Archives décembre 2016

Maman, je veux mourir

 

Tu ne le sais peut être pas mon grand, mais souvent, je te

 

Tu ne le sais peut être pas mon grand, mais souvent, je te regarde marcher. Je vois ce boulet que tu traines derrière toi. Malgré tes seulement onze ans, on dirait que tu portes un poids énorme sur tes épaules. Dire qu’il y a trois ans, tu avais osé me dire que tu aurais aimé mourir. Tu disais que tu n’osais pas passer à l’acte, mais que tu n’aimais pas la vie.

 

Mon cœur de mère a été détruit à ce moment. Être maman est supposé être tellement valorisant, mais moi, je me voyais vraiment comme la pire mère du monde. Moi qui t’ai toujours tout donné, qui ai fait vraiment de son mieux. Pourquoi ta vie était-elle si difficile? Pourquoi étais-tu si malheureux!?! Mes autres enfants étaient souriants, affectueux et pleins de vie. Qu’avais-je fait de différent avec toi?? Est-ce que c’était notre faute, à moi et ton père ?

Tu as toujours pensé que le monde ne t’aimait pas. Il est vrai que tu as vite été étiqueté à l’école. Les gros mots sortaient vite lorsque quelqu’un t’accrochait par accident dans la cour. Si quelqu’un osait te dénigrer même si léger soit-il, tu explosais tel un volcan. Des fois, c’était des pleurs. Des fois, tu te figeais comme un piquet, les points serrés, maitrisant ta colère. Toi qui n’a jamais frappé personne. Toi qui ne réagis que quand il y a un élément déclencheur. Tu es perçu par les autres comme étant un « petit criss »; celui qui n’est pas fréquentable. Tu as été longtemps seul dans ton coin.

Nous avons travaillé fort, moi, toi et ton père pour que tu remontes la pente. Aujourd’hui ça va mieux, ta vie sociale se porte mieux aussi. Ton diagnostic de TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité) a peut-être aidé dans tout ça, même si des fois je ne suis même pas sûr que ce soit le véritable problème. Je vois toujours ce boulet que tu traines pis ça me chicote. J’ai peur que tes idées noires reviennent. J’essaie de rester positive, car je sais que tu es et que tu seras une bonne personne.

Au lieu de voir ça, toi, tu ne fais que penser aux mauvaises réactions que tu as eues. Tu regardes trop en arrière, car ce que tu détestes le plus est de décevoir le monde. Juste à onze ans, tu crois que ta vie est partie trop tôt tout croche et que tu n’arriveras jamais à rien. Mais moi, mon ange, je le vois ton potentiel, ton cœur immense et ton sens de l’empathie trop très développé! À un tel point que toutes les émotions qui montent en toi te sont insupportables et tu ne sais pas comment toutes les gérer.

Pourtant, malgré tous tes efforts et améliorations, il y a toujours des parents qui osent me dire que tu n’es pas fréquentable. Même si j’entends leurs enfants parler super mal et dénigrer les autres. Même si tu as un très bon début d’année, même si tu as travaillé d’arrache-pied pour mieux gérer tes émotions pour que tu sois mieux perçu. Malgré tout ça, tu restes étiqueté aux yeux du monde, au détriment de ta perception de toi-même. C’est à cause de ce monde-là que j’ai peur pour toi; ce monde remplit de jugements faciles, et ce, sans même te connaître vraiment.

 

La dernière chose que je veux est de réentendre que tu veux mourir.

Moana : un beau film qui nous fait voyager au cœur de la Polynésie!

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http://movies.disney.co.uk/moana

Moana (2016) Film de Disney

 

Deuxième long métrage des Studios d’animation Disney de l’année après l’impressionnant Zootopia, Moana aurait bien pu être une production Pixar tant le film nous rappelle le film Rebelle avec la belle, mais déterminée princesse aux cheveux bouclés. Au lieu d’être rousses, elles sont ici noires! Tout comme Mérida, Moana poursuit la récente tradition d’offrir des personnages féminins forts pour les filles. Elles veulent s’affranchir de leur destin afin de vivre pleinement des aventures et d’explorer le monde qui les entoure. Dans le cas de Moana, elle rêve de franchir les récifs de son île. Elle deviendra l’élue de l’océan, celle qui doit retrouver Maui, un demi-dieu déchu. Ensemble, ils devront restituer une pierre précieuse à une déesse.

Le film mise également sur la force de leurs grands classiques soit le modèle de la comédie musicale en parsemant le long métrage de plusieurs chansons. Malheureusement à ce chapitre, Moana ne dépasse pas l’excellent La reine des neiges de 2013, néanmoins, on a droit à quelques numéros visuellement spectaculaires. D’ailleurs, c’est avec son visuel que Moana se distingue grâce à l’exceptionnelle qualité des paysages et de l’animation 3D qui sont à couper le souffle! Quant à l’histoire, bien qu’elle nous présente des contes et légendes d’un peuple moins connu, le scénario contient tout de même quelques longueurs.

