Archives septembre 2017

Famille sans fumée

Avant je fumais. J’avais des enfants mais je fumais. Nous avons toujo

Avant je fumais. J’avais des enfants mais je fumais. Nous avons toujours, mon mari et moi, été très conscients de la dangerosité de la fumée secondaire pour nos enfants, alors nous n’avons jamais fumé en leur présence.

Je ne fumais pas dans la maison, par respect pour leurs petits poumons. Encore moins dans mon auto car je me disais que ce tout petit milieu fermé serait devenu irrespirable si on y allumait une cigarette.

Je réalise avec le temps que la principale raison qui faisait que je ne fumais pas devant mes enfants, c’est surtout pour qu’ils ne prennent pas exemple sur moi.
En effet, un enfant a tendance à imiter ses parents et je ne voulais pas leur donner une habitude de vie qui aurait pu les inciter à commencer à fumer. Alors, je me cachais!

Quand j’étais enfant, je regardais les adultes fumer avec envie, et je les trouvais très « cool »! À l’époque il n’y avait aucune restriction quant à l’usage de la cigarette car nous ne connaissions pas les dangers de la fumée secondaire sur la santé des enfants.
Je me souviens avoir été sur les genoux de mon grand-père pendant qu’il fumait. J’attendais qu’il fasse tomber sa cendre avec fascination. Plus tard, j’ai voulu faire comme lui, car lorsqu’il fumait, il avait l’air si serein et si sûr de lui avec sa cigarette!

La fumée secondaire est dangereuse pour tout le monde, mais les femmes enceintes et les enfants sont encore plus fragiles.
Un jour, j’ai fumé au restaurant et je me suis excusée quand j’ai réalisé que, à la table en arrière de moi, il y avait une femme enceinte. Le tabagisme passif augmente le risque de fausse couche et d’accouchement prématuré, il peut perturber le développement du bébé et entraine de nombreuses complications pendant la grossesse.

La fumée secondaire contient plus de 7000 substances chimiques dont 70 sont cancérigènes. Plus l’espace est restreint plus grande est la concentration en substances chimiques dans l’air.

Pour ces raisons depuis 2016 il est interdit de fumer ou de vapoter dans les voitures en présence d’enfants de moins de 16 ans, dans les aires de jeux pour enfants, sur les terrains sportifs et terrains de jeux.

Si une telle loi existe c’est parce que les victimes de fumée secondaire sont nombreuses et que la majorité des fumeurs ne connaissent pas bien les dangers qu’ils font encourir aux enfants. Ces derniers peuvent développer des problèmes respiratoires, des otites à répétition, des rhumes… Pour ces raisons, même en extérieur, il est conseillé d’éviter de fumer à côté des enfants.

Au quotidien, fumer, c’est prendre le risque d’exposer nos enfants aux dangers de la fumée secondaire. Alors, pourquoi ne pas leur donner un bon exemple en allant fumer dehors et pourquoi pas, en essayant d’arrêter de fumer?

Pour plus d’information sur la fumée secondaire, visitez le www.famillesansfumee.ca.

Gwendoline Duchaine

Je t’aime quand même!

Je ne sais plus dans quel contexte c’est arrivé, mais je me souvi

Je ne sais plus dans quel contexte c’est arrivé, mais je me souviens que mon fils, alors qu’il était à l’âge préscolaire, m’a lancé un « Je ne t’aime pu » à quelques reprises. Ouf… que c’est difficile à entendre et que ça fait mal au cœur de maman!

Je restais abasourdie chaque fois que j’entendais ces mots sortir de sa bouche. Je me sentais coupable et des questions naissaient dans ma tête par la suite : qu’est-ce que j’ai fait? Je ne mérite pas ça! Je prends soin de lui, je ferais tout pour lui. Qu’est-ce que j’ai dit de pas correct? Est-ce que ça aurait été mieux que je lui donne ce qu’il m’a demandé ou si j’ai bien fait de tenir mon bout et de lui dire non? Pourquoi il m’a dit ça, alors que moi je l’aime!

