Tag vélo

Ma liste des 10 activités extérieures gratuites (ou presque) à faire cet été 

1- Pique-niques:

<p style="text-align: justify

1- Pique-niques:

De jour, de soir, de pluie, de nuit, on n’est pas faits en chocolat! Au parc comme dans notre propre cour, c’est toujours agréable de prendre de l’air.

2- Faire du vélo:

Pour se rendre au parc ou pour aller découvrir les pistes cyclables. Notre activité sportive familiale par excellence, qui nous permet d’être tous ensemble.

3- Regarder des parachutistes sauter :

Nous faisons souvent « une pierre, trois coups » : vélo et pique-nique en regardant les parachutistes. La piste cyclable passant devant, ça facilite la tâche et les enfants sont toujours impressionnés.

http://nouvelair.ca

4- Voir décoller ou atterrir des montgolfières :

La tradition familiale depuis ma tendre enfance oblige : on se lève en même temps que le soleil, armés de chocolats chauds, de cafés et de muffins pour combattre le sommeil et on regarde les montgolfières prendre leur envol. C’est magique.

www.montgolfieres.com/horaire-envolees

5- Module de jeux d’eau extérieurs : 

Il y en a plus qu’on pense! Vérifiez sur le site web de votre municipalité. Une des rares activités où je réussis à faire une phrase complète à un autre adulte… c’est presque une discussion!

6- Une journée sans heures :

Pas d’heures de repas ni de coucher. Juste vivre le moment présent et écouter notre corps. (J’ai écrit une journée seulement, par réalisme, parce que dans ma tête, j’idéalise ce moment et je voudrais toujours vivre comme ça dans un champ de fleurs bio avec mes licornes en liberté. Je vous dirai si j’ai réussi dans la zénitude.)

7- Regarder les étoiles : 

Fabriquer notre propre cherche-étoiles est fort simple, juste à cliquer sur ce lien et à imprimer sur des cartons les outils en format PDF.

http://m.espacepourlavie.ca/activites-complementaires/le-cherche-etoiles

8- Une station de lavage pour jouets pendant la sangria :

On sort des gros bacs remplis d’eau savonneuse, des éponges, des brosses, des linges. Pour de la belle mousse colorée, on fait mousser au batteur électrique du savon à vaisselle dans un peu d’eau avec quelques gouttes de colorant alimentaire. Voilà! On laisse les enfants faire le travail pendant qu’on déguste notre breuvage. Si on est chanceux, ils vont peut-être même nous laisser parler au téléphone.

Recette de sangria avec ou sans alcool ici : http://tva.canoe.ca/emissions/toutsimplementclodine/recettes/fiche.php?source=0&type=1&article=112056

9- Faire une guerre de fusils à eau :

Une vraie, là, avec des abris, des équipes, des ballounes d’eau pis toute! C’est le temps idéal de faire un power trip parental.

10- Cerf-volant :

Idéalement une journée sans vent pour obliger les enfants à courir, haha! L’éducatrice de mes enfants en a fabriqué un avec un sac de plastique et des cordes : des heures de plaisir à courir et juste un genou écorché! Ça vaut vraiment la peine.

Amusez-vous bien!

Krystal Cameron

 

Vivre avec une maladie chronique : la persévérance comme moteur de vie

Ce fameux matin de 2002, où j'ai reçu le diagnostic de polyarthrit

Ce fameux matin de 2002, où j’ai reçu le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde sévère, restera gravé dans ma mémoire. Un mot le résume : Percutant.

Je sais, ce n’est pas une maladie mortelle, mais une maladie chronique et on ne guérira pas. Pronostic trop sombre pour une femme de 37ans, déambulateur à court terme. La prise en charge fut agressive : arrêt de travail, chirurgie et methotrexate (chimio par la bouche). Je me souviens avoir vomi à côté de ma voiture dans le stationnement de l’hôpital. J’ai passé les 5-6 premiers mois roulée en boule à la maison.  Colère et déni m’habitaient. On a le droit de brailler, de crier et de se révolter, mais en bout de ligne, on a deux choix : rester échouée ou choisir d’avancer.

La polyarthrite rhumatoïde étant une maladie auto-immune, l’exercice physique est une des façons de stimuler mon système immunitaire déficient.  Beaucoup trop atteinte pour marcher, je ne pouvais pas non plus courir et je nage comme une roche.  Me restait le vélo.  Mais bouger n’apporte que de la douleur supplémentaire et je n’en veux tellement pas. On me dit qu’il y’a aura des bienfaits physiques et psychologiques.  Il faut y croire, ne jamais cesser d’y croire. Si on n’y croit pas, on coule.

Ma première journée, j’ai fait 75 secondes de vélo stationnaire, suivies de deux heures de sieste.

C’est là que tout se joue. Notre meilleure amie deviendra la persévérance, ne pas lâcher, continuer et persévérer. J’ai ajouté des minutes, puis des 15 minutes, des 30 minutes. J’avais décidé que j’allais y arriver. Après six mois, les bienfaits ont été plus grands que la douleur, le déclic s’est enfin fait et un besoin de s’accomplir s’est installé malgré des limites. J’avais enfin apprivoisé la maladie. C’est fou comme le bonheur est devenu plus fort que la douleur.

