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Mon coup de coeur pour La Maison Lavande

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Depuis toujours, j’aime les endroits qui ont une âme. Prenez-moi pour une folle, mais quand j’arrive quelque part, je ressens automatiquement l’énergie qui se dégage de l’endroit et des gens. Ma mère est, elle aussi, comme ça. Ça doit se transmettre de génération en génération. Appelons donc cela notre petit don familial. Vous savez, j’ai une famille tissée serrée et, pour moi, c’est très important. Je sais qu’à tout moment, j’ai quelqu’un derrière moi disposé à me prêter main forte et c’est pareil dans mon cas, je suis toujours là pour les gens que j’aime. Comme dirait mon chum ”I got your back bro” haha!

Avant même ma naissance, ma grand-mère et mon grand-père se sont lancés dans la restauration. Un tout p’tit restaurant à Marieville, sur le bord de la 112. Un restaurant familial qui a évolué au fil des ans au même rythme que la famille s’agrandissait. Ça s’appelait le Braconnier et c’était le resto du coin. Mes oncles étaient aux cuisines et ma mère et ma grand-mère servaient les clients. Pendant ce temps, je mangeais en cachette du sucre à la pelletée dans le “backstore”, haha! Et tous se demandaient comment je pouvais avoir autant d’énergie… Et bien voilà, le secret est dévoilé. En écrivant ces lignes, et je dois admettre être nostalgique. Ce fut une belle époque…
Avec les années, ma mère est devenue courtière immobilière, mon oncle Dominic a parti sa compagnie de lettrage Média-Banc et j’ai pris la place de ma mère pour devenir la p’tite serveuse du coin 🙂

Vous devez vous demander pourquoi je vous parle de tout ça? Et bien parce qu’il y a quelques semaines, j’ai redécouvert l’émotion qui m’habitait lorsque je rentrais dans le restaurant de ma grand-maman. J’ai ressenti cette belle énergie que seule une entreprise familiale peut avoir. Oui Oui, je suis tombée sous le charme de la Maison Lavande à St-Eustache.

Pour ceux qui ne connaissent pas l’entreprise, je vais être brève parce que, ce n’est jamais très intéressant d’en connaitre tous les détails. Ce qu’on veut surtout savoir c’est ” Ok, mais c’est quoi la Maison Lavande?” 🙂
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La Maison Lavande est née de l’union entre Nancie et Daniel et de leur passion commune pour la lavande et l’entrepreneuriat. À la recherche d’un projet de culture, pour remplacer leur verger de pommiers, c’est en sillonnant les routes de Provence que l’idée d’une lavanderaie a vu le jour, en 2006.

Aujourd’hui, l’entreprise familiale propose plus de 70 produits pour le corps, la maison et l’ambiance, en plus d’une trentaine de produits gourmands dans 5 boutiques dont une, en ligne. Toujours soucieuse de mettre en lumière les nombreuses vertus et bienfaits de la lavande, la famille Ferron-Joannette accueille des dizaines de milliers de personnes par année et propose un décor bucolique qui embellit désormais le paysage des Basses-Laurentides.

De plus, et c’est ce que j’adore, ils travaillent tous de concert avec leurs deux filles qui sont très actives sur les réseaux sociaux FACEBOOK/SNAPCHAT/INSTAGRAM.

Quand nous sommes arrivés sur place, nous avions l’impression de faire partie de leur famille. Et pas seulement parce que nous étions la famille Boulay, au contraire. J’ai vu des dames aller voir Nancie pour la remercier de sa gentillesse et du bienfait de ses produits. Ce genre de commentaires d’une dame d’un certain âge ne s’invente pas. Après avoir fait la connaissance de Nancie et de ses filles, nous avons croisé, en vitesse, Daniel qui partait chercher les oeufs frais dans le poulailler. Vous savez quoi, je me sentais chez moi. Je sentais que je pouvais relaxer et m’asseoir parmi les allées de lavande et simplement être moi.

Du côté des enfants, ont a eu droit à des courses effrénées dans les champs de lavande, à des dégustations de limonades à la lavande ( On devient accroc très vite!!!) Et, ce qui est extraordinaire, c’est qu’ils nous laissent emmener nos chiens. On s’entend que si votre chien est incontinent, ce n’est peut-être pas l’idéal pour les pauvres marcheurs (Quoique je suis certaine que les couches d’entrainement pour bébé ferait l’affaire, hahha! Je me trouve bien drôle parfois).

