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Ça sent les impôts ! Texte : Nathalie Courcy

La neige fond, les petits oiseaux font cui-cui, on ouvre les fenêtres pour entendre la joie des enf

La neige fond, les petits oiseaux font cui-cui, on ouvre les fenêtres pour entendre la joie des enfants qui jouent dehors sans être écrasés par mille couches de manteaux… Ça sent la gadoue bien fraîche, le trou d’eau qui dégèle et le nid de poule qui apparaît pour notre plus grand bonheur (nope ! )…

Et qu’est-ce qu’on voit qui trône fièrement sur notre comptoir de cuisine ? Nos papiers d’impôts.

Le post-it nous rappelant de prendre notre rendez-vous chez le comptable ou d’acheter le logiciel de déclaration de revenus.

Non mais, est-ce que ça tente à quelqu’un, ça, de passer des heures à rassembler des tonnes de papiers datant de plusieurs mois, de rentrer des chiffres dans des colonnes, de stresser parce qu’il manque un formulaire ou parce que les calculs ne balancent pas ?

Est-ce que quelqu’un trouve ça plaisant de voir ses revenus fondre au soleil au fil des tranches d’imposition ?

Bien sûr, on a des services qui viennent avec, qu’on soit d’accord ou non. Mais quand même, ça fait mal au compte en banque quand on voit une partie de son salaire partir dans les poches de la société (je ne dis pas « dans les poches du gouvernement », c’est voulu, parce qu’après tout, l’argent est redistribué dans la communauté, merci de ne pas partir de débat politique, ce n’est pas le but de l’article. Et si vous voulez vraiment en partir un, go ! Je ne m’embarquerai pas dedans).

Bien sûr, si on a payé des impôts toute l’année, ça se peut qu’on reçoive un remboursement d’impôt qui fait du bien au moral. Mais c’est toujours ben juste parce qu’on en avait trop donné ! Et ça n’enlève pas le « pas de fun » qu’on a eu à faire notre déclaration de revenus.

La mauvaise nouvelle : qu’on aime ou pas, ça revient chaque année. Chaque fois, ça me prend six mois pour me remettre de cette période de platitude et c’est déjà presque le temps de recommencer. Si on a plein d’enfants ou une entreprise, des logements, un travail autonome, c’est pire. Ça nous prendrait un entrepôt juste pour stocker la paperasse. (Remerciement sincère aux entrepôts de données en ligne qui permettent de classer de façon plus écologique nos nombreuses factures !)

La bonne nouvelle : on peut s’aider en mettant un système en place. Je vous le dis tout de suite, je suis curieuse de connaître vos trucs et astuces.

✏️ Mettre de l’ordre au fur et à mesure dans nos factures. Un système par mois ou par saison, par catégorie, en ligne ou en papier, mais un système. Chaque année, je teste de nouvelles méthodes, j’améliore ma façon de faire, je note les do’s and don’t. Je m’en viens pas pire pantoute.

✏️ S’y prendre d’avance. Vous le savez que rendus au 15 avril, les comptables ont de la broue dans le toupet. Prenez votre rendez-vous d’avance et honorez-le ! À bas la procrastination, ça ne vous tentera pas plus dans deux semaines. À minuit moins une le 30 avril, si le bouton ENVOYER n’envoie pas, vous risquez de renvoyer à force de stresser.

✏️ Se donner le temps. Ce n’est pas l’activité la plus palpitante à faire un samedi matin, mais c’est mieux qu’un vendredi soir quand on a le cerveau magané et le corps épuisé. Une petite coupe de vin (une… pas trois! Faut que vos chiffres balancent!), de la bonne musique, de la place pour étendre toutes nos feuilles et pas d’oreilles chastes et pures autour. Comme ça, si vous sacrez, vous ne ruinerez pas l’éducation de vos enfants.

✏️ S’entourer de personnes de confiance. Les logiciels de comptabilité et de déclaration de revenus peuvent être vos amis, mais le moindrement que votre dossier est complexe, allez chercher de l’aide. C’est rassurant pour vous, ça vous évite des erreurs qui pourraient coûter cher, vous recevrez probablement plus à votre retour d’impôt, et en plus, une fois que vos papiers sont en ordre, vous déléguez le reste du travail. Un excellent investissement qui enlève de la pression et vous redonne du temps libre pour profiter du printemps.

