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Avez-vous un attachement à un lieu quelconque quelque part?

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Avez-vous un attachement à un lieu quelconque quelque part?

Moi, je n’en ai jamais eu jusqu’à l’été 2016. Cet été-là avec le père de mes enfants, nous sommes allés pour la première fois de ma vie à l’Île-du-Prince-Édouard. Les vacances, le camping, le tout en famille. Malgré les petits hauts et les nombreux bas de la relation de couple que nous vivions tous les deux, ce fut pour moi une révélation :

J’appartiens à un lieu. Un lieu marin. Je suis addicted à l’océan. Son air salin, son écume, ses vagues, son immensité… sa beauté inégalée. Je vous entends rire dans ma tête sur l’affirmation que je m’apprête à vous écrire : c’est âgée de trente-six ans que j’ai réalisé que j’étais à demi acadienne!

Jeune, j’adorais la natation. J’en ai fait une obsession, nageant encore et encore. Participant à des compétitions, je réussissais des exploits sous-marins. Un accident dont j’ai fait mention dans un autre de mes textes a hypothéqué pour toujours mes rêves de nageuse.

Mais mon amour de l’eau n’est pas disparu avec mes aptitudes de compétitrice.

Dans cet océan se bercent ou s’entrechoquent tellement d’artéfacts marins. La vie qui y grouille est une nouvelle découverte à chaque visite. Là-bas, sur l’île, les plages revêtent différentes couleurs selon son littoral. D’un côté le sable est blanc, de l’autre rouge profond. Les galets sont solides comme le roc ou s’émiettent pour s’en servir comme craie corporelle.

Les levers et couchers de soleil, oh si vous saviez! Quelles merveilles!

Le soir, lorsque le soleil touche l’horizon aquatique, j’ai l’impression que l’eau vibre quasiment d’une façon érotique. (Ne craigniez rien je n’irai pas plus loin dans cette comparaison lubrique!)

Le matin lorsque le soleil se détachait de l’horizon, je ne pouvais rien faire de plus que de retenir mon souffle quelques instants, respirant ensuite grandement, comme si de cette séparation faisait voguer jusqu’à moi un nouvel air.

Les couleurs!

Vous pouvez, autant du ciel que de la mer, y admirer une palette de couleurs si surprenante, si enlevante, à en faire rougir les meilleurs peintres de ce monde!

Pour ne parler que de l’Île-du-Prince-Édouard, je comprends si bien l’amour de l’auteure de la petite Anne aux pignons verts d’y avoir grandi avec cette panoplie d’amour profond envers sa patrie d’adoption.

Le 8 juin est la journée mondiale de l’océan.

Je ne pourrai y tremper les pieds cette année, car cela m’est impossible.

Mais durant cette journée, vous tous et toutes qui aimez un tant soit peu l’immensité de l’océan, sa beauté, sa grandeur… allez aussi au-delà de l’esthétique et pensez à préserver l’océan!

Il circule ici et là des images, des articles et des vidéos de toutes les pollutions que nous avons créées dans nos eaux. C’est aussi banal que le déplacement des sols marins, la prise de sable au large pour l’étaler en plage touristique. Cette action détruit la flore et la faune marines. Renseignez-vous! Protégez nos eaux!

Aussi, je vous invite à regarder des images et des vidéos sur les rencontres entre les différents océans. Allez-y! Regardez! Vous serez surpris de voir que la densité des océans Atlantique et Pacifique diffère, ce qui a comme résultat qu’ils ne se mélangent pas!

Quelle magie qu’est la nature! Ses eaux qui ne sortent pas de leurs limites respectives créent l’équilibre planétaire que l’on connaît.

Prenons-en soin!

Ce 8 juin, ayons une pensée pour la préservation. Mais ne nous contentons pas d’une seule journée! Puis, lorsque vous aurez la chance, comme moi de retourner voir l’océan, vous pourrez pleinement en profiter!

Simplement Ghislaine

Le jour où j’ai envoyé mes enfants seuls dans un avion

Vivre loin de sa famille, c’est accepter qu’à un moment donné,

Vivre loin de sa famille, c’est accepter qu’à un moment donné, tes enfants vont partir loin sans toi… Je redoutais cet instant, je refusais d’y penser et, beaucoup trop vite, ce moment est arrivé… J’ai mis mes trois enfants, seuls, dans un avion, direction l’autre côté de l’océan…

Ce jour‑là, en arrivant à l’aéroport, tout mon corps tremblait, mais je m’efforçais de sourire… car pour les enfants, c’était la fête : ils s’en allaient rejoindre leurs grands‑parents pour des vacances de rêve !