Après avoir repris mes esprits, fait une réflexion, discuté avec des amies et analysé mes réactions aux différents contextes quand il me lançait ces « super » paroles, j’ai compris que…

À cet âge, les enfants n’ont pas la maturité cognitive pour comprendre l’impact qu’ont leurs mots sur la personne. Ils sont en apprentissage action/réaction.

Ils lancent des phrases comme : Je ne t’aime plus! Tu n’es plus mon ami! Je ne t’invite pas à ma fête! ou Mon père est plus fort que le tien!

Des petites phrases qui attaquent droit au cœur et qui nous font réagir.

Pour eux, c’est une façon d’exprimer un mécontentement. C’est leur première impulsion qu’ils projettent vers nous. Quand nous sommes à leur écoute, nous pouvons leur apprendre les bons mots à utiliser pour exprimer l’émotion qu’ils vivent à ce moment précis. Par exemple : J’ai peur… Je suis fatigué… Je suis triste…

Alors, quand j’ai compris ce que je devais faire, c’est ce que je lui ai enseigné aussi souvent qu’il en avait besoin. Et j’ajoutais à la suite… Moi, je t’aime quand même!

 

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Reviens dans ta vie

J’aurais envie de vous demander à vous, lecteurs et lectrices, ce

J’aurais envie de vous demander à vous, lecteurs et lectrices, ce que vous pensez du vice. Bien entendu dans la société telle que nous la connaissons. Qui dit le mot « vice » sourit en s’imaginant quelques actions décadentes, voire excitantes. Mais ici, je vous parle du vice de la consommation de substances illicites.

Dans l’actualité, nous voyons passer des histoires d’horreur que bien trop d’hommes, de femmes et d’enfants vivent.

Si j’étais cette personne qui a un ami, une connaissance, un enfant en vol plané, comment je réagirais? Que lui dirais-je pour l’aider? Pourvu que cette personne veuille de cette aide. Je crois que je chercherais à comprendre ses méandres. À voir si la blessure si grande qui l’a amenée à cette consommation peut être combattue autrement.

Chemin faisant, vouloir arrêter de consommer est déjà un bien grand défi; le faire en est un qui semble insurmontable à beaucoup.

À toi.

Pourquoi te blesses-tu ainsi? Ma question n’en est pas une de jugement, mais bien une recherche de compréhension.

Pourquoi t’es-tu abandonné? Je ne cherche pas à te piéger. Je veux t’aider.

Si j’étais à tes côtés, je te serrerais contre moi. Encore et encore. Je voudrais siphonner à coups d’affection tout ton poison. Je voudrais te mettre en garde, même si déjà, à voir où tu en es, tu connais la danse.

Si j’étais ta sœur, ta mère, ton amie, je me battrais à tes côtés, bras levé et fier de te voir batailler. Je ne te jugerais pas. Je ne t’abandonnerais pas. Pour autant que toi, tu ne baisses pas les bras.

L’actualité dit haut et fort un mot que tu dois retenir absolument :

FENTANYL

Ne t’en approche pas! Les drogues de la rue t’achèveront. Celles prescrites t’y mèneront si tu ne prends pas quelques précautions.

Si j’étais toi, j’aurais peur. En même temps, je crois que même en le sachant, j’aurais possiblement l’envie de continuer, car lorsque survient l’envolée, la peur revêt tout sauf l’envie d’être apeuré.

Je crois, sans l’avoir vécu, comprendre cette recherche d’absence.

J’imagine selon des témoignages ce que procure ce mirage.

Te sens-tu fort? Au-dessus de tout?

Oublies-tu tes torts? Ceux qui te rendent fou?

Effaces-tu la honte qui te brime chaque seconde?

Dans ton cœur, cette bombe à laquelle tu succombes?

Te sens-tu t’échapper loin de ta dure réalité?

Ne pouvant pas tout quitter, tu te tues à petites gorgées.

Oublies-tu tes pleurs lorsque tu fixes les couleurs?

Puis la douleur qui revient après quelques heures.

A-t-elle réglé tes besoins de t’évader?

Ce moment où tu as lâché prise

Quand dans ton sang, ça a circulé

As-tu oublié ta crise?

