mon aîné entame à peine sa onzième année et ma fille approche de sa dixième, mais ouf! Déjà, je constate des prémices de cette étape que l’on appelle « l’âge ingrat »… mais… PERSONNE ne m’avait dit que c’est AUSSI ingrat pour les parents!

Je vois chez ma fille un cycle hormonal qui s’installe. Attitude, regards au ciel, les « je sais lô » et j’en passe. L’éternel et immortel : « C’est pas juste! »

Merci à cette génération qui ne connaît pas de Manolo son fameux « persécution! »

Mon fils, ce grand frère d’une famille monoparentale qui prend des airs de père. Qui étire les explications de défense contre l’acharnement des plus jeunes sur leurs réactions à ses actions. La paresse… SAINTE-MISÈRE. Tout remettre au lendemain, pour courir à la dernière minute!

Puis, mon petit dernier, à peine le six ans et demi entamé, essaie de suivre les plus vieux en appliquant leurs attitudes de m… mauvais choix, disons.

Je sais, plusieurs riront d’un sourire en coin devant mes « petits problèmes » qui marquent le début de cette phase que vont traverser mes enfants. Mais je vois venir maintenant : j’écoute, je lis et je frémis!

Ma fille si douce, comment devient-elle un dragon?

La voix fluette de mon grand commence petit à petit à sauter des octaves. Il est loin d’apprécier, lui qui aime le chant. Sans oublier les douches qu’il adore prendre en oubliant la savonnette!

Le maquillage, l’épilation, les coquetteries, les premiers amours. J’avais oublié à quel point tout cela prend de la place lorsqu’ils les découvrent. Les amoureux se font des câlins de plus en plus longs. Les premiers baisers à venir… aïe aïe!

Amazon vend-il des ceintures de chasteté?

J’ai mes propres souvenirs de l’adolescence d’un autre temps. Nous, nous n’avions pas les réseaux sociaux! (Fort heureusement d’ailleurs! Merci Big Brother d’avoir attendu la nouvelle génération!)

Combien d’entre nous aurions rougi et « coléré » avec ceux-ci?

Fort heureusement, les bases de leur éducation me laissent confiante pour ce qui suivra cette étape. Je garde le fort, je resserre certaines vis et j’apprends à laisser aller certaines autres choses. Mais quel casse-tête!

Le « personne ne m’aime! » n’a pas encore retenti. Ni le « tu comprends rien! ». Mais je m’y prépare!

Les oisillons veulent voler hors du nid, malgré leurs ailes un peu engourdies encore de la protection (ou surprotection dans mon cas, mea culpa) maternelle.

Bref, pardonnez-moi ce texte un peu décousu, mais n’est-ce pas la meilleur représentation de cette nouvelle étape de nos petites têtes blondes qui grandissent si vite, trop vite…?

Comment faites-vous face à l’adolescence de vos enfants?

Comment nous y préparer? Dites-moi… s’il vous plaît!

Simplement, Ghislaine

Force, fragilité ou humanité?

Non. Ce qui ne nous tue pas ne nous rend pas toujours plus forts.</p

Non. Ce qui ne nous tue pas ne nous rend pas toujours plus forts.

Pensez-vous vraiment que comme Popeye, nos pectoraux gonflent de puissance lorsqu’on avale de force une « canne de marde »? Pensez-vous vraiment que notre moral se dope avec le côté obscur des événements de la vie? Pensez-vous vraiment que notre cœur ou notre tête sont faits de kevlar super résistant que rien ne transperce, n’ébranle ou n’afflige?

Vraiment?

Ce qui ne nous tue pas nous passe sur le corps et par le cœur en laissant parfois des sillons profonds comme sur une terre fraîchement labourée.

Et c’est par ces saignées dans notre être que nous pouvons décider de nous affranchir de notre vécu pour nous réapproprier notre vie. Parce que nous ne sommes pas ce que nous vivons. Et notre vulnérabilité émotionnelle, sur le moment, ne fait que dévoiler la profondeur de notre humanité, sans jamais définir qui nous sommes. Notre force ne devrait jamais se mesurer par notre capacité à résister et à rester intact face à l’adversité, mais par notre aptitude à assumer notre sensibilité pour en faire une énergie motrice.

