La première tempête
Ce matin-là, je Ce matin-là, je suis toujours fébrile! Le son des pelles et des gens qui se rassemblent à l’extérieur pour nettoyer leur entrée. Le son de la télévision qui annonce la fermeture de l’école. L’odeur du café (dont j’aurai certainement besoin en grande quantité aujourd’hui!) La sonnette retentit et débarquent quelques amis qui viennent célébrer la première tempête! Je me félicite déjà pour l’achat du méga format de chocolat chaud. On sort bien emmitouflés et l’odeur de la neige m’apaise. J’aime les jours de neige, mais celui-là a le pouvoir de créer en moi une sérénité qui n’a pas d’égal. J’envoie une grosse dose d’amour à tous ceux qui seront pris dans la circulation cette journée-là. On sait qu’on met des efforts pour enlever la neige et créer notre chemin pour se rendre à la maison, mais on est heureux. Les enfants attendent l’arrivée des déneigeurs pour que le terrain se remplisse d’encore plus de neige… Les balles de neige se font aller et les cris des enfants servent de bruit de fond. Il y a la bonne soupe chaude le midi. Le petit film d’après-midi. Les enfants retournent à l’extérieur et j’ai un beau moment à les contempler s’émerveiller des petites choses de la vie. Je suis chaque fois reconnaissante de ne plus avoir à sortir travailler et de pouvoir permettre à mes filles de vivre ces petits moments qui m’ont tellement apporté à moi quand j’étais enfant. Martine Wilky