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Mon petit marcheur n’est pas en sécurité!

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Mon garçon est un marcheur, et ce depuis toujours. Pour se rendre à l’école, il suit les petits points bleus sur le trottoir et traverse la route quand le brigadier lui en donne la consigne. Sauf que chaque année, c’est le même constat : mon petit marcheur n’est pas en sécurité aux abords de l’école!

Et j’ai bien l’impression que c’est le même combat dans toutes les écoles. La vie des marcheurs (ou des enfants qui se rendent à vélo, à trottinette ou sur une planche) est mise en péril par des parents. Ces derniers déposent leurs chers enfants en voiture devant l’école, sans tenir compte des consignes de sécurité ni des panneaux de signalisation!

Chaque mois, la direction envoie à tous les parents une lettre de rappel afin que tout le monde respecte la signalisation aux abords de l’école. Sauf que les gens sont pressés et égoïstes… Notre brigadier travaille fort chaque jour pour la sécurité de nos enfants, il se fait souvent insulter par des parents frustrés. Je lève mon chapeau à tous les brigadiers si dévoués et présents autour des écoles du Québec!

Parents… Au-delà du fait que la vie des autres ne vous intéresse pas, quel exemple donnez-vous à votre enfant en mettant en danger ses amis? En ne respectant aucune consigne? Nos enfants sont les citoyens de demain, que leur enseignez-vous?

Dans cette société où tout va toujours trop vite, où chaque humain est si pressé le matin, on oublie de prendre soin de l’autre, de le protéger. Et ce dès le plus jeune âge. C’est tellement triste. Et c’est révoltant! Combien de drames il va falloir, dans nos zones scolaires, avant que le monde se conscientise?

Mon petit marcheur n’est pas en sécurité! Je ferme les yeux, je serre les dents et j’arrête de respirer à chaque voiture qui ne marque pas le panneau d’arrêt, qui roule au-delà de 30 km/h, qui se stationne sur la piste cyclable, qui passe tout droit sur le passage piétonnier sans voir cette fillette qui était déjà engagée… Chaque jour, je tremble… Chaque jour, je donne les consignes de sécurité à mon enfant, en espérant qu’il ne suivra pas votre exemple, chers parents pressés… et qu’il les respecte…

Par votre faute, mon petit marcheur n’est pas en sécurité. Et si c’était votre enfant?

 

Gwendoline Duchaine

 

Conseils d’un enfant à sa maman, son papa et son professeur…

Je vous reproduis, ici, un texte qui m'a été offert par une enseignante de l'école de Fiston et q

Je vous reproduis, ici, un texte qui m’a été offert par une enseignante de l’école de Fiston et qui fait du bien à mon coeur de maman. J’ignore malheureusement qui en est l’auteur. Mais je le garde en permanence sur mon frigo, histoire de me ramener à l’essentiel 🙂

Maman, papa, professeur…

1 – Ne me gâte pas. Je sais très bien que je ne peux obtenir tout ce que je veux.

2 – N’oublie pas que j’essaie, mais que je ne réussis pas toujours.

3 – N’aie pas peur d’être ferme avec moi. J’aime mieux ça : je me sens en sécurité.

4 – Ne me laisse pas former de mauvaises habitudes. Je dois compter sur toi pour les détecter quand je suis jeune.

5 – Ne me fais pas sentir plus petit que je suis. Cela me fait agir stupidement pour montrer que je suis grand.

6 – Ne me corrige pas inutilement en public, si tu le peux. Je comprends beaucoup mieux quand tu me parles doucement dans l’intimité.

7 – Ne me protège pas trop des conséquences. Je dois parfois apprendre de la façon la plus dure.

8 – Ne me dit pas que mes erreurs sont des péchés : cela fausse mon sens des valeurs.

9 – Ne sois pas fâché quand je te dis : “Je te hais”. Ce n’est pas toi que je hais, mais ton pouvoir de commander.

10 – Ne répète pas toujours la même chose. Si tu agis ainsi, je devrai me protéger en faisant la sourde oreille.

11 – Ne fais pas de promesse que tu ne peux pas tenir. Je suis très déçu quand les promesses sont brisées.

12 – N’oublie pas que je ne peux pas m’exprimer aussi bien que je le voudrais. C’est pourquoi je ne suis pas toujours très précis.

13 – Ne discute pas trop de mon honnêteté. Si tu me fais peur, je te raconterai des mensonges.