C’est à l’autre bout du monde… Et si l’avion s’écrase? Et s’ils se perdent? Si quelqu’un les enlève? Ils seront si loin…

L’euphorie grandissait au fur et à mesure que l’heure du décollage approchait. C’est quand nous avons commencé à nous diriger vers la douane que mon plus jeune s’est mis à avoir mal au ventre… – Maman, je ne veux pas partir sans toi… – On en a beaucoup parlé et tu étais prêt, non ? Ton frère et ta sœur vont être là avec toi. Tout ira bien. Ne t’en fais pas. Il n’y a aucun danger.

Il s’est collé contre moi, ne se doutant pas que ces mots, je les ai prononcés sans y croire. Car tout mon être paniquait… Ce sentiment d’insécurité me rongeait par en dedans…

– Allez, allez, un dernier câlin…

Puis, ils sont partis, main dans la main, avec leur petit sac sur le dos et leur passeport autour du cou. Je les ai regardés s’éloigner avec effroi… Ils se sont retournés souriants et joyeux, envoyant la main pour un dernier salut…

Je me suis efforcée de sourire…

Juste après, mes enfants ont passé le portique de sécurité, puis ils ont disparu derrière le mur…

Le sol s’est alors dérobé sous mes pieds… et j’ai fondu en larmes dans l’aérogare…

Les reverrai-je un jour? Je n’ai pas de mots pour décrire la panique et l’angoisse qui m’ont submergée.

Nous sommes rentrés à la maison le cœur lourd…

– Nous n’aurions peut-être pas dû les envoyer tous les trois dans le même avion ? – Euh, pourquoi tu dis ça, chéri ? – Si l’avion s’écrase, nous n’aurons plus d’enfants.

NE JAMAIS DIRE ÇA À UNE MÈRE ! Je ne me souviens plus quand j’ai arrêté de pleurer…

Bien sûr, dans ma maison trop vide, je n’ai pas fermé l’œil cette nuit‑là. Je crois que j’ai recommencé à respirer quand ma maman m’a envoyé un message qui disait « petits colis récupérés, tout va bien ».

Quand j’ai pu entendre leurs voix enjouées, j’ai enfin arrêté de trembler…

Est-ce que mes enfants se sont amusés et ont eu de merveilleuses vacances ? Oui.

Est-ce que tout s’est bien passé ? Oui.

Est-ce que nous avons recommencé ? Oui, chaque année.

Est-ce que je me suis habituée ? Non.

Je déteste envoyer mes enfants seuls à l’autre bout du monde, et dans ces moments‑là, je déteste ma vie d’expatriée…

Gwendoline Duchaine

 

Les vacances (Partie 2)

L’avion s’envole enfin et nous commençons à réaliser que les vacances approchent, pour vrai.

L’avion s’envole enfin et nous commençons à réaliser que les vacances approchent, pour vrai. Comme plusieurs, on travaille comme des fous et on s’oublie. Quand je parle de s’oublier, c’est qu’entre mon rôle de  courtier immobilier et celui de maman, j’oublie que je suis aussi une femme et une amoureuse. Ce voyage-là, on en avait VRAIMENT besoin. Mais avant de pouvoir souffler un peu, il nous restait 4 heures de vol.

avionBon, pour être franche, le vol s’est quand même bien passé.

On était juste ‘’ Les Lavigueur ‘’ de l’avion. Anna a hurlé comme une bonne, elle voulait courir, elle voulait regarder les voisins par-dessus leur siège. Hayden s’amusait à faire frustrer sa soeur, les films ne lui plaisaient pas et il avait faim.

Bien oui, parlez-moi de ça manger en avion! Voyez-vous, de peur de se faire voler, nous avions acheté une carte de crédit prépayée. Bien la « mozus » de carte ne fonctionnait pas dans l’avion. Et le seul moyen de commander à manger, c’est avec une carte de crédit. Donc je récapitule, deux enfants levés à 3 heures qui veulent manger et qui ne peuvent pas à midi … ATTACHEZ-MOI QUELQU’UN AVANT QUE JE FASSE UNE CRISE DE COEUR!

