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Quand le bonheur passe par YouTube

Je vais vous raconter l’histoire de Camille. Une belle petite puce

Je vais vous raconter l’histoire de Camille. Une belle petite puce de six ans, souriante du matin au soir, qui rit, chante et danse, qui s’émerveille devant tout et rien et qui est un vrai rayon de soleil dans la vie de tous ceux qui l’entourent. C’était avant la venue de YouTube dans sa vie.

Camille voit son grand frère utiliser le iPad pour regarder des vidéos sur YouTube pour l’aider à traverser certains tableaux dans ses jeux vidéo et pour suivre certains Youtubeurs qu’il affectionne particulièrement (après approbation et consensus préalables des autorités parentales). Elle demande à son frère s’il y a des choses « plus pour filles » aussi sur YouTube. Il fait des recherches pour elle en fonction de ce qu’elle aime.

De fil en aiguille, ou plutôt au fil des suggestions de YouTube, elle arrive à des vidéos d’une maman et de sa fille qui ouvrent des boîtes reçues par la poste. Dans ces boîtes, visiblement envoyées par des compagnies, la mère et la fillette découvrent les objets les uns après les autres avec des cris de joie beaucoup trop aigus et exagérés pour le réel bonheur que ces objets peuvent procurer. Ce genre de vidéos varie, mais le concept demeure le même : un parent devant l’écran qui inonde littéralement l’enfant de jouets ou de bonbons.

Au bout de quelques minutes, un adulte décroche de ce genre de vidéos. Camille, par contre, en est le public cible : elle demeure accrochée. Elle regarde sans émettre de commentaires, elle qui est habituellement verbomotrice. Elle observe en silence et enchaîne les vidéos durant le temps où elle peut utiliser le iPad. Une fois ce temps d’utilisation terminé, elle ferme la tablette et va jouer dans sa chambre, en silence.

Dans la tête de Camille, les vidéos passent en boucle même si la tablette est fermée. Elle est déçue quand elle ouvre la boîte à lettres au retour à la maison et qu’il n’y a rien pour elle. Elle regarde ses jouets : ils ne sont pas comme ceux qu’elle voit dans les vidéos. Elle regarde sa chambre, rien n’est comme dans ces vidéos. Ses jouets lui semblent ennuyeux en comparaison. Elle trouve que sa mère ne joue pas assez avec elle. Bref, elle compare sa vie à ces clips de cinq minutes où une mère et sa fille ont l’air de filer le parfait bonheur pour la caméra. Elle est malheureuse parce que sa vie à elle n’est pas comme ça. De plus en plus malheureuse chaque fois qu’elle regarde ces vidéos. Malheureuse, anxieuse et triste. Camille n’a que six ans.

Camille ne comprend pas que c’est du bonheur artificiel « arrangé avec le gars de YouTube » pour obtenir des clics. Plus il y a de « clics », plus la maman va faire des sous. Elle ne voit pas non plus que la maman, dans le fond, utilise sa fille pour générer un revenu grâce à ces vidéos. Une maman seule sur la vidéo n’aurait pas assez d’impact auprès des enfants, elle a besoin de sa fille pour rendre le tout crédible. Camille ne comprend pas que les choses matérielles que la petite fille déballe ne la rendent pas plus heureuse. Ce que Camille voit, c’est une mère qui est tout sourire en tout temps et une fillette heureuse de déballer des « gugusses » alors pour elle, c’est ça le bonheur. Camille a six ans.

La vie de Camille est d’aller à l’école, d’appendre, d’aider à la maison avec des petites tâches. Il n’y a pas de boîtes remplies de gugusses qui arrivent par la poste pour elle. Quand il y a des cadeaux, c’est pour les anniversaires, les fêtes ou pour une récompense ou un cadeau spontané. Ce n’est pas systématique toutes les semaines et ce n’est pas en grande quantité chaque fois, contrairement à ce qu’elle regarde dans les vidéos. Camille est triste : elle croit qu’elle n’est pas aimée parce que sa vie n’est pas comme dans les vidéos. Pour Camille, six ans, le bonheur, le vrai, c’est ce qu’elle voit dans les vidéos YouTube.

