Archives février 2017

La fois (les deux fois) où j’ai oublié le NIP de mes cartes bancaires

La honte. Me retrouver dans une boutique connue de vêtements pour e

La honte. Me retrouver dans une boutique connue de vêtements pour enfants avec plus de 200 $ d’achats. Arrivée à la caisse, blackout total. Ne plus me souvenir, mais alors là, PANTOUTE, de mon NIP.

N.I.P. Quelques chiffres. C’est tout! Les mêmes foutus chiffres depuis des années.

Je me sentais plutôt comme R.I.P., debout, sans défense, avec ma pile de vêtements et zéro crédibilité devant la jeune caissière.

Aucune option possible, sauf celle de rebrousser chemin et d’appeler MasterCard ET Desjardins…

La honte pour une seconde fois. Ben oui, moi je suis comme ça. Je n’écoute pas les conseils des gens en complet qui nous disent de choisir des numéros aléatoires et des NIP différents pour nos cartes.

Moi, la rebelle, j’avais LA formule gagnante. Le même NIP pour plus d’une carte et plus d’un compte… Pourquoi me compliquer la vie? Moi, chu hot! BOUM!

Jusqu’à ce que la vieillesse/la sagesse/le surmenage viennent à bout de ma mémoire à long terme et détruisent les connexions me permettant de retrouver instantanément les fameux chiffres…

Bon, j’ai pu, à l’aide d’un nip temporaire et de ma gentillesse extrême avec l’agent de Desjardins, me procurer les vêtements ULTRA nécessaires pour mes filles (rire nerveux d’une maman qui fait des achats compulsifs).

Côté NIP, tout s’est bien passé pendant quelques semaines.

Il y a quelques jours, ma vie a de nouveau basculé : j’ai perdu la face devant mon chum et des amis alors que j’ai, encore une fois, oublié la combinaison magique.

Et il y a pire, à mon avis…

T’sais, jaser avec une personne, chez des amis, que tu te souviens avoir vue à quelques reprises, avec qui tu as échangé en sirotant un verre… Jaser avec cette personne, mais avoir TOTALEMENT oublié son prénom…

Dans cette situation, tu t’organises pour que tes phrases ne requièrent pas l’usage de son prénom.

Soudainement, tu n’écoutes plus ce qu’elle raconte; tu réfléchis à ta prochaine phrase tout en cherchant dans les recoins de ta mémoire quel pourrait être son prénom… Sophie? Nathalie? Annie?

Souvent, cette personne, elle, se souvient TRÈS bien de TON prénom et l’utilise abondamment, rendant la situation encore plus malaisante. Au cours de la soirée, tu demeures attentive afin d’entendre quelqu’un l’interpeller… Généralement, ça n’arrive pas et tu demeures sans réponse avec ta honte.

Et vous, un blackout de la sorte vous est-il déjà arrivé?

Karine Lamarche

 

Se sentir seule dans le bateau de la bienveillance!

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C’est aujourd’hui que mon vase déborde. C’est seulement moi ou la bienveillance n’est plus à la mode? J’ai le sentiment de donner beaucoup, et ce, naturellement. Je n’attends rien en retour. Ceci dit, je sais prendre soin de moi, je prends soin de mon entourage, il me semble que de temps à autre, j’aimerais bien le retour du balancier. J’ai trop souvent le sentiment désagréable de me sentir oubliée. On se rappelle qu’aimer fait partie des besoins primaires.

Depuis trop longtemps, je constate que ce concept disparaît peu à peu autour de moi. Très peu semblent y penser ou très peu mettent cela en priorité. Tout cela me désole grandement, me rend triste, désillusionnée, ce qui est encore pire. Il y a souvent déjà trop de négatif autour de nous sans en créer davantage.

Pour moi, la bienveillance, c’est dans tous les aspects du quotidien. Oui, il y a la bienveillance lorsque nous rendons service en nous proposant volontairement; il y a aussi celle des compliments, des attentions délicates. Tout autant en famille qu’en amour, je donne beaucoup d’attention, je me préoccupe que les gens qui m’entourent se sentent spéciaux et aimés. Il y a aussi la bienveillance en société qui compte, celle qui vous fait penser de vous stationner comme il se doit, de tenir la porte pour quelqu’un, d’agir comme vous aimez qu’on agisse avec vous. J’ai toujours été ainsi; je considère, humblement, que c’est un peu ma mission de vie.

Il y a tant d’occasions de faire plaisir simplement : un doux regard, un appel, une caresse affectueuse dans un moment où tout va vite, un petit mot dans la boîte à lunch, un mot sous l’oreiller, une visite surprise dans un moment inattendu, un compliment, bref faire sentir à la personne qu’elle est spéciale. Écoutez-là activement lorsqu’elle vous parle, même quand le sujet vous intéresse moins. Nous sommes uniques et méritons tous d’être choyés. La vie est faite pour être belle et en couleur!