Puis tu redescends, les pieds encore plus pesants. Tu te dis que c’est fini, AUJOURD’HUI. Mais tu te mens.

Tu as perdu, tu perds, tu perdras, tôt ou tard crois-moi.

Si beaucoup ne s’en sortent pas.

TOI, FAIS-LE!

SAUVE-TOI!

Tu mérites mieux que ce trépas de mort-vivant. Tu avais des rêves : les as-tu oubliés complètement? De l’aide, il y en a!

Des méthodes, il en existe tellement.

Mais le premier pas est unique. Il ne peut venir de personne d’autre que toi.

Mourir, que ce soit d’un coup ou à petit feu, c’est mourir quand même.

Vivre, que ce soit un combat de fou, c’est VIVRE surtout!

Choisis-toi.

Simplement, Ghislaine

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Voici le site : « Drogue : aide et référence (DAR) »

DAR offre soutien, information et référence aux personnes concernées par la toxicomanie, et ce, à travers tout le Québec.

Partagez cet outil, n’hésitez pas à l’utiliser aussi!

http://www.drogue-aidereference.qc.ca/www/index.php?locale=fr-CA

 

Mes enfants ne vont plus à l’école

Vos enfants viennent de retourner sur les bancs d’école? Les mien

Vos enfants viennent de retourner sur les bancs d’école? Les miens, six et neuf ans, viennent de débuter leur troisième année d’instruction en famille.

Mon aîné a fréquenté l’école en maternelle et en première année. Élève modèle : bon comportement en classe, bonnes notes, bons amis. Pour reprendre les mots de son enseignante : « S’ils étaient tous comme lui, ce serait le bonheur. » Et pourtant, ces deux années de fréquentation scolaire nous ont fait vivre un réel enfer. Le bonheur s’était éclipsé de nos vies.

En classe, mon coco filait doux. À la maison, ça ruait dans les brancards. Ce petit bonhomme de six ans n’avait que deux phrases à la bouche et l’humeur qui allait avec : « Je ne peux pas croire que ma vie est rendue juste ça » et « Je veux retrouver ma vie d’avant. » On s’est entêtés longtemps et de bien des manières. Puis, on a commencé à se demander s’il ne faisait pas tout simplement preuve de lucidité. Existait-il une autre voie qui lui conviendrait mieux? Est-ce que l’école ne serait pas comme le bon vieux cliché de la relation insatisfaisante dans laquelle tu restes beaucoup trop longtemps parce que tu as peur de l’inconnu? T’sais, quand tu n’es pas bien, mais que tu manques de courage pour te risquer à essayer autre chose…

Nous nous sommes donc mis à considérer une option qu’on avait rejetée d’emblée au départ : l’école à la maison. Et curieusement, en lisant le Programme de formation de l’école québécoise, j’ai vite réalisé que nous ne quittions pas l’école pour nous rebeller contre une institution, mais plutôt parce que nous croyions sincèrement aux principes du Programme. Étrange non? Voici cinq objectifs (accompagnés d’extraits du Programme de formation de l’école québécoise ) que je peux atteindre encore plus facilement depuis que j’ai pris en charge l’éducation de mes enfants :

  1. Respecter les intérêts et aptitudes de nos enfants

 

Voici ce que le Ministère a à dire à ce sujet : « Dans cette perspective, les apprentissages seront nécessairement différenciés afin de répondre aux besoins de formation dans le respect des différences individuelles. Une attention particulière sera portée à chaque élève, de façon à prendre appui sur ses ressources personnelles de tous ordres et à tenir compte de ses acquis et de ses intérêts. » (PFEQ, 2006)

  1. Apprendre dans le plaisir et valoriser le jeu

« Par le jeu et l’activité spontanée, l’enfant s’exprime, expérimente, construit ses connaissances, structure sa pensée et élabore sa vision du monde. Il apprend à être lui-même, à interagir avec les autres et à résoudre des problèmes. Il développe également son imagination et sa créativité. L’activité spontanée et le jeu sont les moyens que l’enfant privilégie pour s’approprier la réalité. » (PFEQ, 2006)