Heureusement, une amie à nous était dans l’avion et nous a aidé dans cet enfer. **Anik on t’en doit plus qu’une haha!!! MERCI!**

4 heures plus tard, une tonne de crises et des voisins dans l’avion qui ne rêvaient que de nous voir disparaitre, et bien nous sommes arrivés!!! Allô bonheur total!!! Il faisait chaud, beau et on approchait du but.

Nous nous sommes dirigés vers les douanes en courant ( et ce n’est même pas une façon de parler haha). Une fois les douanes passées, direction les valises.

Alors qu’on attendait, on a réalisé qu’il y avait deux sections pour notre avion. C’est là qu’Hayden a voulu bien faire et m’a dit en deux secondes:  « M’man je vais aller voir l’autre côté ». J’ai à peine eu le temps d’agripper la main d’Anna que je l’ai perdu de vue. Alors là, j’ai paniqué. Et par là, je veux dire paniqué solide! J’avais beau le chercher, je ne le trouvais pas. Encore une fois, heureusement que notre amie Anik était là. On lui a donné Anna et Étienne et moi avons couru dans tous les sens à la recherche d’Hayden. TSE quand on dit qu’il suffit de quelques secondes pour qu’il arrive un malheur à nos enfants. Et bien là, pendant le 5 minutes à le chercher, tous les scénarios me sont passés par la tête. Juste à y penser, j’en ai encore des frissons.

Et c’est à ce moment que tout bonnement on le voit ressurgir tout heureux, parce que LUI, il a réussi à trouver les valises.

Laissez-moi vous dire, qu’on a eu une conversation assez intense sur ce qui aurait pu se passer. Je pense que le message a bien été entendu (par lui et aussi plusieurs autres personnes présentes…oups) et que dorénavant il ne s’éloignera plus de moi.

Petit conseil, avant de partir, expliquez à vos enfants les dangers de s’éloigner de vous. Souvent ils le savent, mais ce sont des enfants, et ils oublient!

Une fois la peur et le stress passés,  nous sommes partis en direction de l’hôtel.

Celui-ci se situait à La Romana, donc à 1h de l’aéroport. TSE le 1h qui te donne des hauts le coeur parce que tes enfants ne se peuvent plus et que par le fait même, tu ne te peux plus.

Comme Anna n’avait qu’une envie, péter une crise parce qu’elle avait une écoeurantite aiguë de l’attente, j’ai finalement trouvé un jeu qui lui a changé les idées pendant le voyagement: déchirer en millions de petits morceaux des feuilles de papier.

Je sais, c’était du gaspillage, mais on fait ce qu’on peut.

Alors vous pouvez me croire lorsque je vous dis qu’en voyant ENFIN l’hôtel, j’ai poussé un cri de joie et j’ai sorti une phrase à la Anna, du genre ” HÔTEL D’AMOOOOOUR!!!

hotel

 

Les vacances (Partie 1)

Je suis certaine que vous serez d’accord avec moi, dans la vie, il y a des moments où l’on doit

Je suis certaine que vous serez d’accord avec moi, dans la vie, il y a des moments où l’on doit apprendre à lâcher prise et mettre la « switch à OFF ». C’est exactement ce qu’on s’est permis de faire, il y a deux semaines. On a pris nos enfants, nos passeports et nos valises et nous sommes partis relaxer en République dominicaine. Est-ce que j’ai écrit le mot «relaxer »? Oh, excusez-moi! Je voulais dire que nous sommes partis changer d’air et nous centrer sur nous et notre famille. Parce que partir en vacances avec des enfants, c’est officiellement génial. Ça crée des souvenirs et ça resserre les liens, mais on ne revient pas reposé à 100%. Et ça, on ne l’a réalisé qu’après avoir mis la clé dans la  serrure de la porte et dit « beubye » au Québec pour 1 semaine. 🙂

Partir en vacances avec deux enfants, ça demande de l’organisation. BEAUCOUP d’organisation ! En fait, comme je suis travailleur autonome (je suis courtier immobilier), j’ai des horaires de fous totalement atypiques. La semaine avant le départ a été épuisante. Je suis revenue plusieurs fois à la maison vers 1h du matin puisque je devais terminer une pile de dossiers avant le départ. Ajouter à ça qu’il faut faire les valises et surtout ne rien oublier. Et j’aime mon chum à la folie, mais ce n’est certainement pas lui qui aurait fait les valises des enfants (Vous, est-ce que votre conjoint fait la valise des enfants?). Mais bon, c’est un détail! J’ai donc fait les valises, les emplettes, finis des dossiers longs et importants, fais plusieurs visites de maisons et des offres et… nous étions finalement prêts pour partir en voyage.