Un énorme merci à Véronique Moisan photographe qui sait toujours si bien capter nos moments 🙂
La maison lavande, ce n’est pas seulement une expérience à vivre sur place. C’en est une qu’on peut continuer à la maison dans le confort de son foyer. Tout juste en entrant, il y a deux boutiques distinctes: une pour la confiture et les thés et une autre pour les soins corporels. Ceux qui me connaissent savent que j’ai perdu la tête dans les produits corporels. Sérieusement, j’ai même acheté un parfum pour mon chien 100% bio et qui sent divinement bon (comparativement à son haleine eurk). Mes coups de coeur pour l’instant?

– Diamants de sels de rose (favorisent la relaxation et réduisent la fatigue musculaire).

-Gel fraicheur pour soulager la fatigue musculaire (ça entre dans le sac à main, yé!)

– Poudre lactée pour le bain pure lavande. Elle préserve l’élasticité de la peau. Bref, mes enfants CAPOTENT sur ça. Ils disent que leur peau n’a jamais été aussi douce. C’est bon signe non :)?

– Poudre pour le corps fleurs blanches et lavande qui peut aussi servir de shampoing sec.

– Pour les homes, crème après rasage sous-bois et lavande

– Huile 100% naturelle de lavande qui est un excellent répulsif contre les poux à l’école

Comme je n’ai pas gagné à la lotto, je n’ai pas pu acheter l’ensemble du magasin. Mais si vous avez la chance d’aller faire un tour, allez-y! Quand la propriétaire vous explique les ingrédients contenus dans ses produits et que vous voyez ses yeux briller… vous ne pouvez faire autrement que de tomber en amour avec la belle grande famille de La Maison Lavande.

Merci d’avoir jouer avec nos enfants, comme si c’était les vôtres. Merci pour vos fabuleux bonbons à la lavande. Merci d’être des gens avec un aussi grand coeur. Au plaisir.

**Pour les intéressés, il est possible de commander directement sur le site www.maisonlavande.ca**

 

Des idées de sorties pour ce week-end! (23 et 24 avril)

Il faudra probablement se traîner encore une petite laine mais le soleil devrait être au rendez-vo

Il faudra probablement se traîner encore une petite laine mais le soleil devrait être au rendez-vous.

Voici donc quelques suggestions d’activités à faire en famille !

Les Week-ends famille du Musée des beaux-arts de Montréal

MBAM Mur de toutous
Une visite au musée peut vite être très lassante pour des enfants. Mais durant les Week-ends famille du Musée des beaux-arts de Montréal, vos petits en redemanderont ! Samedi et dimanche à 10h15, pour les 2 à 5 ans et leurs parents, on vous propose un atelier de mosaïque à 4 mains sur le thème de Pompéi. De 11 heures à 16 heures, petits et grands peuvent prendre part à des ateliers d’impression sous le thème de l’histoire ancienne. Et à 13 heures, place à un atelier thématique de 60 minutes sur le modelage d’argile. À 13h30, les 4 à 6 ans peuvent même découvrir les collections en s’amusant grâce au parcours interactif 1,2,3…Explore animé par les guides du musée !

BON À SAVOIR

  • Les places sont limitées pour les ateliers à 4 mains, les ateliers thématiques et le parcours interactif. Aucune réservation n’est possible. On vous suggère donc d’arriver à l’ouverture pour obtenir vos laisser-passer.
  • Les lunchs sont permis au Café du musée et au pavillon éducatif.
  • Poussette permises et tables à langer à plusieurs endroits.
  • Gratuit pour les 12 ans et moins.
  • L’admission générale vous donne accès à la collection permanente.
  • Le mur de toutous est un incontournable pour des photos mémorables.
  • Lien utile : mbam.qc.ca/quoi-faire/categorie/week-ends-famille/

 

Parcours famille du Musée national des beaux-arts du Québec

Si vous êtes du côté de Québec, c’est au Musée nationale des beaux-arts du Québec que ça se passe ! Pour les familles, le MNBAQ propose un parcours sous la forme d’un grand jeu d’intrigues et de connaissances. Dès votre arrivée, on vous remettra une jolie pochette remplie de fiches éducatives mettant en vedette une douzaine d’oeuvres de grands artistes de chez nous ! Des ateliers d’assemblage d’un zootrope, un jouet optique qui permet de donner l’illusion de mouvements, sont également au programme.