Tout comme le cristal n’a pas la résistance du diamant, être sensible ne signifie pas nécessairement être fragile. La sensibilité est le don de sentir et de ressentir les choses les plus infimes. C’est notre capacité à nous émouvoir et à éprouver des sentiments. Alors que la fragilité, c’est se laisser envahir et démonter même par les choses les plus infimes, au risque d’en perdre son libre arbitre.

Ce qui ne nous tue pas nous façonne en bousculant notre façon de penser, d’être et d’exister. C’est ce qu’on appelle évoluer et s’adapter à son environnement. Un principe indispensable à notre survie. Mais cette résilience ne se fait pas toujours sans larmes et sans douleur. Elle se compose de plusieurs étapes et exige du temps, plus ou moins long selon chacun. La résilience n’est pas non plus l’absence d’émotions, en particulier celles que l’on pourrait considérer comme négatives, telles que la colère et la tristesse. Non. C’est juste qu’une personne résiliente ne restera pas figée dans ses émotions, mais s’en servira pour dépasser son état actuel et rebondir.

Ce qui ne nous tue pas nous change à jamais. En mieux? Doit‑on nécessairement souffrir pour révéler une version améliorée de soi-même? En moins bien? Sortons‑nous inexorablement traumatisés et désuets des épreuves difficiles?

Parfois, ce qui ne nous tue pas nous rend juste différents. Ni meilleurs. Ni pires. Simplement différents et singuliers.

Pour en lire plus sur mon quotidien avec le cancer, visitez www.laviecontinuemalgretout.com

Vanessa Boisset

 

Top 10 pour un temps des fêtes sans culpabilité

Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, à chaque temps des fê

Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, à chaque temps des fêtes, j’ai la tête ben pleine de projets pour remplir nos journées off… tellement de projets qu’on a finalement du mal à prendre le temps comme il vient… ne rien faire.

Voici mon top 10 des choses à faire sans culpabilité pendant les congés des fêtes :

1 – Écouter Ciné‑Cadeau pendant toute une journée en mangeant des restants de dinde en famille sous une grosse couette; être ensemble et ne rien faire.

2 – Mettre un petit remontant dans nos cafés même si on est juste lundi… On le mérite. Penser à soiiiii! Manger ses toasts au beurre de pin avec un bon gros mimosa!

3 – FAIRE DES SIESTES. Décrocher le téléphone, fermer les yeux sur le bordel, procrastiner en pensant au lavage. Tout peut attendre sauf ce temps ensemble qui file déjà.

4- Improviser une journée « neige » : faire un fort, glisser, patiner avec les copains!

Improviser la journée parfaite qui ne coûte rien et qui laisse un souvenir dans chaque cœur. Souvenirs d’hiver, enfants et amis : plaisirs garantis.

5 – Découcher! Aller souper chez les amis ou la famille et rester pour la nuit en famille… Enfants heureux au matin juste par cette petite folie inhabituelle… Se réveiller avec l’odeur du café à ma tante Denise, ça n’a pas de prix comme souvenir!

6 – Recevoir les gens qu’on aime.

Ne pas se planifier 10 000 soupers pour s’en tenir à l’essentiel : les gens qui comptent.

7 – Refuser les invitations.

Se permettre de refuser les invitations même si rien n’est au menu… Avoir le droit de vouloir rester à la maison en famille et de relaxer. On a le droit de dire non sans se justifier!

8 – Faire plaisir aux petits, les laisser choisir ce qu’on mange… Prendre le temps de cuisiner les repas avec eux… Prendre le temps de recevoir un de leurs amis à coucher… faire des choses pour EUX.

Monopoly d’après-midi et soirée Scrabble.

9 – Sortir de la routine.

Elle nous accapare tellement tout le reste de l’année… tassons‑la pendant les congés!

On saute un soir de bain et tout le monde est fou! Nous, dans nos «  classiques », on aime bien arrêter manger des hotdogs en pleine nuit en revenant du Noël familial… Réveiller les enfants pour aller manger des hotdogs en ville… le bonheur!

10 – Cliché, mais tellement essentiel :

SE DIRE QU’ON S’AIME.

S’AIMER.

Réaliser la chance qu’on a de détenir l’essentiel.

Apprécier et reconnaître.