Malgré tout, Moana demeure une autre réussite pour Disney qui saura peut-être plus plaire aux filles. Bien qu’ils puissent aimer le coloré personnage de Maui, je pense que les garçons apprécieront davantage Rogue One, le prochain film situé dans l’univers de La guerre des étoiles!

 

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La critique d’Emmanuelle :

J’ai aimé le personnage de Moana et son histoire. Il y avait beaucoup de musique et elle était très originale. Ce que j’ai trouvé de plus impressionnant, ce sont les paysages. Ils sont magnifiques! On avait l’impression d’être dans le film. J’ai vraiment adoré.

Je donne 10 pop corn sur 10!

 

 

 

Bon cinéma!

 

Moana (2016) Film de Disney

Moana (2016) Film de Disney

J’ai accouché de l’anxiété – Partie 2

Ce texte est la suite de  <a href="http://www.mafamillemonchaos.ca/on-jase/jai-accouche-de-lanx

Ce texte est la suite de  J’ai accouché de l’anxiété – Partie 1

 

Voilà. J’avais soudainement le mal des mots. « Vous faites de l’anxiété ». Ces paroles, lancées par le médecin, dansaient dans ma tête au point où j’en étais étourdie.

Cet après-midi-là, je me suis assise pour me relever que beaucoup plus tard. Café à la main, j’ai réfléchi. Beaucoup trop. Mais surtout, je me suis sentie coupable. Un sentiment de culpabilité que j’avais envers moi-même.

Les naissances difficiles que j’avais vécues quelques années auparavant étaient la réponse. Donc, à l’intérieur de moi, j’étais un peu la cause de mes maux. La grande responsable de l’anxiété qui me rendait folle.

Malgré tout, dans mon for intérieur, il y avait une petite lumière. Vous savez la petite flamme qui ne s’éteint jamais. C’est cette même flamme qui nous donne le courage dont on a besoin pour se relever lors de moments plus difficiles. Il n’était pas question que mon anxiété m’avale, qu’elle me mette knock-out, qu’elle me manipule comme on manipule une petite marionnette. Non, je ne voulais pas devenir l’esclave de l’anxiété et de sa médication.

J’avais besoin d’aide.

J’ai donc fait des recherches. Des heures et des heures à lire, à me documenter et à tenter de trouver des solutions et des professionnels en mesure de m’aider. C’est la partie qui, en toute honnêteté, a été la plus facile.

Toutefois, le moins évident a été de me l’avouer. Demander de l’aide est une chose. Mais comprendre pourquoi on le fait en est une autre. La culpabilité et la honte prennent toute la place dans les petits tiroirs situés dans notre tête. Et déjà, que l’anxiété est bien en place, de devoir en plus demander de l’aide, devient un stress supplémentaire.

Parce qu’on se demande ce que diront les gens, ce qu’ils penseront de nous, si leurs perceptions auront changé… On ne veut surtout pas être étiqueté comme étant un trouble au lieu d’une personne. Est-ce que les gens comprendront? Nous jugerons?

L’anxiété, c’est un travail d’une vie sur soi-même. C’est au fil du temps que je l’ai compris. Et ce n’est pas mes recherches qui me l’ont fait comprendre.

Puis un jour, je me suis tout simplement dit : je m’en fous. J’ai senti briller cette petite lumière au fond de moi. Et j’ai eu envie de lâcher prise. Je me fous de ce que diront les gens et de ce qu’ils penseront. L’important, c’est moi. Je devais arrêter de me sentir coupable de tout, d’avoir honte de cette facette de moi. Ça faisait partie de moi et je devais prendre conscience que ceux qui m’aime vraiment allaient m’accepter tel que j’étais.

C’est vrai… j’ai accouché de l’anxiété. Mais ce n’est pas tout. Grâce à elle, ce fut également le début d’une longue réflexion et surtout… la naissance d’une belle histoire d’amour avec moi-même.

 

Le bonheur éphémère

Au moins une fois par jour, j’embrasse mes enfants sur le front, e

Au moins une fois par jour, j’embrasse mes enfants sur le front, en me disant que tout va beaucoup trop vite. Parfois, j’ai même peur qu’un malheur frappe et que mon précieux bonheur me soit cruellement arraché. Vous savez lorsque vous êtes comblé, que tout va pour le mieux et que soudainement vous vous dites : « C’est trop beau pour durer, quelque chose va certainement arriver…»

 

Je ne suis pas pessimiste de nature, au contraire, je vois toujours le positif de chaque situation, de chaque personne. Mais lorsqu’il est question de mes enfants, malheureusement, c’est tout le contraire.

Vous savez lorsque votre enfant est malade, qu’il tousse la nuit et que vous vous retenez d’aller mettre votre grosse face de maman inquiète (ou de papa inquiet) au-dessus de la bassinette ? Juste pour voir si tout va bien. Et voilà qu’une idée tel un éclair vous traverse la boîte crânienne… Et si votre précieuse progéniture ne se réveillait pas? Et du revers de la main vous balayez cette macabre pensée de peur qu’elle n’arrive pour de vrai.

