Archives octobre 2016

39 semaines et 5 jours

Au moment où j’écris ces lignes, j’en suis à 39 semaines et 5

Au moment où j’écris ces lignes, j’en suis à 39 semaines et 5 jours de grossesse. Pis je suis tannée. Mes doigts ont de la misère à taper tellement ils sont enflés et ça c’est sans parler des six fois où je me suis levée pour aller faire pipi (pas plus que 3 gouttes, ben sûr!). Pis pense même pas à éternuer (je te laisse deviner pourquoi).

Pour certaines, être enceinte est le moment le plus merveilleux et magique de leur vie. Pas moi. Dès 6 semaines, petit pois vert qui s’était bien installé, me faisait sentir hangover 24/7. Merci Diclectin.

Bon ok, il y a peut-être le deuxième trimestre qui est un peu plus le fun. Tu recommmences à avoir le goût de faire l’amour. Parfois. Parce que quand tu as déjà une terrible two, ta vie amoureuse (et intime) a déjà pris le bord! Donc, oui quand tu ne baves pas sur ton oreiller à 21h, ça se peut que ton chum reçoive un peu d’affection! Pis il y a aussi le fait que ton petit pois devenu un pamplemousse, ou une courge (ça dépend de l’application que t’as téléchargée sur ton cell) commence à bouger dans ton ventre. Ça c’est le fun.

Et il y a le troisième (et i-n-t-e-r-m-i-n-a-b-l-e) trimestre. Quand tout le monde te regarde comme une extraterrestre au centre d’achat (pas plus tard qu’hier). Quand des étrangers veulent te taponner le bid, et qu’ils te posent des questions genre “Ça s’en vient tu ce p’tit là?” “J’espère qu’il y en a deux!”. J’espère que je me souviendrai de ces moments-là le jour où j’aurai la tête blanche et qu’il me viendra un commentaire tata en voyant une femme enceinte.

Bref, j’ai juste hâte de chanter “Libérée, Délivrée!” comme la poupée Elsa de ma fille (dont les batteries marchent encore même si elle l’a reçue à Noël passé. Pas tuable!) Mais en même temps, comme mon chum me répète depuis des mois, “profites-en, tu vas t’ennuyer de ta bédaine!”. Ben oui, c’est vrai, elle va me manquer, une fois que j’aurai perdu les 40 livres de ma grossesse et que ma deuxième fille va marcher et parler. J’aurai peut-être envie d’en avoir une autre “belle bédaine”, mais pour l’instant, je magasine la vasectomie de mon chum.

Ah oui, je profite aussi des derniers moments de paix et de calme dans ma maison (ok faut le dire vite, ça c’est quand j’ai pas une crise du bacon, minimum 3 fois par jour), parce qu’une fois que tu as pondu ton nouveau-né, c’est le cirque de la visite qui commence. Parce que même si tu dors pas plus qu’une heure consécutive par nuit pis que t’es verte, ils ont donc hâte de voir ton rejeton! Il paraît que c’est moins pire au deuxième. Je vous reconfirme ça dans quelques jours (si elle peut finir par sortir!).

Méditer en famille

La rentrée est terminée. Les premières secondes de festivité de

La rentrée est terminée. Les premières secondes de festivité de l’école sont bien chose du passé. Nous avons les deux pieds fermement ancrés (et il faut le dire, la broue dans le toupet) dans le tourbillon des lunchs, devoirs, activités de nos chéris. Mais où est passée notre paix intérieure?

Je vois bien que je tourne ma couette (oui, cela s’appelle la tricotillomanie) plutôt intensément ces temps-ci. Chéri mari se ronge les ongles, grande fille aussi, elle qui avait réussi tout l’été à les faire pousser. Ma mini et ses mille et une inquiétudes et remises en question. Si je me fie à ce que j’entends ici et là, nous ne sommes pas la seule famille à vivre cela.

Nous sommes des méditants. Cela veut dire que chez nous, tout le monde médite. Oui oui, même les enfants. Les enfants sont dans le moment présent. Ils ne pensent pas aux devoirs, à l’heure du bain ou à rien d’autre lorsqu’ils font quelque chose. Alors ils ont une facilité à méditer. Mes enfants ont souvent été mes maîtres, moi la séquentielle faiseuse de liste !

Je me rends compte que depuis quelques semaines, nous avons oublié de méditer. Nous nous sommes plongé dans la piscine à vague de la vie sans notre bouée et cela se ressent. Ce moment de paix, de calme que nous nous offrions, nous manque cruellement. Il est temps de nous rechoisir.

Plusieurs types de méditation existent pour chaque type de personnalité. Des courtes, des longues, des guidées, des actives, des fréquences, des pour adultes comme pour enfants…

On laisse aller le stress d’une méditation parfaite. Ce moment est une offrande qu’on se fait alors ce sera parfait. Plus nous pratiquons, meilleur nous devenons.

Il n’y a pas d’endroit pour méditer ni de moment précis. Dans son lit, sous la douche, en marchant, le matin au réveil, l’après-midi, le soir…

Méditer, c’est tout simplement respirer. Respirer consciemment et lentement. Si la tête part dans l’action, nous pouvons que reporter notre attention dans le moment présent. Ce n’est pas grave. Tout est parfait.

Ce qui est important, c’est de laisser nos enfants choisir leur moment. Par contre, il doit être planifié. Cela permet aux autres membres de la famille de permettre au méditant de profiter au maximum de cette méditation. Lorsque tout le monde est capable d’être à l’intérieur de soi, pourquoi ne pas méditer ensemble ? Un membre de la famille peut s’improviser narrateur d’une méditation guidée que l’on aime bien. On peut aussi tout simplement écouter et travailler la méditation préférée de l’un d’entre nous, tous ensemble.

J’ai lu quelque part que si les enfants apprenaient tous à méditer dès leur jeune âge, nous ne viverions plus de guerre. J’aime croire que cela est vrai. En attendant, pourquoi ne pas leur offrir les outils qui leur permettent d’éviter….leur guerre intérieure ?