Pourquoi c’est si important? Pourquoi écrire un texte sur le sujet? À mon avis, cette gentillesse gratuite rendrait notre monde meilleur. Elle aiderait plusieurs personnes à se sentir mieux entourées dans un milieu plus positif et égayé. Le plus beau? Ce n’est pas une question de budget, ni même de temps. Le monde des possibilités est infini. Il s’agit de laisser aller son cœur.

Personnellement, donner ces attentions me rapporte autant qu’à la personne qui les reçoit. C’est gratifiant et ça me remplit d’énergie.

Ma demande pour vous : portez attention aux personnes qui vous aiment et que vous aimez, soyez le bien, faites du bien!

 

Marie-Josée Gauthier

 

 

Je suis tannée des débarques!

Elles arrivent sans prévenir, zip, zop, plouf, bing, bang, outch! Je suis tannée de prendre des dÃ

Elles arrivent sans prévenir, zip, zop, plouf, bing, bang, outch! Je suis tannée de prendre des débarques!

T’sais la glace… qui se cache sous une fine couche de neige, qui s’invite dans les marches devant la maison, qui envahit les trottoirs…

T’sais le chien… Qui a vu a un écureuil alors que tu jogges avec lui au bout de sa laisse et qui décide de bifurquer sans prévenir…

T’sais la marche que tu manques… Celle que tu n’as pas vue parce que tu as trop de choses dans les mains ou de trucs dans la tête…

T’sais le trou dans la chaussée… Celui qui n’était pas là hier… Il y en a un, un seul… et c’est TA cheville qui se tord dedans…

T’sais l’eau… glissante sur le bord de la piscine quand tu trottines pour aller admirer ta progéniture faire son plongeon…

T’sais la chaise… Quand tu te balances et que tu es trop confiant… T’sais…

T’sais, ce moment où tu sens ton pied partir, ton corps suspendu dans les airs pendant quelques fractions de seconde si longues et t’sais… ouin tu sais… que la douleur va surgir… que tu vas t’écraser lourdement dans ce bruit sourd…

Alors, sans raison logique, tu protèges la chose la plus importante là, maintenant… ton cellulaire! T’sais… Tu as la main explosée, le coude broyé, la hanche pulvérisée, mais ton téléphone est correct : ouf!

Et là, c’est la panique. Regarde à gauche. Regarde à droite. Et vite, tu te relèves en espérant que personne n’ait vu ça! Tu marches tout croche… T’sais…

Et tu te demandes comment tes enfants font pour tomber aussi souvent et se relever top shape! C’est pas juste!

Je suis tannée de prendre des débarques!

 

Gwendoline Duchaine

 

T’es une maman cool si…

Selon ta marmaille, t’es une maman cool si…

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Selon ta marmaille, t’es une maman cool si…

Tu les laisses lécher les batteurs après avoir cuisiné un gâteau. Et tu es digne d’un trophée si tu « oublies » de gratter le bol comme du monde. Menoum!

Tu fais une journée pyjama-pantoufles même s’il fait super soleil dehors. Popcorn et films de peur à l’appui.

Tu fêtes l’Halloween plusieurs fois dans l’année. Costumes, maquillages épeurants, soupe au chocolat… pourquoi attendre le mois d’octobre?

Tu magasines les cadeaux de fête et de Noël tellement longtemps d’avance que tu finis par les donner avant la vraie date. Et tu en achètes d’autres pour compenser.

Tu es capable de sortir le jeu vidéo coincé dans le PS4. Et de les aider à battre le gros méchant qui les empêchait de passer leur niveau.

Tu te lèves à quatre heures du mat’ pour les amener au tournoi de hockey ou de volley à l’autre bout de la province. Et en plus, tu passes chercher leur meilleur ami. Et du Tim.

Tu les laisses se coucher full tard quand leurs amis sont à la maison. Et tu fais semblant de ne pas les entendre faire des acrobaties de ninja deux heures après le couvre-feu.

Tu joues à la bataille de chatouilles même quand ils sont rendus ados. C’est moins embarrassant que d’oser donner un câlin à leur mère, et ça donne autant de chaleur humaine.

À l’occasion, tu décrètes une journée buissonnière juste pour le trip de passer du temps pas prévu avec eux. Tousse-tousse, monsieur le directeur, atchoum, mon fils est vraiment, euh… malade. Je vais devoir le garder à la maison toute la journée.

Tu transformes la séance de leçons en spectacle de marionnettes ou en atelier scientifique, explosions incluses.

Tu obéis à leur regard réprobateur et tu « oublies » de raconter à leur première blonde la fois où ils ont montré leurs fesses en public. (Tu te reprendras bien à leur mariage!)

Tu te garroches dans la neige pour faire un ange avec eux, et ça se transforme en reprise de la guerre des tuques.

