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À bas les cases!

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Dans ma tête, il y a toujours eu un surplus de cases. Trop pleines, pour la plupart. Trop d’idées, trop de projets, trop d’émotions. Juste trop.

Pendant longtemps, j’ai cru dur comme béton armé que la condition de mon efficacité, c’était la surcharge. J’avais l’impression que dès que j’arrêterais un peu, je m’effondrerais. L’art de fuir la réalité…

Un horaire rempli au quart de tour, chaque seconde à sa place, chaque place occupée. Comme dirait Filiatrault : « Enchaîne! » On va se le dire, avec quatre enfants, je n’ai rien fait pour me simplifier la tâche! Mais c’est comme ça que je me sens vivre. Que je me sentais vivre.

Jusqu’à ce que je me sente mourir, étouffée sous le tas de cases dans mon calendrier et dans mon esprit. Quand c’est rendu que tu dois faire des listes de tes listes de tâches… c’est peut-être signe que tu t’en es trop mis sur les épaules?

Alors j’ai décidé d’élaguer l’horaire. De vider des cases (régler les tâches « faites pour de bon » comme la peinture du sous-sol). D’en reléguer d’autres aux oubliettes, au moins temporairement (ne pas renouveler mes mandats pour les comités d’administration, dire non à certains engagements de bénévolat). De combiner certaines cases (faire une plus grosse recette de sauce à spag et la mettre en conserve pour les soupers pressés de l’hiver). De déléguer, même (les enfants sont capables de faire leur lit et leur lavage à l’occasion, non?)

Et qu’est-ce que je fais avec les cases qui restent? Parce qu’évidemment, je dois continuer de faire mon budget, de faire manger mes enfants… Parce qu’évidemment, je veux me garder des loisirs et des engagements, comme écrire pour Maïka et faire des activités avec mes cocos. T’sais, histoire de me garder saine d’esprit, équilibrée…

Ces cases-là, je les choisis. Je pèse le pour, le contre, je les mets dans la balance des priorités, des urgences ou des tâches à remettre à plus tard. Je me demande si c’est important pour moi ou pour d’autres. Et je classe. Je place les cases en ordre dans mon cerveau. C’est plus facile, maintenant que j’ai fait de l’espace! Un Tetris niveau 2, au lieu du niveau 150 auquel je carburais.

Même processus avec les émotions et les pensées. Lesquelles sont nécessaires? Lesquelles sont nuisibles, lesquelles bouffent mon temps et mon énergie? Lesquelles ne sont pas particulièrement utiles mais me gardent les pieds sur terre? Je choisis ce que je garde en fonction de mes valeurs et de mes rêves. Je fais partir le reste dans les égouts : pensées négatives et récurrentes, déceptions assurées, fausses croyances, émotions douloureuses associées au passé et déjà traitées.

Ce qui est bien avec les cases, c’est que c’est nous qui choisissons lesquelles on conserve, lesquelles on fait disparaître, lesquelles on remet au programme. Mais bien sûr, pour y arriver, il faut réserver une case de notre calendrier occupé pour faire le bilan de ce qu’on est et de ce qu’on veut. On appelle ça une case rentable. Celle-là, on la garde!

Je vous invite à faire le ménage des cases vous aussi. Ça fait du bien!

 

Nathalie Courcy

Calendrier de l’avent, version bonnes actions

Depuis quelques années, les lutins joueurs de tours ont commencé Ã

Depuis quelques années, les lutins joueurs de tours ont commencé à nous envahir quand décembre se fait sentir. Chez nous, c’est non. C’est juste non. Premièrement parce que je suis assurément trop paresseuse. Oui, tu as bien lu. Chez nous, la pile de linge à plier déborde et il reste toujours un ou deux chaudrons collés de la veille. Alors, trouver l’énergie d’inventer les tours que le lutin va faire, et surtout, trouver le temps de les ramasser ensuite, c’est bien loin de ma réalité. Rassurez-vous, on maintient la magie : chaque année, les enfants déposent une poudre magique devant les fenêtres et les portes, qui empêche les lutins d’entrer chez nous. #fallaitjusteypenser

