Protéger ses enfants (attention aux perturbateurs endocriniens!)
Je ne suis pas baba-cool-grano-hippi, non, je me soucie seu
Je ne suis pas baba-cool-grano-hippi, non, je me soucie seulement du bien-être de la nature et surtout de mes enfants. Ma démarche écologique zéro déchet et slow cosmétique m’a amenée à me questionner sur les aliments qui nous entourent, sur la nourriture ou les produits que nous appliquons sur notre corps. J’ai eu une véritable prise de conscience : nous ne connaissons pas les produits qui font partie de notre quotidien et qui, pourtant, peuvent être extrêmement nocifs.
Connaissez-vous les perturbateurs endocriniens? Les enfants sont les premiers exposés, dans leur quotidien et même intra utéro. Peut-on éviter les perturbateurs endocriniens? Voilà une bonne question et pourtant si importante si on se soucie à la fois de notre santé et de l’environnement. Même si la réglementation tarde à mettre en place des actions concrètes, chacun de nous, en tant que consommateurs, peut limiter ses contacts avec certains perturbateurs endocriniens.
Premièrement, il est important de savoir ce qu’est un perturbateur endocrinien. C’est une molécule chimique qui altère le système hormonal (dérèglement hormonal, infertilité, diabète, obésité, hyperactivité, développement cognitif et j’en passe). Les perturbateurs sont malheureusement partout, mais vraiment partout, sous forme de métaux, pesticides, isolants, plastiques, cosmétiques. Mais avec des gestes simples, nous pouvons en limiter les effets.
Côté alimentation, voici les règles à suivre : privilégiez les produits frais et bio, sinon, lavez bien vos fruits et légumes ou épluchez-les. Les pesticides sont bourrés de perturbateurs endocriniens. Les tomates et les concombres sont les légumes les plus perturbateurs, alors attention! Évitez les aliments emballés dans du plastique ou du métal ; préférez les emballages en verre ou en carton, qui sont aussi recyclables.
En ce qui concerne les cosmétiques, faites aussi très attention. Apprenez à lire les étiquettes et traquez les ingrédients nocifs. Gardez les vernis, les parfums et les laques pour les occasions spéciales ; privilégiez plutôt les produits naturels au quotidien (huiles végétales, huiles essentielles*, savon artisanal, etc.). Pourquoi ne pas faire vous-même vos crèmes de beauté? Vous contrôlez ainsi tous les ingrédients! Sinon, pour vous aider, vous pouvez utiliser l’application Clean Beauty, qui scrute pour vous les ingrédients d’un produit.
Concernant les vêtements, lavez toujours vos vêtements neufs : ils peuvent contenir des produits qui seront directement en contact avec votre peau. Vous pouvez aussi éviter les couleurs foncées (teintures) et les matières prétraitées, et surtout, privilégiez les fibres naturelles, comme le lin et le coton bio. Pourquoi ne pas acheter usagé? Vous aurez moins de risques d’avoir une grande concentration de perturbateurs sur les vêtements!
Choisissez bien les matières de votre intérieur (décoration ou jouets), évitez le PVC qui contient du phtalate, préférez les matières plus nobles comme le bois, les fibres naturelles, le métal. Attention aussi aux retardateurs de flammes.
Pour l’entretien de l’intérieur de votre demeure, utilisez des produits naturels tels que le vinaigre blanc, les huiles essentielles, le bicarbonate de soude ou le savon noir. Aérez régulièrement votre domicile pour éviter l’accumulation de poussières et surtout, évitez les parfums d’ambiance.
Récapitulatif des gestes à poser pour limiter votre contact avec des perturbateurs endocriniens :
- Achetez le plus possible des aliments bio et peu emballés.
- Utilisez des produits esthétiques plus simples, hydrolat, huile végétale…
- Lavez toujours vos vêtements neufs et évitez les vêtements prétraités.
- Aérez régulièrement votre demeure et utilisez des produits d’entretien plus sains.
- Le bois, les fibres naturelles, le métal sont bien meilleurs!
*Attention avec les enfants et les femmes enceintes
Gabie Demers