14 – Ne sois pas de ceux qui changent toujours d’idées. Je suis confus et je perds confiance en toi.

15 – Ne me repousse pas quand je te questionne. Si tu fais cela, je devrai trouver des réponses ailleurs.

16 – Ne me dis pas que mes craintes sont stupides. Elles sont horriblement réelles.

17 – Ne me dis pas que tu es parfait ou infaillible. Cela me donne un grand choc quand je découvre le contraire.

18 – Ne crois pas qu’il est indigne de demander pardon. Des excuses honnêtes me rapprochent tendrement de toi.

19 – N’oublie pas que j’aime faire des expériences. Je ne peux vivre sans elles. Sois patient.

20 – Ne te préoccupe pas trop de mes malaises. Ils m’apportent souvent l’attention dont j’ai besoin.

21 – Ne me donne pas tout sans que j’aie à faire quelques efforts. Je dois apprendre que rien de valable ne s’obtient sans persévérance.

22 – N’oublie pas que je grandis rapidement. C’est difficile de suivre, mais essaie.

Comment cesser de répéter, répéter, répéter

Chez nous, à l'heure du bain (un exemple parmi tant d'autres), on a essayé...
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      Chez nous, à l’heure du bain (un exemple parmi tant d’autres), on a essayé…

        • La consigne claire : “Arrête d’arroser partout!”
        • Le rappel mais formulé différemment (au cas où ce n’était pas si clair que ça finalement)
        • Les explications : “N’arrose pas partout dans la salle de bain, ça fait des dégâts et on peut glisser.”
        • À la positive au lieu de la négative: “L’eau doit rester DANS le bain.”
        • On a essayé d’ignorer, de se fâcher, de mimer, de parler chinois et même de faire une devinette… “L’eau doit rester dans leeeeeeee???”

      Et donc tout ça fonctionnait une fois sur dix…pendant cinq minutes. C’est à croire qu’on parlait pour rien. Que pour lui, on était des perroquets avec une mémoire de poisson rouge. Jusqu’à ce qu’on AGISSE. Mot-clé ici à entourer de flèches clignotantes. Ne pas confondre avec punir ou sévir. Par exemple : “Fiston, pour être dans le bain,  tu dois être assis et l’eau doit rester dedans. Ça veut dire que tu ne te lèves pas debout et je ne veux pas d’eau sur les murs. Si les règles du bain ne sont pas respectées, tu ne peux pas être dans le bain. À partir de maintenant je ne répète plus (juste dire cette phrase me fait du bien!). Compris?”

      Évidemment, sa réponse est oui… Et évidemment, en tant que Céline Dion du “testage” de limites, il a fait son travail. On a dû le sortir du bain une première fois. Puis la deuxième fois, c’était terminé le bain pour cette soirée-là. On ne se perdait plus dans les explications. Tout ce qu’on a ajouté d’un ton calme et ferme était: “La consigne était claire. Tu as choisi de sortir du bain.” C’est tout. Maintenant il nous écoute de lui-même quand on donne une consigne et il les respecte beaucoup plus. Qu’il pleure, rit, crie, fasse le bacon…c’est comme ça. Je ne me fâche même plus. Avez-vous déjà vu un procureur dire à un juge après l’annonce de la sentence: “Mais monsieur le juge, ça ne lui dérange pas d’aller en prison, on devrait choisir une autre sentence…” Moi non plus. Nous sommes le reflet de la société pour nos enfants. Nous nous devons d’assumer nos choix, les bons comme les mauvais avec les conséquences qui en découlent. J’accroche une voiture avec la mienne, je m’excuse et je paie les réparations. Je cours sur le bord de la piscine, je dois sortir. Je donne un coup de bâton pendant une partie de hockey, j’ai une punition. Je brise un livre de la bibliothèque, je le répare. J’arrive en retard au travail, je termine plus tard. Je fais la file à la caisse et je me rends compte que j’ai oublié un item, je refais la file. Je fais de la peine à quelqu’un, je m’en excuse et je fais quelque chose de gentil. Je fais un dégât, je le ramasse. J’oublie mon parapluie, je serai mouillé, etc. Ce sont des conséquences de la vie et non des punitions. Ça fonctionne à l’inverse aussi: j’arrive toujours à l’heure à mon arrêt d’autobus, j’arrive à temps au travail, j’ai ma paie. Je fais mon travail de façon efficace, j’ai plus de temps pour mes loisirs. Je respecte les limites de vitesse, je conserve mon argent. Je mets mes vêtements d’hiver, je reste au chaud. Je suis polie, j’ai droit à des sourires. Et toutes ces règles, pas besoin de me les répéter constamment.

