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Ce que je vous souhaite, mes beaux enfants

Mi-quarantaine et boom! J’ai besoin de m’épanouir. J’ai besoi

Mi-quarantaine et boom! J’ai besoin de m’épanouir. J’ai besoin de ce petit plus, de cette petite étincelle qui rallumera ma flamme et cassera mon traditionnel métro-boulot-dodo.

Oui, j’ai toujours la flamme de développer ma nouvelle compagnie, mais j’en veux plus. Et là, ma tête va de tout bord, tout côté… nouveau travail, retour aux études? Et entre ça, mon travail, ma compagnie, les enfants, la maison… mais que faire? Après 24 ans en entreprise à pratiquer un métier non traditionnel, malgré l’obtention d’un baccalauréat il y a 20 ans, qu’est-ce que je fais de moi? Et c’est là que ce texte m’est venu.

Ce que je vous souhaite pour l’avenir mes beaux enfants…

Je vous souhaite de toujours faire ce qui vous passionne le plus.

Je vous souhaite de vous dépasser au maximum dans tout ce que vous allez entreprendre et surtout, de voir un échec ou un refus comme un signe que l’avenir vous apportera quelque chose de meilleur.

Je vous souhaite des études qui viendront allumer la flamme dans votre esprit et qui vous guideront vers un travail que vous aimerez au point de le pratiquer toute votre vie. Un travail qui vous procurera les défis desquels vous avez besoin pour vous sentir complets.

Je vous souhaite des amis qui vous aideront et qui seront là dans les meilleurs moments, mais aussi dans les pires. Des amis comme les miens qui seront toujours là pour vous. Là pour vous écouter, là pour vous faire passer des moments inoubliables.

Je vous souhaite un amoureux ou une amoureuse qui sera plus que ça. Un amoureux ou une amoureuse qui est aussi votre compagnon de vie. Sur qui, dans les mauvais moments, vous pourrez vous appuyer. Qui vous tiendra la main et qui vous dira que tout va bien, que tout ira bien. Un amoureux ou une amoureuse avec qui vous pourrez rire aux larmes. Une personne qui ne brisera pas votre cœur et qui saura vous comprendre, vous écouter, vous aimer à votre juste valeur car oui, nous avons tous le droit d’être aimé!

Et surtout, et surtout… je vous souhaite d’avoir des enfants aussi extraordinaires, forts, résilients et beaux que vous deux!

Annie Corriveau

 

La liste

Je viens de mettre la mienne à la poste…

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Je viens de mettre la mienne à la poste…

Elle est très différente cette année. Aucun souhait semblable à ce que la majorité des enfants de mon âge te demandera. Du moins, tous ceux qui ont accès aux publicités. Cette année, je me suis plutôt convaincu que tu étais blasé. Liste après liste, il y a si peu de surprises. Papa dit souvent : « La routine, c’est ce qui tue l’homme! »

Je ne veux pas contribuer à ta mort.

Évidemment, je t’ai affirmé avoir été bien sage. Les autres années, tu m’as cru sur parole; je devrais pouvoir encore m’en tirer. Avec tous ces enfants à surveiller, le risque reste faible. Papa, qui vit pourtant avec moi, gobe bien tout ce que je lui raconte. Pour cacher mes bêtises. Alors, un bien plus vieux, au loin, avec un si grand cœur mais une mauvaise vue…

L’intelligence. C’est, pour moi, tout un dilemme. Comment savoir, si tu m’en donnes juste un peu? Si tu es généreux, serais‑je ensuite malheureux de l’être autant? Isolé. Et tous ces gens qui en méritent plus que moi. Comme dit papa : « Il y a au moins deux personnes qui devraient en recevoir, Donald… et notre voisin d’en face! »

La créativité. Ce n’est pas un secret. Ils le savent tous, chez moi. Je veux devenir rapidement Instafamous. Pour me démarquer. Sortir du lot. Je trouve que vouloir un million de followers, c’est inutile. Ils doivent être nombreux à l’avoir mis sur leur liste. Papa m’a déjà dit que si tout le monde suivait tout le monde, Instagram n’aurait aucun intérêt.

La paix dans le monde. Ne rigole pas! Je sais, je me prends pour Miss Monde. Ou le Dalaï. C’est à cause des enfants qui meurent, aux actualités. C’est injuste. Et je n’ai pas trop le choix de te demander. L’autre n’existe pas. Papa croit que ces horreurs prouvent qu’il n’y a aucun dieu. Sinon, pourquoi il tolèrerait la famine, les guerres et les conflits?

Et, pour finir, je t’ai demandé ce que je veux le plus. J’ai mis une étoile rouge, pour souligner. Ce n’est même pas pour moi, c’est pour papa. Une amoureuse.

