Archives mars 2020

Ma relation avec ma sœur

Ma sœur est moi avons quatre ans de différence, je suis la plus vi

Ma sœur est moi avons quatre ans de différence, je suis la plus vieille. Elle est grande, mince, yeux bleu turquoise et les cheveux brun foncé. Je suis plutôt petite, j’ai des rondeurs, blonde, yeux bleu plus foncé. Nous sommes très différentes tout en étant très semblables. Si ça peut avoir du sens. Nos parents étaient mariés et très heureux. Nous avons été élevées en sachant que notre père était malade. Il était cardiaque, la maladie d’Epstein. Il est décédé le 27 novembre 2005 d’une crise d’arythmie maligne. Il avait 45 ans, ma mère 42 ans, ma sœur 14 ans et moi, 19 ans.

Ma sœur s’appelle Andrée-Anne. Nous ne nous sommes jamais, mais jamais bien entendu. Toujours en chicane, à se battre (littéralement). Nous n’avions aucun respect l’une envers l’autre. Honnêtement, je n’ai aucune idée pourquoi. Lorsque notre père est décédé, ma sœur a fait des choix que je n’approuvais pas. J’ai déménagé de la maison familiale pour aller vivre chez mon copain de l’époque. Ma mère n’allait vraiment pas bien et je n’en pouvais plus de vivre avec ma sœur qui foutait sa vie en l’air et avec ma mère qui me donnait l’impression de vivre une crise d’adolescence.

Trois ans plus tard, en octobre 2008, ma relation avec mon copain s’est terminée et j’ai dû retourner chez ma mère. Je vous jure, je voulais aller n’importe où sauf là. Malheureusement, ce ne fut pas possible. Je n’avais pas parlé à ma sœur durant ces trois années. J’ai été très déprimée, ça faisait six ans et demi que j’étais avec mon copain. J’étais dans le brouillard total. Je me chicanais constamment avec mon ex, ma mère, ma sœur et avec son chum qui vivait là aussi.

Un soir de novembre 2008, le 25 novembre, deux jours avant le troisième anniversaire de décès de mon père, je venais de me chicaner vraiment fort avec mon ex. Je venais de prendre ma pilule pour dormir et je me suis couchée dans mon lit. Je sentais le sommeil arriver, quand j’ai entendu ma mère parler plus fort et dire : « Vous êtes où? Êtes-vous blessés? Comment va Déa? » Je me suis levée d’un bond et j’ai monté les escaliers à une vitesse record. Je ne savais pas ce qui se passait, mais j’étais déjà en train de m’habiller. Ma mère et moi avons sauté dans son camion. Elle me dit en chemin que ma sœur et son chum ont eu un accident pas loin de la maison. J’ai téléphoné à mon ex qui était pompier volontaire pour la ville. Je lui ai dit que l’accident qui avait eu lieu impliquait ma sœur. Il m’a promis de bien s’occuper d’elle et qu’il ne la laisserait pas seule.

Nous étions en route, il faisait noir, il neigeait un peu. Au loin, j’ai vu une file de voitures arrêtées et une tonne de gyrophares. Ma mère a ralenti, j’ai sauté du camion en marche. J’ai couru au milieu des véhicules. J’ai esquivé les policiers et j’ai couru le plus rapidement possible jusqu’à ma sœur. Mon ex était avec elle et lui tenait la tête. Elle était consciente. Le soulagement. Elle m’a souri et elle a ri. J’ai su après que leur auto avait glissé sur de la glace noire et qu’ils avaient fait un face-à-face. Son chum n’avait heureusement que des contusions.

Elle m’a demandé de regarder son pied parce qu’il lui faisait vraiment mal. Il était très enflé, je savais qu’il était cassé juste en le voyant. Je n’ai pas quitté ma sœur une seule seconde. Je suis montée dans l’ambulance avec elle. Je suis restée toute la nuit à ses côtés ou je faisais des allers-retours entre elle et son chum à titre de messagère. J’étais avec elle le lendemain pour faire son plâtre, je tenais à la pousser dans le fauteuil roulant. J’ai même foncé dans un cadre de porte avec son pied cassé. Nous avons tellement ri de ce moment parce que nous étions fatiguées et à cause du ridicule de la situation. J’étais avec elle lors de ses séances de physiothérapie, je l’aidais dans ses exercices.

Depuis ce jour, nous nous sommes plus quittées, nous sommes devenues inséparables. Nous nous écrivons tous les jours, plusieurs fois par jour. Je suis la marraine de ses quatre magnifiques enfants et elle est la marraine de ma fille.

Je suis celle qui l’aide à faire son deuil de papa, même après quatorze ans de deuil. J’ai été présente lors des grossesses, j’étais très présente pour l’aider avec les petits, j’étais là à la naissance du petit dernier. Je serai sa Dame d’honneur à son mariage en août prochain.

Elle était là durant mes grossesses, lors de mon accouchement pour ma fille quand ça virait mal, à ma césarienne pour mon fils, durant ma dépression, durant mes hauts et mes bas. Elle m’a organisé un surprise lors de ma graduation de mon DEP en pharmacie.

Ma relation avec ma mère a aussi beaucoup évolué. Nous sommes plus proches qu’avant.

Je suis fière de ma mère et de ma sœur.