Tu leur prépares leurs repas préférés même si ça veut dire de manger du macaroni au fromage sans chou-fleur trois fois par semaine. Ça les pratique pour le cégep (mais rendu là, tu seras une maman cool aussi, puisque tu leur apporteras leurs repas préférés pour qu’ils survivent en appartement).

Tu as accepté d’adopter le chat dont ils sont tombés amoureux au refuge. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que c’est toi qui en profites le plus. Et que ça te déculpabilisait de refuser le gecko et la tarentule qu’ils voulaient tant.

Tu les amènes au resto pour fêter leur superbe bulletin.

Tu ne les sermonnes pas quand ils te rapportent un travail mal fait. Ils te trouvent moins cool quand tu prends le temps de réviser les notions manquées avec eux, mais ils savent que c’est parce que tu les aimes que tu fais ça.

Tu changes ta voix en lisant une histoire. Tu es tellement drôle dans le rôle du gros méchant loup avec ta couverture sur la tête, surtout quand tu cries « Je vais te manger! »

Tu donnes un bec-et-bobo même si tu sais qu’ils n’ont pas vraiment mal.

Tu les écoutes raconter leur journée avec tous les détours et les « pis là, mon ami a fait ça, pis là, moi j’ai dit ça, pis là… »

Tu te couches à côté d’eux pour les aider à s’endormir et tu t’endors avant eux. Ils trouvent ça cool de te regarder dormir et de cacher un toutou entre tes bras. Ça leur donne l’impression d’être cool, eux aussi…

Tu sais que tu travailles avec les enfants et que tu es aussi parent quand…

1— Tu clenches le monsieur de l’évangile en papier en b

1— Tu clenches le monsieur de l’évangile en papier en bricolages! À faire vingt exemplaires de cartes de vÅ“ux originales de la fête du moment et autres bricolages… presque tous les jours. Et en plus, rendu chez vous avec tes enfants, tu as de quoi avoir l’air d’Édouard aux mains d’argent.

2— Tu es obligé d’avoir un cÅ“ur d’enfant. Tu ris même des jokes de pipi caca pet. À force de vivre dans un milieu d’enfants, tu finis par leur ressembler… et honnêtement, je trouve que c’est une bonne chose! Même si j’ai l’impression d’être la Billy Madison de ma gang-d’amis-d’adultes-qui-travaillent-juste-avec-d’autres-adultes, je m’en fous! Tel un enfant de quatre ans… de huit ans ou encore de quatorze ans!

3— Tu distribues ta patience dans ton milieu de travail comme une reine de carnaval distribue des confettis sur son char allégorique. Il te reste juste deux/trois confettis dans le fond de ta poche rendu chez vous… De plus, à la naissance de tes enfants, tu réalises que ton réservoir de patience est étroitement relié à la qualité de ton sommeil. Et ça te provoque un mix de sentiments passant de l’horreur à l’espoir.

4— Tu es soit immunisé contre n’importe quel microbe de n’importe quelle époque ou tu pognes toujours tout… tout le temps. Parce que maintenant, tu as deux souches potentielles de virus : ton milieu de travail et le milieu « de travail » de tes enfants. J’ai moi-même réfléchi à la possibilité d’acheter des parts à ma pharmacie. J’ai aussi compris le sens du mot « famille » dans « médecin de famille ». À la voir aussi souvent, je vais finir par l’inviter à Noël. J’envoie toutes mes condoléances aux systèmes immunitaires des familles dans lesquelles les deux parents travaillent dans un milieu d’enfants.

5— Ta liste de prénoms pour tes futurs enfants est maintenant très restreinte… Tu sais que tu travailles avec les enfants et que tu es aussi parent quand… parce qu’avant, tu avais l’embarras du choix. Mais maintenant, tu as des références angéliques ou vraiment pas, à chaque prénom tendance. Tu as aussi une liste noire de noms que tu te promets de ne jamais utiliser pour baptiser ta progéniture… parce que quand le même prénom, porté par dix enfants différents, te donne de la misère, tu comprends que c’est sûrement pas un hasard! Ah! oui, parlant de prénoms, tu appelles tes enfants par le nom de tes élèves et vice et versa.

6— Tu as le cœur assez grand pour y entrer au moins cent enfants. Tu te rappelles chaque nom, leurs allergies, leurs forces et ce qu’ils ont à travailler. Tu y penses parfois même chez toi, la nuit. N’empêche que quand tu t’occupes des enfants des autres pendant que d’autres personnes s’occupent des tiens, tu te sens parfois coupable ou déchiré. Tu aimerais que tes enfants soient là, en train de jouer avec toi à ce nouveau jeu que tu viens d’inventer. Et quand tu dois t’absenter du boulot, tu as souvent une pensée pour les enfants et par le fait même, pour tes collègues qui auront à dealer avec ton absence et avec les coupes budgétaires du gouvernement.

