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Tu sais maman, c’est correct de pleurer…

Quand la mort s'invite sans prévenir et qu'elle vole à nos enfants

Quand la mort s’invite sans prévenir et qu’elle vole à nos enfants cette insouciance que l’on pense indispensable… Nous aimerions les préserver de cette terrifiante réalité. Et pourtant, la vie a une fin. Comment leur dire?

Je me souviens de mon désespoir, écrasée de chagrin sur le plancher du sous-sol…

Il est 22 heures. Mes enfants dorment. Demain, je vais devoir leur annoncer. Demain. Je vais leur laisser une nuit de répit, une nuit de légèreté.

Demain…Comment vais-je leur dire l’insupportable? Quels mots dois-je employer ? Ils ont 7, 9 et 11 ans. Pour la première fois, ils sont confrontés au départ d’un être cher. Ce soir, leur ami est mort. Ce soir, un enfant s’est éteint. Je suis bien incapable de me relever. Terrassée par cette injustice et profondément angoissée, car mes petits vont devoir faire face à la mort. J’ai toujours dit les vrais choses à mes enfants, naturellement, sans cacher ni mentir. Je leur ai annoncé ce décès tout simplement avec mes mots pleins de larmes.

Ma fille de 11 ans a pleuré.

Mon fils de 9 ans a hurlé et s’est effondré.

Mon petit de 7 ans est resté choqué, sans réagir.

C’est à cet instant précis que j’ai mis de côté ma peine, mon chagrin, mon deuil, afin de me centrer sur la tristesse de mes enfants et de les accompagner de mon mieux.

 

« On veut le voir. »


Nous avons beaucoup parlé avec leur papa. Faut-il qu’ils voient le petit corps sans vie de leur ami? Est-ce nécessaire? Vont-ils souffrir de traumatismes? Nous avons questionné les enfants (pourquoi?) et nous avons commencé à réaliser qu’aussi injuste qu’elle soit, pour eux, la mort est quelque chose de naturel. Elle fait partie de la vie. Nos enfants nous ont montré comment avancer au quotidien et affronter ce deuil.

– Tu sais maman, c’est correct de pleurer…

Je suis tellement concentrée sur la réaction de mes enfants lors de la cérémonie d’adieux, je suis tellement inquiète pour eux, que mes yeux sont secs. Mes émotions n’osent pas. Je ne veux pas leur faire peur plus qu’il ne faut.

– Tu as raison mon chéri, c’est correct de pleurer. Tu sais, je suis désolée que tu doives vivre cela, vraiment désolée…

– C’est la vie maman, c’est triste, mais c’est la vie. Je vais vivre encore plus fort, je vais réussir à l’école, je vais aimer mes amis chaque seconde, je vais tout savourer. Je vais me souvenir comme ça, il vivra toujours un peu en moi.

Ce sont mes enfants qui m’ont autorisée à pleurer. Nous avons pleuré ensemble, beaucoup et longtemps. Dans ce drame, nous avons fortifié quelque chose que nous avions déjà :  un amour puissant.

Il y a eu beaucoup de questions aussi… Qui parfois me laissait sans voixEst-ce que quand je serai mort, les vers vont me manger? C’est noir la mort? Comme la nuit? Ça fait mal arrêter de respirer? Tu crois au paradis toi maman? On va où quand on est mort?

Tant de questions si existentielles, dont on n’aura jamais la réponse… Je suis incapable de leur mentir, alors je leur ai dit MA vérité. Avec mes mots, simplement et naturellement, car il est normal de s’éteindre un jour.

Les années ont passé et je regarde évoluer mes enfants. Ils sont sensibles et attentifs envers les autres. Ils vivent intensément chaque journée, ils en profitent. Ils vivent leur vie.