BON À SAVOIR

  • Pour les ateliers des laisser-passer sont disponibles le jour même sinon vous pouvez réserver au 1-866-220-2150.
  • Les ateliers sont destinés aux enfants de 4 ans et plus au coût de 4$ par personne.
  • Des poussettes sont offerts gratuitement et on trouve des tables à langer dans plusieurs toilettes.
  • Tables et chaises sont à votre disposition pour manger vos lunchs dans une section de l’édifice Charles-Baillairgé.
  • Lien utile : mnbaq.org/

 

Glissades d’eau et bateau de pirates à quelques minutes de Montréal

Piscine Cité des Sports Terrebonne
C’est un de mes secrets les mieux gardés ! Surtout quand on est, comme en ce moment, entre deux saisons et que l’on cherche des activités où les enfants pourront dépenser de l’énergie sans que ça nous coûte une fortune. Sieste garantie sur le chemin du retour 😉

BON À SAVOIR

  • Gratuit pour les 2 ans et moins; 3,75$ pour les 3 à 17 ans; 6,00$ pour les 18 ans et plus.
  • Samedi et dimanche de 13 heures à 16 heures.
  • Le casque de bain est obligatoire pour tous. Vous pouvez vous en procurer sur place au coût de 5$.
  • Des vestes de sauvetage sont disponible gratuitement.
  • Vestiaire familial.
  • Section tourbillon dans la piscine 😉
  • Lien utile ville.terrebonne.qc.ca/uploads/html_content/Bains_libres_P2016.pdf

L’Électrium – Centre d’interprétation de l’électricité d’Hydro-Québec

Électrium

Maman, comment on fait ça de l’électricité ?

C’est fiston qui m’a posé cette question pas plus tard que ce matin. Mais comme mes connaissances en la matière sont plutôt limitées, je me suis dis qu’une visite à l’Électrium, situé à Ste-Julie en Montérégie, pourrait sûrement lui plaire. Je n’y suis encore jamais allée mais vous risquez de m’y croiser très bientôt les cheveux plein de statique comme sur la photo ! En attendant, voici les informations utiles que j’ai pu trouver et que je m’empresse de vous partager.

BON À SAVOIR

  • GRATUIT – Entrée et visites guidées toutes les 15 minutes.
  • IMPORTANT !!! – Ouvert seulement le dimanche (13h à 17h) et réservation requise jusqu’en juin au 1-800-267-4558.
  • Compte tenu du contenu scientifique ce n’est pas recommandé aux enfants de moins de 7 ans.
  • Prévoir de 90 à 120 minutes pour la visite.
  • Lien utile : hydroquebec.com/visitez/monteregie/electrium.html

Voilà ! Bon week-end en famille ! Et vous nous en donnerez des nouvelles 🙂

Une application qui permet de réduire le montant de nos factures d’épicerie!

Depuis le début de l’année, on ne cesse de nous répéter que nos factures d’épicerie ne cess

Depuis le début de l’année, on ne cesse de nous répéter que nos factures d’épicerie ne cesseront de gonfler. En effet, notre panier d’épicerie nous coûte de plus en plus cher! En 2016, le taux d’inflation alimentaire dépassera même le taux d’inflation général en 2016. Selon les prévisions du Food Institute de l’Université de Guelph en Ontario les produits alimentaires subiront une augmentation de 2% à 4%.

Si jamais vous n’êtes pas trop du genre « couponing », voici une application gratuite et facile qui pourrait vous faire économiser gros : Checkout 51

Vraiment plus techno que les coupons-rabais, Checkout 51 vous permet d’obtenir un rabais après que vous ayez fait vos achats. C’est un excellent argument pour ceux qui sont gênés de sortir leurs coupons à la caisse. Le fonctionnement est simple, il faut seulement prendre une photo de la facture où figure l’article sur lequel s’applique un rabais.

Pour que ça fonctionne, il faut qu’on puisse y lire le nom du produit, son prix et la date de l’achat. Une fois que la photo est enregistrée dans l’application, la remise monétaire est transférée dans votre compte d’utilisateur. Vous pouvez empocher l’argent le moment où vous aurez accumulé 20$. Une fois que ce montant est atteint, Checkout vous envoie un chèque par la poste.

C’est pratique parce que cette application fonctionne avec des factures provenant de n’importe quelle épicerie. Cela vous permet de faire vos courses dans vos magasins préférés qu’il soit une grande chaine comme Métro, IGA ou même chez des petits commerçants indépendants.

Pour plus d’information : www.checkout51.com

Fonctionnant de la même façon il existe une autre application nommée Zweet.