7— Quand ta progéniture a le même âge que les enfants avec lesquels tu travailles, ta vie est comme la série Pat Patrouille : tu sais qu’aujourd’hui c’est un nouvel épisode, mais ça revient toujours à la même affaire. Tu ne fais que RÉPÉTER les mêmes interventions jour… et nuit. « Tu es fâché, dis-le-lui », « NON! Les dents c’est pour manger, pas pour mordre! », « Occupe-toi de tes choses à toi », « C’est pas important de savoir qui a commencé, on cherche une solution, là », « Non, pousser, c’est pas une solution », « Regarde mon visage! Je suis fâché! » Et c’est rendu que tu le dis même aux adultes que tu côtoies par pur réflexe. Tu as droit à huit terrible two au travail et un de plus rendu chez vous! Tu as vingt ados de sept ans à l’école et deux de plus une fois rendu chez toi! Par contre, tu as droit aux plus beaux côtés X 1000! Pas beaucoup de gens se font accueillir au boulot par quatre-vingts sourires « troués » ou ont cinquante câlins par jour et plein d’anecdotes vraiment marrantes!

8— Tu interviens de façon pédagogique presque 24 heures sur 24. Tu gesticules plus que la moyenne et tu prononces tous-les-bons-mots-en-mettant-l’accent-sur-les-mots-difficiles-ou-omis. Tu as l’air d’un prof de chant qui fait des vocalises avec tes bruits de bouche exagérés! Ça t’arrive même de le faire avec ton entourage. « On dit S’ASSEOIR, pas s’assire, alors oui, je viens M’ASSEOIR si c’était ça ta question. » Ce n’est même pas pour bien faire, c’est juste qu’à être en mode pédagogique à la garderie, à l’école et en plus, rendu à la maison, tu as de la misère à mettre la « switch pédagogique » à off.

9— Tu te mets de la pression pour bien élever tes enfants. Tu as eu tout plein de cours et de formation pour savoir comment intervenir avec ces petits êtres humains. C’est vraiment pratique, mais ça fait que justement, tu sais comment intervenir. Alors, quand tu fais quelque chose de pas « pédagogique », tu le sais aussi et tu te sens coupable ou encore tu te dis que les autres te jugent. Ça fait aussi que ton enfant te dit des phrases d’éducatrice (celles que tu répètes au no 7) : « Maman! Regarde mon visage, je suis fâché! » Tu as probablement assez de matériel pédagogique chez vous pour ouvrir une garderie ou une école.

10— Tu es passionné par ton métier. Tu ne comptes pas les heures travaillées on the side, un flash par-ci, un résumé d’intervention par-là, une planification d’activités et de la correction chez toi, cher prof. Le tout, pendant que tu berces ton plus jeune ou que tu termines ton café froid. Mais tu le sais que ça vaut la peine d’y mettre tout ce temps et toute cette énergie. Parce que tu sais que ces enfants et les tiens sont les adultes de demain et que tu aides à faire grandir du mieux que tu peux la prochaine génération.

Krystal Cameron, éducatrice spécialisée

www.parentsconfiants.ca

 

5 choses qui ont changé à l’arrivée de mon troisième enfant

Le saut entre deux et trois enfants n’est pas aussi drastique que

Le saut entre deux et trois enfants n’est pas aussi drastique que de passer d’un à deux enfants, à mon humble avis. Mais j’ai noté quelques points qui ont considérablement changé depuis l’arrivée de notre troisième enfant.

– Mettre la Pat Patrouille beaucoup trop souvent.

Oui et je l’assume complètement! Lorsque ma plus jeune est vraiment trop exigeante et qu’il faut absolument que j’accomplisse une tâche, WHY NOT? Parfois je leur mets une émission de télévision simplement pour me garder saine d’esprit. Est-ce qu’ils sont devant la télé toute la journée? Absolument pas. Mais comme j’aime le dire, la télévision est ma gardienne par défaut. Si je peux sauver une troisième crise en moins de deux heures (oui, il y a des journées comme ça!), et bien, je ne m’en priverai sûrement pas!

– Ne plus inviter personne chez moi… ou presque!

Pourquoi? Parce que nous sommes épuisés! Simplement. Côté ménage, nous faisons notre possible. Me mettre à cuisiner pour dix personnes, non, je n’ai pas envie. Avoir le syndrome de Tourette envers mes enfants pendant que je parle à un autre adulte ne me tente pas non plus. « Fais pas ci, fais pas ça, lâche ta sœur, descends de là, touche pas à ça » en même temps que je tiens une conversation, ce n’est vraiment pas plaisant. Ni pour moi ni pour mon interlocuteur.

–Abandonner le ménage.

Ma maison est propre, évidemment! Mais j’ai beau nettoyer une pièce, le temps d’un battement de cils et mes trois tornades y sont passées. Laissant jouets, vêtements et plein de merveilleuses surprises auxquelles je ne m’attendais pas du tout. Mais au fond, une maison trop propre est une maison sans vie. Alors, ayons des maisons désordonnées, mais heureuses!

