Tag changer le monde

À la poursuite de mes rêves – Texte : Arianne Bouchard

Cette année, j’ai pris une résolution : croquer dans la vie à pleines dents et saisir toutes l

Cette année, j’ai pris une résolution : croquer dans la vie à pleines dents et saisir toutes les opportunités qui se présentent à moi. Je suis jeune, encore pétillante et sans enfant, et j’ai encore beaucoup de temps devant moi. J’ai donc pris la décision que je voulais vivre plein de nouvelles expériences, m’impliquer davantage et faire toujours plus de choses.

Pourquoi ? Quand j’étais plus jeune, je voulais devenir une actrice célèbre. Je voulais être riche. Bien sûr, je voulais faire les tapis rouges, faire ma Drama Queen sur les planches de Broadway et « m’amuser » toute la journée devant les caméras. Néanmoins, ce que je voulais plus que tout, c’était d’être partout à la fois. Avoir le pouvoir de le faire. Avoir la richesse et le pouvoir de m’impliquer dans la société. J’avais même commencé un projet de loi en me disant que ma notoriété m’aiderait à changer la face du monde. Oui, oui, à 10 ans, je rédigeais des projets de loi. Je me trouvais ben intelligente avec le projet que j’appelais : P.A.C.E., acronyme de Protection Animale et Conservation Environnementale. Projet que j’ai commencé en m’inspirant de la charmante Elle Woods dans Legally Blonde ! Je me disais qu’en devenant célèbre, je pourrais protéger tout et tout le monde.

Finalement, j’ai grandi, mes perspectives de carrières ont changé. Je ne suis pas devenue actrice et pour autant que je sache, je suis encore loin de la richesse ! Ce qui n’a pourtant pas changé, c’est la personne que j’étais. Je souhaite toujours faire la différence. Je souhaite toujours aider les autres.

Ironiquement, je suis devenue parajuriste ou autrement dit, le larbin des véritables juristes. Je voulais vraiment devenir avocate moi-même, mais mon parcours scolaire parsemé d’embûches pour des raisons de santé a mis un frein à mes rêves de justice. Je suis donc devenue une « presque », comme un client me l’a si gentiment rappelé une fois…

Après un an et demi à exercer dans le domaine, j’ai finalement décidé de prendre une pause. Les conditions d’emploi et l’environnement de travail ne me plaisaient plus. Je voulais un travail pour lequel j’étais appréciée à ma juste valeur. Et comme je suis arrivée par accident à mon ancien emploi, je suis arrivée par accident en assurances, pensant postuler pour un poste juridique dans la compagnie !

Les conditions de travail sont bien et pour l’heure, étonnamment, je m’y plais ! Le travail est moins stressant, les horaires sont plus flexibles et du coup : plus de temps pour moi, pour mes rêves.

Et donc, c’est comme ça que sans vraiment m’en rendre compte, je me suis mise à la poursuite de la vie dont je rêvais enfant. Les projets ont commencé à s’accumuler : essai bébé, première maison, écrire un roman, implication auprès des victimes d’agressions sexuelles et maintenant, retour aux sources : implication dans le domaine juridique.

Bref, ce que je veux dire, c’est que peu importe les chemins qu’on prend, même si des fois on a l’impression de s’égarer et que la vie n’a pas de sens : tous les chemins mènent à Rome. Il nous appartient seulement de garder en tête nos objectifs et de nous donner tous les moyens pour les atteindre.

Je ne serai jamais actrice. Je ne serai peut-être jamais riche. Je ne serai jamais partout à la fois. Cependant, je serai toujours cette jeune fille ambitieuse qui veut faire une différence et qui se donnera tous les moyens pour y parvenir.

Arianne Bouchard

Ma crise existentielle — Texte : Audrey Léger

Il aura fallu une crise planétaire pour me faire réaliser qui j’étais, mais surtout qui je n’

Il aura fallu une crise planétaire pour me faire réaliser qui j’étais, mais surtout qui je n’étais pas. Je ne suis pas la fille gênée et hypocondriaque que je croyais. Je suis une fille solide, fière, qui veut vivre sans crainte et sans retenue. Une fille sociable qui carbure à l’émotion. Une fille qui peut shiner dans le noir et qui peut réunir une foule avec conviction. Je suis la mère de, la blonde de, la fille de et la sœur de, mais je suis surtout une fille dans la trentaine qui veut vivre à tout prix, peu importe ce qu’il en coûte. Si je veux quelque chose, je l’obtiens. Si je désire le changement, je l’exprime et si je pense le contraire j’argumente !

J’ai envie de m’ouvrir à plus et à plus grand. Je ne peux plus me contenter d’aussi peu. À quel point on vit sur les brakes par peur de se tromper ou de déplaire ? À quel point on est remplis de préjugés et de tabous ? Ça sert à quoi ? Ça sert à qui ? Quand il y a un problème, il y a une solution. Je veux devenir la personne qui fait une différence dans la vie d’une autre personne. Il est plus que temps de contaminer les autres d’un sourire, d’un fou rire, d’une douce folie.