✏️ Respirer. Faire sa déclaration de revenus, ça fait partie des choses qu’on ne contrôle pas. Par contre, on peut choisir notre attitude quand on la fait.

✏️ Se récompenser. Célébrer l’envoi de notre déclaration de revenus, célébrer le remboursement d’impôts, célébrer le fait qu’on a un emploi et un salaire, célébrer le fait qu’on vit dans un pays et dans une province où il y a des services et de la liberté, célébrer le printemps…

Un truc : plus on fait sa déclaration tôt, plus on a de mois pour célébrer avant le retour de cette période satanique!

On se revoit le 1er juin, quand tout le monde aura appuyé sur le bouton ENVOYER!

Nathalie Courcy

Mon truc de gestion Sun Life

J’ai commencé le courtage immobilier à l’âge de dix-neuf ans.

J’ai commencé le courtage immobilier à l’âge de dix-neuf ans. Disons que c’est vraiment jeune pour comprendre l’ensemble de ce que cela implique. Plusieurs personnes me demandent ce qui a été le plus difficile pour moi quand j’ai commencé ma carrière. Bon, outre le fait que j’ai dû travailler fort afin d’instaurer un lien de confiance avec mes clients en raison de mon jeune âge, j’ai trouvé très difficile de bien gérer mes finances.

Alors quand la Financière Sun Life m’a demandé de vous partager une astuce dans le cadre du projet #365joursdeBienÊtreFinancier pour vous aider à économiser et à prendre vos finances en main (et les miennes !), je n’ai pas hésité une seconde avant d’accepter. Si je peux rendre service à au moins une personne, je vais avoir réussi ! 🙂

Bon, c’est simple, avant d’être courtière immobilière, j’étais serveuse et j’ai aussi travaillé dans les bars. Qu’est-ce que j’avais à gérer ? Bah, pas grand-chose.

Par contre, quand on devient travailleur autonome, c’est une tout autre histoire.

J’aurais aimé qu’à l’école, on nous explique ce que je suis sur le point de vous expliquer.

Il est important de comprendre que les travailleurs autonomes ont tous des numéros de TPS et de TVQ. C’est donc dire qu’au moment de facturer leurs clients, ils ajoutent des taxes. Le travail de courtier immobilier étant un SERVICE, le gouvernement nous oblige à taxer les clients, pour ensuite leur faire un chèque comprenant l’ensemble des taxes perçues. Qu’est‑ce que ça veut dire exactement ?

Ça veut dire qu’un courtier immobilier qui fait un salaire de 57 487,50 $ par année perçoit 7 487,50 $ de taxes qui NE LUI APPARTIENNENT PAS. Oui, vous recevez un chèque de 57 487,50 $, mais les taxes appartiennent au gouvernement. Vous pouvez donc les dépenser si vous le voulez, mais vous devrez les rembourser… avec intérêts si vous ne les remettez pas à temps.

Et sur le 50 000 $ restant (après avoir donné les taxes au gouvernement), il y a un montant qui sera perçu en impôts. C’est important de discuter avec votre comptable du montant à mettre de côté par paye afin de ne pas être dans le trouble lors de vos déclarations de revenus.

L’astuce que j’ai fini par trouver, c’est de créer des comptes d’épargne dans mon compte en banque. J’ai donc des « sous‑comptes » qui s’appellent IMPÔTS et TPS/TVQ.

Dès que je reçois une paye, je mets 40 % de celle-ci dans le compte IMPÔTS (avant taxes) et je mets le montant total des taxes dans le compte TPS/TVQ. Alors quand je regarde le sommaire de mon compte en banque, ce qui y est m’appartient. Je n’ai pas accès aux deux autres comptes, sauf en cas d’urgence ou de problèmes majeurs. Et je sais très bien que si je vais piger dans ces comptes, je suis dans le trouble, parce que cet argent ne m’appartient pas réellement !

C’est mon petit truc tout simple, mais qui peut VRAIMENT vous simplifier, voire vous sauver la vie!

Si vous avez d’autres astuces, n’hésitez pas à m’en faire part ! 🙂

Commandité par la Financière Sun Life