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Toi qui veux câliner mon bébé — Texte : Stéphanie Dumas

À toi, la personne que je ne connais pas et qui me demande de câliner mon bébé. Je ne te connais

À toi, la personne que je ne connais pas et qui me demande de câliner mon bébé. Je ne te connais pas, je ne connais même pas ton nom et tu ne connais pas le mien ni celui de mon enfant. Nous nous sommes simplement croisés à la bibliothèque ou dans un café. Tu as croisé mon regard et tu as ensuite regardé mon enfant.

Oui, j’ai vu tes yeux briller et le sourire apparaître sur ton visage. Je comprends que les bébés sont attirants et mignons. Tu as tendu les bras en invitant mon enfant à venir te voir. Sache que je n’ai rien contre cet amour pour les enfants. Toutefois, j’enseigne à mon enfant à ne pas aller vers les inconnus. Ce n’est pas de mauvaise foi, je tente seulement de m’assurer qu’il sera en sécurité et ne s’exposera pas au danger. Tu veux peut-être simplement le prendre dans tes bras pour le dorloter, mais ce ne serait peut-être pas l’intention de tous. Malheureusement, il y a des personnes mal intentionnées qui vivent dans ce monde avec nous.

Crois-moi, je ne suis pas heureuse de te refuser ce privilège. Malgré tout, je ne peux te laisser câliner et prendre mon enfant simplement parce que tu le désires. Ne va pas penser que mon enfant sera sauvage pour autant. Il ne manque pas d’amour non plus. Il est bercé, câliné et dorloté par toutes les personnes qui constituent notre cercle familial en plus de nos amis.

Je suis sincèrement désolée de t’avoir blessé et d’être partie en emmenant mon enfant que tu voulais tellement câliner pour profiter d’un petit moment de bonheur.

Stéphanie Dumas

 

 

Il a juste besoin de câlins!

Il est celui qui m’exaspère le plus souvent…

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Il est celui qui m’exaspère le plus souvent…

Encore, ce matin. Un samedi. Je sais, je suis en partie responsable. Je me couche beaucoup trop tard. Mais, depuis quelque temps, au moins, les deux adolescents dorment bien. Eux. Si on les laisse filer, ça peut même ressembler à un lever à 9 h. Pour mon plus jeune. L’ado de seize ans… chut, nous pourrions la réveiller.

Le problème, c’est le bébé de la famille. Et quand je dis bébé, je veux dire que nous l’avons adopté en 2011. Il est magnifique, avec ses origines asiatiques. Heureusement qu’il a été propre assez tôt. Il fait même très bien ses nuits. Mais le jour! Il est très affectueux. Pas suffisamment indépendant à mon goût. J’aime bien les gens indépendants. Rien à faire dans son cas. Parfois, il parle plus que tous. Imaginez. Revenons à ce matin.

Je suis lové dans les bras de Morphée. Je suis loin. Si bien. Sous la douillette chaude. Puis…

Miaou! Miaou! Miaou!…

Je regarde l’heure. 6 h 15. Et ça va durer pendant près de trente minutes. Je lui lance mon traditionnel « Shhhhh! » dans l’espoir vain qu’il va se taire. Rien à faire. Il s’arrêtera par lui-même. Quand il l’aura décidé. Pour ça, il est très indépendant.

Petit retour en arrière. Il est entré dans notre famille au moment de la récidive du cancer de mon amoureuse. Elle voulait cette présence féline. Je ne suis pas jaloux. J’ai dit oui. Même si je savais très bien qui serait responsable du bout plate. Tout ce qui touche l’élimination naturelle. Quand on nous soigne pour le cancer, c’est mortel de s’approcher des contaminants.

À l’animalerie, leur premier contact a été magique. Ceux qui y travaillent vous diront que c’est l’animal qui choisit. Qui adapte son comportement à la personne qui s’intéresse à lui. Il a été exceptionnel, dans son rôle. Pendant plus d’un an.

Leur dernière fois, ça faisait plus d’un mois qu’ils étaient séparés. Moi qui stressais. Je me voyais courir après lui, dans cette vaste maison à recoins. Celle des soins palliatifs. Non, dès l’arrivée dans la chambre, il saute sur son lit. Se couche près d’elle. Comme s’il savait que sa mobilité était réduite. Il a fait exactement ce qu’il fallait. Comme je le lui avais demandé.

Confidence. À la mort de leur mère, quelle a été la première préoccupation des enfants? Je vous rappelle qu’ils avaient alors sept et dix ans. « Et Acasa, il va rester avec nous? » Ça se prononce A-K-Cha, ça veut dire « firmament » en hindi. Mon amoureuse a fait des efforts, dans ses recherches.

