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J’ai le moral qui fite avec le temps de l’année…

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Chaque année, quand les rayons chauds du soleil nous quittent en même temps que la température, j’ai le moral en chute libre.

 

Cela me prend toute l’énergie possible pour me tirer de mon lit, et la seule pensée qui me réconforte, c’est la pensée du moment où je vais me recoucher.

 

Partir la journée comme ça, c’est à coup sûr tout voir comme une montagne.

 

Et les journées se suivent et se ressemblent… je me sens BOF!

 

J’ai le goût de rien.

 

Et puis je n’ai pas le choix, il me revient toujours en tête un rendez-vous chez le médecin il y a quelques années.

 

Il a regardé mon pédigrée familial. Oui, voyez-vous, la dépression est comme la seule chose dont pas mal tout le monde a hérité.

 

Les antidépresseurs sont au menu chez nous.

 

J’ai une tante qui appelait ça des bonbons sourire!

 

Mon frère et ma cousine se sont enlevé la vie.

 

Donc dans le bureau, le médecin m’a raconté que d’octobre à avril, la dépression monte en flèche et que moi, avec le bagage génétique que j’ai, mes risques sont décuplés… donc si je ne suis pas vigilante, je ferai une dépression moi aussi.

 

Alors j’ai appris à me regarder aller.

 

Chaque année, cela me prend quelques semaines à me rendre compte que je coule, mais par la suite, je mets en action ma routine bonheur!

 

Une routine que je me suis créée et qui me permet de ne pas couler au fond de mon abime mental.

 

Il y a trois choses que je fais et qui m’aident vraiment :

 

1— Je médite ou j’applique des techniques de cohérence cardiaque (deux techniques qui me reconnectent à moi, me permettent de diminuer mon stress, d’être en paix)

 

2— Je fais de l’exercice tous les jours (les médecins disent que l’exercice est un remède extraordinaire contre la dépression).

 

3— Je m’écoute (seulement lorsque les deux premiers sont faits!)

J’arrête de vouloir être une superwoman et je fais juste ce qui me plaît : lire un livre, écouter une série télé qui me fait rire, aller souper avec des amis (juste si j’ai le goût) et me coucher tôt (cure de sommeil pour moi).

 

L’idée est de ne pas me laisser m’enfoncer pour éviter de vraiment choper cette affaire-là qui court plus vite que la grippe et la gastro : la dépression.

 

Ces petits trucs, pas grand-chose, font vraiment une différence dans ma vie!

 

Et vous, qu’est-ce qui vous empêche de couler?

 

 

Si vous cherchez à essayer de méditer et que vous ne savez pas par où commencer, écrivez-moi à martinewilky@gmail.com. Je vous offre une méditation guidée gratuite!

 

 

Martine Wilky

Méditer en famille

La rentrée est terminée. Les premières secondes de festivité de

La rentrée est terminée. Les premières secondes de festivité de l’école sont bien chose du passé. Nous avons les deux pieds fermement ancrés (et il faut le dire, la broue dans le toupet) dans le tourbillon des lunchs, devoirs, activités de nos chéris. Mais où est passée notre paix intérieure?

Je vois bien que je tourne ma couette (oui, cela s’appelle la tricotillomanie) plutôt intensément ces temps-ci. Chéri mari se ronge les ongles, grande fille aussi, elle qui avait réussi tout l’été à les faire pousser. Ma mini et ses mille et une inquiétudes et remises en question. Si je me fie à ce que j’entends ici et là, nous ne sommes pas la seule famille à vivre cela.

Nous sommes des méditants. Cela veut dire que chez nous, tout le monde médite. Oui oui, même les enfants. Les enfants sont dans le moment présent. Ils ne pensent pas aux devoirs, à l’heure du bain ou à rien d’autre lorsqu’ils font quelque chose. Alors ils ont une facilité à méditer. Mes enfants ont souvent été mes maîtres, moi la séquentielle faiseuse de liste !

Je me rends compte que depuis quelques semaines, nous avons oublié de méditer. Nous nous sommes plongé dans la piscine à vague de la vie sans notre bouée et cela se ressent. Ce moment de paix, de calme que nous nous offrions, nous manque cruellement. Il est temps de nous rechoisir.

Plusieurs types de méditation existent pour chaque type de personnalité. Des courtes, des longues, des guidées, des actives, des fréquences, des pour adultes comme pour enfants…

On laisse aller le stress d’une méditation parfaite. Ce moment est une offrande qu’on se fait alors ce sera parfait. Plus nous pratiquons, meilleur nous devenons.

Il n’y a pas d’endroit pour méditer ni de moment précis. Dans son lit, sous la douche, en marchant, le matin au réveil, l’après-midi, le soir…

Méditer, c’est tout simplement respirer. Respirer consciemment et lentement. Si la tête part dans l’action, nous pouvons que reporter notre attention dans le moment présent. Ce n’est pas grave. Tout est parfait.

Ce qui est important, c’est de laisser nos enfants choisir leur moment. Par contre, il doit être planifié. Cela permet aux autres membres de la famille de permettre au méditant de profiter au maximum de cette méditation. Lorsque tout le monde est capable d’être à l’intérieur de soi, pourquoi ne pas méditer ensemble ? Un membre de la famille peut s’improviser narrateur d’une méditation guidée que l’on aime bien. On peut aussi tout simplement écouter et travailler la méditation préférée de l’un d’entre nous, tous ensemble.

J’ai lu quelque part que si les enfants apprenaient tous à méditer dès leur jeune âge, nous ne viverions plus de guerre. J’aime croire que cela est vrai. En attendant, pourquoi ne pas leur offrir les outils qui leur permettent d’éviter….leur guerre intérieure ?