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La lune de miel des futurs parents

Comble du bonheur pour votre couple, il y a quelques mois, une petit

Comble du bonheur pour votre couple, il y a quelques mois, une petite ligne sur un test est venue confirmer l’arrivée imminente d’un trésor inestimable dans votre vie ! Vous étiez amis, amants, amoureux et vous deviendrez sous peu parents !

Vous vous lancez dans les préparatifs de cette nouvelle vie, vous voulez que tout soit prêt, que tout soit parfait ! Que vous en soyez à votre premier, votre deuxième ou votre cinquième enfant (mention à vous si c’est le cas, vous êtes hot !), voici un élément essentiel à ajouter à votre longue liste de chose à faire : La Babymoon !

Il s’agit de la contraction des mots « Baby » (bébé) et « Honey Moon » (lune de miel). Le principe est simple : avant l’arrivée de bébé, les futurs parents se retrouvent en couple pour se rappeler que c’est ce qu’ils sont d’abord et avant tout, un couple !

Cette petite escapade se fait idéalement loin de la maison ou du moins loin des responsabilités du quotidien. Mais surtout sans la marmaille, si marmaille il y a, abandonnant ces derniers et toutes les charges parentales aux mains des mamies, tantes, amis (ou n’importe quel autre humain digne de confiance de leur entourage) pour aller, disons‑le franchement : batifoler !

Outre le plaisir évident à retirer de ce petit moment dans le calme, le simple fait d’être en tête‑à‑tête vous sera tellement bénéfique. Avant la tempête des nuits blanches et du quotidien chamboulé, vous retrouver juste vous deux vous rappellera tout l’amour que vous avez l’un pour l’autre, mais surtout le plaisir que vous avez à être ensemble. Un moment pour se reposer, profiter d’un peu de liberté, se gâter mais surtout, un moment pour s’accorder du temps à deux avant d’être trois (ou quatre, cinq, six… !), pour faire le plein d’énergie, se dorloter et se ressourcer. Cette pause peut se faire n’importe où. Adaptez‑la à votre budget, mais elle devrait être aussi importante dans votre liste que la poussette, la coquille ou la bassinette. Quelques sous suffisent souvent pour créer de beaux moments. Deux nuits à l’hôtel, la grasse matinée, quelques promenades en plein air et de bons repas. D’autres opteront pour un weekend à New York (qui est si belle en automne) ou dans une ville qui leur rappelle de bons souvenirs. Certains chanceux s’évaderont plus longtemps et plus loin, mais chose certaine, peu importent la destination et le programme, vous en ressortirez tous les deux comblés. De plus, quelques hôtels au Québec offrent maintenant des forfaits Babymoon où tout est organisé pour vous ! Quelques recherches et vous trouverez ce qui vous convient.

Vos fins de mois sont serrées ? Empruntez le chalet d’une connaissance ou évadez-vous à quelques heures seulement de chez vous et raccourcissez la durée du séjour, rendez visite à des amis ou à de la famille. On vous prépare un shower pour l’arrivée de bébé ou votre entourage veut vous faire un cadeau ? Demandez-leur des sous ou des cartes-cadeaux vous permettant de vous gâter un peu.

Puisqu’avec l’arrivée de bébé, vos moments rien qu’à vous seront rares et que le temps avant votre prochaine escapade risque d’être long, profitez-en maintenant ! Et puis si c’est bon pour vous, c’est bon pour vos enfants : rien ne vaut des parents amoureux et sereins pour une famille épanouie et heureuse !

Allez de ce pas planifier votre escapade et lancez-nous vos idées !

Karine Arseneault

Se remettre de l’arrivée de bébé

J’étais bien préparée à la venue de mon bébé. Je m’attenda

J’étais bien préparée à la venue de mon bébé. Je m’attendais à ce que son arrivée chamboule ma vie, je lui avais fait de la place dans mon cœur, dans ma maison, dans mes projets. J’avais entendu parler du quatrième trimestre. Je savais que les premiers mois seraient demandants, que j’allais devoir faire preuve de souplesse. Tout ça je le savais, j’étais prête… je n’avais juste pas pensé à la suite.