Alors, suivons leur exemple : vivons…

 

La peur qui m’a empêchée de conduire pendant 13 ans

Lorsque j’étais petite, j’ai été victime d’un accident impl

Lorsque j’étais petite, j’ai été victime d’un accident impliquant un homme, quelques bouteilles et une voiture. S’en sont suivies de bonnes blessures, dont je vous épargnerai les détails scabreux.

Chez moi, mes parents ne conduisaient pas. Du coup, durant mon enfance, je n’ai pas pris place bien souvent dans une voiture. Rendue adulte, j’ai voyagé parfois comme passagère. Mais je dois vous l’avouer, j’étais morte de trouille à chaque fois! Pire, le traumatisme le plus profond de mon accident aura été une peur panique, quasi viscérale, de conduire à mon tour.

En 2003, j’ai pris mon courage à deux mains, je suis allée faire mon examen théorique et je l’ai réussi du premier coup.

Oui, je suis suffisamment vieille pour avoir eu la « chance » de ne pas devoir suivre de cours « obligatoires » comme c’est le cas aujourd’hui…

Par la suite, chaque année, je renouvelais mon permis « d’apprenti ».  Je devais prendre mon temps, j’avais peur.  Cela aura duré treize ans!

Treize années où j’ai été incapable de conduire. Je savais le faire, mais mon corps entier se braquait. J’avais soudainement le Nil qui coulait dans mon dos!  Les dents me grinçaient et le cou me barrait! J’avais tellement peur! Les jointures blanchies à serrer le volant si fort. J’étais incapable de détacher ne serait-ce que mon petit doigt pour mettre mon clignotant!  Mon corps entier me disait qu’il était terrifié et tétanisé!

Durant ces treize années, je suis devenue mère, trois fois.  Comblée.  Mon époux étant sur la route, être piétonne n’était pas toujours aisé.  Alors, j’essayais de passer par-dessus mon traumatisme, sans succès.

Un jour, mon fils ainé m’a demandé pourquoi je ne conduisais pas. Je lui ai raconté. Il m’a écouté, empathique, comme il sait si bien l’être.  Il m’a même fait un gros câlin! Puis, me regardant droit dans les yeux, il me lança :

– Maman, tu as peur. Mais tu nous dis toujours qu’on doit passer par-dessus nos peurs! Pourquoi tu ne le fais pas ?

Dans ses yeux bleus, l’interrogation était complète et il avait bien raison! Alors, je lui ai répondu tout bonnement :

– Tu as raison mon chaton, on peut toujours combattre nos peurs, alors je vais conduire! Ça va me prendre du temps, mais je vais le faire! Je te le promets!

À partir de là,  je me suis forcée à conduire. Chaque fois que je prenais le volant, mon époux à mes côtés, les enfants restaient calmes. Puis, de temps en temps, une des trois petites voix chuchotait: « Bravo maman té bonne! »

À quelques reprises, en arrivant à destination, je suis sortie de la voiture, en laissant mon homme s’occuper des enfants, me sauvant toute tremblante. Je me sauvais pour pleurer. J’avais si peur! Chaque fois,  je revenais et mes trois amours m’entouraient de leurs beaux mots. Les mêmes mots que je leur répétais depuis leur naissance: « Bravo, je suis fière de toi, continue!  N’abandonne pas! »

Le 25 juillet dernier, je l’ai fait! Après treize ans et bien des pleurs, JE L’AI FAIT !  Mes enfants m’ont aidée, plus que quiconque, à passer cette peur. Aujourd’hui, je conduis, encore nerveuse, mais en contrôle.

Ce matin, mes deux ainés étaient à l’école. Nous étions, mon plus jeune et moi, en route pour faire quelques achats. Tout en conduisant, j’ai appuyé sur le bouton de la radio. Cela n’a l’air de rien, mais je n’ai jamais réussi à conduire avec la radio ouverte! Une seconde plus tard, mon petit homme de quatre ans me lance tout bonnement :

– Hey maman, tu as ton permis de radio ?!?

– Bha oui chéri d’amour, maman continue sa route.