Malgré la supervision parentale sur le contenu regardé et la limitation du temps d’utilisation de l’électronique, les parents ne sont jamais maîtres de la façon dont l’enfant interprète ce qu’il voit par rapport à sa propre réalité. J’ai mis des limites et j’ai supervisé. Bref, j’ai fait tout ce qu’un bon parent doit faire en lien avec l’utilisation de l’électronique. J’ai pourtant vu Camille, ma fille que j’adore, avoir un comportement s’apparentant presque à une dépression à cause de ces vidéos.

Il ne faut pas sous‑estimer l’effet de l’électronique sur les enfants, soyez vigilants. Malgré toute ma bonne volonté et la structure que j’avais mise de l’avant, Camille, ma fille de six ans, a développé une dépendance à YouTube et je n’ai rien vu venir.

Annie St-Onge

 

Maman, webentrepreneure et gestionnaire d’organes !

Je suis entrepreneure depuis plusieurs années, mais depuis quelques

Je suis entrepreneure depuis plusieurs années, mais depuis quelques années, je suis dans le domaine de l’entrepreneuriat Web.

Ce que cela veut dire : je travaille de la maison (en fait de partout où je suis, voilà pourquoi j’ai fait ce choix) et je gagne ma vie grâce à Internet. Je suis dans le domaine du coaching.

Pour la majorité d’entre nous, les réseaux sociaux, c’est un truc gratuit que l’on utilise pour notre propre divertissement.

Mais pour nous, entrepreneurs Web, les réseaux sociaux ainsi qu’Internet en général, c’est notre bureau, notre outil de travail.

Ce que je fais chaque jour ? Je m’occupe de mes clients avec cœur, je négocie des partenariats, je crée de nouveaux concepts chaque semaine, je gère mes réseaux sociaux, je réponds à mes messages et courriels, etc.

Ce que je fais ne diffère pas vraiment de ce qu’un chef d’entreprise qui a un commerce doit faire, sauf que pour moi, ce que mes clients achètent est virtuel !

Par contre, jamais je n’aurais pu imaginer que les Internet m’en feraient voir de toutes les couleurs : que ce soit ma quête interminable pour trouver comment dompter l’algorithme Facebook, un commentaire de haine (mes cheveux sont laids pis moi avec, selon une personne) sous ma vidéo gratuite dans laquelle j’offre la meilleure stratégie pour arrêter de vivre dans la comparaison ou la gestion des messages d’hommes me demandant de les marier, ou même les centaines de photos d’organes mâles qui apparaissent dans ma boîte de réception de courriels ou de réseaux sociaux. La naïve en moi n’avait jamais pensé que toutes ces choses existaient.

Surtout que, comme j’avais envie d’impliquer mes enfants, je leur avais demandé de répondre aux courriels… Je peux te dire que je leur ai maintenant assigné une autre tâche qui n’implique plus de parfaire leurs connaissances en anatomie masculine !

Je n’échangerais pas ma profession pour tout l’or du monde.

Mon travail me permet de choisir mon horaire, d’être présente pour mes enfants, de pouvoir gérer mon temps de la façon la plus optimale pour moi.

Est-ce que je travaille moins ?

Demande à n’importe quel entrepreneur, on travaille fort !

Je ne calcule pas les heures de la même façon qu’un salarié habituel.

Quand tu me croises un lundi après-midi en train de prendre un café avec quelqu’un, je suis en fait en session de coaching.

Quand tu vois les photos sur les réseaux sociaux où je suis avec plein de gens inspirants, je suis en réseautage et je me fais des relations véritables.

