Archives février 2023

des bâtons de hockey sur la glace

Ça sent la coupe! Texte : Roxane Larocque

Janvier 2023, aréna de Dégelis. On assiste à un tournoi novice 

Janvier 2023, aréna de Dégelis. On assiste à un tournoi novice M9. Pour ceux qui, comme moi, ne sont pas des initiés, ça veut dire que c’est un tournoi avec des jeunes, des moins de 9 ans. Ça veut dire que les estrades ne seront pas pleines, seulement les parents et quelques proches qui encourageront les jeunes, café à la main, du haut des estrades froides. L’ambiance, par contre, ressemblera au plus grand match disputé par des joueurs professionnels. 

Les jeunes ont toute notre attention. Je me suis surprise à être fébrile. J’étais du genre à détester la compétition, ça ne me disait rien. Souvent, jeune, je trichais, mais pour faire gagner l’autre. Parce que je voyais que ça rendait les gens heureux de gagner et moi, ça ne me faisait rien de perdre. J’ai aussi développé un jugement sur la performance. Comme si je mettais aux antipodes compétition et collaboration. Mais depuis peu, je suis maman d’un goaler, une hockey mom! Et j’adore ça!

Être maman d’un goaler, c’est vrai que c’est stressant. Je ne sais pas si ce l’est plus ou moins qu’être maman d’un joueur… Honnêtement, j’ai l’impression qu’on est tous bien énervés, peu importe qu’on soit père ou mère de gardien ou de joueur. D’ailleurs, je ne sais pas comment il fait, mon garçon, pour supporter cette pression. C’est un curieux, un intellectuel, un éternel insatisfait de lui-même et pourtant, il se garroche dans sa passion à grands coups de c-cut, shuffle et de t-push. Ça non plus, ça ne me disait rien il n’y a pas si longtemps.

Mais cette fin de semaine de tournoi de Dégelis m’a marquée. Vieille chambre d’hôtel, coin de pays que je ne visite habituellement pas, je ne m’attendais à rien. J’y ai pourtant découvert des jeunes passionnés, des parents dévoués et une équipe qui se tient. 

Le tournoi se déroulait bien, mais la coupe n’était pas gagnée d’avance. Deux matchs nuls, deux victoires, il restait la finale à disputer.

La rumeur veut que mon garçon ait demandé dans le vestiaire : « Si je fais un blanchissage, est-ce que je vais avoir l’étoile du match? Oui, parfait! » Et c’est ce qu’il a fait! Et refait, pour une deuxième partie d’affilée. « Maman, le dimanche, je n’accorde aucun but! ». Toute l’équipe était d’attaque. Ils étaient si beaux à voir, ils donnaient tout ce qu’ils pouvaient, ne se décourageaient pas, fonçaient et persévéraient. Jamais je n’ai eu cette fibre frondeuse dans le sport, alors j’apprends d’eux. Je n’ai aucune médaille. En fait, j’ai déjà gagné une médaille de bronze dans un tournoi de volleyball… on était trois équipes! Ça vous donne une idée. Mon identité, il a bien fallu que je me la forge autrement que par la réussite sportive. Mais avec sa passion, mon fils et son équipe m’apprennent à aimer performer. Performer avec le cœur, tout donner! 

Ces jeunes-là se sont dépassés toute la fin de semaine. Ils en sont, je trouve, à la belle époque du hockey, loin des dynamiques de vestiaires malsaines, loin de la pression de la performance. Ils jouent ensemble par plaisir. Ils étaient tous beaux, chacun avec leurs défis, chacun avec leurs forces. De l’énergie à revendre et des niaiseries justes assez pour pas se faire chicaner, pleins de souvenirs pour la vie.