Je ne leur ai pas dit, mais j’aime bien les chats. C’est juste que leur demi-sœur y est allergique. Alors, entre un chat et son enfant…

La vie a fait que ma plus vieille a préféré faire un bout avec sa mère. Une période difficile pour le papa, mais je m’y attendais. La garde partagée, c’est bien, mais sans doute difficile pour les adolescents. Encore plus si le choix de l’école et la distance rendent presque impossible la continuité paisible.

Si vous cherchez un animal de compagnie, idéal pour une personne malade, un Bengale, c’est le choix! On les considère dans des chats-chiens. Ils adoptent une personne. Au départ, c’est mon amoureuse qu’Acasa a adoptée. Ensuite, ma fille. En plein celles qu’il fallait. Il est toujours près d’un humain. Il est affectueux et si placoteux. En plus de tout le réconfort qu’il donne, même au plus bougonneux de la maison.

Il fêtera, sous peu, son septième anniversaire avec nous…

Le Papa anonyme

 

Le peau à peau, c’est pas juste bon pour les bébés

Samedi matin moelleux, blottis sous les chaudes couvertures, on se r

Samedi matin moelleux, blottis sous les chaudes couvertures, on se réveille doucement, les souvenirs encore embrumés de la nuit. Je relève le chandail de mon amoureux « Mmm… Je voudrais un peu de peau à peau… » C’est devenu une expression familière entre nous deux. On sait bien que se coller à travers un pyjama en flannelette, ça ne fait pas le même effet que se coller sur une peau nue. On a donc joyeusement emprunté cette tournure de phrase aux grands spécialistes de la parentalité et on blague souvent là-dessus ensemble. « Si c’est bon pour les nouveau-nés, ça ne devrait pas faire de tort à deux adultes consentants, non? »

J’ai eu un copain avec qui le peau à peau était presque dangereux. Ce gars-là m’avait expliqué qu’une fois « la machine » partie, il était impossible de l’arrêter, que c’était trop douloureux pour lui. Les démonstrations d’affection étaient risquées avec lui. Je devais toujours me demander si j’étais prête à aller jusqu’au bout. Je devais me méfier de ses caresses et me garder une réserve avec les miennes.

Quand j’ai rencontré le vrai, celui qui allait devenir mon mari, il m’a vite fait comprendre que chaque câlin, chaque contact sensuel, comptait pour lui. Il n’était plus question de m’excuser parce qu’un moment intense ne finissait pas en feu d’artifice. Il ne s’en doutait probablement pas, mais il venait de jeter les bases d’une flamme qui continuerait à brûler après quatorze ans ensemble, justement, parce qu’on n’a pas peur de jouer et de s’allumer.

Il n’y a pas que nos bébés qui ont besoin de chaleur, notre couple aussi. Un doux baiser quand on se retrouve, une main experte qui masse le dos ou l’épaule fatiguée juste au bon endroit, des bras qui nous entourent amoureusement en écoutant un film collés collés… Chaque geste voluptueux compte et transmet son énergie à l’autre. Sans pression, sans intention cachée. Alors, malgré les compresses d’allaitement, les soucis ou la fatigue, de grâce, ne nous privons pas du plaisir de déboutonner le pyjama en flannelette!

Elizabeth Gobeil Tremblay

21 janvier : la journée internationale des câlins!

Aujourd’hui le 21 janvier c’est la journée mondiale du câlin. Plus connu comme le "hug day", c

Aujourd’hui le 21 janvier c’est la journée mondiale du câlin. Plus connu comme le “hug day”, cette initiative est originaire des États-Unis. Il y a plus de 30 ans, c’est le révérant Kevin Zabroney qui a eu l’idée d’instaurer cette journée remplie de tendresse. Il trouvait qu’au mois de janvier les gens étaient maussades et manquaient d’amour. Est-ce que vous saviez que les câlins sont bons pour le moral, mais sont aussi bénéfiques sur la santé ? Il y a même des preuves scientifiques qui le démontrent:

  • D’après la société de neuroscience de Washington, suite à un câlin, notre corps libère de l’ocytocine ce qui nous fait ressentir un sentiment de bien être et réduit notre niveau de stress.
  • Ça aurait aussi un effet bénéfique sur les enfants et les ados. Des chercheurs de Berkley ont découvert que les câlins pouvaient rendre plus studieux. Dans le cadre de leur étude, les étudiants qui recevaient une caresse d’encouragement dans le dos de la part de leur professeur étaient deux fois plus portés à participer activement en classe.
  • Des chercheurs de l’université Carnegue-Melton de Pittsburgh, les câlins pourraient même prévenir certaines maladies. Sur un échantillon de 400 cobayes de l’étude, ceux qui recevaient chaque jour une marque d’affection contractaient moins de rhume que ceux qui avaient moins d’affection. Par ailleurs, le câlin réduit le rythme cardiaque, la tension et le flux sanguin.

Alors ce soir profitez-en pour câliner votre amoureux(euse) et vos enfants ! Pour le plaisir et le réconfort que ça procure, mais aussi pour leur santé ! 😉

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Source: a-qui-s.fr