Les poux, ma hantise !
La saison des tuques est commencée. Pour la mère que je suis, c'es
La saison des tuques est commencée. Pour la mère que je suis, c’est avec hantise que j’appréhende le possible retour de certains amis ennemis indésirables de ma fille. Oui, oui, les fameux poux!
La première fois qu’on a fait la fameuse découverte de ces petits envahisseurs du cuir chevelu, c’est lorsque ma fille est rentrée à la maternelle. J’avais remarqué qu’elle se grattait les cheveux sans arrêt depuis quelques jours, mais je n’arrivais pas à savoir si c’était réellement des poux ou seulement une irritation. J’ai donc visité mon pharmacien et là, comme si le ciel m’était tombé sur la tête, il me dit: « Effectivement madame, on voit clairement qu’elle a des poux ».
J’ai remis la casquette sur la tête de ma fille, j’ai écouté les recommandations du pharmacien, acheté le traitement. Nous sommes parties presque en courant à la maison pour procéder à l’éradication de ses minuscules envahisseurs.
Une fois le traitement appliqué, il a fallu attendre qu’il agisse avant d’entamer la deuxième étape: retirer les poux. Tsé quand on doit enlever les petites bibittes noires dégoutantes avec un peigne très fin. Je dois avouer que voir tomber ces petites bestioles comme des mouches de la tête de mon enfant m’a dégoûtée.
Ensuite, on a laissé agir le traitement pendant huit heures. L’appliquer juste avant le dodo est l’idéal. Moi, c’est ce que j’ai préféré, je lui ai fait une tresse et je me suis assurée de bien protéger son oreiller, car parfois les huiles essentielles qu’il contient peuvent tacher.
Pendant que le traitement agissait, devinez ce que nous avons fait ? Eh oui, nous avons lavé à l’eau chaude et séché à haute température tout ce que nous pouvions, pendant au moins quarante minutes. Pour le reste des articles ayant été infestés, on les a mis dans des sacs de plastique, fermés hermétiquement, pendant dix à quinze jours. Un peu maniaque, j’ai même mis les oreillers et les douillettes dans la sécheuse, tous les soirs, pour être certaine de les exterminer.
Pendant, les deux semaines qui ont suivi, je me suis assurée de retirer les lentes, ce sont les petits œufs que pondent les poux. C’est donc là que le cauchemar a commencé. Chaque soir, je vérifiais mèche par mèche, avec ma lampe de poche dans la bouche, assise sur un banc dans la salle de bain, afin de retirer toutes les lentes. Bien que le peigne soit assez efficace, je dois dire que la meilleure méthode a été de les retirer avec mes ongles, car les lentes ont tendance à coller à la base du cheveu. Ma fille ayant des cheveux très fins et très longs, je dois dire que j’en avais pour au moins trente à quarante minutes par soir. C’était tellement long, qu’une fois, elle s’est endormie sur mes genoux pendant que je faisais la chasse aux lentes.
Contrairement aux légendes urbaines, les poux ne sautent pas de tête en tête. C’est au contact qu’ils se propagent. C’est là que j’ai eu une petite discussion avec ma fille afin d’éviter que cet épisode se reproduise. « Évite de coller ta tête sur celles de tes amies, n’utilise plus leurs brosses ou élastiques. Je sais que tu aimes jouer et te faire jouer dans les cheveux, que tu aimes dormir chez elles et vice-versa. Je sais que c’est tout un défi pour toi, mais c’est important que tu en sois consciente. Je n’ai pas envie de refaire cela souvent et toi non plus tu n’aimes pas ça ». Je lui ai répété de faire attention et pourtant, elle en a eu trois fois en deux ans. La dernière fois, je l’ai même menacée que si elle en avait encore, j’allais lui couper les cheveux aux épaules. Imaginez-vous, ma petite en pleurs pendant au moins une demie heure parce qu’elle ne voulait pas que je lui coupe les cheveux.
Je crois bien que la menace a été efficace, car depuis ce temps-là, elle n’en a plus. Aussi, j’utilise un petit truc maison, c’est un petit mélange de quelques gouttes d’huile essentielle de lavande avec de l’eau dans un vaporisateur. Donc, chaque fois qu’elle quitte pour l’école ou pour aller dormir chez des amies, je lui en vaporise un peu sur ses cheveux et sa taie d’oreiller. Je fais la même chose, de temps à autre, à l’intérieur des tuques et des casquettes.
Si jamais votre enfant subit une invasion de poux, informez les gens autour de vous qui auraient pu être en contact avec lui et avisez l’école par mesure de prévention et par respect pour les autres élèves et leurs parents.
Bref, soyez patients et conscientisez vos enfants, car la venue de ces indésirables peut survenir à tout moment, pas seulement en début d’année scolaire.
BONNE CHANCE !!