Joyeux Noël 🎄

Lisa-Marie Saint-Pierre

Top 5 des cadeaux éducatifs à offrir pour Noël

Les top 5, tout le monde aime ça! C’est divertissant et en plus

Les top 5, tout le monde aime ça! C’est divertissant et en plus ça donne des idées. Alors, voici un traditionnel décompte afin de vous donner des suggestions pour gâter vos enfants de façon éducative à Noël. Les jeux que je vous présente sont divisés en catégorie d’âge et ils sont tous disponibles à la Jouetterie de Blainville. D’ailleurs, je les remercie sincèrement pour leur collaboration!

0 à 2 ans

Jeu Description Âge Prix Image
1- Qui cherche quoi? Un merveilleux jeu qui fait partie de la gamme Placote. Parfait pour développer le langage de votre bébé. Il se joue de la même façon qu’un jeu Cherche et trouve. 1½+ 27 $
2- Éléphants d’activités Jouet idéal pour développer la motricité fine de votre enfant. Il devra tourner, rouler et bouger des pièces dans l’éléphant. 1+ 40 $  
3- Chien à empiler Notre traditionnel cône avec anneaux est devenu un chien coquin. L’enfant apprend à placer les anneaux en ordre croissant et lorsqu’il cogne sur la tête, le chien aboie. 1+ 35 $
4- Pixel baby Jeu parfait pour associer les couleurs ensemble. L’enfant crée ainsi de belles mosaïques tout en s’amusant et en apprenant. 1 ½+ 30 $
5- Baby touch phone Ce téléphone permet de développer le langage chez bébé ainsi que son imagination. Il peut faire des appels, regarder la météo, écouter des mélodies. 6 mois + 20 $  

3 à 6 ans

Jeu Description Âge Prix Image
1- Raisonne au parc Jeu de langage qui fait partie de la gamme Placote. Excellent pour travailler l’inférence (indices cachés dans les images) chez les tout-petits. 4+ 40 $  
2- Conector Logique 8 fiches comprenant 242 questions pour stimuler les capacités cognitives de votre enfant. 4+ 32 $  
3- Dans l’mille Jeu idéal pour stimuler les réflexes et la mémoire de vos enfants. 4+ 25 $  
4- Sudoku famille Jeu de logique réinventé pour vos enfants! 4+ 25 $  
5- Bata-waf Traditionnel jeu de la bataille, mais conçu spécialement pour les tout-petits. Ainsi, ils découvriront l’ordre et la valeur des chiffres. 3+ 12 $  

7 ans et +

Jeu Description Âge Prix Image
1- Santorini Jeu ultra tactique et stratégique dans lequel les architectes devront construire des bâtiments et arriver à monter 3 étages. 8+ 40 $    
2- 150 expériences de chimie 150 expériences amusantes à essayer! Tout est fait de façon sécuritaire avec un guide à suivre. 8+ 40 $  
3- Quixo mini Jeu de réflexions simple mais pas simpliste! Se joue aussi bien à 2 qu’à 4! 8+ 25 $  
4- Dr. Microbe Jeu de rapidité et d’association de formes et de couleurs différentes. 8+ 24 $  
5- Perds pas ta paire Jeu d’observation et de vitesse où les joueurs doivent créer leurs paires de bas et se débarrasser de leurs cartes. 7+ 20 $  

 

Karine Filiatrault

Moi, ma dignité et mes skis

L’an dernier, j’ai « repris » le ski (est-ce qu’on dit Â

L’an dernier, j’ai « repris » le ski (est-ce qu’on dit « reprendre » quelque chose quand ça fait plus de vingt ans?)

Avoir des enfants, ça t’oblige à quitter tes zones confortables; les randonnées en forêt, la raquette et le patin, pour moi, c’était TRÈS confortable.

J’admets que d’habiter à moins de dix minutes d’un centre de ski, ça vient comme un peu t’obliger à en faire, ça te fait sentir un brin coupable chaque fois que tu passes devant…

Donc…

On l’a fait! On a inscrit les filles aux cours de ski. J’ai angoissé tout le temps des fêtes; merci Dame Nature. Décembre 2017 fut glacial! Ça fait une méchante belle défaite pour repousser le moment fatidique; mes enfants risquent l’hypothermie… Dommage chéri, on se reprend. Ben oui, moi aussi je suis bien déçue…

Toutefois, ce temps froid n’a pas duré. Alors, on s’est pointés dans le bas des pentes.

Moi, mon bel équipement pis ma dignité. Ma dignité est restée en bas.

