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Sortir de sa zone de confort- un must! – Texte : Kim Boisvert

On entend toujours que c’est en sortant de sa zone de confort que

On entend toujours que c’est en sortant de sa zone de confort que la magie opère. Mais encore faut-il savoir où se trouve notre confort pour en sortir ! Depuis toujours, je suis plutôt aventurière. J’aime découvrir de nouveaux endroits, voyager sans luxe (2020 me permet de voyager de mon salon jusqu’à la poste, yeah #not), essayer des plats et de nouvelles manières de travailler. Par contre, à cause de mon trouble alimentaire, j’ai toujours éprouvé une certaine réticence face aux nouvelles disciplines sportives. Je me disais que je ne serais pas bonne, que la largeur de mon fessier fuckerait mon équilibre en ski et que les gens sur la piste cyclable me prendraient pour un imposteur. Pourtant, dans toutes les autres sphères de ma vie, je suis all in.

Quand j’ai décidé de m’attaquer à ma faible estime de moi en sport et de sortir de mon discours confortable de je-suis-pas-sportive-c’est-pas-pour-moi-bla-bla-bla, j’ai trouvé un événement que je ne me croyais pas capable de faire et je me suis inscrite. On doit prendre le taureau par les cornes, paraît. Eh bien lassez-moi vous dire que moi, le taureau, je lui ai chatouillé les couilles avant de le tirer par les cornes. Je m’étais inscrite à la Spartan Race, il y a de ça plusieurs années. En me donnant cinq heures pour la faire. T’sais, team 0 estime.

Ça n’a pas été facile. J’ai pleuré et plusieurs fois dans le trajet, je me suis dit qu’une fille comme moi, ça ne devait pas faire ça. Pourtant, lorsque j’ai terminé la course, que mes genoux ont flanché et que j’ai compris que j’avais réussi, c’est à ce moment, pour vrai, que je me suis promis de ne plus jamais m’interdire d’essayer. J’étais si fière ! C’était ça, la magie. Savoir que j’étais capable. Je l’ai fait en 2 h, 2 minutes et 4 secondes. Et ensuite, je me suis mise à la course. Et juste avant d’avoir mes jumelles, j’ai fait mon premier 10 km. Si je ne m’étais jamais inscrite à cette course un peu débile en 2013, je ne serais peut-être pas là où je suis. J’étais la seule qui se mettait des barrières. J’étais la seule qui m’arrêtait. Je mettais moi-même des bâtons dans mes petites roues avec des excuses bidon.

Plus tard, j’ai essayé le Budokon, la branche plus art martial du yoga. Lorsque j’ai vu que ce cours s’offrait désormais à mon studio de yoga, j’ai posé la question suivante sur leur post Facebook : « Est-ce qu’on doit être une yogi aguerrie ou on peut y arriver même si on n’arrive pas encore à se tenir sur les mains ? » Pourquoi j’ai demandé ça ? Aucune idée. Le manque de confiance, la peur d’une nouvelle discipline que je croyais réservée aux athlètes. Et savez-vous quoi ? J’ai A-DO-RÉ. Et j’ai été capable de faire facilement une figure que des femmes au ventre plat peinaient à faire. La magie est encore là, parce que je me permets de sortir de ma zone de confort.

Pour vous aider à commencer quelque part, je vous ai fait un outil qui servira de base : sortir-de-ma-zone-de-confort! Allez-y sans retenue, écrivez tout ce qui vous passe par la tête. Toutes ces activités dont vous rêvez, mais qui sont dans la case Ben-voyons-je-suis — pas-capable. Personne ne verra cette feuille, à part vous. C’est pour VOUS que vous le faites.

À toi qui ne te crois pas capable de faire du yoga, de faire de la course, de t’entraîner, de faire de la randonnée ou de la raquette, stp, ne t’écoute pas trop et essaie. Tu seras surprise de voir tout ce que t’es capable d’accomplir ! Et c’est vraiment exaltant de se découvrir de nouvelles activités, de nouvelles forces !

Bonne découverte, je crois en toi.

Kim Boisvert

Sortir de sa zone de confort

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J’adore l’expression « sortir de sa zone de confort ». Je ne me suis pourtant jamais arrêtée à comprendre vraiment le sens de cette expression, jusqu’à aujourd’hui. La zone de confort, c’est cet état de sécurité, de plénitude que nous procure notre quotidien. Un bien‑être récurrent qui vient du fait de retrouver nos repères, nos habitudes, une répétition des gestes, un confort de vie, une impression de maîtriser tous les aspects de NOTRE vie. Mais la zone de confort est aussi synonyme d’ennui, de paresse. Le train-train prend le dessus. C’est pourquoi parfois nous sommes poussés par le désir d’élargir cette zone, de repousser les limites qu’on s’était données, de gravir les défis pour aller encore plus loin, plus haut.

 

Et j’ai envie de dire « tant mieux! » Certes, ça fait peur de lâcher la main qui nous guide, de se lancer dans le vide, de marcher les yeux fermés. On sait qu’on risque gros, on sait ce qu’on avait derrière, mais on ne sait pas ce qui se trouve devant. Pourtant, il n’y a jamais d’échec si on ose vraiment. L’échec est de ne pas avoir essayé, donc peu importent vos projets, foncez!

 

J’avais une belle petite vie, bien enveloppée dans un joli ruban doré! Et pourtant, j’ai voulu élargir ma zone de confort, l’ouvrir vers un nouvel horizon, partir à l’aventure ou plutôt revenir à la source dans mon cas. Après avoir construit ma vie à l’étranger, l’appel du Québec s’est fait entendre, encore plus fort, encore plus vif. Je ne pouvais pas l’ignorer.

 

J’y ai embarqué toute ma petite famille. J’avais envie de revenir, de partager mes racines, de me rapprocher, de rattraper le temps passé. Même si je marchais en terrain connu, après toutes ces années, mon pays m’est étranger. Alors oui, je suis sortie de ma zone de confort.

 

En tant que famille, ce déménagement va nous pousser à rencontrer de nouvelles personnes, faire des rencontres étonnantes, vivre des journées uniques au gré des saisons. Sortir de notre zone de confort va nous mettre à l’épreuve, nous forger une opinion plus forte encore, nous donner l’estime de soi, le sentiment d’accomplissement, d’être allé au bout de notre projet. J’espère que nous allons grandir dans cette aventure, j’espère pouvoir dire dans dix ans que je suis contente d’avoir essayé, d’avoir partagé ma culture, mon pays, mon identité.

 

 

Gabie Demers