Et non, ce n’était pas une finale de coupe Stanley. Mais honnêtement, je trouve ça encore plus important, justement parce que personne n’est payé, ni les joueurs ni les coachs. Parce que les parents font des acrobaties dans leur horaire pour amener leurs enfants à leur pratique, leur match, leur tournoi. Des sacrifices financiers pour payer l’équipement et les tournois. Tout ça en gardant en tête qu’il existe d’autres choses et que la vie de famille ne tourne pas uniquement autour du hockey. 

J’ai été cette maman qui jugeait ce monde vu de l’extérieur. Maintenant, j’ai hâte au prochain tournoi!

Ah! Et en prime, ils l’ont gagnée, finalement, la coupe de leur catégorie! 

Roxane Larocque

Une mère prend la température sur le front d'une enfant sous l'oeil du père

Vive le rhume! Texte : Roxane Larocque

Je vais être franche : il y a quelques années, je n’aurais pas

Je vais être franche : il y a quelques années, je n’aurais pas pensé écrire ça. Mais là, ma fille a eu un rhume. Un vrai rhume, là… petite toux, petite congestion, mais quand même énergique. Pas de covid, ni de virus respiratoire, ni d’influenza… juste un rhume! Alléluia! 

Ce petit rhume m’a fait réaliser à quel point j’étais rendue stressée par les microbes. Pas tant les microbes en tant que tels. Je touche du bois, mes enfants se portent généralement bien et ont un système immunitaire qui nous tient loin des urgences (je re-touche du bois juste au cas où). 

Donc, pas peur des microbes en tant que tels, mais plus de toute la charge adaptative qui vient avec : réorganisation d’horaire, travail à la maison, annulation de ci et de ça. 

Est-ce qu’elle peut aller à la garderie? Est-ce que je dois annuler mon travail à la dernière minute? Est-ce qu’on va avoir les médicaments nécessaires en cas de besoin? Le stress d’entendre un petit toussotement la nuit et me demander si ça va s’empirer, si on devra rater une belle activité parce qu’on ne veut pas partager nos microbes. Tout ça était derrière nous pour la première fois depuis longtemps et j’en suis rempli de gratitude. 

Prenons deux minutes pour réaliser toute la charge mentale supplémentaire que nous a apportée la pandémie. Juste prendre le temps de constater les traces encore présentes dans nos mémoires et nos quotidiens. Prendre deux minutes pour reconnaître le poids mental de cette pandémie. Et si ce poids est trop lourd, si le stress ou la détresse sont trop grands, je vous en prie, parlez-en avec quelqu’un de confiance.

Roxane Larocque

 

Un homme de dos tenant une bouteille donne une fleur à une femme triste

À toi – Texte : Eva Staire

Quand on s’est rencontrés, je me suis ouverte à toi. Je t’ai r

Quand on s’est rencontrés, je me suis ouverte à toi. Je t’ai raconté mes dernières fréquentations qui soit me cachaient qu’ils étaient mariés et avaient des enfants, soit qu’ils menaient une double vie, soit qu’ils étaient des drogués explosifs. Je t’ai dit que désormais, je souhaitais trouver une personne honnête et équilibrée pour marcher à mes côtés pendant que je me reconstruisais. 

Tu m’as parlé de ton passé. De tes années à enchaîner les filles une derrière l’autre, soir après soir, pour te venger d’une ex-femme qui t’avait trompé. De tes soirées à boire dans un bar et à ramener n’importe quelle fille que tu jugeais « potable ». 

Mais tu m’as aussi raconté tes années de thérapies. Tes mois à réfléchir et à travailler sur toi pour devenir une meilleure personne et te déprogrammer de cet homme que tu étais devenu. Tu étais alors prêt à t’engager avec moi. Pour une relation saine, honnête, douce et belle. Et c’était le cas. 

Ta petite manie de boire un peu trop souvent et même à t’ouvrir une bière à 9 h le matin me titillait un peu. Mais selon toi, c’était ton petit péché mignon. Comme moi, mon verre de vin après le travail. 