  1. Vivre des expériences concrètes et sortir des cahiers

« Aussi, l’école est-elle conviée à dépasser les cloisonnements entre les disciplines afin d’amener l’élève à mieux saisir et intégrer les liens entre ses divers apprentissages. » (PFEQ, 2006)

  1. Limiter les examens

« Différents outils et moyens, n’ayant pas tous nécessairement un caractère officiel, peuvent être utilisés pour évaluer les apprentissages et porter un jugement sur le développement des compétences de l’élève. Grilles d’observation, productions annotées d’élèves et portfolios sont autant de supports qui s’inscrivent dans une pédagogie centrée sur l’apprentissage et qui permettent à l’élève et à l’enseignant d’évaluer les démarches d’apprentissage, le développement des compétences et l’acquisition de connaissances. » (PFEQ, 2006)

  1. Bien socialiser nos enfants

« Ce qui est alors visé, c’est l’émergence chez les élèves d’une compétence sociale qui soit en accord avec des valeurs telles que l’affirmation de soi dans le respect de l’autre, la présence sensible à l’autre, l’ouverture constructive au pluralisme et à la non-violence. » (PFEQ, 2006)

Honnêtement, j’étais totalement contre l’idée de faire l’école à la maison au départ. Je n’étais même pas certaine que ce soit réellement légal. Après m’être bien informée auprès de l’Association québécoise pour l’éducation à domicile, j’ai réalisé que, non seulement c’était légal mais qu’en plus, c’était moi qui avais le droit et le devoir d’éduquer mes enfants. Que c’était à moi de décider si je déléguais mon autorité parentale en matière d’éducation à une école. C’était une révélation : j’avais la liberté de choisir. J’ai décidé de l’essayer… et j’ai adoré! Le résumé de mon histoire avec l’instruction en famille, c’est un peu comme une comédie romantique hollywoodienne… T’sais, la fille qui déteste quelqu’un au début du film et qui finit par tomber en amour avec à la fin. Ben ça, c’est moi avec l’école à la maison.

Elizabeth Gobeil Tremblay

Fit mum ou normal mum?

En ce début d’année scolaire, c’est le moment de reprendre de

En ce début d’année scolaire, c’est le moment de reprendre de bonnes habitudes. Alors, cette année, c’est décidé, je m’inscris au gym! Oui, oui, fini la flemmardise, la paresse et la procrastination… Moi aussi, je veux devenir une super fit mum! Elles sont partout, ces super mamans top shape qui exhibent leurs abdos de béton! Vous ne les avez pas vues passer sur Instagram ou autres réseaux sociaux qui entretiennent le culte du nombriliste? Elles ont une bonne volonté : nous prouver que même en étant maman, on peut avoir un corps canon. Sauf qu’honnêtement, dans la vie réelle, ce n’est pas ça du tout.

La fit mum trouve toujours le temps pour faire ses exercices. On la voit faire du sport avec ses marmots qui tournent autour, en pliant du linge ou en lavant le sol de sa cuisine. Elle réussit même à jouer avec eux en pleine séance d’entraînement, entre deux push-up. Soyons honnêtes : si la normal mum arrive à trouver vingt minutes tranquilles pour faire sa routine d’entraînement, c’est super! Sans compter que pendant ce temps, la montagne de linge trône toujours au milieu du lit.

La fit mum est toujours resplendissante, c’est à croire qu’elle s’entraîne du bout des doigts de pied jusqu’au bout des cils. Son manucure est toujours impeccable, son maquillage refait comme si elle sortait dans un bar, sans aucune trace de cernes ou de boutons sur sa peau fraîche. Si la normal mum se prenait en photo en plein milieu de sa séance, elle serait plutôt décoiffée comme si l’ouragan Irma était passée, le teint rouge et luisant, sans parler des cernes tombant sous ses yeux, car elle ne dort pas beaucoup, la normal mum. J’ai oublié aussi de dire que la fit mum ne transpire jamais; non, jamais vous ne verrez sur ses photos une auréole de transpiration sous ses aisselles.