      Alors, gardons notre voix et notre énergie pour autre chose que de répéter constamment et prenons un bon bain relaxant! 😉

Protéger nos enfants des étrangers

L’enlèvement d’un enfant est l'une des pires hantises des

L’enlèvement d’un enfant est l’une des pires hantises des parents. Je sais, je déteste y penser aussi mais la réalité nous confronte à devoir protéger et surtout informer notre enfant. La ligne est mince entre l’informer et l’effrayer, voire même le traumatiser. Voici quelques suggestions pour aborder le sujet avec l’être le plus cher à nos yeux. Bien-sûr, on adapte selon l’âge et la maturité de notre enfant.

Contact visuel

Je dis souvent à mon fils de 4 ans : si tu me vois, je te vois et si tu ne me vois plus, je ne te vois pas non plus. Peu importe l’endroit, je veux savoir où sont les enfants qui sont sous ma responsabilité pour ne pas avoir le sentiment vraiment désagréable de les chercher. Aussi, lorsqu’il y a plusieurs enfants, mon copain et moi mettons au clair qui s’occupe de quel enfant. Ça évite la confusion et surtout qu’un enfant se retrouve sans surveillance.

Code secret

Quand j’étais enfant, mes parents nous ont donné à mon frère et moi l’excellent truc du code secret. Si quelqu’un, qu’on connaissait ou non,  voulait nous emmener quelque part et quelque soit la raison, on devait lui demander le code secret (dans notre cas: Rame, rame, ramedidou! Un jour, je vous expliquerai ha! ha!). Si la personne ne connaissait pas le code, on devait vite courir chercher de l’aide. De cette façon, ça évite à l’enfant d’avoir à faire la distinction entre la notion d’étranger et de personne connue.

Personnes de confiance

On nomme avec l’enfant des personnes à qui on peut se référer en cas de besoin: voisins, employés, policiers, parents, professeurs, membres de la famille, etc. Lors des sorties, on en profite pour repérer des personnes de confiance. De cette façon, on met l’accent sur la solution et non sur le problème.

Faire des mises en situation

Malheureusement, aujourd’hui, nous sommes loin du seul exemple qu’on nous donnait quand on était petit: le monsieur qui offre des bonbons aux enfants dans sa voiture. Ça peut être aussi: si une madame te demande de l’aider à chercher son chien, est-ce que tu acceptes? Si tu es perdu à l’épicerie, que fais-tu? Où peux-tu aller chercher de l’aide si tu te blesses au parc? Si les voisins te demandent de venir jouer dans  leur maison, que fais-tu? Si un inconnu te prends la main, qu’est ce que tu pourrais faire? L’important est d’écouter l’enfant, l’inciter à réfléchir et le guider calmement sans le juger.

Mon corps à moi

On peut expliquer à notre enfant que notre corps nous appartient et que certaines parties sont intimes et personnelles. Ce qui veut dire que nous les gardons pour nous et que personne n’a le droit de nous toucher à ces endroits-là. Qu’on est pas obligé de donner des câlins ou d’en recevoir. Qu’on peut toujours dire non. Qu’en cas d’urgence, on peut crier et courir. On discute aussi des secrets. Ceux qui nous font plaisir comme une surprise ou ceux qui sont lourds à porter. Que dans ces cas-là, on doit le dire à quelqu’un de confiance.

Vérifier sa compréhension et le rassurer

Pour terminer, on doit demander à notre enfant ce qu’il retient de tout ça. Parce que même si clair pour nous, notre petit chéri peut avoir interprété et retenu complètement autre chose. Comme un garçon d’âge scolaire qui m’avait raconté horrifié, qu’il avait vu (compris) au téléjournal que si on allait jouer au parc, on allait se faire kidnapper. On doit rassurer notre enfant. Il reste un enfant qui doit s’amuser et apprendre en toute confiance et non en se méfiant de tout ce qui l’entoure. On le rassure en lui disant qu’on est là pour le protéger, que c’est notre rôle de parent de veiller à sa sécurité et surtout, on lui dit qu’on l’aime.