Pendant cinq ans, sur une période de sept jours, je pédalais l’équivalent de la distance entre Québec et la Gaspésie. Je mangeais, je roulais, je dormais. Rouler était devenu pour moi un exutoire. C’était absolument merveilleux et enivrant de voir ma progression d’une année à l’autre et quel bonheur de savoir que dans la vie on est en train d’avancer. En cinq ans, je suis passée de 75 secondes de vélo stationnaire à 163 KM sur la route en une seule journée. On apprend à vivre avec la douleur et la satisfaction d’accomplissement est un délicieux baume.

velo

En 2007 la course est entrée dans ma vie, pour ne plus en sortir. Mon fils m’appelle Forest Mom.  La course est devenue une vraie drogue, un besoin aussi vital que de m’alimenter. J’ai commencé difficilement, je l’avoue, mais comme la persévérance est devenue ma meilleure amie, on a travaillé en équipe, elle et moi, un pas à la fois et à l’âge de 45 ans, soit huit ans après mon diagnostic, j’ai réussi à parcourir l’ultime distance d’un marathon, soit 42.2KM. À partir de ce jour, ma vie a complètement changé. J’ai découvert l’énorme capacité que nous avons d’aller puiser une force incommensurable au fond de soi, tant à la course que dans la vie.

Une phrase du Dr. David Lefrancois, éminent neurologue et psychosociologue, est affichée sur mon mur de motivation en guise de leitmotiv:  ” La souffrance est le temps que l’on accorde à sa douleur”. Quand je cours, j’ai mal, mais je ne souffre pas. La maladie évolue, personne n’y échappe. En 2013 on remarque une très grande progression des zones atteintes et à la demande de mon médecin je dois cesser de courir de trop longues distances en continu sans donner de répit à mes articulations. Je prends difficilement ses recommandations, une claque en pleine face, aussi brutale que le diagnostic onze ans plus tôt.

J’ai complètement changé ma PERCEPTION de la performance. J’ai intégré des périodes de marche lors de mes courses et je suis à l’écoute de mon corps, car j’ai compris que tout ce que je lui donne, il me le rend bien. Je cours donc en parfaite fusion tête-body et j’ai appris à reconnaître ses signes de fatigue que je respecte.

J’ai réalisé que lorsque l’on ne peut plus performer, on ne doit pas abandonner, mais s’abandonner. Au simple bonheur de pouvoir encore mettre un pied devant l’autre et réaliser que la maladie m’aura fait grandir au lieu de me paralyser.

Je cours toujours un marathon par année.  C’est ma façon de célébrer ma vie. Je cours en parfaite gratitude. Voilà donc ma récompense d’avoir changé ma perception de la souffrance et de la performance un pas à la fois avec ma grande amie la persévérance.

 

Idées de sorties pour le week-end! (28 et 29 mai)

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="2496,2495,2493,2492"]

Festival de la BD de Montréal</h

Festival de la BD de Montréal

Événement bilingue destiné à la bande dessinée qui en est à sa 5e édition. Plus de 130 auteurs québécois et internationaux y participent. Ateliers, rencontres avec des auteurs, expositions de planches originales, projections de courts-métrages, tables rondes, classes de maître, animation et activités pour tous. S’adresse autant aux néophytes qu’aux spécialistes…de 7 à 77 ans!

Quand? Du vendredi 27 mai au dimanche 29 mai 2016

Où? Espace Lafontaine (Parc Lafontaine, Montréal)

Coût? Gratuit

Infos Festival de la BD de Montréal

Semaine québécoise du camping

Comme nous sommes en pleine Semaine québécoise du camping, une foule d’activités entourant ce loisir de plus en plus populaire sont au programme. Plusieurs camping offrent d’ailleurs deux nuits pour 50$ (plus taxes) ce week-end. Des conférences pour bien planifier et profiter d’un séjour en tente, roulotte ou VR, des journées portes ouvertes et activités familiales sont offertes dans plusieurs régions du Québec.

Quand? Du lundi 23 mai au dimanche 29 mai 2016

Où? Partout au Québec

Coût? Gratuit

Infos Semaine québécoise du camping

Journée des Musées montréalais

Vous pourrez aller au musée gratuitement dimanche à Montréal. Pour cette 29e édition, pas moins de 34 institutions ouvrent leurs portes aux visiteurs. Que vous soyez intéressés par l’art, les sciences, l’architecture, la nature, le cirque, l’archéologie ou l’histoire, vous trouverez sûrement un “musée à votre pied”. Des circuits d’autobus de la STM mis en service spécialement pour l’événement peuvent même vous transporter gratuitement!

Quand? Dimanche 29 mai 2016

Où? Dans bon nombre de musées montréalais

Coût? Gratuit

Infos Journée des musées montréalais

Défi métropolitain (Festival Go Vélo Montréal)

C’est n’est que dimanche le 5 juin prochain qu’a lieu le célèbre Tour de l’Île. Mais vous pouvez, dès ce week-end, vous déliez les “pédales” en prenant part au Défi métropolitain qui se tient dans les Basses-Laurentides. Des circuits de 50, 80, 100, 120 et 150 km pendant lesquels vous pourrez admirer les beaux vergers de la région d’Oka et les terres agricoles de Mirabel.

Quand? Dimanche 29 mai 2016

Où? Départ/Arrivée au Super Aqua Club de Pointe-Calumet (Basses-Laurentides)

Coût? 30$ par personne

Infos Défi métropolitain à vélo

Bon week-end! 🙂