Depuis la mort de maman, j’ai constaté le changement. En moi. Au départ, j’étais perdu dans mon chagrin. Le deuil, qu’ils ont tenté de m’expliquer. Comme les blessures, on guérit, mais ça laisse une cicatrice. Pour papa, les cicatrices, ce sont les cadeaux d’une vie active. J’imagine que j’ai un cœur très actif.

Elle me manque toujours autant, mais je vais mieux. Lui, par contre.

Quand tu recevras ma liste, s’il te plait, père Noël, fait en sorte que cette année, le 25 décembre soit une date importante dans sa vie. Il le mérite. Je te promets que je serai sage… heu… plus sage, l’an prochain.

michel

P.S. À toutes et tous, passez un très beau temps des fêtes et bonne année; avec la santé pour en profiter pleinement!

 

Ma montée de lait, mais en douceur, sur les accolades…

C’est dans l’temps du jour de l’An...

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C’est dans l’temps du jour de l’An…

… on se donne la main (jusque-là, ça va),

… on s’embrasse (ok, c’est ici que ça se gâte).

J’ai toujours éprouvé un malaise avec les accolades, les câlins d’arrivée, de départ, de souhaits divers…

J’embrasse mon chum et mes filles et honnêtement, ça me suffit ! J’aime les câlins échangés avec mes amis proches. Ceux qui viennent naturellement.

Lorsque le fameux moment des accolades se présente, je le fais, malgré tout. Parce que c’est poli, parce que c’est attendu, parce que c’est culturel.

Sauf que je suis mal à l’aise à tout coup. Je me trompe toujours de côté, évitant de justesse la catastrophe.

Et puis, ce n’est jamais pareil : certains embrassent les deux joues, d’autres une seule, mais laquelle ?

Au jour de l’An, c’est le malaise « over the top ». On s’échange des vœux !

Si je me retrouve avec des amis proches, ça va. Avec des connaissances, c’est une autre histoire…

Le défilé des phrases vides commence !

« De l’amour et de la santé. »

« Quand on a la santé, on a tout. »

« Du succès dans tes études. »

Tellement prévisible…

Depuis quelques années, lorsque j’ignore quoi souhaiter à une personne, je lui demande ce qu’il veut, tout simplement ! C’est surprenant ! En bonus, on gagne souvent une belle conversation et on découvre davantage la personne devant nous.

Cette année, au moment d’échanger les vœux, essayez-le !

Et vous, aimez-vous les accolades ? Suis-je un brin sauvage ? Y en a-t-il parmi vous qui comprennent mon malaise ?

(Peut-être suis-je vraiment sauvage après tout… 😳)

Ah oui, bonne année !

Karine Lamarche

40 ans et tous mes souhaits!

Dans quelques mois, je toucherai à la quarantaine. C’est juste un

Dans quelques mois, je toucherai à la quarantaine. C’est juste un chiffre, mais pour moi, c’est une occasion de célébrer. Je ne suis pas du genre à attendre d’avoir la bénédiction de je ne sais pas qui pour célébrer la vie et le temps qui passe.

Quand mon mari a eu trente-quatre ans, je voulais le fêter. Lui qui ne trippe pas à l’idée d’être le centre de l’attention, m’a dit « Ben là, c’est juste trente-quatre ans, c’est même pas un multiple de cinq! » Ma réponse a été convaincante : « Mon père est mort à trente-trois ans. À partir d’aujourd’hui, nos enfants ont un papa plus vieux que mon père ne l’a jamais été. » Touché. On a célébré.

Quand il a eu quarante ans, il était tout aussi intimidé d’être placé sous les spotlights. Devant ses protestations, ses parents lui ont dit : « Tes quarante ans, ce n’est pas juste pour toi qu’on les fête. C’est aussi pour nous qui sommes devenus parents pour la première fois il y a quarante ans. Laisse-nous donc la chance de te dire qu’on t’aime! »

Souvent, Ze fête mémorable (ou non, selon le nombre de bouteilles calées), c’est pour les dix‑huit ans. Le droit de voter, de sortir dans les bars légalement, l’indépendance… Moi, cette journée‑là, je l’ai passée dans le Parc de la Mauricie en canot-camping avec une gang du cégep. Mais vraiment, j’ai été déçue. Je m’étais imaginé que je serais fêtée. Mais non. À mon retour à la maison, j’ai bien reçu quelques cadeaux, des cartes, mais rien de différent des autres années. Maintenant, quand j’ai le goût de célébrer, je m’arrange pour que ça arrive.

J’ai déjà commencé à faire ma liste de ce que je veux pour mes quarante ans. Bien sûr, je veux être entourée d’amis et de ma famille pour ma journée de fête. Je veux me sentir précieuse pour des gens qui sont précieux pour moi. Je veux une journée spéciale-sans-chicanes. Avec un déjeuner au lit. Et beaucoup de câlins. Et de la bonne musique. Pour le reste, carte blanche.