Tout s’est en effet passé comme prévu les premiers mois. Je me suis remise de l’accouchement, bébé a trouvé sa routine de vie, son père était présent à la maison, le bonheur s’est installé rapidement dans notre maison. Quand je dis le bonheur, je ne veux pas dire que tout était parfait, loin de là, mais j’y étais prête, je dansais à travers les ajustements, je trouvais ça beau tout ce désordre, je n’avais d’yeux que pour mon fils et notre nouvelle famille.

Mais voilà, après trois mois, j’étais heureuse oui, mais encore tellement dépassée par tout. J’avais de la difficulté à arriver à une heure précise pour un rendez-vous. Mon mari était de retour au travail et je croulais sous les tâches ménagères que je n’arrivais juste pas à faire. J’avais un bébé très zen et pourtant, j’étais nerveuse. Pas de panique généralisée, mais toujours un petit stress de tâches inachevées, de cheveux pas lavés, de rendez-vous reportés. J’avais l’impression que je ne faisais pas grand-chose. Pourtant, je sais que s’occuper d’un petit mini être dépendant totalement de son entourage, ce n’est pas rien, mais je me mettais de la pression pour être une fée du logis en plus.

On dirait que dans les livres que j’avais lus, je n’arrivais pas à trouver d’expérience qui résonnait avec mon vécu. On parlait de dépression postpartum ou d’anxiété postpartum, et bien que j’aie une profonde empathie pour les mamans dans cette situation, ce n’était pas mon cas. En fait, je crois qu’il s’agit d’un continuum : ma vie n’était pas paralysée par mon état mental, mais si j’avais à placer un curseur sur cette ligne qui ne part de « aucun stress » à « anxiété postpartum », je dois dire que ce curseur y était nettement plus vers la droite qu’avant. J’ai appris à l’accepter plutôt qu’à le combattre. Il y a des jours où je me trouvais super comme maman et d’autres où je me culpabilisais beaucoup. J’ai appris à stopper mes préoccupations les jours où je manquais de sommeil, parce que vraiment, à part alimenter ma culpabilité, ça ne servait à rien ces pensées-là. J’ai aussi appris à ne pas avoir honte de cela. Je suis une mère, parfois je suis dépassée, parfois je suis en contrôle, mais je fais toujours mon possible.

Quand j’ai commencé à lire des témoignages sur des blogues et des groupes Facebook, j’ai bien vu que je n’étais pas seule à vivre ce dépassement au quotidien. J’ai commencé à réaliser que peut-être, je ne m’en remettrais jamais. J’ai commencé à vivre le fameux lâcher-prise… Et je n’ai jamais arrêté de cheminer par rapport à cela depuis. Il faut encore que je me parle pour y arriver. Que je me rappelle l’importance de prendre soin de moi pour pouvoir prendre soin de mon fils.

Au fond, l’arrivée d’un bébé, c’est une grande adaptation qui arrive à un moment où tu es tellement vulnérable qu’inévitablement, il y aura des creux de vagues.

Le chaos, il ne cesse jamais, tout est une phase. Le bon, comme le mauvais, finit toujours par passer. C’est ce qui fait que les beaux souvenirs s’accumulent, que les moins beaux deviennent des références nostalgiques, mais aussi que l’adaptation est constante, elle évolue en même temps que bébé.

Mon bébé n’est plus un bébé maintenant, il aura deux ans dans moins d’un mois. Je remercie le ciel chaque jour de son arrivée dans ma vie. Elle m’aura permis de travailler encore plus fort sur moi, de guérir de vieilles blessures et de faire le ménage dans mes priorités.

Roxane Larocque