Est-il possible de trop aimer ses enfants? Parce que sous toute logique, si je les aimais moins, je ne serais pas aussi craintive face à leur destin! Faudrait sérieusement penser à inventer une «Switch à off» pour tous les « Et si… ? » Et s’il ne revenait pas à la maison? Et s’il tombait du gros module de jeux? Et si j’avais un accident d’auto? Et si… Et si… Et si… ????

Une Switch à off s’il-vous-plaît!!! Je parais anxieuse, mais en réalité, je ne le suis pas. Sauf encore une fois, s’il s’agit de mes enfants. Mais pourquoi? Pourquoi je n’arrive pas à faire confiance à la vie comme je l’ai fait pour la mienne? Je m’en sors très bien! Bon ok, j’ai été égratignée, je dirais même écorchée en cours de route, mais résultat : je me suis relevée et je suis plus forte que jamais.

Le problème est exactement dans ces dernières lignes. Quelque chose arriverait à mes enfants que je ne serais pas capable de me relever. Je serais vide, détruite, anéantie.

Moi qui n’étais même pas sûr de vouloir des enfants, me voilà transformée en vraie maman poule! Je couve mes petits poulets avec une telle passion qu’ils se transformeront peut-être en œuf brouillé!

Mais vous savez quoi? Même si j’ai souvent envie de dire “non” à leur demande, je réponds “oui”. Parce que je les aime trop pour les étouffer. Parce que je pense à leur bien-être avant le mien. Ce sont les combats silencieux d’une mère aimante.

 

Nos jeunes enfants, notre santé, notre jeunesse, tout est éphémère! Alors, profitons-en comme si c’était toujours la dernière fois. Parce que viendra le jour où vous pourrez vous dire : j’en ai profité au maximum et j’ai fait de mon mieux! Tout simplement. Sans vous dire : « Et si… »

 

 

L’intolérance au gluten… c’est psychologique !

Le jour se lève. Je déjeune. Je vomis. Je dine. Je vomis. Je soupe

Le jour se lève. Je déjeune. Je vomis. Je dine. Je vomis. Je soupe. Je vomis. Je prends une collation avant d’aller dormir. Je me réveille la nuit pour vomir. Quand j’ai beaucoup de chance, je me fais assez violence pour retenir les nausées. Alors les coups de poignards dans le ventre m’obligent à évacuer, d’une manière ou d’une autre, tout ce que j’ai ingurgité. D’où ça peut bien venir ?

 

Attention, je ne suis pas si naïve ! Même si je prends quotidiennement des anovulants, je me dis que je suis sûrement enceinte. J’ai fait trois tests de grossesse. Négatifs. Tous les trois. Je ne suis pas enceinte.

La gastro ? La maudite gastro ! Ça doit être ça ! Parce que y’a pas mille cochonneries qui font autant vomir et qui donnent des diarrhées systématiquement… Sauf qu’après une grosse semaine, je me résigne à avouer que ça ne peut pas être que ça…

Ça fait des jours que ça dure. Ça fait des semaines que ça dure. Je n’en peux plus de vomir trois à quatre fois par jour. Tous les jours. Je suis épuisée, j’ai perdu du poids, et surtout, je n’y comprends rien ! Le plus logique est de prendre rendez-vous chez le médecin. Rendez-vous donné dans plusieurs mois évidemment. D’ici là, mon corps persiste à rejeter tout ce que j’ingurgite, d’une violence impressionnante.

Je parle à une amie qui a la maladie cœliaque. Elle trouve étrange la ressemblance entre mes symptômes et les siens, avant qu’elle ne soit diagnostiquée.

Couper carrément le gluten de mon alimentation ?

Honnêtement, je n’y crois pas. Pas une seconde. C’est pas une vraie maladie, hein ? Mais bon, qu’est-ce que j’ai à perdre ? Alors j’essaie…

Et après six semaines de vomissements, de diarrhées et de douleurs fulgurantes, tout-à-coup, plus rien. RIEN. NADA. Pffff… ça doit être un adon ! Après une semaine, je réessaie. Juste une tranche de pain. Et je vomis. Violemment. Alors je n’essaie plus.

La semaine suivante, je me mets à être malade, sans en comprendre la cause. Puis je vois qu’il y avait du gluten dans une trempette que j’ai mangée. Je l’ignorais… Le mois suivant, ça se reproduit. Puis je vois qu’il y avait aussi du gluten dans le bouillon à fondue… Ça ne doit pas être juste dans ma tête, coup’donc !

Ça fait que j’ai arrêté de faire du déni (Ouin, il parait que je suis vraiment bonne là-dedans !). Mon corps, il refuse d’assimiler le gluten. Après 28 ans, il s’est dit : « Nop. C’est fini. Pas de négociation. » Maudite tête de cochon, pareil !