Quand tu me vois à l’école de mes enfants en train de faire du bénévolat, ce que tu ne vois pas, c’est que lorsque j’arrive à la maison, je suis de nouveau à fond dans mon travail.

Que je me lève aux petites heures du matin, c’est pour avancer mon travail afin d’être le plus disponible pour mes filles.

Tu vois mes filles qui ne sont pas allées au service de garde et qui reviennent à la maison après l’école.

Derrière la porte, il y a deux magnifiques enfants qui ont développé une autonomie extraordinaire, car maman est assise à l’ordinateur en train de travailler.

C’est cette vie que j’ai choisie pour ma famille et moi.

Eh bien, il se peut que cette vie soit incompréhensible pour certains, mais pour nous, elle est parfaite !

Quel est selon toi un travail de rêve ?

Si tu veux en savoir plus sur moi, je t’invite à venir faire un tour dans mon monde lumineux juste ici : http://www.martinewilky.ca/

 En plus, j’offre trois livres numériques gratuits si tu t’inscris à mon infolettre !

Martine Wilky

Revenir à l’essentiel avec le numérique

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Comme plusieurs d’entre vous, je suis une maman dont les enfants sont nés à l’ère du numérique. Mon premier fils est né au moment où les tableaux interactifs entraient dans les classes. Vous connaissez? C’est ce qui permet aux enseignants d’utiliser le tableau comme un ordinateur et de rendre interactif ou plus concret ce qu’ils enseignent. Enceinte de ma fille, j’achetais mon premier iPad2. Et personne ne sera surpris de savoir que mon dernier, âgé de cinq ans, construit et programme par lui-même un robot WeDo en Lego.

Moi, je viens d’une autre ère. Je suis du millésime 1980, une bonne année! : – J’ai fait mon entrée au secondaire en choisissant avec grand bonheur la dactylo en cours optionnel. J’ai eu mon premier compte de courriel (Hotmail) au cégep. J’y accédais d’ailleurs uniquement de la bibliothèque du cégep. Aujourd’hui, je ne suis certainement pas la seule qui communique sur Hangout avec ses enfants. Pour plusieurs parents, texter leurs jeunes devient plus rapide et efficace pour les inviter à passer à table que de frapper à leur porte de chambre. Ça ou débrancher le wifi!

C’est si loin de la réalité que j’ai vécue du point de vue des possibilités et de l’accessibilité du numérique! Je réalise surtout que le monde du travail offrira des perspectives d’emplois bien différentes à mes enfants que celles que j’ai connues. Je commence à peine à m’imaginer ce monde dans lequel ils vont évoluer et je ne peux pas l’imaginer sans numérique. Et quoique ce monde ait changé et continuera de changer, l’humain, lui, restera au cœur de ces possibilités.

Le début de mon questionnement

Jeunes, mes enfants n’ont pas tellement eu accès aux écrans, puis en grandissant ils en ont réclamé de plus en plus l’accès. C’est à ce moment‑là que j’ai commencé à me poser de sérieuses questions. Comment je peux, en tant que parent, m’adapter à cette réalité? Quand est-ce que je dis oui et quand je dois dire non? Comment éviter les luttes de pouvoir? Comment éduquer mes enfants face aux pièges d’un usage excessif des écrans? Quel rôle je peux jouer auprès d’eux? Est-ce que je connais vraiment ce qu’ils aiment? Comment se servent-ils du numérique? J’ai observé, j’ai réfléchi et j’ai agi. Pour y arriver, je me suis demandé ce que je souhaitais. Je me suis demandé comment je voulais jouer mon rôle de parent dans ce contexte. C’est tout à fait normal et surtout sain de prendre le temps de réfléchir sur la façon d’aborder sa vie familiale en lien avec le numérique. C’est une réalité si présente dans nos vies. Ce que je souhaite, finalement, c’est d’être près de mes enfants. C’est au travers des relations humaines que je retrouve le sens que je souhaite donner au numérique dans ma vie familiale.