La fit mum est toujours très bien habillée, legging à la mode, ultra serré, qui lui colle à la peau (un peu trop d’ailleurs) pour dévoiler la forme galbée de ses fesses d’acier. La normal mum opte plutôt pour jogging et t-shirt. Elle est très confortable et n’a sûrement pas l’impression que ses fesses vont avaler ses pantalons entre chaque étirement. La fit mum porte aussi toujours un micro top, qui cache seulement ce qu’il faut cacher. Quand elle saute, et bien rien ne bouge. Sa poitrine bien ronde est plaquée contre son corps, comme si elle l’avait tapée avec du gros duct tape. La normal mum a vu sa poitrine fondre comme une glace au soleil après le sevrage de sa progéniture. Elle a des seins magiques maintenant : quand elle lève les bras vers le haut pour faire un exercice, ils disparaissent!

La fit mum a retrouvé sa taille de guêpe en quatre semaines seulement (pour dire la vérité, elle n’a jamais été grosse; même quand elle était enceinte, on pouvait s’y méprendre tellement elle était svelte). La normal mum est incapable de se débarrasser de ce tout petitriquiqui bourrelet un peu trop mou juste au-dessus de la ceinture. Comme si cet amas de gras avait élu domicile sur son corps, comme la marque indélébile de « j’ai eu des enfants! »

La fit mum n’hésite pas à se prendre en photo avec ses enfants. Elle est toujours souriante et ses enfants aussi. Elle ne manque pas d’imagination pour les utiliser comme haltères ou autres accessoires. Elle n’a jamais peur de leur faire mal, de les écraser ou pire, de les échapper. C’est vrai, elle a des superpouvoirs! Elle a une famille parfaite, une maison bien rangée, un outfit à la mode et tout ça dans la joie et la bonne humeur. La normal mum, pendant son entraînement, doit gérer les crises et les pleurs, et hors de question d’utiliser ses enfants comme accessoires, ils bougent beaucoup trop.

J’ai oublié de vous dire que la fit mum est souvent une professionnelle, une adepte, elle a toujours fait du sport, avant, pendant et après sa grossesse. Elle y consacre beaucoup de temps et d’énergie, c’est un mode de vie. Elle est belle et en forme, mais ses formes parfaites ne doivent pas nous donner des complexes à nous, normal mums. Il est toujours possible de faire du sport sans être extrême juste pour se sentir bien, belle, et ce, même avec des enfants autour, et les fit mums nous le prouvent bien! Alors mesdames, plus de complexes, toutes à vos tapis!

Quelques exemples de fit mums!

https://www.instagram.com/nana_health/?hl=fr

https://www.instagram.com/gasya/

Gabie Demers

Toi le seul homme de la maison

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Lorsque je t’ai connu, tu avais déjà à ta charge une Julia, blondinette de deux ans. Puis, la famille s’est élargie à la vitesse grand V. À quarante semaines pile poil de grossesse, nous avons vu en plus que trop gros plan que le petit être à venir n’avait pas le petit engin qui lui déclinerait toute masculinité. Deux semaines après cette vision, nous avons accueilli au sein de notre nouvelle famille moderne recomposée une nouvelle petite fille, Lauriane.

Deux années se sont écoulées et le désir de devenir parents à nouveau a effleuré nos esprits et nos hormones. Nous n’avions pas trouvé de prénoms de filles, mais pour un garçon, nous nous étions mis d’accord avant l’arrivée de Lauriane.

À la première échographie de cette rencontre fœtale, j’ai bien vu cette fraction de seconde de deuil que tu as vécu lorsque la dame nous a annoncé qu’il s’agissait d’une fille. Tu n’étais pas déçu que ce soit une fille, mais tu as vécu un deuil de plein de projets, de plein de désirs à partager pour TON gars. Cette naissance à venir te renvoyait au banc des papas à qui l’on dirait à la blague : « Ouin… tu n’es pas capable de faire des gars! Tu sais juste faire des filles. » Il n’y aurait pas de Fabrice, mais bien une Emmanuelle qui allait se joindre à nous.