Une nouvelle vie commence alors. Finis les malaises, finis les symptômes et fini le gluten. Mais les préjugés et les commentaires plates par exemple, ils ne font que commencer !

« C’est juste une mode ça, le sans-gluten ! » Vomir quatre fois par jour, pendant des semaines, c’est une mode aussi ?

« Tu peux pas être allergique au gluten, t’en a mangé pendant trente ans ! » Pourtant, c’est bien connu. Tu peux manger du beurre d’arachides tous les matins de ta vie et devenir allergique aux noix à quarante ans. Mortellement. Une allergie, ça se développe. Et l’intolérance au gluten, pour info, se manifeste en moyenne entre vingt et quarante ans.

« On se commande une pizza. T’en mourras pas ! » Non. J’en mourrais pas. Mais je vais la vomir, ta maudite pizza, pis ça me tente pas !

« Y’en a pleins qui mangent pas de gluten par choix. » QUI ? Qui fait ça ? Qui s’empêche de manger des gâteaux, du pain moelleux, de la poutine, des crêpes et des gaufres au restaurant… par choix ? Moi, j’adore toutes ces merveilleuses inventions culinaires et je ne m’en serais privée pour rien au monde. Sauf pour ma santé, apparemment. Mais pas pour le plaisir, je vous l’assure.

J’ai appris au fil des mois à cuisiner avec des farines sans-gluten. Je me suis adaptée. J’ai compris que je ne me priverais de rien, si je le cuisinais moi-même.

Ha oui ! J’ai finalement eu mon rendez-vous chez le médecin aussi. Je pensais naïvement obtenir un diagnostic. Je savais qu’il me fallait des prises de sang et une biopsie de l’estomac. Mais j’ai appris que je devais manger du gluten tous les jours pendant au moins deux mois, si je voulais que les tests soient concluants. Donc, je devrais me rendre moi-même malade pendant des semaines encore, et tout ça afin de confirmer un diagnostic que je connais déjà ? Non monsieur. Laisse faire ton papier du médecin.

Alors je l’assume. Je ne mange pas de gluten. Jamais. Pis le temps des fêtes approche à grands pas. Pis oui, ça m’inquiète. Parce que c’est bon en maudit des gâteaux, de la bûche, de la sauce, des tites-saucisses, Alouette ! Mais malgré une envie folle, je n’y toucherai pas. Parce que je ne mange pas de gluten, et que la vérité, c’est que ce n’est pas tout le monde qui comprend.

 

En finissant, il faut que je lève mon verre. À tous nos amis, qui nous reçoivent pour souper et qui changent leur menu « juste parce que je suis là ». À ma mère, qui change sa recette traditionnelle de tourtière à Noël « juste pour que je puisse en manger ». À mon mari qui fait des pieds et des mains pour cuisiner une poutine sans-gluten, quand ce serait si facile d’en commander une et de me la manger dans’face. Merci.

 

 

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Toi, l’élève en difficulté

Comprendre du premier coup, dans la plupart des matières; j'ai eu c

Comprendre du premier coup, dans la plupart des matières; j’ai eu cette chance. Terminer les tâches dans les délais demandés à l’école, j’y suis toujours arrivée, sans peine. L’orthopédagogue de mon école, je ne me souviens même plus qui c’était.

 

Cette année, plus que jamais, mon métier me confronte à des enfants qui eux, n’ont pas eu cette chance.

C’est une chance de naître avec un potentiel académique. Ce l’est encore plus de naître au sein d’une famille aidante, prête à tout pour nous permettre de garder la tête hors de l’eau. Devant moi, chaque jour, je vois ces enfants. Dans ma classe, d’heure en heure, je côtoie ces petits humains qui sont toujours un pas et parfois deux, en arrière…

À vous, élèves que l’on dit “en difficulté d’adaptation et d’apprentissage” (car aujourd’hui, on doit tous porter une étiquette pour qu’on nous classe quelque part…), je vous lève mon chapeau.

Mon chapeau d’ancienne élève qui a eu cette double chance : la facilité et les parents aimants et aidants.

Mon chapeau de maman qui, chaque soir, auprès de ma “grande” de première année qui est emballée par la découverte de la lecture et de l’écriture, a une pensée pour vous. Je me dis qu’au même moment, vous êtes installés devant vos cahiers, avec ou sans aide. Sans doute découragés. Parfois prêts à abandonner.

Je vous lève mon chapeau d’enseignante. On vous en demande beaucoup. On vous pousse, on vous presse. On veut couper le moins possible, ne pas tourner les coins trop ronds, aller à l’essentiel, pour votre réussite.

Je vous lève surtout mon chapeau de femme, de citoyenne adulte, avec ses responsabilités et ses obligations.

Élèves en difficulté, sachez que je me soucie de ce que vous deviendrez. Quels métiers exercerez-vous? Qui sont les employeurs qui accepteront que les échéances ne soient pas respectées, qui diminueront leurs attentes?

Je souhaite le meilleur pour vous et ne m’en voulez pas si je cherche à vous pousser toujours un peu plus loin.