Tu disais que j’étais spéciale. Qu’enfin, tu avais trouvé une femme qui t’enlevait le goût de retourner sur les sites de rencontre. Que tu étais enfin heureux et bien avec une seule femme. J’avais été trompée deux fois dans l’année précédente. Mon cœur brisé commençait enfin à ressentir un peu de bonheur. Quand j’étais avec toi. Toi avec mes enfants, moi avec tes enfants, nos enfants ensemble, moi avec tes parents, toi avec ma famille. C’était beau, c’était doux, c’était vrai. J’avais retrouvé l’amour. Et je te faisais confiance. 

Même si plusieurs me disaient de rester sur mes gardes. Même si ta famille ne se gênait pas pour parler de tes nombreuses conquêtes devant moi. Tu m’avais dit avoir terminé ta thérapie avec succès et ne plus avoir envie de vivre cette vie-là. Et je te croyais.

Tu m’as détruite. Je n’ai même pas été capable d’avoir de peine. J’avais juste pitié de toi. Quand cette fille t’a écrit un message pendant qu’un film jouait sur ton téléphone et que tu t’étais endormi, j’ai juste souri. Encore plus lorsque j’ai réalisé qu’il n’y en avait pas une, mais plusieurs qui passaient par ton lit quand nous n’étions pas ensemble. Je me suis juste dit : « encore une fois »…

Mais tu vois, cette fois, je n’ai pas commencé à me flageller. Je ne me suis pas détruite en cherchant ce que j’avais fait pour te pousser à jouer avec moi. Parce que je savais que je n’avais rien fait. Je te faisais confiance, je t’aimais et nous étions bien quand nous nous voyions. 

La femme de ta vie, comme tu m’appelais, venait de réaliser que le problème, c’était toi. Et j’avais pitié de toi. J’avais pitié de ta fille qui pensait que c’était normal de voir des filles différentes chez papa. Ou que son papa parlait régulièrement avec d’autres filles en cachette de sa blonde. J’ai pitié pour elle parce qu’elle va grandir avec cette image de la femme et elle fera partie de ces femmes jouets plus tard. L’image d’elle-même est en train de se solidifier avec ce que tu lui montres. Elle entre dans l’adolescence avec l’image d’un homme qui s’amuse avec les femmes et les jette aux poubelles le lendemain.

Fais-toi soigner. Pour ta fille. Pour la petite fille qu’elle est. Pour la femme qu’elle deviendra. Pour les hommes qui joueront avec son cœur et son corps. Fais-le pour elle.

De mon côté, je vais bien aller. Parce que je sais que je ne suis pas le problème. Et que de toute façon… entre une douzaine de bières le soir ou une douzaine de filles dans ton lit, je n’avais clairement pas ma place. 

Je te souhaite sincèrement de guérir. Parce qu’une femme n’est pas un jouet. Et parce que mis à part tout ça, t’es un homme vraiment bien.

Eva Staire

La force de l'amitié

Famille portes ouvertes — Texte : Nathalie Courcy

Quand j’étais jeune, j’étais une fille de gang. J’avais bien sûr ma garde rapprochée et je

Quand j’étais jeune, j’étais une fille de gang. J’avais bien sûr ma garde rapprochée et je me réservais plein de moments seule. Mais le sentiment d’appartenance si important dans le développement des ados, je l’ai vécu à fond.

J’ai passé quatre années dans les cadets de l’air, avant de passer quatre autres années comme instructeur de cadets. Aussi bien dire que mes fins de semaine, mes soirées, mes vacances, ça se passait en groupe. Les camps d’été, la fanfare, les cours, les activités. Quand je n’étais pas avec une gang de cadets, j’étais avec une gang du collège… qui était surtout composée… de cadets.

Gars, filles, filles, gars, pas de différence. On avait du fun, on apprenait, c’est ce qui comptait. On jouait de la musique encore plus qu’on en écoutait. On dansait des slows à 120 autour du plancher de danse.