– Aller au restaurant.

Le moins possible parce qu’avec trois enfants en bas âge, si ce n’est pas Mcdo, ce n’est pas l’fun! Point final. La vérité est que les restaurants de bonne gastronomie ne sont pas faits pour les familles nombreuses. La petite dernière renverse son assiette pendant que celui du milieu donne accidentellement un coup sur la table qui fait tout renverser. L’aîné est tanné, il veut juste s’en aller. Bref, ce n’est pas reposant. Les grands-parents ont beau dire : Mais oui! Ils sont super gentils, ce n’est pas de trouble! MENTEURS! Les enfants vont voir les grands-parents cinq minutes pour mieux revenir à maman ou papa qui tentent par tous les moyens de profiter de leur repas.

– Ne plus écouter les autres.

« Moi, mon fils lit une heure par jour. Moi ma fille n’écoute pas la télé. Nous ne mangeons aucun sucre! » Je n’ai qu’une seule chose à dire : MOI, je fais de mon mieux! À bas les stéréotypes. Tant mieux si vous faites tout ça avec vos enfants, mais personnellement, je n’en ai que faire! Chaque journée est différente et chargée, donc oui, je leur donne des collations préemballées et c’est bien correct. Je ne lis pas une histoire chaque soir, mais lorsque je le fais, nous profitons du moment. La plupart du temps, nous finissons la soirée les cinq collés dans notre lit et c’est parfait ainsi.

Ce texte peut paraître négatif à bien des égards, mais il ne l’est pas. Ce sont simplement des choses qui ont changé temporairement. Parce que oui, j’irai au restaurant beaucoup plus souvent lorsque mes enfants auront grandi. Oui, un jour j’aurai beaucoup plus de visite à la maison, mais je suis convaincue que je m’ennuierai du temps où mes enfants étaient tout petits. Ma maison sera impeccable, mais étrangement vide à la fois.

Geneviève Dutrisac

 

Les gars et le sexe (vus par une fille)

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De vrais scouts, vous êtes! Toujours prêts. Maître Yoda serait fier de vous, les hommes. Adolescents, les jeunes padawans que vous étiez s’exerçaient fréquemment (pour ne pas dire tout le temps… Hé! Oui, je le sais, j’ai un ado à la maison). En devenant jedi à l’âge adulte, vous avez maîtrisé l’art du sexe sur le bout de votre sabre laser.

 

Chérie, j’ai envie de faire l’amour. Ha! Oui? Quelle surprise! L’homme peut me dire cette phrase plus souvent qu’autrement. Il a envie de faire de l’amour lorsque nous faisons l’épicerie, lorsque nous mettons la vaisselle dans le lave-vaisselle, lorsque je me brosse les dents, lorsque je me mouche (il y a ici une petite note d’exagération). Il ne faut que très peu de choses pour attiser le désir de mon homme.

 

Et lorsque le désir est là, le brasier s’enflamme rapidement. Même si mon manque évident de collaboration est plus que flagrant. Même après un non assez convaincant, un non genre sans appel, une lueur d’espoir continue de briller dans les yeux mon homme.

 

C’est alors qu’il amorcera sa danse de séduction dans le but évident d’attiser mon désir. Il usera de tous les moyens possibles et inimaginables pour me convaincre que faire l’amour est ce que je désire le plus ardemment à ce moment précis.

 

Pour en avoir discuté pendant un souper de filles, les moyens utilisés pour allumer la flamme du désir chez la femme diffèrent d’un homme à l’autre. Les phrases telles que :

1.      Je dois être l’homme le moins sexe de la Terre pour que tu n’aies pas envie.

2.      C’est toi la chanceuse que je désire et pas une autre femme.

3.      Maintenant que l’on a des enfants, tu n’es plus aussi partante qu’avant.

4.      Tu sais, si on ne fait pas l’amour, c’est comme si on était juste des colocs.

5.      Tu ne sais pas ce que tu manques!

 

Si le chantage affectif n’atteint pas son but, il y aura quelques gestes posés comme le ménage et le lavage pour que nous, les femmes, soyons moins fatiguées. Laisser traîner des livres érotiques par hasard sur la table de chevet ou encore en acheter un et l’offrir en cadeau peut aussi faire partie des tactiques. Une petite danse de l’homme exhibant son appareil peut aussi, dans un dernier effort pour nous allumer, faire son apparition.

 

Dans le fond, je l’admire mon homme. Tout comme au début de notre couple, son désir est toujours aussi présent. Moi, en devenant maman, je crois que trop souvent, j’oublie mon couple. Cependant, ne confondez pas amour et désir. J’aime mon homme un peu plus chaque jour. C’est l’homme de ma vie, mon ami, mon confident, mon partenaire et mon amant. Peut-être pas aussi souvent qu’il le voudrait, mais c’est lui le seul et l’unique.

