Je suis une femme qui rentre un peu mal dans le moule de la société. J’ai un petit côté sucré qui me représente assez bien, une joie de vivre débordante, une sociabilité hors du commun, un optimisme à toute épreuve, une énergie et une naïveté assumées. J’ai un caractère fort, un sens des responsabilités développé, un entêtement prononcé et une volonté salée.
Petite fille, j’ignorais ce que je voulais faire comme métier, mais je savais que je serais entourée d’une grande tablée. À 21 ans, ma maternité a débuté plus rapidement que prévu lorsque j’étais étudiante à l’université en psychologie. Ensuite, tout a déboulé dans ma belle vie de maman : séparation, monoparentalité, en couple, fonctionnaire, famille reconstituée, trois autres merveilleux enfants, RQAP, une maison neuve, démission, maman au foyer, maison rasée par le feu, une nouvelle maison (entrepreneure, des voyages inoubliables, une belle vie pleine de surprises…) Une vie dont je suis follement amoureuse !
Chez nous, l’amusement et l’épanouissement ont une place de premier choix et mes enfants profitent pleinement de leur enfance et du moment présent. Je suis la mère qui laisse ses enfants courir partout, danser pieds nus dans les trous d’eau, jouer au roi de la montagne, aller à l’école déguisés en princesses ou en superhéros, sortir magasiner en pyjama tout comme je le fais...
Si tu me lis régulièrement, tu découvriras que je suis une rassembleuse de nature, une gaffeuse de premier plan, que je suis « dyslexiquuuueeeee » (j’invente des mots sans queue ni tête et des expressions loufoques [mon charme !]), que je cours constamment, que j’aime les soupers entre filles, que je parle souvent, que je parle fort, que j’ai un p’tit côté « féministe » et que je suis une grande dame avec un cœur immense comme celui de ma mère.
Je ne suis pas la mère parfaite et je suis loin d’être une mère à boutte.
Je ne suis ni l’une ni l’autre. Je suis celle qui me convient.
Je suis une maman gonflée !
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Marie-Ève Normandin
Rien de moins que la maman parfaite : « THE maman ». Voilà, comment j’imaginais ma vie. Je rêvais d’une vie dynamique, d’une belle famille unie, de quatre bambins...
« Sois une grande dame », qu’on m’avait dit. Tu ne le sais pas encore ma belle enfant, mais comme tu es de sexe féminin, tu auras...
Avec l’arrivée de mon dernier bébé surprise, je me suis « enfin » permis de peser sur pause. De ralentir
le temps en savourant chaque seconde passée avec ma famille, mes enfants, mes éternelles amours.
J’ai senti tranquillement mon « chaos » familial devenir mon havre de paix.
J’avais aussi besoin de ce temps pour moi afin de me retrouver. Je voulais me recentrer pour mieux
trouver mon X qui allait devenir mon nouveau départ. J’ai eu la chance de me rapprocher de vous dans
la dernière année. Je vous ai écoutés, conseillés ; nous avons également échangé des opinions
différentes qui m’ont fait réagir et réfléchir.
J’ai aussi compris, sans surprise, que j’aime être proche de vous. J’ai la confiance et l’assurance
de prendre les devants et de chapeauter mes idées et mes projets. Je suis heureuse, comblée et entourée d’amour.
En gardant toujours ma famille au centre de ma vie, je m’adresserai maintenant à vous en mon nom
pendant cette douce transition de Ma Famille Mon Chaos vers Maïka. Au plaisir de vous retrouver, ici.