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Le jour où j’ai découvert la béatitude

Il y a longtemps

Il y a longtemps que je souhaitais reprendre le yoga. Je devrais même dire débuter le yoga puisque tout ce que j’en connaissais était relié à mes grossesses : yoga prénatal et yoga avec bébé…

 

Bref, j’étais loin de me douter à quel point la pratique du yoga pouvait devenir un entraînement et me guider vers une remise en forme tout en me permettant de ME retrouver, de retrouver la femme en moi, la personne que j’étais avant de devenir maman. Et vous savez quoi? En plus de m’avoir permis de me retrouver, la pratique du yoga m’a transformée… J’ai gagné de la confiance en moi et beaucoup d’assurance.

 

Pour y arriver, il me fallait trouver l’endroit et une certaine proximité (j’habite en plein cœur des montagnes, loin de certaines activités 😉).

 

Et le miracle s’est produit! Yoga Lac-Beauport a ouvert ses portes en septembre 2016, au même moment où moi, je décidais de ME choisir : heureux hasard!

 

J’étais déjà vendue avant même d’y avoir mis les pieds. Mon instinct prédisait un lieu magique, un espace dont je tomberais amoureuse et duquel je ne pourrais plus me passer.

 

Et le charme a opéré…

 

Tout est pensé pour notre confort. La délicate odeur d’huiles essentielles, l’éclairage tamisé, le revêtement de sol, si invitant, l’immensité de la pièce… Une atmosphère de calme et de détente qui s’installe instantanément🌿

 

La possibilité de gérer notre horaire ajoute à mon bonheur et surtout, convient à ma réalité de maman et d’enseignante. Je peux donc espacer mes visites si le temps est compté, certaines semaines.

 

Ce que j’apprécie par-dessus tout, c’est le sentiment de pouvoir suivre mon propre rythme, d’une séance à l’autre, selon mon niveau d’énergie, mon aisance ou mes besoins du moment. Chacun des professeurs prend soin de le rappeler fréquemment, ajoutant à notre détente…

 

J’adore la variété de chacun des cours! J’apprends à tout coup! On nous guide dans l’apprentissage et dans la maîtrise des postures, toujours dans le plus grand respect. D’une fois à l’autre, on retrouve des postures de base, mais toujours avec des variantes qui nous poussent un peu plus loin. 

 

J’ai toujours hâte à ma prochaine visite…

 

Yoga Lac-Beauport, je vous aime d’amour!

 

Il m’est impossible de passer sous silence tous les bienfaits que m’a apportés Judith Blondeau, spécialisée en yoga prénatal et avec bébé. Mes deux grossesses, je les ai vécues sous ses bons conseils, en ayant le sentiment incroyable de prendre soin de moi et à la fois, du petit humain que je créais, doucement.

 

Chez Judith Blondeau, on se sent chez soi, on se sent importante, on a l’impression d’être unique. Elle mélange à merveille l’enseignement des postures de yoga et celui des bases de l’accouchement.

 

Elle l’ignore, mais grâce à elle, j’ai vécu des accouchements sereins. J’ai appliqué ses trucs en me les appropriant et tout ce que j’ai visualisé en ces instants est à jamais gravé en moi 💜.

 

Le yoga avec bébé appelé Yogi-boogie fait aussi partie des expériences merveilleuses vécues pendant mon congé de maternité. On nous y enseigne des postures dans lesquelles notre trésor est intégré 😊. C’est magique!

 

Je me souviens que les étoiles s’étaient alignées lors de ma seconde grossesse et que tous mes cours s’étaient déroulés à l’extérieur, avec une vue sur les montagnes 🌿

 

Désormais, j’affirme sans gêne avoir développé une dépendance au yoga! J’aimerais explorer une nouvelle tendance : le air-yoga. Il s’agit de réaliser les postures suspendu à une bande de tissu… Wow!

 

Je rêve également d’une retraite de yoga, quelque part dans les Caraïbes… Je m’offrirai ce cadeau un jour!

 

Namaste 🌿

 

 

http://yogalacbeauport.com/

 

http://www.santedonnacona.com/organisateur/judith-blondeau-108/

 

Karine Lamarche

Enseignante

 

Allaiter un bambin? Pourquoi pas!