 

Mélanie Paradis

 

 

Mes enfants trop-bien-élevés

Mise en garde : Ceci est un texte d’opinion.

Mise en garde : Ceci est un texte d’opinion. Il ne constitue en aucun cas le jugement des autres, mais simplement une constatation personnelle.

On les aime nos enfants. On leur fait vivre plusieurs expériences, essayer de nouvelles choses, visiter toutes sortes de lieux, etc. Je me dis qu’ils doivent savoir se comporter dans toutes les situations, et que pour l’apprendre, ils doivent côtoyer plusieurs milieux. Ça me semblait logique… jusqu’à ce que je réalise qu’on nous regarde comme des extra-terrestres!

Chaque fois qu’on sort au restaurant, et croyez-moi, je boycotte souvent la vaisselle, les commentaires des gens sont im-man-qua-bles! « Mais comment vous faites!? Ils restent assis comme ça, toujours tranquilles? »… Je.vous.le.jure. Chaque fois, chaque, chaque, chaque fois qu’on mange dans un restaurant, quelqu’un vient nous exprimer leur satisfaction face à la bonne conduite à table de nos enfants. On a croisé des p’tites-madames-qui-ne-se-mêlent-pas-de-leurs-affaires, en allant à l’homme-d’affaire-qui-n’avait-pas-le-goût-de-souper-à-côté-d’une-famille et sans oublier la maman-complètement-dépassée… À chaque sortie, quelqu’un vient nous féliciter… Et moi, je ne trouve pas ça normal. C’est flatteur, c’est vrai, mais ce n’est pas normal qu’on ait à applaudir des enfants qui restent assis à leur place pendant un repas.

Même dans les magasins, on nous arrête… « Hoooo, ils sont tous à vous!? C’est beau à voir, des enfants bien élevés! » Ben voyons? Comment ça se fait que mes enfants passent toujours pour des extra-terrestres? Rassurez-moi quelqu’un, et dites-moi que je ne suis pas la seule mère à élever ses enfants en 2017? Ben non, ils n’ont pas le droit de courir partout comme des perdus, de jouer à la cachette entre chaque rangée ou de crier comme des fous dans les endroits publics. Le savoir-vivre minimum en société…

Attention! Un enfant reste un enfant. Une petite boule d’énergie, parfois imprévisible, capable de faire une crise de bacon sans crier gare parce que la couleur du chandail de la madame d’en avant est pas beau # faitvécu #pasrapport. Malgré ça, je me dis que c’est mon rôle de parent de les élever. De leur apprendre à gérer leurs mille émotions. De leur enseigner des stratégies de gestion de conflit. De leur inculquer le savoir-vivre. Ils seront les adultes de demain, faque ça serait le fun d’avoir envie de les côtoyer…

Comme je le disais plus haut, j’essaie de montrer aux enfants comment bien se comporter dans toutes les situations. Alors on leur fait vivre toutes sortes de situations… Parce qu’on s’entend que dans un musée, ça aurait l’air bizarre de voir quelqu’un crier, le poing en l’air et le visage peinturé. On réserve ce comportement-là à l’aréna, pendant une bonne game de hockey. On ne verrait pas non plus quelqu’un en maillot de bain à la bibliothèque… Vous avez compris l’idée. Chaque endroit a ses règles, ses façons de se comporter. À l’aréna, tu peux crier. À la bibliothèque, tu dois chuchoter. Au gymnase, tu peux courir. Au musée, tu dois marcher. À la maison, tu peux jouer à la cachette. Au magasin, tu dois rester près de maman. Pour un pique-nique au parc, tu peux te lever pendant le repas et aller jouer. Dans un restaurant, tu dois rester assis pendant le repas.

Pour moi, ça avait tellement l’air logique tout ça… Mais en entendant les commentaires des gens, en entendant les félicitations des personnes âgées et les regards perdus d’autres parents, j’en viens à me demander si je suis normale… Elle en est où, notre société? Les enfants ont le droit de faire tout et n’importe quoi sous prétexte que ce sont des enfants? Rassurez-moi, et dites-moi que je ne suis pas seule!

P.S. Je vais probablement me faire lancer des roches pour une opinion aussi tranchée, mais j’assume. Si vous avez une opinion contraire, j’adore les débats! J’ai hâte d’entendre vos arguments, dans le respect s’il vous plaît. 😉

 

Mon fils joue avec une cuisinette

J’adore faire la cuisine. Ça me relaxe et je suis telleme

J’adore faire la cuisine. Ça me relaxe et je suis tellement fière de moi ensuite, ne serait-ce que d’avoir trouvé le temps de le faire et de manger plus équilibré. Pour moi, ça allait donc de soi que j’allais y initier mon fils, le plus tôt possible.