Heureux hasard, ce matin là, j’ai ressenti la fibre maternelle monter en moi et j’ai annoncé à mon homme qu’il pouvait s’aventurer sur les pentes sans problèmes; j’allais veiller au grain et superviser mes poulettes pendant leur cours. Non, mais, c’est vrai! Je n’allais pas les laisser seules! 😬

Rapidement, j’ai réalisé que je ne superviserais pas grand-chose. Elles ont vite été amenées sur des pentes et déjà, je ne les voyais plus. J’étais fichue.

J’ai pris mes skis, mon courage et ma dignité (à cet instant, je croyais encore qu’elle me suivrait) et je me suis dirigée vers le tapis de la pente-école.

ATTENTION! J’ai fait semblant que j’observais mon enfant pendant environ dix minutes! Clouée là, incapable d’embarquer sur le tapis. La honte!

Mon chum arrive et freine avec un look de skieur olympique, me demande comment ça se passe.

(Bruits de criquets)

Chéri, comment je te dirais ça, j’ai parcouru environ 300 mètres avec mes skis depuis 45 minutes.

Bref, il aura fallu qu’on y retourne avec des amis pour que je brise enfin la glace.

Et c’est arrivé.

Je n’avais plus le choix! La respiration haletante, je suis montée dans le télésiège. Ma dignité m’a quittée à cet instant; c’était trop pour elle!

Une fois rendue en haut, il faut bien redescendre… Si je vous écris aujourd’hui, c’est signe que j’y suis arrivée! Non sans peine!

J’ai eu peur. Peur de tomber, de perdre le contrôle, qu’on me rentre dedans. Pourtant, ça semblait si facile vu d’en bas! Je pensais avoir la « twist », skier avec style…

J’ai compris que j’allais me donner du temps et surtout, en partageant mon expérience, j’ai vu que je n’étais pas seule! L’important, c’est d’avoir surmonté ma peur et de l’avoir fait pour mes filles.

Ça peut sembler anodin, mais c’était loin de l’être pour moi. La saison 2018 — 2019 est débutée. Mes filles ont chaussé leurs skis 🎿 et moi aussi. Je me sens plus en confiance et j’ai même retrouvé presque toute ma dignité! 😉

Et toi? Quel sport as tu repris pour tes enfants?

 

Karine Lamarche

Quand les tatouages parlent

J’ai t

J’ai trente-neuf ans et j’ai cinq histoires de tatouées sur mon poignet gauche.

Mon premier marquage est quasi invisible, cicatrice d’un mal de vivre qui a failli me coûter la vie. Petite ligne amincie et effacée au fil des années. S’alignant le long d’une veine bleutée, elle s’estompe avec ce point‑virgule que j’y ai fait ajouter à l’encre noire.

 

Quelle est la signification de ce point-virgule? Avant même de savoir qu’un mouvement existait en ce sens, j’avais choisi ce signe en amoureuse de littérature que je suis. Dans l’écriture, l’auteur se retrouve parfois devant le choix de mettre un point final à une phrase, ou au contraire, d’y mettre un point‑virgule pour ainsi continuer ladite phrase.

 

À quinze ans, j’avais décidé de mettre un point. Un point final à cette vie que je trouvais si lourde, si vide, si douloureuse. Mais une part de moi en a décidé autrement et c’est finalement un point‑virgule que j’ai tatoué sur mon âme. J’ai décidé de vivre, de me choisir, d’utiliser la chance que j’avais pour en faire « quelque chose ». POINT.

 

Vous commencez à me connaître un brin, j’écris. Toujours, beaucoup et avec passion et émotion. Alors sous mon premier tatouage, j’ai fait ajouter une belle grande plume, verte. Une plume, car elle rappelle l’angélique, la douceur, l’espoir que l’on écrit toujours un peu, chaque jour sur la feuille, dans le livre de notre vie. Verte, car c’est ma couleur favorite, mais surtout, celle de l’espoir.

 

Au centre de mon poignet, les noms de mes plus grands amours, mes trois merveilleux enfants, entrelacés dans le signe de l’infini, ce huit couché qui témoigne que je les aime à l’infini. Mon plus jeune dirait spontanément : « À l’infini plus un! »

 

Puis, j’ai eu, car je ne l’ai plus, un petit cœur rouge avec la première lettre du prénom du père des enfants. N’étant plus ensemble, j’ai voulu l’enlever, le modifier. Mais pas pour une banalité. Pour quelque chose qui me parle, qui me ressemble et qui signifie pour moi un renouveau.