Mais mes quarante ans dureront toute une année, pas juste une journée. Changer de décennie, c’est un bon boost qui me motive à me gâter, à ne pas attendre. Attendre quoi? Que ce ne soit plus le temps? Qu’il soit trop tard? D’avoir des regrets? De ne plus être capable?

J’ai établi une liste qui a la qualité d’être extensible selon mes envies :

–          Ma liste à moi : Première étape : je veux passer du temps avec mon moi-même et avec mon mari pour faire la liste des dix souhaits qui nous habitent le plus profondément. Un genre de reset de priorités pour repartir (ou continuer) sur des bases solides. Pas besoin d’attendre d’être invitée à l’émission de Christine Michaud pour le faire!

–          Publier mon recueil de nouvelles : En 2016, j’ai publié mon premier livre pour la jeunesse: Zoé douée. La moitié d’un recueil de nouvelles patiente dans l’ordinateur, l’autre moitié traîne dans ma tête et dans mes cahiers de notes. D’ici mes quarante-et-un ans, je tiendrai mon recueil de nouvelles dans mes mains.

–          Rencontrer Sylvie Lussier et Pierre Poirier : Ben oui. Je n’ai pas la fibre groupie très développée, mais eux, je les admire depuis l’émission Quatre et demi. J’ai le goût de créer et d’écrire comme eux, avec le sourire aux lèvres et la passion au cœur.

–          Faire une retraite de ressourcement et de création : J’ai besoin de temps pour moi, et j’ai besoin de temps pour créer. Pas juste une heure par jour ou par semaine, là. Un véritable arrêt, une bulle dans le temps.

–          Voyager pour le plaisir : Je voyage au Canada pour mon travail et j’ai déjà enseigné en France. Mais j’ai perdu l’habitude des voyages pour le fun, que ce soit en famille, en couple ou avec mon nombril et mon ombre. J’ai bon espoir qu’une fois le prochain point atteint, nous pourrons recommencer à explorer le monde. Déjà, il y a Vancouver et Los Angeles à mon agenda.

–          Constater que nos enfants gèrent mieux leurs émotions fortes : Nous avons donné au monde quatre enfants merveilleux, hypersensibles, hyper intelligents et hyper-tout. Qui sont têtus en prime. Leurs conflits et leurs sautes d’humeur, c’est ce qui me gruge le plus d’énergie et je préférerais mettre mon énergie ailleurs, genre à jouer avec eux,  plutôt qu’à jouer à la psychoéducatrice.

–          Rencontrer un médium : À quelques reprises, j’ai rencontré des médiums pour jaser avec mes morts. Je leur fais un clin d’œil quand je reçois un traitement de reiki. Je suis due pour leur piquer une vraie jasette, pour voir la vie d’un autre œil.

–          Faire une formation en massage et mon cours de premiers soins en santé mentale : Cette année, comme j’étais seule avec les enfants, j’ai mis un « wo » à toutes les formations. Mais ceux qui me connaissent savent que Nathalie rime avec formation continue. J’ai besoin d’apprendre, de découvrir, de me dépasser. Tant qu’à faire des massages à toute la famille, j’aimerais mieux les faire comme du monde!

–          Me remettre au kayak : En tant que cancer bien assumé, j’ai besoin d’eau pour me sentir en sécurité. J’ai l’intention de faire mon cours de navigation à voile dans les prochaines années, mais en attendant, je me remettrais bien au kayak! Ça tombe bien, la rivière des Outaouais ne coule pas très loin de chez moi.

–          En direct de l’univers : En m’inspirant de l’émission, j’ai demandé à mon conjoint et à ma plus vieille de collaborer avec moi pour faire une liste musicale de plein de tounes marquantes. Ça va de « Mon p’tit porte-clé » qui me rappelle le Burkina Faso à « Let it be » qui jouait pendant mon premier accouchement (et comme ça s’est étendu sur quatorze heures, je l’ai entendue en boucle !) Ça jouera pendant mon party de fête, et j’aimerais utiliser des extraits pour faire un montage photos qui me replongera dans mes souvenirs.

C’est ma liste à moi, une liste bien personnalisée, une liste à laquelle je tiens. Il n’y a rien de mieux que de mettre par écrit ses souhaits et de les partager pour les lancer dans le cosmos et les voir se réaliser. Avec quelques bons coups de pouce de notre part.

Quels sont vos rêves, petits et grands, pour les prochains mois? Pas besoin d’attendre d’avoir vingt, quarante ou quatre-vingts ans pour rêver et s’arranger pour que ça arrive!

Nathalie Courcy