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L’ordre des choses

Quand nous sommes enfants, on nous explique l’ordre des choses dan

Quand nous sommes enfants, on nous explique l’ordre des choses dans la vie. « Concentre-toi sur tes études ! Quand tu seras grand, tu trouveras la bonne personne. Vous vous marierez et aurez des enfants. Fin de l’histoire. »

L’ordre des choses… comme si le bonheur n’avait qu’une seule recette. Comme si suivre ces étapes vous destinait à un avenir heureux à coup sûr. Quelle bêtise ! La vérité, c’est que le bonheur peut prendre tellement de formes et ce n’est pas tout le monde qui peut comprendre ça !

J’ai rencontré l’homme de ma vie. J’avais quinze ans. On me regardait comme une extraterrestre quand je clamais haut et fort que j’allais passer le reste de ma vie avec lui. Les plus jeunes ne comprenaient pas. Certains pariaient sur notre échec amoureux. Les autres avaient presque pitié, jugeant que nous passions à côté de tellement de plaisirs de la vie en nous casant aussi jeunes. Les plus vieux ne comprenaient pas. Nous ne pouvions ni parler du futur, ni de mariage, ni de famille. Ils nous regardaient avec des yeux désapprobateurs, parce qu’eux, « EUX, ils savaient ». Ils étaient persuadés de savoir qu’on ne peut pas trouver l’amour à un si jeune âge.

Nous ne suivions pas l’ordre des choses.

Nous nous sommes fiancés le soir du bal des finissants. Personne ne comprenait. Ceux qui nous félicitaient ne manquaient pas d’ajouter une petite blague suggérant l’échec éventuel de cette histoire. Ils étaient tous persuadés de savoir. Moi, tout ce que j’étais persuadée de savoir, c’est que j’aimais cet homme éperdument et qu’il était le seul à m’avoir appris à m’aimer moi-même.

Nous ne suivions pas l’ordre des choses.

À peine majeurs, nous partions vivre ensemble, en appartement, dans une ville éloignée de tout ce que nous connaissions. Il commençait son baccalauréat et travaillait à temps partiel. Je commençais un certificat à la même université, je travaillais à temps plein. Nous n’avons jamais rien demandé à personne. Je me rappelle encore notre première nuit dans cet appartement. Peu de meubles, beaucoup de poussière, et énormément d’amour et de bonheur.

Mais nous ne suivions pas l’ordre des choses.

À vingt-et-un ans, nous avons choisi de fonder une famille. Ensuite, tout s’est enchaîné à une vitesse folle. Parce que oui, quand on a des enfants, le temps ne s’égrène plus dans le sablier de la vie, il y coule à flots !

Nous avons eu une fille, il était encore au baccalauréat et moi à mon premier certificat. Nous avons eu une autre fille, il était à la maîtrise, et moi à mon deuxième certificat. Nous nous sommes mariés, le jour de notre dixième anniversaire de couple.

Nous ne suivions pas l’ordre des choses.

Nous avons vécu le deuil d’un troisième enfant. Nous l’avons enterré et pleuré. Nous avons vécu la pire des souffrances comme parents, avant nos vingt-cinq ans…

Notre bébé non plus n’a pas suivi l’ordre des choses.

Nous nous sommes relevés. Nous nous sommes aimés. Nous avons eu une (troisième) quatrième fille. Il était au doctorat et je finissais mon baccalauréat.

Nous n’avons pas suivi l’ordre des choses.

Aujourd’hui, nous avons une maison magnifique, des études complétées dont nous pouvons être fiers, et trois merveilleuses filles qui ne cessent de nous émerveiller. Je regarde derrière moi et je vois tout ce que nous avons accompli. Je me rappelle chacun des regards désapprobateurs. J’entends encore les jugements. Je me regarde, je nous regarde, et je sais que je referais exactement les mêmes choix, si tout était à refaire. Parce que vous savez quoi ? On a suivi NOTRE ordre des choses. Chaque personne mérite le bonheur et le chemin pour y parvenir est rempli d’embûches. Ne laissez jamais les autres prédire votre échec. Ne laissez jamais les autres vous dicter le chemin de votre propre bonheur.