 

Alors le voici, mon tout récent tatouage, un phénix, vert lui aussi, s’harmonisant avec ma belle plume. Le phénix étant un oiseau mythique qui, lorsque sa vie s’arrête, se consume et renaît de ses cendres.

 

Voici ce que je suis : une femme qui s’est consumée entièrement, qui s’est effondrée et qui renaît.

Tout feu tout flamme, me voilà bonifiée par ma nouvelle vie. Mon nouvel amoureux, ma nouvelle moi. Mes enfants s’épanouissant à mes côtés plus que jamais.

 

Je suis celle que j’ai toujours été, avec mes cicatrices, mes souvenirs, mes désirs et surtout mon espoir. Vive comme la flamme et empreinte de cette nouvelle soif de vivre qui me fait sourire plus que jamais.

 

Vous, avez-vous de ces dessins corporels qui vous parlent?

Quels sont-ils?

Vous nous les montrez?
Ou allez-vous en avoir éventuellement?

Quel sera votre choix?

 

Simplement, Ghislaine

J’aurais voulu être… moi!

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On nous dit toujours de ne pas regarder derrière, que c’est du passé. On nous suggère de regarder droit devant et de vivre le moment présent. Sauf que dans la vie, on change. Plus les années passent et plus on évolue. Nous vivons certaines épreuves ou certains évènements qui font de nous des personnes différentes. Est‑ce qu’on devait avoir des regrets? Je ne pense pas. Si nous sommes devenus ce que nous sommes aujourd’hui, c’est grâce au passé. Est‑ce que parfois, on voudrait avoir vécu notre vie différemment? Peut‑être.

Pour ma part, il y a ma vie avant la dépression et ma vie après la dépression. Quand on est au bout du rouleau, quand on touche le fond du baril, quand on est à bout, choisissez l’expression qui vous convient, il y a des prises de conscience obligatoire à faire. Ici, le constat a été bien simple : je n’ai pas vécu ma vie jusqu’à maintenant en m’écoutant pour vrai. Je n’ai pas respecté mes valeurs. Je n’ai pas fait ce qui me rendait heureuse et fière. Au contraire, j’ai fait ce que la société voulait que je fasse. Pour plaire, pour être dans le rang, pour ne pas déranger, pour ne pas trop faire parler de moi, pour être acceptée, pour ne pas faire de vague, etc.

Alors j’ai accouché à l’hôpital, mon premier enfant a eu quelques vaccins, mes enfants ont porté des couches jetables, j’ai acheté des purées, ils ont eu des jouets, trop de jouets, beaucoup trop de jouets en plastique, mes enfants sont allés à la garderie, puis à l’école, puis au service de garde, puis au camp de jour. 

Si j’avais écouté ma petite voix intérieure, si j’avais décidé de vivre selon mes valeurs et si j’avais assumé mes choix, ça ne se serait pas passé comme ça! J’aurais voulu accoucher en maison de naissance. Je suis contre les vaccins. J’aurais voulu utiliser des couches lavables et j’aurais fait mes propres purées. J’aurais eu le courage de dire à ma famille que ça suffit les jouets. Je serais restée à la maison avec mes enfants. J’aurais adoré leur faire l’école à la maison. Je ne me serais pas limitée à une maison. J’aurais voulu avoir une caravane et voyager en famille pour voir le plus de choses possible.

N’ayez pas peur de vivre selon vos convictions, vos valeurs et vos choix. Assumez, choisissez, soyez vrais. Ça va peut‑être choquer ou bousculer des gens. Des gens qui, comme moi avant, restent dans le rang pour ne pas déranger. Laissez de côté la phrase « Mais qu’est-ce que les autres vont penser?! » On s’en fout de ce qu’ils vont penser.

Est‑ce que c’est trop tard pour moi? Pour certaines choses, oui… Je ne pense pas que mes enfants, à l’âge où ils sont rendus, aimeraient l’idée de manger de la purée faite maison par maman! Mais pour ce que je peux changer, il me reste du temps. Et pour le reste, ce sera dans une autre vie. Et cette fois, je me fais la promesse de vivre pour moi.