Revenir à l’essentiel : me brancher sur mes enfants plutôt que de me brancher sur un écran

Ce qui m’importe vraiment, c’est de contribuer au bien‑être, au bonheur et à l’épanouissement de mes enfants afin qu’ils se réalisent un jour dans un domaine qui leur ressemble. Les accompagner à devenir des citoyens du monde engagés, créatifs et innovants, c’est une belle mission parentale. C’est devenu ma mission parentale et j’ai choisi de faire de mon mieux pour créer un climat qui favorise la sécurité psychologique. Vous savez c’est le sentiment de confiance qui s’établit dans un groupe quand tu es certaine que quoi tu dises ou que tu fasses tu puisses être soutenue et écoutée. C’est ce qui permet de prendre des risques, d’apprendre et de s’améliorer. À la base de ce climat, devinez ce qui se cache : la bienveillance! Cultiver un climat de bienveillance au sein de ma famille, permet à mes enfants de prendre des risques, de s’améliorer et surtout de partager avec nous leurs échecs et leurs soucis tout comme leurs succès et leurs victoires.

Le numérique et ses situations complexes

Je ne suis pas le seul parent à découvrir que mes enfants font face à des situations inappropriées liées au numérique. Je suis d’avis qu’on ne doit pas dramatiser, mais plutôt être éveillé à cette réalité pour rester connecté avec nos enfants et pour rester au courant de ce qu’ils vivent. Découvrir des sites pornographiques à sept ans, c’est plus courant qu’on le pense. Vous imaginez que c’est à partir de ces expériences qu’ils bâtissent leur propre représentation du monde? Prêter son cellulaire pour que les enfants (huit ans) chronomètrent leur jeu. Être dans la même pièce qu’eux et se rendre compte que leurs rires étouffés cachent quelque chose. Devinez quoi? Un site pornographique. S’inscrire à quinze ans sur des sites de rencontres (dix‑huit ans et +) où la webcam est utilisée, ça arrive! Vous savez à quoi peut servir la webcam? Je n’ajouterai rien de plus. Vous êtes présents, proches et attentifs. Et tout cela peut se passer sans que vous en ayez connaissance. Nos enfants, même très jeunes, font face à cette simplicité et à cette facilité d’accès à du contenu inapproprié, en plus d’être potentiellement exposés à des propos haineux envers eux.

C’est dans ces moments‑là que la bienveillance est bienvenue. C’est cet état de bienveillance qui m’a permis de parler en toute ouverture avec mes enfants de ce qui est approprié et de ce qui n’est pas approprié dans la vraie vie comme sur Internet. Cela m’a permis de leur parler d’estime de soi, d’amour et de sexualité. Si j’avais eu une attitude de fermeture, de colère ou encore punitive, je n’aurais certainement pas reçu un échange aussi authentique de leur part. Je n’aurais certainement pas reçu une aussi grande écoute pour leur permettre de développer leur esprit critique dans ces situations. En tant que parent, je ne pourrai jamais tout contrôler autour d’eux, c’est certain. Alors aussi bien cultiver le lien qui nous unit dans la bienveillance et qu’ils se sentent en sécurité d’oser prendre des risques et d’évoluer sans craindre de nous partager leurs échecs et leurs doutes. Ce que je souhaite par‑dessus tout, c’est qu’ils sentent qu’ils pourront toujours TOUT me dire.

On ne peut pas élever ses enfants avec le numérique et ils ne naissent pas avec une tablette dans les mains. Contrairement à ce qu’on pourrait vouloir croire, c’est nous qui achetons ces écrans et cela vient avec la responsabilité de les accompagner dans leur usage. Comment revenir à l’essentiel avec le numérique dans notre vie de famille pour lui donner du sens? Avec bienveillance! Pour que nos enfants deviennent des utilisateurs du numérique engagés, créatifs, innovants et pleinement épanouis.