La vie est un cycle. Les oiseaux ont recommencé à chanter. Chaque fibre, chaque cellule de mon corps me crie GO ! C’est le moment où jamais de vivre ! C’est urgent, vital et nécessaire. Ça fait deux ans que j’étouffe moi-même mes cris, ma douleur. On m’a volé du temps, je vais le récupérer sans peur et sans reproche. Tassez-vous, j’arrive !

Qui m’aime me suive… On s’en va changer le monde, c’est trop important, pour nous, pour nos enfants. Nous sommes notre dernière chance et on va la saisir.

GO. FOR. IT! Be the change you need!

Audrey Léger

Pauvre planète

<span style="margin: 0px; color: #333333; font-family: 'Georgia',ser

Je nous regarde aller pis j’ai honte. J’ai vraiment honte. On surconsomme. Tout le temps.

On ramasse nos feuilles mortes et on les met dans des grands sacs en plastique qui vont polluer et encombrer nos poubelles. Pourtant, ces feuilles sont un excellent engrais, non?

On jette les verres dans lesquels on boit, les plats dans lesquels on mange, et même les ustensiles, et ceci, quotidiennement…

Quand on revient de l’épicerie, on a plus d’emballages à jeter que de nourriture à ranger. Tout est beaucoup trop emballé!

Le matin dans le trafic, des milliers de personnes sont seules dans leur auto, brûlant le pétrole que la planète ne peut plus s’offrir.

On fait pousser des champs de cultures qui servent à nourrir les animaux que nous allons consommer en trop grande quantité, alors que l’autre moitié de la planète crève de faim.

J’ai honte pour chacun de ces petits gestes dévastateurs que je pose au quotidien, parce que je n’ai pas le choix, car je vis dans cette société‑là : celle qui surconsomme, menée par l’argent et la croissance… loin du bon sens…

Alors oui, je l’ai signé, ce pacte. Ce pacte dont on parle tant en ce moment. Ce pacte qui vise à nous faire réfléchir sur notre façon de consommer. Je l’ai signé. Pour mes enfants. Pour les animaux. Pour la planète. Pour l’humanité. Pour moi. Parce que je me dis que si chacun de nous fait un petit effort chaque jour, on peut changer le monde!

Et savez-vous pourquoi j’y crois? Ma fille me l’a montré! Elle vit seule dans son appartement en ville et elle vit «zéro déchet»!

Elle s’organise, elle composte, elle achète en vrac, elle réfléchit à chacun de ses gestes! Elle a 17 ans et fait plus d’efforts que la grande majorité des adultes! Ce n’est pas forcément facile et ça coûte plus cher, mais avons‑nous encore le luxe de vivre dans nos déchets?

Voici une liste de petites choses que nous faisons à la maison pour essayer de prendre soin de notre Terre, pour consommer moins.

  • Je coupe l’eau sous la douche quand je me savonne, pareil quand je brosse mes dents.
  • Je composte. 
  • Je recycle (même si parfois, il faut défaire le déchet et en séparer les parties recyclables).
  • Un de nos deux véhicules est électrique, c’est celui que nous utilisons le plus souvent.
  • J’achète mes vêtements dans les friperies.
  • On a meublé notre maison avec des meubles d’occasion.
  • Je trie, je donne, je vends avant de jeter.
  • Avant d’aller acheter un produit, j’essaie systématiquement de le trouver d’occasion.
  • J’évite d’acheter des jouets ou des bébelles en plastique.
  • Je mange très rarement en restauration rapide.
  • J’ai une bouteille d’eau réutilisable et une tasse à café aussi!
  • Je prépare mes lunchs.
  • Je n’utilise pas les sacs en plastique pour les fruits et légumes dans les magasins.
  • Je refuse systématiquement quand on me propose un sac de plastique.
  • Je mange très peu de viande et de poisson.
  • Je covoiture dès que je peux dans mes activités.
  • J’évite d’acheter si je n’ai pas besoin de le faire.
  • Je n’achète pas de repas préparés.
  • Je conduis avec économie, sans peser fort sur le gaz…
  • Je fabrique mon déodorant. 
  • J’utilise des serviettes hygiéniques lavables et une coupe menstruelle.

Je suis très consciente que je peux encore faire bien plus que ça. Que j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. 

Cette liste ne se veut pas moralisatrice mais bien motivatrice.

Avez‑vous d’autres exemples, d’autres gestes pour m’aider à prendre encore plus soin de mon environnement? Que faites‑vous chaque jour pour la planète? Donnez‑moi vos trucs!

Gwendoline Duchaine