Valérie Grenier

Guide de survie du temps des fêtes

Juste à penser à ce qui vient à la fin décembre, vous avez autom

Juste à penser à ce qui vient à la fin décembre, vous avez automatiquement en tête la chanson « Noël, j’ai mal au cœur » de RBO? Pour vous, les partys de Noël riment avec Tylenol? Le ragoût de pattes de cochon de tante Rita et les couronnes de crevettes de tante Pierrette sont un cauchemar pour vous? Ne vous en faites pas, vous n’êtes pas seuls dans votre navire! J’ai donc élaboré avec les années un petit guide pour passer de manière quasi intacte à travers les deux semaines intensives que représente le temps des fêtes!

Les cadeaux

1-      Je ne vous apprendrai pas que Noël arrive le 25 décembre chaque année, donc n’attendez pas au 1er décembre pour vous lancer dans les centres d’achats.

2-      Privilégiez le magasinage en ligne, ça vous permet de ne pas avoir à mettre le nez dans les Toys’R’us et le tout peut se faire en pyjama, à la maison, à l’insu des petits curieux pendant qu’ils dorment.

3-      N’hésitez pas à faire des suggestions aux proches et à leur demander de s’en tenir à la liste.

4-      On s’emballe facilement quand il est question de cadeaux, surtout quand on prend de l’avance pour les achats et qu’on oublie ce que l’on avait acheté précédemment… N’oubliez donc pas vos cachettes afin d’éviter le surplus!

5-      Ne vous froissez pas si, au final, les enfants jouent plus avec les boîtes et les emballages qu’avec les cadeaux à proprement parler!

Les partys

1-      Ne vous sentez pas obligé de voir toute la parenté en deux semaines. Il ne se passe jamais rien (ou presque) en janvier; organisez-vous des soupers ou des après-midi avec de la famille durant ce mois qu’on trouve parfois long et pénible!

2-      Qui dit réunions en famille ou entre amis dit bruit. N’hésitez pas à apporter les coquilles coupe-son de votre enfant. Si vous n’en avez pas, c’est le moment idéal de vous en procurer… idée cadeau! 😉

3-      Si vous passez la soirée hors de la maison et que votre enfant doit éventuellement se coucher ailleurs que dans son lit, faites-lui visiter, si possible à l’avance, l’endroit où il dormira.

4-      Essayez, dans la mesure du possible, d’arriver dans les premiers à la réception. Plus facile pour des enfants de gérer plusieurs personnes s’ils les voient arriver au fur et à mesure que d’arriver une fois que tout le monde est sur place.

La nourriture

1-      Si vous avez la possibilité et la place pour recevoir chez vous, faites-le! Faites un pot luck où chacun apporte une partie du repas; vous vous assurez ainsi que les marmots qui ont des rigidités alimentaires auront certains mets adaptés, qu’ils aiment, faits par leurs parents!

2-      N’hésitez pas à suggérer de faire une « table des enfants ». Les enfants sont ainsi un peu à l’écart, mais jamais bien loin de l’œil des parents et ne sont pas parmi une foule d’adultes qui parlent et rient fort à table durant le souper.

3-      Les enfants n’ont pas hyper faim, c’est normal, c’est l’énervement du temps des fêtes. Ne forcez donc pas la note si jamais le repas entre moins bien qu’à l’habitude.

4-      Vérifiez la quantité de sucre ingérée par les enfants. Les plats de bonbons sont omniprésents dans le temps des fêtes. Les indigestions sont vite arrivées et gâchent les partys!

La routine (si vous avez des enfants à besoins particuliers)

1-      Je reviens avec un conseil donné précédemment : si vous avez la possibilité et la place pour recevoir, allez‑y. Vos enfants seront dans leur univers, auront leurs repères et pourront aller en retrait dans leur endroit de prédilection si jamais le bruit, le nombre de personnes ou les odeurs deviennent trop intenses.

2-      Utilisez des pictogrammes pour bien préparer vos enfants aux changements de routine. Si vos enfants sont de nature « techno », l’application Niki Agenda pour les tablettes est vraiment géniale en ce sens et reprend les images de la série Les Pictogrammes, déjà connues par les enfants.

3-      Prévoyez avec la famille et les amis un endroit où les enfants pourront aller se reposer ou être à l’écart si jamais le besoin se fait sentir. Faites visiter cet endroit à votre enfant une fois arrivés sur place.

Je vous souhaite un bon temps des fêtes, pas trop de stress, et gardez-vous un petit verre de vin à portée de main, vous le méritez amplement!

Annie St-Onge