 

Je suis votre bâton de marche, votre guide.

 

Élèves en difficulté, mon cœur est avec vous

 

La légende de Saint-Nicolas

Je viens du Nord-Est de la France et chez nous, la tradition veut que le 6 décembre, nous fêtions

Je viens du Nord-Est de la France et chez nous, la tradition veut que le 6 décembre, nous fêtions le grand Saint Nicolas. C’est le patron de tous les écoliers et Saint patron de la Lorraine.

Saviez-vous que cette fête est également célébrée en Belgique, en Allemagne, en Suisse, ou encore en Pologne, en Russie… Mais qui était Saint Nicolas ?

La légende

la-legende-de-st-nicolasLe personnage de Saint Nicolas est inspiré de Nicolas de Myre appelé également Nicolas de Bari. Il est né à Patara, une cité de Lycie, au sud-ouest de l’Asie Mineure (région appelée maintenant Turquie d’Asie) entre 250 et 270 après J-C. Il est mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 dans la ville portuaire de Myre, en Asie Mineure.

C’est l’un des saints les plus populaires en Grêce et dans l’Eglise Latine. On sait qu’il fût Evêque de Myre au 4ème siècle.

Voici les paroles de la chanson qui raconte la légende de Saint Nicolas, qui a bercée mon enfance :

Ils étaient trois petits enfants

Qui s’en allaient glaner aux champs

 

Tant sont allés, tant sont venus

Que vers le soir se sont perdus.

 

S’en sont allés chez le boucher :

“Boucher, voudrais-tu nous loger ?”

 

“Entrez, entrez, petits enfants,

Y’a de la place assurément.”

 

Ils n’étaient pas sitôt entrés

Que le boucher les a tués,

Les a coupés en p’tits morceaux

Mis au saloir comme un pourceau.

 

Saint Nicolas au bout d’sept ans

Vint à passer dedans ce champ,

Alla frapper chez le boucher :

“Boucher, voudrais-tu me loger ?”

 

“Entrez, entrez, Saint Nicolas,

Y’a de la place, il n’en manque pas.”

 

Il n’était pas sitôt entré qu’il a demandé à souper.

“Voulez-vous un morceau d’ jambon ?”

“Je n’en veux pas, il n’est pas bon.”

“Voulez-vous un peu de rôti ?”

“Je n’en veux pas, il n’est pas cuit.

 

Du p’tit salé, je veux avoir

Qu’il y a sept ans qu’est au saloir.”

Quand le boucher entendit ça,

Hors de la porte il s’enfuya.

 

“Boucher, boucher, ne t’enfuies pas,

Repens-toi, Dieu te pardonnera.”

Saint Nicolas alla s’asseoir

Dessus le bord de son saloir :

“Petits enfants qui dormez là,

Je suis le grand Saint Nicolas.”

 

Et le Saint étendit trois doigts,

Les petits se levèrent tous les trois.

 

Le premier dit : “J’ai bien dormi.”

Le second dit : “Et moi aussi.”

Et le troisième répondit

“Je croyais être au Paradis.”

 

C’est en 1477 (très exactement 500 ans avant ma naissance!), que saint Nicolas devint le patron de la Lorraine, après la bataille de Nancy. Le duc de Lorraine, ayant mis ses troupes sous la protection du saint, vaincu Charles le Téméraire.

Une tradition plus importante que Noël

 Le 6 décembre, Saint Nicolas défile dans les rues des villages, sur le dos de son âne. Il distribue (aux enfants sages!) des oranges et du pain d’épices. Il est suivi par son fidèle compagnon (représentation du boucher de la légende) : le Père Fouettard! Ce dernier est vêtu d’un grand manteau noir et d’un capuchon, il poursuit les enfants qui n’ont pas été sages et leur donne des coups de triques!

J’ai longtemps cru au Saint Nicolas car il venait vraiment frapper à la porte de notre maison! Il n’arrivait pas en traineau venu du ciel mais, par la route, avec sa charrette et son âne, ce qui était bien plus plausible! Le père Fouettard connaissait mes bêtises et me donnait souvent une trique!! Heureusement le Saint homme vêtu de rouge me pardonnait toujours et m’offrait des friandises!

Dans mon coin de pays, les festivités de la Saint Nicolas sont plus importantes que celles de Noël. En effet, dans les écoles et les garderies c’est Saint Nicolas qui rend visite aux enfants. La grande parade en décembre est celle du Saint Nicolas. Il y a même un immense feu d’artifice! Le marché de Noël s’appelle “marché de Saint Nicolas”. C’est une incroyable fête, forte de sens, et tous les Lorrains y sont profondément attachés.

Perpétuer la tradition

Même si je vis loin de ces traditions, je perpétue ces festivités avec mes enfants. Ça fait partie de notre histoire!

Alors dans notre foyer, nous fêtons le 6 décembre et le 25 décembre!

C’est l’avantage d’avoir deux cultures : nous avons deux fois plus de festivités!