Il y a aussi la fameuse tradition des calendriers de l’avent… T’sais, donner du chocolat aux enfants tous les jours… Disons que ça non plus, ça ne collait pas trop aux valeurs que je tente d’inculquer à nos enfants. Alors on s’est fait NOTRE calendrier de l’avent. Un calendrier de bonnes actions. C’est très simple à faire… J’ai fait une liste d’actions, faciles à exécuter et réalistes pour notre quotidien déjà trop occupé. Chaque matin, dès le 1er décembre, les enfants pigent ensemble une bonne action à accomplir dans la journée. Le soir, avant le coucher, on discute de la bonne action de la journée et du bien que ça leur fait d’aider les autres. J’ai enfin l’impression de leur transmettre quelque chose de vrai, d’authentique et de généreux, question de se mettre dans l’esprit de Noël.

Alors voici, pour les parents qui souhaitent embarquer avec nous dans la vague de don de soi et de générosité, une liste de bonnes actions. Vous pouvez tout simplement copier la liste, l’imprimer et découper les actions pour les faire piger aux enfants, dans la première petite boîte qui vous tombe sous la main. Facile, gratuit, accessible et mille fois plus gratifiant, je vous le promets ! Je vous ai mis plus d’idées qu’il n’en fallait. Certaines d’entre elles s’appliqueront plus à votre situation, et il est aussi possible de faire plusieurs bonnes actions dans une journée !

Aider un ami de classe ou de garderie quand il a de la difficulté. Faire un câlin à quelqu’un qui en a besoin. Aider deux personnes à se réconcilier après une dispute. Prêter son jouet préféré avec le sourire. Visiter une personne âgée. Inviter à jouer un ami qui est seul. Tenir la porte pour quelqu’un. Dire trois qualités à quelqu’un qui est triste. Offrir un dessin à un grand-parent. Envoyer une carte à quelqu’un qui habite loin. Vider le lave-vaisselle volontairement et avec le sourire. Vérifier s’il y a du papier de toilette et en remettre au besoin. Réparer quelque chose pour quelqu’un. Retirer la poussière sur un meuble oublié. Ramasser un déchet jeté à terre. Remercier le chauffeur de l’autobus en souriant. Mettre des graines à manger pour des oiseaux. Mettre à la rue les bacs de récupération ou de poubelle. Ramasser les miettes sur la table débarrassée. Mettre la table avant qu’on s’en aperçoive. Préparer un petit déjeuner pour quelqu’un d’autre. Remercier quelqu’un qui fait le ménage d’un lieu public. Faire plaisir à quelqu’un qui nous en veut. Laisser sa place à une autre personne qui fait la file derrière nous. Faire sourire quelqu’un qui est fatigué. Recouvrir ou réparer un livre qui commence à être abîmé. Remercier une caissière dans un magasin. Ramasser et replacer quelque chose qui est tombé au magasin. Mettre une carte sous la porte de la voisine qui vit seule. Offrir une fleur à quelqu’un qui le mérite. Aider une personne qui est perdue à retrouver son chemin. Donner de son temps quand on est pressé. Arroser une plante verte et épousseter ses feuilles. Refaire discrètement le lit de quelqu’un qui a oublié de le faire. Protéger quelqu’un de plus faible. Aider à décharger la voiture et à rentrer les sacs d’épicerie. Offrir un jouet qui ne sert plus à quelqu’un qui en a besoin. Cuisiner des biscuits pour une personne qui vit des moments difficiles. Écrire une belle carte de remerciement à sa directrice d’école ou de service de garde. Donner des vêtements qui ne font plus à une personne qui en a besoin. Aider quelqu’un à pelleter sa cour. Inviter une personne seule à souper avec nous. Aider un plus petit à faire quelque chose. Dire merci à quelqu’un qui prend soin de nous.

P.S. Petite anecdote : Ma grande fille de six ans, l’an dernier, a pigé « Offrir une fleur à quelqu’un qui le mérite. ». Elle a pris ses petites économies et a demandé qu’on aille acheter une dizaine de roses. Elle a choisi d’aller offrir, sur l’heure du dîner, une fleur à chaque enseignant de son école. Elle est allée dans la salle des professeurs et les a offertes une à une à chaque enseignant présent. #plusbelleaction

Alors voilà ! Je vous souhaite beaucoup de plaisir avec vos enfants ! N’hésitez pas à montrer l’exemple et à faire aussi de bonnes actions ! Qui embarque ?

Joanie Fournier