Il ne faut pas oublier que la première règle pour économiser c’est de ne pas acheter des choses dont on n’a pas besoin. C’est parce que c’est en spécial qu’il faut l’acheter. Les coupons sont pour les compagnies une bonne façon de faire de la promotion pour leur produit. Ne soyez pas dupes !

Les crises

ARRRGGGG, LES CRISES!!! Vous les connaissez, vous les voyez venir, vous entendez presque l

ARRRGGGG, LES CRISES!!!

Vous les connaissez, vous les voyez venir, vous entendez presque la musique de requins menaçants qui joue dans les films. Et PAF, c’est l’éruption du volcan : Votre enfant fait une crise (AAAAHHHH!!!), une belle, une bonne là, et c’est sa 5e aujourd’hui.

Maintenant, pourquoi elles surgissent, que pouvez-vous faire?

Tout commence souvent vers l’âge de 2 ans. C’est normal qu’à cet âge l’enfant dise non à tout. Pour reprendre les mots d’une de mes profs : Lorsque l’enfant vous dit non, il se dit oui. En d’autres mots, votre enfant s’affirme. Il apprend à prendre sa place dans ce monde qui est encore plein de découvertes. Il apprend aussi à se situer dans les relations qu’il entretient avec les autres. Bref, vous êtes au premier rang pour observer cet individu qui se construit. Votre bébé qui était d’abord fusionnel perçoit petit à petit qu’il est un être à part entière. En ce sens, les crises, c’est presque beau (j’insiste sur le presque).

Il faut aussi savoir que 2 ans, c’est une période pleine de frustrations pour l’enfant. Ce petit être qui a fait TELLEMENT d’efforts pour marcher et donc conquérir le monde, veut tester les limites. Toutefois, il se fait maintenant arrêter pour plein de choses: « Touche pas à ci, fait pas ça, étends pas ton caca sur le plancher, etc ». Lorsqu’il se sent brimé dans cet élan de liberté tant attendue, l’enfant peut vivre beaucoup de frustrations. Il découvre qu’il ne peut pas tout faire comme bon lui semble. Résultat possible : Une crise! Maintenant je vous pose la question, comment réagiriez-vous si on vous empêchait très souvent de faire ce que vous voulez? Ajoutez à ça, que vous n’auriez pas tous les mots pour exprimer ce que vous ressentez. Vous seriez probablement frustré vous aussi. En grandissant, si l’enfant a appris que ses crises sont payantes il sera plus enclin à en refaire. Certains enfants utilisent aussi les crises pour attirer l’attention.

Ceci dit plus l’enfant grandit, plus il devrait être capable de gérer cette frustration. La gérer ne veut pas dire qu’elle est absente! C’est plutôt qu’il trouvera d’autres façons de l’exprimer. Pour y arriver, il a d’abord besoin de vous, de votre patience, de vos mots et de votre soutien.

Maintenant, vous lisez ce texte avec toute la volonté du monde pour comprendre mais vous aimeriez également savoir comment les gérer j’imagine. Voici quelques petits trucs qui peuvent vous aider :

  • L’élément déclencheur : Est-ce que votre enfant est susceptible de faire des crises à des moments précis? Lorsqu’il est fatigué ou ennuyé? Lorsqu’il a faim? Lorsqu’il y a un changement, une transition? Lorsque son petit frère joue près de lui? Si vous êtes capable de relever certains éléments déclencheurs récurrents, vous serez peut-être en mesure de désamorcer la crise.
  • Le besoin derrière la crise : Après avoir relevé l’élément déclencheur, tentez de comprendre le besoin de votre enfant. Est-ce qu’il essaie d’attirer l’attention ou démontre-t-il plutôt une difficulté à gérer ce qu’il ressent? Dans le premier cas, il peut être bénéfique d’ignorer le comportement et lui accorder de l’attention lorsqu’il sera calme. Dans le deuxième cas, vous pourriez plutôt miser sur les émotions.
  • Les émotions : Un enfant est en apprentissage de ses émotions. Ce n’est donc pas toujours facile pour lui de les reconnaitre et les nommer. Aidez votre enfant à le faire en disant par exemple à voix haute : « Je crois que tu es en colère parce que tu n’as pas pu finir ton casse-tête, mais comme je te l’ai dit tu pourras le terminer après ton repas».Aussi, vous pouvez aider votre enfant à se calmer. Lorsqu’il ressent beaucoup de colère, votre voix calme et vos câlins peuvent aider à désamorcer la crise rapidement. S’il ne veut pas se rapprocher ou a besoin d’être en retrait pour pleurer toute sa colère, c’est correct aussi! Intervenir durant la crise peut être totalement inefficace ou même augmenter l’intensité de la crise. Respectez son rythme. L’important pour lui est de savoir que vous n’êtes jamais loin, et toujours prêt à le réconforter lorsqu’il en ressent le besoin.

