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12 avantages de l’école virtuelle selon mes enfants – Texte : Nathalie Courcy

Ok, ok, on est tous tannés des changements de mesures sanitaires, d

Ok, ok, on est tous tannés des changements de mesures sanitaires, du couvre-feu et de la distance imposée avec ceux qu’on aime. Mais avouez qu’il y a quand même certains avantages à cette période inhabituelle !

Si j’en crois mes enfants et mes ados, voici les points positifs de l’école virtuelle (avec mes propres remarques de maman qui télétravaille) :

1- On peut se lever plus tard (les parents aussi ! Pas de lunchs à préparer, pas de « dépêche-toi, tu vas être en retard », pas de cahiers oubliés ni de manteau perdu.)

2- Pas d’autobus ni de service de garde : après l’école, on est déjà prêts à jouer ! (Pas de message de dernière minute pour annoncer que l’autobus est annulé, pas de stress pour arriver à l’heure au service de garde, pas d’appels de l’école pour nous dire que notre enfant dérange !)

3- Pas de bouffe de thermos et on peut quand même manger des sandwichs. (Pas de thermos à laver, pas de plats oubliés dans le fond du pupitre, et en plus, on peut manger en famille !)

4- Il y a beaucoup moins de bruits, ça fait moins mal aux oreilles et à la tête. (Même si on est six à la maison, ça ne bat pas le nombre de décibels d’une classe ou d’un autobus.)

5- Pas besoin de porter de masque ! (Ça, j’avoue, je les comprends tout à fait !)

6- Presque jamais de devoirs le soir et la fin de semaine si on a bien travaillé pendant nos périodes autonomes. (Yes! Plus de temps en famille et en plein air, sans avoir à s’obstiner sur le bien-fondé des leçons…)

7- Pas besoin d’attendre à 16 h pour avoir des colleux de maman ! (Maman fait dire qu’elle aussi, elle aime ça, des colleux à n’importe quelle heure ! Même parfois en plein milieu d’une réunion sur Teams !)

8- On peut assister à notre cours dehors s’il fait beau. (Merci, mois d’avril ! Tu es magnifique dans notre coin de la province !)

9- On peut faire ce qu’on veut dans nos récréations. On peut faire du vélo, de la planche à roulettes, du dessin, on peut même faire une sieste. (Bon, les parents, eux, n’ont pas full de récréations entre deux séances de soutien technique à la marmaille, mais on atteint plus facilement notre compte de 10 000 pas à force de courir d’un ordinateur à l’autre.)

10- On voit nos frères et sœurs plus longtemps, on s’ennuie moins d’eux. (C’est là que je suis contente en titi d’avoir des enfants qui s’entendent bien, parce que je me doute que cet « avantage » n’en est pas un dans plusieurs foyers !)

11- C’est moins anxiogène parce qu’on a un meilleur équilibre entre les moments seuls, les moments en groupe (quand il y a l’alternance entre les deux), les moments en famille, et les différentes activités. (Moins d’anxiété du côté parental aussi, croyez-moi! Au moins une fois qu’on a trouvé le moyen d’installer tout le monde convenablement pour leurs cours virtuels.)

12- Quand on a compris la matière, on peut écouter d’une oreille et faire quelque chose qu’on aime en même temps comme dessiner ou s’entraîner. (Le rêve!)

De mon côté, le plus grand avantage que je vois, c’est que j’ai plus de temps avec mes amours. Plus de temps pour les voir grandir et apprendre. Ça me permet d’être un tout petit peu dans leur bulle-classe, de voir le style d’enseignement de la prof, d’entendre la voix ou de lire les commentaires (pas toujours pertinents ; o)) des amis de leur classe.

On dit souvent que les enfants grandissent trop vite. Il n’y a rien de drôle dans cette pandémie, mais il faut avouer qu’on a (pour certains, pas pour ceux qui travaillent deux fois plus à cause de la Covid) une pause pour regarder nos enfants grandir et pour ÊTRE avec eux plus souvent et plus longtemps que d’habitude. J’espère que nous retournerons bientôt à un quotidien à peu près normal, mais aussi que nous garderons certains des avantages de cette pause.

Nathalie Courcy

Je te lève mon chapeau, l’ado ! Texte : Marilyne Lepage

Tellement obnubilés par nos problèmes d’adultes, on a fini par

Tellement obnubilés par nos problèmes d’adultes, on a fini par oublier l’essentiel, toi. On a tenu pour acquis que tu avais la maturité de tout gérer, on a même minimisé ce que tu traversais. Voyons, l’école à la maison, il y a bien pire que ça, on se disait !

Vois-tu, tu es dans une période de ta vie où le côté social occupe une place très importante. Du jour au lendemain tu as dû faire le deuil des rassemblements avec ta gang à l’école, le plaisir de traîner dans les rues, de voir ton chum ou ta blonde et vivre au jour le jour sans te soucier de demain. Ce qui fait la beauté de l’adolescence, quoi !

Le problème, c’est que pour toi, la motivation d’aller à l’école passe par le côté social. Sur Teams, ce n’est pas tout à fait le même feeling. J’ai rêvé de mon bal de finissant à partir de ma première année du secondaire. Si j’avais eu à faire le deuil de cet évènement, ça aurait passé de travers. Alors à toi qui finissais, je ne peux qu’imaginer ce que tu traverses.

Je ne sais pas comment va ta motivation, je ne sais pas comment tu vas, mais j’ai envie de te dire que tu as le droit de te sentir comme tu te sens. Tu fais quotidiennement des concessions sur ce qui compte le plus pour toi. C’est normal que ça finisse par te fatiguer, que ta patience ait des limites.

On sait qu’on ne peut changer le contexte. C’est un fait. Mais ce n’est pas le temps de lâcher, parce que s’il y a bien une chose dont je suis certaine, c’est qu’il y a eu un début, il y a un maintenant et il y aura un après. Ce que je veux te dire, c’est que c’est temporaire !

Même si ça peut te sembler banal actuellement, accroche-toi à ce qui compte le plus pour toi et bats-toi pour ça. Penses-y, fixe-toi des objectifs et déploie tous les efforts pour y parvenir. Parce que le soleil va finir par revenir, il finit toujours par revenir.

Petits et grands, on a perdu quelques plumes durant cette crise planétaire. T’es pas seul, promis !

Je te lève mon chapeau bien haut, l’ado ! T’es vraiment fort, tu as su t’adapter plus que jamais et tu as encaissé les coups sans broncher. Je m’excuse que tu sois tombé entre deux chaises durant cette pandémie. Ta résilience est inspirante, mais ça ne veut pas dire que tu doives réduire au silence ta souffrance.

Si plus rien ne va, parle à tes parents, à tes intervenants ou à une ligne téléphonique. La seule chose qui compte, c’est que tu parles.

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Marilyne