Je ne me souviens pas d’une seule fois où ma mère a refusé que j’invite mes amis ou que j’aille à une activité avec eux. La confiance régnait. Il y avait parfois de l’alcool, mais rarement de façon décadente. Et dans ce temps-là, c’est moi qui ramassais les autres (et qui leur lavais les cheveux avant d’appeler leurs parents…)

Et quand j’ai commencé à travailler pour payer mes études, c’était encore une job de gang. Une quinzaine de guides dans une salle beaucoup trop minuscule, mais si chaleureuse ! On passait 10 heures par jour ensemble dans le jour. On quittait le travail pour sortir en ville et fêter dans les festivals. C’était rarement silencieux.

J’avais hâte que mes enfants invitent plein d’amis à la maison. Les entendre rire, raconter plein d’histoires, parler trop fort, se coucher trop tard. En toute sécurité.

Mes enfants se sentent moins interpelés par la gang. J’étais aussi réservée qu’eux dans le temps, mais différemment. C’est vrai que si on voulait se parler, il y avait trois options : le téléphone à fil boudiné (et ma foi, on en a abusé !), une visite en personne (toc toc toc, viens-tu jouer ?) et les signaux de fumée.

Donc, on en a passé du temps ensemble à délirer, à refaire le monde, à se créer des insides et des souvenirs.

Mes enfants parlent probablement autant à leurs amis, mais différemment. Un éclat de rire par texto interposé, c’est moins libérateur. Mais j’imagine que ça fait la job ?…

Ce soir, c’est fête. Ma fille a invité des amies. Ça papote, ça popotte, ça jase, ça rit. Je me suis éclipsée pour leur laisser l’espace, mais de mon bureau, j’entends leurs voix heureuses. Et ça me fait sourire. Profitez-en, les girls ! Les liens humains, c’est ce qu’il y a de plus beau.

Nathalie Courcy

Une femme et un homme de dos saluent avec leurs chapeaux dans une voiture.

Cute comme une Prius 2018 – Texte: Liza Harkiolakis

Il y a quelques mois, je discutais avec un ami célibataire. Je lui demandais comment il allait
Il y a quelques mois, je discutais avec un ami célibataire. Je lui demandais comment il allait, s’il rencontrait des femmes intéressantes, s’il savait ce qu’il cherchait, quels étaient ses critères et blablabla.
Quelques minutes après le début de nos échanges, il m’a dit qu’il cherchait le package complet : une femme aussi belle de l’intérieur que de l’extérieur, « une Mercedes inside and out » qu’il a dit. Ça m’a fait rire.
On a jasé encore un peu, puis on a changé de sujet.
Sur le chemin du retour, j’ai repensé à ce qu’il m’a dit. Sur le moment, je ne l’ai pas réalisé, mais ça m’a quand même ébranlée, car je suis célibataire aussi. Le truc, c’est que si, à un moment donné dans ma vie, j’ai pu me rapprocher de la Mercedes-out, j’en suis maintenant rendue bien loin. J’ai vieilli. J’ai grossi, j’ai ridé, j’ai ramolli.
Je ne doute pas de la valeur de ce qu’il y a à l’intérieur de moi, mais côté extérieur, je ressemble davantage à une Prius 2018 qu’à une Mercedes de l’année. J’ai eu mes moments de gloire, mais je ne suis clairement plus le modèle sport qu’on expose au Salon de l’auto. C’est la vie, vous me direz? Ouais, je sais.
Ce qui m’a secouée, c’est réaliser que mon ami n’est pas original. Beaucoup d’hommes, gentils, intelligents et pas complètement superficiels, cherchent ce modèle de beauté. Lorsqu’on s’en éloigne, on est confronté à son image et à cette réalité pas toujours facile à accepter. Tout le monde a besoin d’être désiré. À partir de là, on a deux choix. On essaie de transformer notre apparence pour tenter de rester dans la game et se rapprocher de ce qui est considéré comme beau et attirant, ou on lâche prise.
Lâcher prise ne signifie pas qu’on se néglige ou qu’on arrête de se soucier de son image ou de ce qu’on projette. Lâcher prise, c’est faire la paix avec soi, avec son corps, avec ce qu’on pense devoir être pour plaire et susciter le désir. C’est aussi accepter qu’on ne peut pas faire l’unanimité. C’est percevoir les « rejets » ou le non-intérêt comme un passage obligé qui nous rapproche de ce qu’on souhaite vraiment : être aimé pour qui on est et en totalité.
À partir de ce moment, on attire davantage celui ou celle qui nous regardera avec désir sans avoir besoin de nous disséquer au pouce carré. Celui ou celle qui aura le droit de préférer un ventre plat ou des fesses plus fermes, mais qui ne sera jamais freiné dans son élan par un peu de gras de dos ou de côté. Quelqu’un de suffisamment bien avec son propre corps pour que le nôtre ne deviendra jamais un répulsif ou un problème à régler.
Ce lâcher-prise vient aussi avec un certain deuil à faire et avec moins de « match » ou d’opportunités de rencontres. Ça aussi, il faut le savoir et l’accepter. Ce choix vient avec de nouvelles réflexions, de nouveaux critères de sélection, de nouveaux filtres et de nouvelles définitions. Personnellement, je ne suis pas encore là, mais j’y aspire. Je process lentement, mais sincèrement.
Une étape à la fois. Une prise de conscience à la fois. Une application de dating à la fois. Une rencontre à la fois… « Prius 2018, sièges chauffants, démarreur à distance, pas mal de millage, mais encore bonne pour de longues années, cherche Forester, Tucson ou Corolla dans les mêmes années, quatre roues motrices, pas pire propre et, idéalement, pas trop poqué.
Liza Harkiolakis