Cultivez d’abord la bienveillance en vous! Aimez le parent que vous êtes, croyez en vos enfants et en leur capacité d’évoluer et de s’épanouir pleinement. Le temps vous permettra d’en voir les fruits!

Pour poursuivre vos réflexions

Coéduquer à l’ère du numérique – Quand parents et enseignants font équipe ! Magazine École branchée, offert gratuitement en format numérique. Pour le télécharger visitez www.ecolebranchee.com/famille

Maman papa! Je vais devenir blogueur ! À la conquête d’une popularité incertaine

Depuis quelques années, nous sommes envahis de blogueurs, de coache

Depuis quelques années, nous sommes envahis de blogueurs, de coaches de vie, de coaches de fitness, de coaches de réseaux sociaux. En veux-tu, en v’là!

Les ventes des revues à potins et des magazines de mode ont probablement diminué depuis l’apparition de cette nouvelle source d’informations. Être blogueur : nouveau métier? Nouveau rêve de la jeunesse de 2017? Est-ce qu’un conseiller en orientation, à la suite d’un test en quatrième secondaire, te dira que tu devrais envahir le web de tes conseils mode et de tes DIY?

Une chose est sûre, le web nous envahit, le web nous instruit, le web nous dérange, le web devient roi!

Avoir le cellulaire au bout des doigts, outre nous créer une cyphose à force de tenir notre cellulaire trop bas, donne espoir à plusieurs de devenir célèbre, d’être de tous les événements jetset, d’être approchés par une compagnie, de devenir theeeee big star.

On s’entend, personne ne prend une heure à placer ses graines de chia dans son smoothie pour ensuite le prendre en photo en ayant comme simple passion la graine de chia! Et non, cette ne conservera pas la photo pour elle-même. Quoique certaines personnes ayant un trouble obsessionnel le font peut-être. Ce serait à vérifier…

Le besoin d’être célèbre? Le jetset de la vie des jeunes princes et princesses du web ne montre pas l’envers du décor, comment se démarquer lors d’un événement lorsque tout le monde y est invité, même celui qui écrit des articles à propos de la déforestation en Asie centrale?

Tu te sens important? Ou quelquefois, tu reviens chez toi en trouvant que tu n’es qu’un parmi tant d’autres? Trouver son unicité? Être soi mais pas trop? Tout calculer? Faire un méchant beau café rempli de mousse pour avoir beaucoup de like?

Moi, je plaide coupable : je suis énormément de blogueuses mode, mais moins au niveau de la déforestation en Asie centrale, je l’avoue. Je remarque aussi que lorsque quelqu’un de nouveau arrive, j’ai tendance à me détacher d’un blogue pour aller en suivre un autre qui, avec son aspect de nouveauté, attire plus mon attention. Il la captera jusqu’au prochain blogue qui prendra sa place.

Comment les princes du web garderont-ils leur place dans nos cœurs à long terme, pour que cela devienne une carrière? Sommes-nous attachés aux blogueurs? Ou sommes-nous volages?

Le conseiller en orientation va-t-il préparer le jeune à sa carrière web? Ce jeune qui va probablement se sentir bien seul par moment et recevoir plein d’insultes parce qu’il aura fait la gaffe majeure, mais majeure, de porter une paire de shorts trop courte. Ce jeune dont la consommation d’alcool sera surveillée. Dont l’achat d’une reproduction sera jugé parce qu’il n’aide pas un artiste local? Dont la nouvelle nappe n’a pas été faite à la main par une mère monoparentale de Saint-Georges de Beauce? Helllllo le drama!

Nos jeunes sont-ils assez bien encadrés pour survivre à l’échec d’une popularité incertaine? D’une énorme vague d’amour qui se termine ensuite en ascension déchue?

Sont-ils conscients? Revendicateurs? Chercher à se démarquer et à créer sa propre place est-il mieux que d’essayer de rentrer dans le moule?