    D’ailleurs, rappelez-vous que vous êtes les modèles. En intervenant auprès de votre enfant lors des crises vous devez également contrôler vos émotions. En démontrant de la colère, vous envoyez un message contradictoire à votre enfant.

  • Les limites : Votre enfant doit entendre qu’il a le droit d’être en colère mais que les crises ne sont pas acceptées. Parfois avec la fatigue et le brouhaha de la journée, vous pourriez être tenté de céder à la méga giga crise. Sachez toutefois que les limites sont importantes. Non seulement elles donnent des repères aux enfants, mais elles vous permettent d’apprendre à votre enfant qu’il ne peut pas tout faire, crise ou non. À long terme, vous serez contents ! Ceci dit, imposez des limites ne veut pas dire que vous devriez contrôler chacun de ses faits et gestes. Un enfant est un enfant. Il a besoin de jouer, expérimenter, et découvrir. Considérez ce point lorsque vous désirez mettre des limites.

Avant de finir, il est important de souligner qu’il n’y a pas de recettes magiques. Chaque contexte, enfant, parent est différent donc c’est impossible de trouver une solution commune à tous. Je sais, c’est un peu ennuyeux comme conclusion. Ce que je peux vous dire par contre c’est qu’il y a certainement un équilibre qui conviendra à votre famille. Un équilibre entre le « parent-guide », qui l’encourage à découvrir, et le « parent-discipline », qui impose des limites.

Si vous vous sentez dépassé par les crises de votre enfant ou vous avez l’impression qu’il est en constante opposition, discutez-en avec votre médecin de famille ou renseignez-vous auprès de votre CSSS.

 

Crédit photo: languedessignesbebe.com ,www.francetvinfo.fr

Confier son enfant en adoption

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Maman t’aime, mon grand.

Demain, mon fils aura 14 ans. Lundi, ça va faire 14 ans que je ne l’ai pas vu. Ça fesse hein? Je confirme.

Je ne parle jamais vraiment de «ça». Surement parce que je ne trouve pas les mots justes pour accompagner ce que je ressens et puis, j’ai jamais été très à l’aise avec la situation. Je suis tombée enceinte à 17 ans et j’ai décidé de le garder. Moi, je le voulais ce bébé-là. Je le voulais de toutes mes forces. Son père n’en voulait pas. On s’en est voulu tous les deux, durant toute la grossesse et on s’en veut encore je crois. Lors d’un examen de routine, l’infirmière m’a demandé combien de temps ça m’avait pris pour tomber enceinte.

-Ça t’as pris combien de temps tomber enceinte ?

-J’essayais pas de tomber enceinte…

-Tu utilisais un moyen de contraception?

-Non…

-Donc, tu essayais de tomber enceinte.

Je lui en ai voulu à elle, beaucoup. Surtout parce qu’elle avait raison. Je ne me suis pas fait avorter, j’ai poursuivi ma grossesse. Une grossesse dans l’ombre de ma vie de jeune adulte, pas vraiment cachée, mais clairement mal à l’aise. Une grossesse de laquelle seulement 2 photographies prouvent l’existence, puisque j’ai refusé systématiquement de poser durant toute la grossesse. Durant le parcours, quelque part entre le 5e et le 6e mois, ma décision était déjà prise, il me fallait trouver une famille pour acceuillir mon petit prince. Je me suis fait traiter de folle par mes amis et certains membres de ma famille ont tout fait pour me décourager de le placer en adoption mais c’était trop, beaucoup trop pour mes petites épaules.

Au travers tout ça, je ne pensais qu’à toi tu sais.

L’idée ne m’a jamais même traversé l’esprit de me faire avorter. Je te voulais, je te voulais si fort! Mais par dessus tout, je voulais que tu sois bien, je voulais que tu sois mieux que moi. J’ai évalué mes outils et puis, c’était facile de voir que je ne pouvais pas te garder avec moi. J’avais, comme toutes les autres mères avant moi, déjà de grands projets pour toi. Je voulais que tu grandisses sainement, heureux. Je te voyais jouer au hockey dans la cour de la maison avec tes camarades de classe et rentrer au soir pour boire un chocolat chaud, les joues rouges et le nez froid. Je te voyais performer à l’école, comme ta mère. Je te voyais grand, les épaules carrées comme celles de ton père, les cheveux foncés comme les siens et les yeux bruns/verts comme ceux de mon grand-papa Marcel. Je te voyais avoir une opinion sur tout et une passion pour les voyages. Je te voyais être proche de tes oncles et de tes tantes, de tes cousins et cousines. Je te voyais avoir l’esprit familial et la politesse facile, l’attitude gentlemen et une écoute sans taches.