Je n’arrive pas encore à sortir de ma ville, mais ça viendra…  Promis !

Quatre sites pour que les devoirs ne se terminent pas en cauchemar

Avec les nombreuses réformes, les méthodes d'enseignement qui changent aussi vite que nos enfants

Avec les nombreuses réformes, les méthodes d’enseignement qui changent aussi vite que nos enfants grandissent et notre mémoire qui fait des siennes (qui peut encore nommer rapidement sans se tromper les capitales de chacune des 10 provinces canadiennes, hein?), ce n’est pas toujours facile d’accompagner nos enfants dans leur cheminement scolaire. Heureusement, avec la venue du web, une foule de ressources sont à portée de main pour vous aidez à aider vos enfants dans leurs apprentissages. En voici donc quelques-unes qui pourraient littéralement vous sauver la vie! 😉

aidersonenfant.com

Véritable coup de coeur pour ce site lancé il y a quelques mois et qui serait, selon les instigateurs, la première plateforme francophone pour soutenir les parents dans le cheminement scolaire de leur enfant. Le site, entièrement gratuit, est soutenu par une solide équipe de professionnels : enseignants, nutritionniste, orthopédagogues, éducatrice spécialisée, neuropsychologue, etc. Il s’adresse aux parents d’enfants âgés de 3 à 17 ans. Beau et bien fait, on y retrouve notamment :

  • une foules de trucs et conseils utiles;
  • des fiches d’activités pour aider les enfants à développer certaines compétences, en lecture et en écriture par exemple;
  • des suggestions d’applications, de sites web, de logiciels, de livres et de jeux.

Cliquer ici pour accéder au site Aider son enfant.

idello.org

C’est un site conçu par Groupe Média TFO qui se spécialise dans la production d’émissions éducatives et culturelles destinées aux francophones de l’Ontario…un peu l’équivalent ici de Télé-Québec. Idéllo s’adresse à tous, autant les élèves que les enseignants, en passant bien-sûr par les parents. On y retrouve plusieurs milliers de vidéos pour apprendre en ligne. Pour faciliter la recherche, ils sont même classés par matière, par type, par thématique ou encore par compétences. Plusieurs vidéos sont disponibles gratuitement. Un abonnement payant (à partir de 4$ par mois) permet d’avoir accès à davantage de matériel et de créer des activités d’apprentissage ainsi que des listes de lecture. Mise en garde : vous risquez de rapidement devenir accro!

Cliquer ici pour accéder au site Idéllo.

alloprof.qc.ca

Certains le surnomme le “911 de l’aide aux devoirs”. S’il y a un site à connaître et consulter, c’est Allô prof!

Né en 1996, Allô prof est un organisme de bienfaisance qui offre gratuitement de l’aide aux devoirs et aux leçons à tous les élèves du primaire, du secondaire et de la formation générale aux adultes, ainsi qu’aux parents d’élèves du Québec.

Plusieurs services sont offerts gratuitement : bibliothèque virtuelle, vidéos, exercices, trucs, jeux, etc. Il est même possible d’avoir réponse à nos questions par téléphone ou par texto. Les réponses sont fournies par une équipe d’enseignants qualifiés et une communauté virtuelle composée d’élèves aidants, de parents et d’acteurs de l’éducation.

Cliquer ici pour accéder au site Allô prof.

netmaths.ca

C’est un site web québécois pour pratiquer les mathématiques, à la maison ou à l’école. Il s’adresse aux élèves du 2e cycle du primaire jusqu’à la 4e secondaire. On y propose plus de 10 000 exercices entièrement alignés avec le programme québécois. Le ministère de l’Éducation lui a même déjà accordé la note de 5/5! Des versions pour tablettes numériques sont aussi disponibles. Le site est payant (80$ pour un an) mais il est possible de faire un essai gratuit avant de s’abonner.

Cliquer ici pour accéder au site Netmaths.

Bonne année scolaire!