Notre grande fille est maintenant entrée dans le grand système scolaire. Nous sommes excités pour elle, comme des enfants. Elle apprend à lire, à écrire, à compter, etc. Mais on lui a déjà appris l’essentiel : dans la vie, il n’y a pas de recette miracle. Écoute ton cœur, suis ton instinct et tu seras la seule responsable de ta réussite. Si tu veux quelque chose, persévère, persévère et persévère encore. La seule règle, c’est de tout faire pour être heureuse.

Et vous, avez-vous suivi l’ordre des choses ?

Joanie Fournier

Attendre la grande demande… J’ai pu de patience !

Quand est-ce qu’il va bien se décider à me le demander? Me sembl

Quand est-ce qu’il va bien se décider à me le demander? Me semble que depuis le temps qu’on est ensemble y devrait avoir bougé un peu!!

Tsé la voisine est avec son chum depuis deux ans pis sont déjà en plein préparatif! Peut-être qu’il n’est pas sûr de vouloir faire sa vie avec moi….Je suis tellement contente d’être demoiselle d’honneur, mais il attend quoi le mien pour que je sois la mariée! J’veux pas me marier quand je vais être toute ridée, NON!!!!! Tout est déjà planifié dans ma tête, manque bien juste qu’il me le demande! Okay, les enfants, la maison, le chien…… me semble que ça devrait venir là…..

Si vous êtes comme moi, avec votre conjoint depuis des années et que vous souhaitez vous marier un jour, vous avez dû vous dire au moins deux phrases parmi celles-là. La majorité des femmes, (je dis bien la majorité, car certaines n’y tiennent pas), rêvent de monter l’allée avec leur belle robe blanche. Me semble que je ne tiens plus en place quand j’y pense. Treize années de patience sans demande.  Rien.  Nothing, Nada! J’ai souvent lâché des petites craques à mon chum. Je me souviens très bien du jour où il m’a dit: «  J’ai compris, chérie, tu vas voir, ça va venir plus vite que tu penses… » C’était il y a dix ans!!

L’an dernier, j’ai vraiment commencé à lui en parler plus sérieusement. Fini les craques ici et là, on passe au sérieux! On a quand même avancé à partir de ce moment. Il a compris que ça serait notre prochain projet. On sait qu’on s’aime autant après treize années et qu’on ne pourrait pas vivre l’un sans l’autre. De plus, je sais très bien que si mon chum ne m’a jamais fait de demande, c’est parce qu’il a ZÉRO voir même MOINS MILLE le sens de l’organisation et qu’une demande, ÇA S’ORGANISE !

Je n’attends alors plus de demande. Je crois seulement que ça va se faire parce que nous en sommes rendus là. On va skiper les fiançailles qui servent juste à faire patienter la fille pis passer directement aux vraies affaires. J’ai même pris les choses en main. Au moment où j’écris ces lignes, mon chum s’en doute un peu, mais… j’attends déjà les bagues! Oui oui, lui qui a toujours dit que quand on se marierait, il me laisserait toute l’organisation, il est dans la marde! Il s’en doute, car j’ai dû mesurer son doigt pour la grandeur du jonc! Pas très subtil mon affaire, hein!?! Mais bon,  j’ai été assez patiente.

Comme nous avons convenu que ça serait notre prochain gros projet de vie, je me suis dit qu’il y avait moyen de rendre ça plus concret en commençant tranquillement, mais sûrement. Non, je ne me marierai pas l’an prochain. Ça serait trop stressant financièrement en un an. De plus, c’est beaucoup d’organisation quand même! Voilà donc comment je vois ça : Tranquillement pas vite, certaines dépenses pourront être faites ici et là (de la décoration, figurine pour gâteau, coussins, etc…). En plus, en répartissant la dépense sur un plus long laps de temps, on peut continuer à rembourser les maudites dettes.

Alors messieurs, pensez-y bien. Voyez ça avec votre chérie plus sérieusement un soir en prenant un verre (pas trop quand même, il faut vous en souvenir le lendemain!). Mon chum pour sa part, va se mériter des air lousse en masse pour pouvoir jouer à son NHL17. Pendant ce temps là, moi j’irai en bas toute contente avec mes filles regarder sur le net où je peux trouver ce dont on aura besoin au plus petit prix. La madame étant contente et motivée sera probablement moins chiante et plus attentionnée ahah. Je devrai être patiente encore un p’tit bout, mais au moins je vois ça de manière concrète et juste ça fait mon bonheur. Je suis sûre que plusieurs aussi en seraient plus qu’heureuse!