Je te voyais heureux et en santé.

Je savais bien que je ne pouvais pas te donner tout ça voyons! J’ai célebré mes 18 ans 3 semaines après ta naissance! Ma décision s’est confirmée dans mon coeur quelque part au milieu du 6e mois. Je me suis mise à te parler lorsque nous étions seuls toi et moi. Beaucoup, à voix haute. Je t’ai expliqué tellement de fois ce que j’allais faire mais je voulais être certaine que tu étais correct avec ça. Je t’ai montré comment te brosser les dents, comment faire une bonne sauce à spag et aussi, je t’ai fait découvrir Jacques Brel et Léo Ferré. Je t’ai lu tout Beaudelaire et tu as même assisté à un concert des Colocs. Tu es un végétarien, depuis la seconde où tu as été concu et jusqu’à ta naissance. C’est en toi.

Le 12 avril, Grand-papa Marcel et Grand-maman Lucie sont venus à la maison pour souper, tu t’en rappelle ? La salsa était tellement épicée que Grand-maman est devenue rouge tomate ! On célébrait l’anniversaire de Marcel, il a eu 68 ans ce jour-là… On a parlé de toi un peu, il voulait être sur que j’étais correct. Je savais bien qu’il n’aimait pas vraiment ton père, ça se voyait dans la façon qu’il avait de me regarder. Tu te serais bien entendu avec ton arrière grand-père, j’en suis certaine. Tu lui as emmené de la joie, dans son coeur, même si tu n’as jamais été dans ses bras.

Tu es né le lendemain de sa fête, comme si tu ne voulais pas lui voler la vedette. Tu es venu au monde à toute vitesse, moins d’une heure après mon arrivée à l’hôpital. Tu voulais sortir ! Tu m’as montré ce jour-là que déjà, tu faisais preuve d’une grande détermination. Un Guevremont, sans l’ombre d’un doute. La radio jouait ‘Learning to fly’ de Pink Floyd et dehors, un gros soleil rayonnait sur la rive-sud de Montréal. Ton père n’était pas dans la chambre, mais j’y étais pour nous deux. J’y étais de toutes mes forces.

On t’a emmené dans une autre chambre avant que je ne puisse te serrer, dès l’instant ou tu es sorti de moi. J’avais peur de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout, si on te déposait contre mon coeur. À ce jour, c’est mon plus grand regret, et j’espère que tu sauras comprendre. Puis, on m’a annoncé tes presque onze livres et c’est triomphante que je me suis mise à pleurer de joie, parce que tu étais en santé et que j’avais réussi à faire quelque chose d’absolument parfait.

Je suis venue te voir le lendemain soir, au grand damn du personnel de l’hôpital qui ne savait pas trop comment réagir. On m’a assise dans une chaise berçante, près d’une lampe qui éclairait à peine un recoin de la pouponnière.

Et je t’ai berçé aussi longtemps que j’en ai eu le courage.

Tu étais magnifique, Mika. J’ai reconnu dans ton visage mon enfance et la sienne. J’ai compté tes doigts et tes orteils et j’ai souri en découvrant ton grain de beauté dans le cou, à la même place que le mien. Tes yeux étaient grands et bleus et ils se sont agrippés aux miens jusqu’à ce que tu t’endormes contre ma poitrine, satisfait. Je t’ai demandé de me pardonner ce jour-là, et je crois que tu l’as fait.

Demain c’est ton aniverssaire. Légalement, tu auras aussi le droit de me retrouver, si le coeur t’en dit. Chaque année, j’ai acheté un cadeau à ton anniversaire mais cette année je ne le ferai pas. Cette année, j’ai choisi de t’écrire, du haut de mes presque 32 ans, de t’écrire parce qu’il faut que tu saches qu’il ne s’est pas passé une journée sans que je ne pense à toi. Pas une journée sans que je souhaite de tout mon coeur que tu sois heureux. Pas riche, beau, sportif ou le meilleur dans quoi que ce soit. Juste heureux.

Bonne fête, où que tu sois.

Maman t’aime, mon grand.

 

Crédit photo : francetvinfo.fr