Je l’implique le plus possible dans la préparation des repas, et ce depuis un bon moment. Rien de bien compliqué : une petite planche à découper, un bol à côté et un petit couteau d’enfant font des merveilles et l’occupent pendant qu’on prépare tranquillement le souper. Les traditionnelles pancakes du dimanche sont faites en équipe. Je suis chanceuse, il est très curieux et aime beaucoup « aider » maman et papa (ou leur créer un beau dégât)!

Quand est venu le temps des idées cadeaux pour Noël et son anniversaire (qui ont une semaine d’intervalle), on m’a suggéré une cuisinette. J’ai trouvé l’idée tellement intelligente! Il adore cuisiner, pourquoi pas? Il pourrait alors laisser libre cours à son imagination, en toute sécurité.

En discutant de ceci, j’ai cependant été tellement surprise! Surprise des gens qui me disaient que c’était « un jouet de fille ». Que mon fils allait être « efféminé » plus tard, et donc qu’il allait avoir droit à des remarques de ses amis.

Pour une cuisinette? Vraiment? Je suis restée abasourdie.

J’ai commencé à me justifier, insistant sur le fait que c’était une cuisinette neutre, « qu’elle n’était pas rose quand même ». Puis, je me suis ravisée. Vous savez quoi? Si mon fils a envie d’une cuisinette rose, eh! bien, il aura une cuisinette rose. Il veut jouer à la poupée? Poupée tu auras, coco.

Regardez un moment les enfants dans un local d’une garderie : pensez-vous que les éducatrices font le contrôle de qui joue avec les outils et qui joue avec la maison de poupées lorsqu’ils ont accès aux deux? Certainement pas… Pourquoi ne pas laisser les enfants jouer avec les jouets avec lesquels ils ont envie de jouer?

Les préjugés ne sont pas innés, mais acquis. Somme toute, si un jour mon fils a droit à des railleries parce qu’il joue au cuisinier, eh! bien, ce sera probablement par des enfants à qui on a appris que la cuisine, c’est pour les filles, et c’est bien dommage!

Sabrina Guesthier

 

8 phrases qui n’aident pas quand t’es déjà K.O. à cause des microbes

1-      « Au moins, tu peux te reposer à la maison! »

1-      « Au moins, tu peux te reposer à la maison! »

TRÈS CERTAINEMENT, c’est le meilleur repos au monde quand, malgré ton 102o de fièvre, ta morve au nez, ta toux de tyrannosaure, tu dois QUAND MÊME aller porter les enfants à l’école ou les soigner eux aussi en même temps. Sans compter les devoirs, les repas, les conflits… Sentez-vous cette veine qui bourdonne sur votre tempe?

 

2-      « Désolé, tu as pris tout tes congés de maladie pour les six prochaines années quand tes trois ont eu la varicelle… l’un après l’autre… Y’aurait fallu que tu t’en gardes pour quand toi, tu es malade! »

BIEN SÛR, merci patron. Ce n’est pas grave, je comprends. Alors, j’ai le choix entre rester chez moi à mes frais pour me soigner et me taper les airs à mon retour. Ou venir travailler au risque de contaminer le trois quarts de mes comparses de travail… en ajoutant aux airs… les reproches (que je vais comprendre). J’ai essayé, patron! J’ai essayé, mais les microbes ne savent pas lire la pancarte que j’ai au cou : « Revenez dans six ans, je n’ai plus de congé! »

 

3-      « Dis-toi qu’il y a des gens qui meurent de pire chaque jour! »

ÉVIDEMMENT! Comment ai-je pu être égoïste à ce point et oublier qu’on n’a pas le droit de se plaindre si c’est prouvé qu’il y a pire chez le voisin?! DÉSOLÉE… ça doit être la fièvre, je ne recommencerai plus, et ce, même si autour de moi, j’entends et je lis cinquante plaintes que je « pense » moins dramatiques que mon état actuel.

 

4-      « On sait ben, toi : t’es toujours plus malade que les autres! »

SÉRIEUSEMENT, on quantifie maintenant la gravité de nos malaises pour savoir si on a le droit à un peu de compassion?! Attends… j’ai juste une sinusite, tu as quoi toi? Ah une bronchite… je pense que ça s’annule… je ne suis pas sûre. QUELQU’UN A LA CHARTE DES GRAVITÉS DANS LA SALLE?

 

5-      « Bois de l’eau pis lave-toi les mains, tu seras moins malade! »

CE N’EST PAS FAUX… dans l’absolu. Mais un coup qu’on est malade, ça change RIEN pour NOUS. Mais oui, il est important de boire beaucoup d’eau, de se laver les mains, de se reposer, de ne pas stresser, de bien manger, de faire de l’activité physique. Mais PRÉSENTEMENT, as-tu vu la sueur sur mon front juste à essayer d’écouter tout ce que tu me dis? Mes petits yeux larmoyants, ce n’est pas une nouvelle figure de selfie que je pratique!