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Moi ? J’serai jamais comme ces mères-là :)

Tu te souviens de ces mères livides à l’hygiène douteuse qu’o

Tu te souviens de ces mères livides à l’hygiène douteuse qu’on croisait dans les épiceries bon marché ? Celles auxquelles s’accrochait une trôlée de morveux sales et agités : petits humains désagréables et bruyants qu’on haïssait dans un silence plus ou moins discret ? Informes, moulés d’un ramassis de chromosomes catégorie “C” et avides de Skittles, ils rendaient (à tous coups) notre expérience de magasinage exaspérante et provoquaient quasi instantanément une sécheresse d’ovaires prématurée? Tsé, ces mères LÀÀÀÀ qu’on jugeait en se disant que NOUS on aurait jamais l’air de ça pis que NOUS on ne donnerait jamais ÇA à manger à nos enfants et pis que NOS enfants à NOUS ils ne feraient jamais de crises dans une épicerie, lààà.

Ça te rappelle quelque chose ?

Tu te souviens de ce qu’on disait de ces mères-LÀ, celles qui ne nous semblaient pas si heureuses, à cheval entre deux univers : l’un où elles sont des princesses en attente perpétuelle d’un prince charmant passé maître dans l’art du repassage et de la médiation familiale et l’autre, le pas-très-joyeux-monde-de-la-réalité où elles avaient l’air de vivre uniquement pour leur « mercredi-mensuel-de-filles » où elles pourraient enfin parler en mal de leur chum et enfants avec d’autres mères qui allaient aussi parler en mal de leurs chums et enfants ?

Tu sais, làààààà, ces mères qu’on sentait souvent dépassées et rarement animées par le désir de mettre un chandail propre (et de la bonne grandeur) pour sortir de chez elles; ou les autres, encore pires, les mères freaks qui écoutaient LCN à chaque fois que leurs enfants prenaient l’autobus pour faire une sortie scolaire et qui se réveillaient 3-4-5 fois à toutes les nuits pour s’assurer que leur bébé respirait toujours ?

Ma belle amie, ma confidente de toujours, avec qui j’achetais mes fruits au Valmont en buvant un thé-qui-goûte-pas-le-vrai-thé et qui me conseillait sur les crèmes bios à étendre sur mes pas-de-rides, tu te doutais, toi, que NOUS allions devenir ces mères-là ? Dis-moi; c’est l’accouchement qui nous transforme? C’est la honte post-nudité-intégrale, les fluides non voulus qui font office de souvenirs de mise au monde, les vergetures, la perte d’élasticité, la trop longue cicatrisation de notre nouvelle courtepointe vaginale ou l’insomnie qui nous ont métamorphosées ?

Moi, je m’étais laissée charmer par l’image de la soccer-mom, toujours énergique et resplendissante dans son élégant manteau Rudsak qu’elle agence avec les couleurs de la saison. Je me voyais porter le coiffé-décoiffé avec juste ce qu’il faut de repousse pour me rendre sympathique, mais pas trop pour trahir mon âge. Nice and Easy : l’image était pourtant belle et réaliste, non. Avant, je choisissais mes vêtements selon l’occasion et la saison, pas en les sentant pour savoir s’ils allaient « tuffer » une autre journée… À quel moment prendre une douche matinale est devenue une option et non une obligation sociale ?

Je les aime, moi, les soccer moms dans leurs beaux Guess ajustés. Quand je croise ces mamans-là, je me dis toujours « Ohhh, woooow, comme elle est magnifique, elle » et avec le même regard que j’avais quand je regardais Julia Roberts se transformer en Pretty Woman,  je me dis, que je suis à un brushing et une séance de magasinage d’y arriver moi aussi. ET l’idée me fait du bien. ET je souris. ET le magasinage arrive. ET ma fille a besoin d’une tuque ET d’un nouveau kit de ballet ET je vois des petits souliers dorés ET je sais qu’elle les aimerait beaucoup, alors je passe à la caisse, j’achète tout ça ET je reviens bredouille chez moi en me disant que ce sera pour une prochaine fois. ET ça me dérange même pas tant parce que ma vie de maman sloopy, je l’ai choisie.

Tu sais mon p’tit man, quand on se fait des lunchs téléphoniques parce qu’on se voit pu, quand on fini par se voir aux trois mois pis qu’on se met en mou ou qu’on choisit de se texter au lieu de s’occuper de nos enfants qui courent partout à l’épicerie et qu’on se fait juger par ces « autres-là » (qu’on a déjà été), ben j’me dis qu’on a cr*ssement changé. On porte du moins beau linge, man. Pis on prend pu le temps de se démaquiller, mais c’est la vie comme dirait Mia et pis c’est ça qui est ça.

Quand je nous regarde sur des vieilles photos, on est jeunes, on est minces pis on est toutes tchekées, mais me semble qu’on sourit moins que maintenant. On est peut-être devenues plus dérangeantes pis un peu moins hot, mais pareil, me semble qu’on est plus heureuses qu’avant.

On est-tu rendu mercredi, là ?