3h du matin, le cadran sonne…Il est temps de se lever et de tout préparer! Jusque là, tout va bien. Les enfants ont tellement hâte de partir qu’ils sont super heureux de se réveiller, même en plein milieu de la nuit 🙂 Yeah!!! Dans ma tête de maman positive, le voyage s’annonce TELLEMENT parfait. Bien quoi? Hey pas de crises au réveil, pour moi c’était un signe!

On arrive à l’aéroport à l’heure, la file pour les familles est minuscule, donc peu d’attente. Tout continue de bien aller! Encore un gros YEAH!

Et là, on arrive et on s’assoit. Selon l’horaire, nous devrions embarquer dans 30 minutes… mais une voix se fait entendre: « un message pour les passagers du vol TS 976 à destination de Punta Cana. Le vol sera retardé de 1h30’’. » Oh well… 1h30, ce n’est pas la fin du monde hein? Peut-être pas pour vous, mais pour Étienne et moi, OUI!!! Anna décide à ce moment de se changer en monstre: “Non maman! Pas ça papa! Anna faim! Anna ne veut pas! Anna jouer… ANNA ANNA ANNA!” Tout ça en se débattant dans nos bras et en faisant le bacon par terre.  Oh et Hayden… bel amour de Hayden qui a 7 ans, mais qui en parait 10. Lui décide qu’il a besoin de bouger. TSE comme dans je grimpe partout, je parle fort et j’ai envie de partir!!!

Et vient le temps de la pilule contre la malaria. On a toujours entendu parler des vaccins contre la malaria, mais le médecin a décidé de nous prescrire des tites pilules. À prendre 1 fois par jour à la même heure, et ce  à tous les jours:  2 jours avant le voyage, pendant le voyage et 1 semaine après le voyage. SÉRIEUX LÀ??? Quand je prenais la pilule, j’avais de la difficulté à me rappeler que je devais la prendre tous les jours et à la même heure.

Et chers parents, avez-vous déjà essayé de faire avaler une pilule à un enfant de 22 mois? OMG!!! Anna hurlait, crachait et se débattait dans l’aéroport ( et ça été comme ça à chaque prise de pilule). Sans compter que la tite BIP de pilule tache les vêtements (un beau jaune fluo).

On est donc partie de Montréal avec un grand garçon qui ne se pouvait plus de rester en place et une fillette de 22 mois tachée jaune fluo avec les cheveux en bataille à force de s’être débattue.

Heureusement, l’avion arrive et on peut embarquer! Une fois assis on se dit qu’enfin on peut relaxer et respirer. Soudain, une nouvelle voix se fait entendre: « Bonjour, ici le commandant bla-bla-bla… compte tenu de la température, nous devrons attendre de faire déglacer l’avion. Cette procédure devrait durer 30 minutes. Nous sommes les 5e en attente. Merci de votre compréhension. »

Étienne et moi nous sommes regardés et avons pouffé amoureusement de rire.  Ben non! Ça, c’est seulement dans les films que ça arrive haha!!  On s’est regardé, on a lâché un sacre en roulant des yeux et l’on s’est dit qu’il ne restait que 4h de vol avant de pouvoir VRAIMENT RELAXER!

Dodo

Si vous voyagez en avion avec des enfants, voici quelques petits conseils:

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  • Imprimez votre carte d’embarquement 24h à l’avance sur internet. Ça vous sauvera du temps.
  • Si vous avez un enfant de moins de 2 ans, prenez l’option plus afin de ne pas payer de surcharge de bagages. Les bagages de votre bébé comptent parmi les vôtres.
  • Si le vol est long, emportez des Gravols pour enfant.
  • Apportez un sac de secours pour l’avion. Dans chatnotre cas le sac comportait: des crayons de cire, des livres à colorier, deux paires d’écouteurs, un iPad, un Nintendo 3d, des couches, des lingettes, des collations pour les enfants, les doudous et bébé chat (le toutou préféré d’Anna), des gouttes pour les yeux (l’air de l’avion est très sec) et…. des suçons afin d’acheter la paix en cas de crise haha!!