Moi, je suis dans un moule à muffins et je me distrais avec les muffins! Merci à toi, petit muffin de créer ton chemin! Il est divertissant!

Quatre sites pour que les devoirs ne se terminent pas en cauchemar

Avec les nombreuses réformes, les méthodes d'enseignement qui changent aussi vite que nos enfants

Avec les nombreuses réformes, les méthodes d’enseignement qui changent aussi vite que nos enfants grandissent et notre mémoire qui fait des siennes (qui peut encore nommer rapidement sans se tromper les capitales de chacune des 10 provinces canadiennes, hein?), ce n’est pas toujours facile d’accompagner nos enfants dans leur cheminement scolaire. Heureusement, avec la venue du web, une foule de ressources sont à portée de main pour vous aidez à aider vos enfants dans leurs apprentissages. En voici donc quelques-unes qui pourraient littéralement vous sauver la vie! 😉

aidersonenfant.com

Véritable coup de coeur pour ce site lancé il y a quelques mois et qui serait, selon les instigateurs, la première plateforme francophone pour soutenir les parents dans le cheminement scolaire de leur enfant. Le site, entièrement gratuit, est soutenu par une solide équipe de professionnels : enseignants, nutritionniste, orthopédagogues, éducatrice spécialisée, neuropsychologue, etc. Il s’adresse aux parents d’enfants âgés de 3 à 17 ans. Beau et bien fait, on y retrouve notamment :

  • une foules de trucs et conseils utiles;
  • des fiches d’activités pour aider les enfants à développer certaines compétences, en lecture et en écriture par exemple;
  • des suggestions d’applications, de sites web, de logiciels, de livres et de jeux.

Cliquer ici pour accéder au site Aider son enfant.

idello.org

C’est un site conçu par Groupe Média TFO qui se spécialise dans la production d’émissions éducatives et culturelles destinées aux francophones de l’Ontario…un peu l’équivalent ici de Télé-Québec. Idéllo s’adresse à tous, autant les élèves que les enseignants, en passant bien-sûr par les parents. On y retrouve plusieurs milliers de vidéos pour apprendre en ligne. Pour faciliter la recherche, ils sont même classés par matière, par type, par thématique ou encore par compétences. Plusieurs vidéos sont disponibles gratuitement. Un abonnement payant (à partir de 4$ par mois) permet d’avoir accès à davantage de matériel et de créer des activités d’apprentissage ainsi que des listes de lecture. Mise en garde : vous risquez de rapidement devenir accro!

Cliquer ici pour accéder au site Idéllo.

alloprof.qc.ca

Certains le surnomme le “911 de l’aide aux devoirs”. S’il y a un site à connaître et consulter, c’est Allô prof!

Né en 1996, Allô prof est un organisme de bienfaisance qui offre gratuitement de l’aide aux devoirs et aux leçons à tous les élèves du primaire, du secondaire et de la formation générale aux adultes, ainsi qu’aux parents d’élèves du Québec.

Plusieurs services sont offerts gratuitement : bibliothèque virtuelle, vidéos, exercices, trucs, jeux, etc. Il est même possible d’avoir réponse à nos questions par téléphone ou par texto. Les réponses sont fournies par une équipe d’enseignants qualifiés et une communauté virtuelle composée d’élèves aidants, de parents et d’acteurs de l’éducation.

Cliquer ici pour accéder au site Allô prof.

netmaths.ca

C’est un site web québécois pour pratiquer les mathématiques, à la maison ou à l’école. Il s’adresse aux élèves du 2e cycle du primaire jusqu’à la 4e secondaire. On y propose plus de 10 000 exercices entièrement alignés avec le programme québécois. Le ministère de l’Éducation lui a même déjà accordé la note de 5/5! Des versions pour tablettes numériques sont aussi disponibles. Le site est payant (80$ pour un an) mais il est possible de faire un essai gratuit avant de s’abonner.

Cliquer ici pour accéder au site Netmaths.

Bonne année scolaire!