Faire le deuil d’un troisième enfant…

 

Il y a deux ans, je m'apprêtais à devenir mère, pour une tro

 

Il y a deux ans, je m’apprêtais à devenir mère, pour une troisième fois : quel bonheur!


Il y a deux ans, on m’annonçait que l’enfant que je pensais porter n’en était pas un : j’avais gagné à la loto. J’étais LA femme sur 200 000 qui aurait à traverser cette pénible épreuve. Une épreuve qui m’aura profondément marquée. Une épreuve que j’ai vécue toute seule.

Je portais en moi une môle hydatiforme. Mon foetus, dès la conception, avait muté en une sorte de tumeur. Restait à la retirer. Puis à faire des tests. Des tests oncologiques. Pour la première fois, dans ma vie, j’ai eu peur d’être confrontée à la maladie. J’ai pensé que peut-être, je n’allais pas voir grandir mes filles. Que j’allais laisser mon complice du quotidien poursuivre sa route tout seul.

Lorsqu’on t’annonce, dans un cubicule, que dans ton ventre, ce n’est pas l’enfant que tu aimes déjà qui s’y trouve; c’est une tumeur. Lorsqu’on t’annonce que dans tes organes, il peut s’y trouver un début de cancer; ça fait peur.

Et il faut avaler toutes ces nouvelles one shot. Ça fait beaucoup pour un petit cœur.

Je me souviendrai toujours du moment où je suis rentrée chez moi, un vendredi soir. Plutôt que d’avoir un beau relevé d’échographie en main, j’avais une prescription pour arrêt immédiat de travail et j’étais en attente d’un appel du bloc opératoire.

Dans ma vie, il y a eu l’annonce du décès de ma mère et il y a eu cette soirée-là. Sentiment inexplicable.

Il y a eu la chirurgie. Puis, les semaines d’attente pour connaître la nature de cette tumeur.

Et il y a eu tous ces mardis, pendant près d’un an, où on m’a fait une prise de sang pour s’assurer que cette môle ne se régénérait pas.

C’est long en titi.

Peu de gens savent combien cette année fut douloureuse pour moi. J’ai vécu une immense solitude. Parce que cette pathologie est méconnue, parce qu’on en entend peu parler.

Si j’écris enfin à ce sujet, c’est pour faire connaître cette maladie. Parce qu’il y a deux ans, je pleurais dans ma voiture à TOUS les mardis. Parce que je me suis sentie incomprise. Parce qu’on a banalisé ce que j’ai vécu. Par simple méconnaissance. Vraiment, sans méchanceté.

Et par-dessus tout, parce que je souhaite éveiller les gens à la grossesse molaire (on appelle cela ainsi également).

Par chance, j’ai déjà deux belles filles en santé et j’y trouve ma consolation. Mais mon deuil à moi, il trouve sa place où? Le deuil d’un enfant que je ne portais finalement pas?!?

Vous n’avez pas idée combien ça fait mal.

 

En cette soirée froide du mois de décembre, je repense à cette étape et j’aime penser qu’il y a, quelque part, une petite étoile qui veille sur ma famille 🌟…

 

 

***Merci à Karine Latulipe; la douceur qui se dégage de ta photo m’a donné envie de m’ouvrir…

Crédit photo Élie Bédard 💕 Merci!

 

5 bonnes raisons de te payer une chambre privée lors de ton accouchement

Je ne sais pas pour vous, mais à l’hôpital où j’ai accouché,

Je ne sais pas pour vous, mais à l’hôpital où j’ai accouché, nous devons payer (pour avoir la paix) si on veut une chambre privée. À mon premier accouchement, je l’ai eu tout au long de mon séjour. Pour ma petite dernière, ça l’air que tout le monde s’est donné le mot pour accoucher ce week-end-là (non, c’était même pas la pleine lune!), donc on a dû avoir ce qui restait…

 

Je vous résume en cinq points le pourquoi tu dois investir dans une bonne chambre privée

 

1- Deux, trois ou quatre bébés qui pleurent en même temps (ou pas!), ça fait que tu n’as JAMAIS le temps de te reposer. Si tu pensais avoir des cernes, attends après quelques mois de manque de sommeil, elles vont te sauter dans face chaque fois que tu croises un miroir! Donc, trois minutes de sommeil consécutives, c’est déjà ça de gagner!

2- Déjà, ta propre visite te tente pas. Imagine voir matante Ginette pis Mononcle Jacques de ta voisine de droite. Non merci.

3- Prendre une douche quand ça te tente, sans tes gougounes (pour pas pogner une maladie quelconque qui s’attrape par les pieds), ça n’a pas de prix.

4- Quand tu as une toilette commune avec la chambre d’à côté, ça se peut que la fille “oublie” de débarrer la porte de ton côté, si tu veux aussi aller faire ton petit pipi. Pis après cinq fois, ça se peut que ton chum soit ben écoeuré d’aller cogner dans sa chambre pour lui dire de peser sur le piton.