"Il n'existe pas de plus grande cause de sevrage que l'effet des opinions d'autrui sur nous"  -

“Il n’existe pas de plus grande cause de sevrage que l’effet des opinions d’autrui sur nous”  – Norma Jane Bumgamer

Depuis déjà plusieurs mois que je souhaite aborder le sujet. Et comme mes nombreuses années d’allaitement tirent maintenant à leur fin, il est grand temps que je le fasse! J’ai allaité mes deux plus vieux jusqu’à 15 mois, mon troisième jusqu’à 3 ans et j’allaite encore le petit dernier qui va bientôt avoir 3 ans lui aussi… Au total, si on ajoute mes trois grossesses, je terminerai bientôt ma onzième année d’allaitement et de pur attachement.

Allaiter un bambin, c’est parfois avoir l’impression de sortir du garde-robe. Surtout lorsque bébé a plus de 18 mois. Et sérieusement, 18 mois, je suis conservatrice… J’ai souvent eu l’impression de faire un “coming out” lorsque j’annonçais aux gens que j’allaitais encore mon enfant de 3 ans. Oui, il a des dents, il parle, il marche et il est capable de me dire ce que goûte mon lait.

La nature humaine est tellement bien faite qu’à cet âge la production s’adapte très bien aux besoins de l’enfant. Et il faut savoir que c’est tout à fait naturel d’allaiter un bambin puisque l’âge du sevrage non dirigé, c’est-à-dire quand l’enfant délaisse de lui-même l’allaitement, varie entre 2 et 7 ans. Et d’ailleurs, dans plusieurs pays du monde l’allaitement prolongé est culturellement plus accepté, notamment parce que la survie des enfants en dépend.

Le sevrage dirigé est quant à lui amorcé à partir du moment où l’on offre du lait autre que maternel à l’enfant. Et on dit que quatre mamans sur cinq vont sevrer leur bébé en raison de la pression sociale sans même s’en rendre compte. Les opinions et croyances au sujet de l’allaitement des ami(e)s, du conjoint, de la famille et du personnel de la garderie pèsent souvent dans la balance. La pression peut aussi être due au fait que le congé de maternité prend fin. Plusieurs mères croient à tort qu’il ne leur sera pas possible de concilier travail et allaitement et commence à sevrer l’enfant plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant leur retour au travail. Or la logistique entourant la conciliation travail-allaitement est beaucoup plus simple qu’on le pense et il est toujours possible d’adapter l’horaire d’allaitement à l’horaire de travail. D’autant plus que l’enfant allaité est beaucoup mieux protégé contre les virus qui courent bien souvent à la garderie. Des recherches l’ont maintes fois démontré, il y a beaucoup moins de petits nez qui coulent ou de vilaines gastros chez les enfants nourris au sein. Et non, aucune préparation lactée ou autre lait n’arrive à la cheville du lait maternel! Il y a entre 12 et 15 éléments supérieurs dans le lait maternel qui sont impossibles à recréer.

Le lait maternel diminue aussi les risques que l’enfant souffre de leucémie, d’obésité, de diabète, d’asthme, d’eczéma, de maladie coeliaque, d’infections respiratoires, de troubles de comportement et j’en passe. Et, sans oublier le fameux QI (quotient intellectuelle) qui peut être augmenté de quatre à cinq points supplémentaires avec un allaitement à long terme. Donc, plus l’allaitement est long, plus on permet à l’enfant d’atteindre son plein potentiel d’intelligence. De plus, pour la maman, les risques de souffrir d’un cancer du sein ou des ovaires, de diabète de type 2, d’ostéoporose, d’arthrite rhumatoïde ou d’hypertension artérielle sont grandement diminués. C’est pas mal ça? Non?

Ces informations sont déjà connues et véhiculées par plusieurs médias : cours prénataux, guide pratique Mieux vivre avec votre enfant, sites internet, magazines, etc. En fait, depuis plusieurs années, les autorités de santé publique et autres organismes en faveur de l’allaitement travaillent très fort pour en promouvoir les bienfaits. Mais c’est un peu David contre Goliath. Les géants de l’industrie pharmaceutique et alimentaire qui fabriquent les préparations lactées dépensent des sommes faramineuses en marketing et en publicité. Fait encourageant, après avoir atteint des sommets, la popularité des préparations lactées est en perte de vitesse depuis le début des années 80. Mais la bataille est loin d’être gagnée. Il faut donc continuer à sensibiliser et à conscientiser les générations futures sur les bienfaits de l’allaitement pour que celles-ci ne se posent même plus la question à savoir si leurs enfants seront allaités ou pas.

En conclusion, il ne faut pas oublier que ces courtes années d’allaitement sont des moments-clés et privilégiés dans la vie de nos enfants. Le fait de leur offrir un sevrage naturel leur permet de développer leur indépendance à leur propre rythme et, par le fait même, de bâtir une solide confiance en soi.