Le temps…

Pour certains, il y en a trop; pour d’autres, il se sauve; encore

Pour certains, il y en a trop; pour d’autres, il se sauve; encore quelques-uns n’en ont plus…

Peu importe notre relation au temps, il occupe énormément d’espace dans nos esprits.

Je fais partie de ceux qui en manquent cruellement! J’ai une vie professionnelle, familiale et sociale très active. Je ne veux rien manquer. Je veux tout vivre, tout voir!

J’adore habituellement ce rythme mais parfois, cela devient trop. Mon corps, mon esprit n’en peuvent tout simplement plus. Je tente bien souvent de garder la cadence, mais force est de réaliser que je dois m’offrir une pause.

Lorsque mon frère est décédé, je me suis juré de vivre chaque minute. Je ne suis donc pas quelqu’un qui a trop de temps devant moi. Je vis à fond, jusqu’à ce que j’atteigne mon fond!

J’entre alors, souvent accompagnée des membres de ma famille, en mode pause. On se donne du temps. On éclaircit nos agendas. On filtre les nécessités. On se dépose…

On se retire dans nos quartiers. On est tous ensemble collés ou à d’autres moments, tous à des endroits différents, mais refaisant notre plein vibratoire.

L’important, c’est de respecter l’humeur de chacun. On a tous une façon propre à soi de se détendre.

On médite, on lit, on dort, on jase, on joue à des jeux, on contemple la vie qui se vit à l’extérieur. On « est », tout simplement.

Cela peut nous prendre deux heures comme deux jours! On ne se donne pas de temps. On accueille notre moment de recharge. Nous savons que notre moment de remontée vibratoire est complet lorsque nous ne  voulons que reprendre notre rythme régulier. Un rythme rapide mais amusant, stimulant, passionnant, bienveillant, exaltant!

Le temps n’est souvent qu’une perception, car pour certains, j’ai une vie de fou. Pour d’autres, j’ai une vie tranquille.

Mais le plus important est que ma relation au temps me convient. J’adore vivre le temps de cette façon!

Martine Wilky