 

6-      « Y’est temps que tu guérisses, me semble que ça fait longtemps que ça dure! »

TOUT À FAIT D’ACCORD! Si tu savais à quel point je pense EXACTEMENT la même chose! Mais paraît-il qu’on ne décide pas quand ça nous tombe dessus et surtout pas quand ça nous laisse tranquille! J’ai essayé de semer les microbes et les virus en courant en zigzag dans ma rue… j’ai failli finir à l’asile!

 

7-      « Arrête de te plaindre! T’es faite forte, t’es capable d’en prendre! »

RIEN À DIRE… sauf : Tu sais ce qu’elle aimerait te dire, la superwoman, là, là?

 

8-      « T’as pas l’air si pire » ou son opposé : « Ayoye! T’es ben maganée! »

OUAIS… Je ne sais pas à 100 % de quoi j’ai l’air, mais je sais comment je me sens. Pis sérieux, non, j’ai pas oublié de dire à ma face de sourire, j’ai juste envie de crier comme un homme : J’VAIS MOURIR!

 

Simplement, Ghislaine B.Surprenant

Mère au foyer 2.0

Ma profession : mère au foyer.

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Ma profession : mère au foyer.

Était-ce mon rêve? Pas du tout, mais je m’y plais et je fais de mon mieux! Est-ce que je suis assise devant la télé à longueur de journée? Oh non! Loin de là! La seule chose que je me permets de regarder du coin de l’œil est la fameuse Pat Patrouille.

Mon conjoint et moi avons fait ce choix lorsque je suis tombée enceinte de notre troisième enfant. Nous avons choisi ce « luxe » pour offrir du temps de qualité à nos enfants. Moins de temps avec une gardienne et plus de temps avec maman. Plus d’activités sportives pour les enfants également, puisque « Jo le taxi » est toujours présente!

C’est bien un luxe de nos jours de vivre aisément d’un seul salaire pour une famille de cinq. Est-ce qu’on roule sur l’or? Pas du tout. Il y a des moments plus durs que d’autres, mais nous savons que tout est une question de temps. Lorsque les enfants iront tous à l’école, je me trouverai un nouvel emploi.

Est-ce si évident d’être une femme au foyer de nos jours? Non. Si mes enfants sont impolis, c’est de ma faute. S’ils sont mal élevés, c’est de ma faute. S’ils ne sont pas assez instruits, c’est de ma faute. Ce que je veux dire par là est qu’il est facile de rejeter le blâme sur la gardienne ou l’éducatrice, mais dans mon cas, si mes enfants ont une lacune, c’est clairement de ma faute. Une pression que je me suis mise sur les épaules le jour où j’ai décidé d’être mère au foyer. Je souhaite le meilleur pour mes enfants et j’espère de tout cœur être le juste choix pour eux.

Quel est mon plus gros manque depuis que je suis à la maison? Vous savez, ce sentiment lorsque vous avez une semaine de vacances du bureau et que vous êtes simplement heureux de rester à la maison? Et bien moi, c’est tout le contraire : il faudrait littéralement que je me sauve pour avoir un break! Je rêve sans cesse à la prochaine petite sortie loin de la maison, à ma prochaine évasion. Lorsque je travaillais, je chérissais la route en voiture le matin. Vous savez pourquoi? Parce que j’étais seule. Sans enfants, sans collègues de travail. Cela peut paraître égoïste de ma part, mais c’était mon petit moment à moi.

Loin de moi l’idée de me plaindre parce que je suis consciente de la chance que j’ai, mais les enfants en bas âges ne comprennent pas que parfois, maman a besoin d’une petite pause. Le lavage non plus ne comprend pas que je mérite un répit. J’ai bien tenté de lui parler, mais il ne cesse de s’accumuler.

J’aime l’idée d’être une femme au foyer 2.0. JE peins la maison. JE fais le ménage du garage. JE pellette. JE ne fais PAS de repassage. Oups, ben non! Si mon homme a besoin d’une chemise, il le fait lui-même. L’histoire veut que je n’aie pas mis les plis aux bons endroits à plusieurs reprises. Était-ce voulu? Qui sait…

Je trouve frustrant de voir dans le regard des autres le malaise lorsque je leur dis ce que je fais comme travail. Oui, mon travail. Les gens paient une gardienne ou une ménagère. Moi, j’ai pris la décision de ne pas payer autrui. J’ai accepté le fait de perdre la totalité de mon salaire pour être présente pour mes enfants. Est-ce la meilleure décision? Je n’en ai aucune idée! Mais je ne juge pas les mères qui travaillent, alors ne me jugez pas non plus. J’ai fait le choix de mettre ma carrière de côté pour mes enfants et ce n’était pas un choix évident. Alors de grâce, respectez ce choix.

Je suis une mère qui, un jour, travaillera pour être rémunérée. Pour l’instant, je travaille fort à bien élever mes enfants.

Geneviève Dutrisac