L’allergie au bonheur
Il y a des gens allergiques au bonheur. C’est plus courant qu Il y a des gens allergiques au bonheur. C’est plus courant qu’on pense. Les symptômes diffèrent d’une personne à l’autre et peuvent commencer à tout âge. On peut ressentir de la jalousie, de l’anxiété ou juste être constamment très sceptique, voire négatif. C’est aussi parfois saisonnier (salutations à toi, mois de novembre) ou cyclique et parfois, hormonal (les gars, ce n’est pas le temps de faire des blagues). Malheureusement, pour certaines personnes, c’est chronique. Quand le bonheur leur prend et que tout va bien… elles sont sceptiques, elles trouvent ça louche! « Ça peut pas toujours bien aller comme ça… Le vent va finir par changer de bord! » Pour ces personnes, l’adage est inversé : « Après le beau temps, la pluie ». Ça fait peur, le bonheur, quand on n’est pas habitué. Les gens allergiques au bonheur font souvent une montagne de drames avec un rien et sont souvent anxieux. « On annonce de la pluie?!?! Mes vacances sont gâchées, c’est terrible, la vie s’acharne sur moi… » Est-ce qu’il y a quelque chose qu’on contrôle moins que la météo dans la vie? Attention, ces personnes peuvent aussi être contagieuses. Le pollen de la négativité est très volatile et s’accroche sur qui le veut bien. Lorsqu’on semble heureux ou qu’on partage un moment joyeux, les personnes affectées sont les premières à nous rappeler que c’est fragile, le bonheur. Que pour elles, ça n’a pas duré longtemps. Qu’on leur annonce une grossesse, une union, qu’on est heureux au travail ou que notre bébé fait ses nuits, au lieu de vous répondre qu’elles sont contentes pour nous, elles nous répondent avec un sourire narquois et sur un ton rempli de sages promesses : « Tu dis ça aujourd’hui, mais ATTENDS, tu vas voir, on s’en reparlera dans un an quand (insérez ici un cas vécu plus ou moins dramatique) ». Ce sont les mêmes qui, quand quelqu’un gagne un prix, n’applaudissent pas. Ce sont ceux qui trouvent une raison malsaine à cette ascension. Ils jugent beaucoup, surtout les gens heureux. À force de côtoyer des gens allergiques au bonheur, on peut moins rayonner. Se remettre en question sur son propre bonheur. Le pollen de la négativité nous bouche les yeux, les oreilles et le jugement. Selon la force de notre système immunitaire du bonheur, ça peut nous contaminer un peu, beaucoup ou pas du tout. C’est alors très important de prendre des antihistaminiques prévus à cet effet. On en retrouve beaucoup dans l’humour, l’amour et tout ce qui nous rend heureux. Pour les cas plus sérieux, on peut embarquer dans de belles folies, comme ouvrir un champagne un lundi soir, aller marcher sous la pluie, faire une bataille d’oreillers, etc. On prend aussi conscience que nos propos pourraient être plus positifs, parce qu’à force d’être en mode allergies, on ne s’en rend même plus compte! On change le « C’est donc bien long! » par « J’ai hâte d’arriver! » Le « va-t’en! » par « J’ai besoin d’être seul », par exemple. Surtout, il faut se demander si notre commentaire propage du positif ou du négatif avant de le dire. Mon adage personnel est : « La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie. » Ne vous y méprenez pas… je ne suis pas le cinquième membre de la famille Flanders (salut-tidlidu!) Je ne porte pas des lunettes roses en permanence. Je suis une fille positive, mais j’ai quand même mes moments de déprime où je vois tout en noir. Si le soleil brillait toujours, est-ce qu’on l’apprécierait autant? *Attention un propos vulgaire de mon cru, mais tout de même songé, suit à l’instant : Quand j’entends des personnes dire qu’elles ont une journée ou une vie de marde, je réponds toujours avec un grand sourire plein d’espoir : « Je compatis, mais fais de ta marde de l’engrais! » (J’habite en campagne, ça m’inspire) S’ensuit souvent un petit rire… Il y a de l’espoir! Nous sommes responsables de notre propre bonheur et c’est contagieux! Amusez-vous (tidlidou)! Krystal Cameron