5- Tu ne veux PAS retrouver un poil de je-ne-sais-quoi-mais-j’aime-mieux-pas-le-savoir (qui ne t’appartient pas) sur le bord du lavabo. Lavabo où tu te brosses les dents, tsé. Je vous jure que ça m’est arrivé!

 

Ça fait que tes quelques cents dollars investis (oui, c’est cher!), ils valent vraiment la peine. Ton week-end à Tremblant peut attendre. De toute façon, tes sorties de couple pour la prochaine année seront à peu près nulles (sauf si tu comptes l’épicerie pour une sortie).

 

Sur ce, bon séjour!

Noël : Idées cadeaux éco-responsables pour nos tout-petits

Depuis la naissance de mon fils, Noël a pris un tout autre sens. J

Depuis la naissance de mon fils, Noël a pris un tout autre sens. J’ai eu beaucoup d’interrogations sur la consommation qu’apporte cette fête. Jamais au grand jamais, je n’aurais pu croire un jour avoir autant d’intérêt à devenir grano et écolo! Et savez-vous quoi ? J’y prends goût!

 

Je voulais trouver une façon originale de créer une coutume à chaque année dans notre famille. Mon intention était de faire voir à mon fils que l’important n’était pas le nombre de cadeaux reçus par le père Noël ni la valeur de celui-ci. Cela m’a amené à réflexion;

 

Pourquoi ne pas offrir 3 cadeaux qui auront chacun une valeur significative à mes yeux :

 

1- Encourager les produits ou commerces locaux (québécois).
2- Confectionner un cadeau (faire soi-même ou Do it yourself : DIY, en anglais).
3- Offrir un jouet, un livre ou tout autre article usagé.

 

Dans tous les cas, je démontrerai à mon fils l’importance d’encourager nos artisans, l’économie locale, l’importance de développer notre créativité, recycler pour apporter du bonheur à d’autre et surtout lui transmettre la valeur écoresponsable le plus possible. 

Je rêve peut-être en couleur, mais j’aimerais vraiment que cette coutume fasse partie de nos habitudes. Comment déjà, « La constance » ils appellent ça 😉 Je sais ce n’est pas toujours évident, mais je prendrai le temps et s’il le faut je m’y prendrai d’avance question de ne pas rusher avant Noël.

Là vous allez me dire que les produits québécois ça coûte cher et c’est dur à trouver… Non pas du tout et en voici quelques exemples :

 

Voici quelques exemples de produits québécois accessibles

 

  • Série de jeux de la compagnie Placote qui stimuleront le langage de vos touts petits.
  • Réservez une activité à l’Écomuséum de Sainte-Anne-de-Bellevue, votre tout petit pourra être zoologiste d’un jour ou participer à la journée des lutins en compagnie des animaux.
  • Casse-tête en bois écoresponsable de la compagnie Mabie-Ecodesign (22$ à 45$).                         Vous pourrez même personnaliser votre cadeau!
  • Pâte à modeler Tutti Frutti produit par la compagnie Bo-jeux.

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* Ajoutez l’application ETSY, vous y trouverez des mines d’or pour tous les âges, mais n’oubliez pas d’ajouter la provenance « Québec ».

 

Développez votre créativité

 

  • Profitez de ce moment pour partager un moment en couple ou en famille pour compléter votre cadeau dans l’un des ateliers de céramique.
  • Dirigez-vous chez DeSerres ou ailleurs pour acheter tout ce que vous avez besoin pour faire une boule de Noël soulignant un évènement marquant. Par exemple, la date de naissance de votre enfant.
  • Inspirez-vous avec l’application Pinterest, vous aurez ainsi accès à une panoplie d’idées déco et utilitaires, et ce, même pour les moins habiles comme moi!
  • Recycler, c’est partager le plaisir et les souvenirs! Il n’y a pas de honte à offrir un cadeau usagé. Bien au contraire, vous conscientiserez même surement vos proches qui voudront faire comme vous l’an prochain.
  • Dirigez-vous dans la librairie la plus près de chez vous vendant des livres usagés. Vous pourrez inscrire un petit mot à l’endos de la page couverture en guise de souvenir qui traversera le temps. En plus, on y trouve de vrais petits trésors. Et qui sait, peut-être même retrouverez-vous  votre livre d’enfance préféré ?
  • Achetez un vêtement dans une friperie bon marché.
  • Trouvez un jouet ou jeu de société sur un site de petites annonces, comme Kijiji ou bien via les pages d’entraides sur Facebook, comme  : « Les mamans vendent, donnent, échangent » ou selon votre région, une des pages « As-tu ça toi ? ». Mieux encore, demandez à votre entourage s’ils ont des jeux ou jouets à vendre ou à donner.
  • Si vous avez un arrêt à faire à Québec, faites un détour à la boutique Réno-Jouets qui récupère et recycle les jouets usagés de tous genres et pour tous les âges.

 

J’espère que je vous aurai inspiré, à ma façon!

 

Joyeuses fêtes !!!