Ma sœur est extraordinaire, une mère incroyable, même si elle doute d’elle constamment. J’espère qu’un jour elle va voir ce que je vois en la regardant. Elle est une femme forte, courageuse, persévérante. Elle a un caractère de m**de, mais elle a le cœur gros comme l’univers.

J’ai toujours pensé que l’accident était un signe de notre père. Un signe dur, souffrant. Mon père était un homme de famille, nous étions toujours avec mes oncles, mes tantes, mes cousins et mes cousines. À son départ, la famille a éclaté. Je crois du plus profond de mon cœur que cet accident avait pour but de nous rappeler l’importance de la famille et tout l’amour que nous éprouvons les uns pour les autres.

Je t’aime ma petite sœur. Papa serait tellement fier de nous voir.

Cindy LB

 

Une activité GRATUITE au Grand Quai du Port de Montréal

Pour plusieurs parents, la semaine de relâche peut être une source de stress. C’est toujours ag

Pour plusieurs parents, la semaine de relâche peut être une source de stress.

C’est toujours agréable de passer du temps de qualité avec nos enfants, mais sept jours sans plan et sans activités, ça peut devenir chaotique assez rapidement.

Pour certains, les activités fusent de partout et peu importe les montants à dépenser, l’horaire sera chargé toute la semaine.

Par contre, pour plusieurs, semaine de relâche peut finir par rimer avec stress financier et stress de ne pas trouver d’activités à faire.

 

Tout ça pour dire que je suis contente aujourd’hui de vous présenter une belle activité à faire GRATUITEMENT au Centre d’interprétation portuaire du Grand Quai du Port de Montréal.

L’exposition interactive s’appelle À BON PORT! et permet à toute la famille d’en apprendre plus sur les métiers et les activités portuaires. En fait, on a souvent l’habitude de voir passer d’énormes bateaux sur le Saint-Laurent ou dans les films, mais on ignore toutes les étapes que comporte le transport de marchandises.

 

L’objectif de l’exposition est de découvrir l’activité portuaire en huit stations amusantes et instructives. Pour cela, il faut acheminer la marchandise à destination dans le délai le plus court possible et relever les défis qui s’imposent en cours de route.

Voici ce qui vous attend tout au long du parcours.

 

Station 1 — Mission 

Vous devrez choisir votre mission en utilisant une carte interactive et en choisissant un des trois types de marchandises : les conteneurs, le vrac solide ou le vrac liquide.

Station 2 — Logistique

Vous devrez planifier le voyage de votre bateau à l’aide d’un écran interactif. Planifier n’est pas toujours facile, et c’est important de bien le faire puisque le voyage sera long pour arriver à bon port!

Station 3 — Navigation

Ici, on parle de simulation réelle de navigation. Vous devrez donc conduire un navire tout en gardant bien la trajectoire et surtout en ne heurtant aucun animal aquatique. Vous n’imaginez même pas à quel point c’est difficile de conduire ce type d’embarcation… La première fois, j’ai foncé sur un autre navire et ensuite, j’ai heurté une baleine!

 

Station 4 — Débardage

Cette station a été la préférée d’Anna, ma fille de cinq ans qui m’accompagnait! À l’aide de grues, nous devons sortir des cubes aimantés qui imitent la cargaison des bateaux.

 

Station 5 — Installations portuaires

Grâce à une carte du port, nous pouvons voir à quel point celui‑ci a pris de l’expansion depuis des années.

 

Station 6 — Environnement

Quels gestes sont posés par l’équipe du Port de Montréal pour préserver l’environnement? En traversant un « conteneur environnemental », le visiteur pourra notamment découvrir l’électrification des navires à quai et les mesures prises pour prévenir les déversements.

 

Station 7 — Trafic terrestre

À l’aide d’écrans tactiles, vous devrez coordonner les moyens de transport selon la cargaison (train, bateau, camion, etc.).

 

Station 8 — Marchandises

Le parcours se termine avec la livraison des marchandises. C’est l’occasion de découvrir l’impact du transport maritime et de l’activité portuaire sur la vie quotidienne!

C’est aussi à cette étape que vous saurez si vous avez réussi votre mission à temps!

 

 

L’exposition s’adresse aux enfants de sept ans et plus. Même si Anna a cinq ans, elle a bien aimé les activités! C’est certain que j’ai dû faire équipe avec elle puisqu’il y avait plusieurs textes à lire.

Ses moments préférés sont sans contredit la simulation de navigation (celle où elle a pu rire de moi et de mon talent de capitaine de bateau. Ha! Ha!) et le débardage. Elle a aussi adoré apprendre comment faire les nœuds solides qui sont utilisés sur les embarcations nautiques.

 

En plus de l’exposition interactive, vous pourrez y voir :

 

  • des modèles réduits représentatifs des types de navires ayant visité le port au fil du temps et jusqu’à nos jours, ainsi que la maquette de l’emblématique Titanic ;
  • une grande murale illustrant l’histoire du transport des marchandises sous divers thèmes ;
  • une grande murale traitant du transport des passagers.

 

L’exposition est ouverte au public tout au long de la semaine de relâche (du 2 au 6 mars 2020 inclusivement), du lundi au vendredi, de 11 h à 18 h.

Elle est également ouverte toutes les fins de semaine de 12 h à 17 h.