Au revoir – Texte : Geneviève Dutrisac

Vide. Voilà le premier mot qui me vient à l’esprit pour décrire le sentiment qui m’habite. Mo

Vide. Voilà le premier mot qui me vient à l’esprit pour décrire le sentiment qui m’habite. Mon petit cœur s’est cassé en mille miettes et je n’ai pas la force de recoller les morceaux.

Tu auras été une femme digne et fière tout au long de ta vie. Je comprends ta décision, ferais la même chose dans la même situation, mais égoïstement, j’aimerais tellement te dire que cela est un non-sens. Tu as tout mon respect devant cette décision fatale empreinte de courage et de résilience.

La date fatidique arrive à grands pas et je serai à tes côtés. Nous serons là pour toi, comme tu as été là pour nous tout au long de notre vie. Nous te couvrirons d’amour comme tu as si bien su le faire pour nous, afin que ce dernier voyage soit le plus doux de tous.

Je dois te dire adieu et je ne veux pas. Je ne peux pas… je n’y arrive pas.

Ne plus te voir, ne plus me confier, ne plus savoir que demain tu seras là.

Certains adieux sont remplis de soulagement, d’autres, de regrets. Parfois, les adieux sont littéralement inexistants et nous hantent beaucoup trop longtemps. Les « j’aurais dû et j’aurais pu » viennent alors nous troubler l’esprit. Cet adieu est différent parce que tu me sembles tellement en paix avec cette décision.

Lorsque tu me disais : « Fille, la vie est faite de hauts et de bas, ça ne peut pas toujours bien aller ! », eh ! Bien, je sais qu’en ce jour, tout ira pour le mieux, parce que tu veilleras maintenant sur moi de là-haut.

Ma confidente, mon exemple de femme forte, l’inspirante dignité, mon appel de réconfort, tu étais tout ça et tellement plus.

Il est maintenant temps de te reposer, grand-mère. Je te dis un au revoir empreint de tendresse et de douceur. Et comme à la fin de chaque appel téléphonique…

Je t’aime, on s’rappelle !

Geneviève Dutrisac