Reviens dans ta vie

J’aurais envie de vous demander à vous, lecteurs et lectrices, ce

J’aurais envie de vous demander à vous, lecteurs et lectrices, ce que vous pensez du vice. Bien entendu dans la société telle que nous la connaissons. Qui dit le mot « vice » sourit en s’imaginant quelques actions décadentes, voire excitantes. Mais ici, je vous parle du vice de la consommation de substances illicites.

Dans l’actualité, nous voyons passer des histoires d’horreur que bien trop d’hommes, de femmes et d’enfants vivent.

Si j’étais cette personne qui a un ami, une connaissance, un enfant en vol plané, comment je réagirais? Que lui dirais-je pour l’aider? Pourvu que cette personne veuille de cette aide. Je crois que je chercherais à comprendre ses méandres. À voir si la blessure si grande qui l’a amenée à cette consommation peut être combattue autrement.

Chemin faisant, vouloir arrêter de consommer est déjà un bien grand défi; le faire en est un qui semble insurmontable à beaucoup.

À toi.

Pourquoi te blesses-tu ainsi? Ma question n’en est pas une de jugement, mais bien une recherche de compréhension.

Pourquoi t’es-tu abandonné? Je ne cherche pas à te piéger. Je veux t’aider.

Si j’étais à tes côtés, je te serrerais contre moi. Encore et encore. Je voudrais siphonner à coups d’affection tout ton poison. Je voudrais te mettre en garde, même si déjà, à voir où tu en es, tu connais la danse.

Si j’étais ta sœur, ta mère, ton amie, je me battrais à tes côtés, bras levé et fier de te voir batailler. Je ne te jugerais pas. Je ne t’abandonnerais pas. Pour autant que toi, tu ne baisses pas les bras.

L’actualité dit haut et fort un mot que tu dois retenir absolument :

FENTANYL

Ne t’en approche pas! Les drogues de la rue t’achèveront. Celles prescrites t’y mèneront si tu ne prends pas quelques précautions.

Si j’étais toi, j’aurais peur. En même temps, je crois que même en le sachant, j’aurais possiblement l’envie de continuer, car lorsque survient l’envolée, la peur revêt tout sauf l’envie d’être apeuré.

Je crois, sans l’avoir vécu, comprendre cette recherche d’absence.

J’imagine selon des témoignages ce que procure ce mirage.

Te sens-tu fort? Au-dessus de tout?

Oublies-tu tes torts? Ceux qui te rendent fou?

Effaces-tu la honte qui te brime chaque seconde?

Dans ton cœur, cette bombe à laquelle tu succombes?

Te sens-tu t’échapper loin de ta dure réalité?

Ne pouvant pas tout quitter, tu te tues à petites gorgées.

Oublies-tu tes pleurs lorsque tu fixes les couleurs?

Puis la douleur qui revient après quelques heures.

A-t-elle réglé tes besoins de t’évader?

Ce moment où tu as lâché prise

Quand dans ton sang, ça a circulé

As-tu oublié ta crise?

Puis tu redescends, les pieds encore plus pesants. Tu te dis que c’est fini, AUJOURD’HUI. Mais tu te mens.

Tu as perdu, tu perds, tu perdras, tôt ou tard crois-moi.

Si beaucoup ne s’en sortent pas.

TOI, FAIS-LE!

SAUVE-TOI!

Tu mérites mieux que ce trépas de mort-vivant. Tu avais des rêves : les as-tu oubliés complètement? De l’aide, il y en a!

Des méthodes, il en existe tellement.

Mais le premier pas est unique. Il ne peut venir de personne d’autre que toi.

Mourir, que ce soit d’un coup ou à petit feu, c’est mourir quand même.

Vivre, que ce soit un combat de fou, c’est VIVRE surtout!

Choisis-toi.

Simplement, Ghislaine

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Voici le site : « Drogue : aide et référence (DAR) »

DAR offre soutien, information et référence aux personnes concernées par la toxicomanie, et ce, à travers tout le Québec.

Partagez cet outil, n’hésitez pas à l’utiliser aussi!

http://www.drogue-aidereference.qc.ca/www/index.php?locale=fr-CA