Moi qui, de prime abord, n’avais aucun désir d’avoir des filles! J’avais toujours eu peur de ne pas être à la hauteur des exigences féminines à transmettre. Toi, en prof d’éducation physique qui ne jurait que par ses années d’enseignant, de joueur de football dans tes années d’étudiant au secondaire et au collégial, pour ainsi transmettre ta passion à ta progéniture masculine. Nos désirs s’étaient probablement entremêlés quelque part.

Dans cette fraction de seconde, nous ignorions tout de l’avenir de nos trois filles. Pendant des années, je t’ai vu encourager de jeunes garçons en devenant coach de football à ton école secondaire. Tu avais ainsi trouvé ta façon à toi d’avoir le loisir de partager ta passion et de vivre plein de réussites avec tes gars « cadets » en les amenant comme champions interrégionaux, l’année où Lauriane a vu le jour. La fierté se lisait dans tous les pores de ta peau.

Les années se sont écoulées et tu es devenu tour à tour entraîneur et arbitre au football. Les filles ont aussi évoluée et ta grande a débuté une passion pour le volleyball. Son engouement te replongea dans tes premières années comme entraîneur pour des jeunes du secondaire, pendant lesquelles tu les glorifias du titre de champions à la première édition du championnat provincial benjamin en 1990. Te voir revivre ces années dans la passion de ta fille t’a amené à nous partager des tas d’histoires. Dans tes yeux brillants, on voyait se dérouler un pan de ta vie qui nous était depuis inconnu. On y voyait poindre des étincelles aussi grosses que des projecteurs sur un terrain de foot.

 

Tu es devenu l’entraîneur de l’équipe de ta fille, emmenant son équipe vers le titre de championnes au championnat régional juvénile. Désormais, tu partageais ton désir de transmettre tes passions à ta fille, à ta Julia.

Outre le sport qui te définit si bien dans la vie, tu transmets tes autres connaissances à notre trio de filles dans des domaines où moi, je n’ai pas ou peu de connaissances. Je t’ai vu enseigner à conduire à ta fille Julia et le tour de notre Lauriane viendra sous peu. La patience que tu as eue! Je t’ai vu être inquiet de les savoir dans diverses situations ou endroits. Tu as toujours pu avoir avec elles des discussions sur la façon dont un gars peut interpréter les choses. Rien à voir avec mes dires, puisque c’est toi qui avais l’expérience masculine et ainsi, tu devenais plus véridique par tes propos. Tu les laissais ainsi plus aptes à comprendre comment un gars pense ou réfléchit. Lorsque j’ai évoqué les dialogues sur les moyens de contraception, tu as donc pu y ajouter ton mot pour qu’ainsi, nos filles puissent déjouer les tentatives masculines de ne pas utiliser de condom.

Tu es un papa fier de ses filles et tel un paon, tu trônes dans ton habitat entouré de tes « femmes ». Un vrai patriarche!

Nos filles vieillissent et amènent des amis ou des amoureux avec qui tu peux échanger sur le football, sur les courses automobiles… des vraies conversations de gars autour d’une bière.

Je te l’accorde, les sujets lors des soupers en famille sont plus portés sur les dernières tendances de la mode, les potins de fifilles, les petits problèmes féminins… mais tu as ton garage pour t’y réfugier lorsque tu en as besoin, contrairement à moi que notre progéniture ultra féminine suit constamment d’un bout à l’autre de la maison.

En somme, peu importe le sexe de nos enfants, l’important reste ce qu’on leur transmet. Nous aurions pu avoir un garçon, notre Fabrice aurait pu été ultra ludique et se tenir loin des gymnases, loin de tes passions.

Et, dans l’équation, si tu avais le choix entre une équipe de football ou une équipe de cheerleaders? Dis-moi, quel homme n’aurait pas envié être à ta place?!

Dans cette fraction de seconde où nous avons vu que c’était une troisième fille, tu crois probablement avoir perdu un petit quelque chose, mais en fin de compte, tu as gagné au change. Tu as une femme qui t’a accompagné dans ta passion (ok, je ne comprends pas tout sur le football, même après dix‑sept ans, mais je te suis, te soutiens et t’encourage), tu as une grande qui aime recevoir tes conseils et s’entraîner avec toi pour poursuivre sa passion pour le volleyball au niveau collégial et qui partage le tout avec son « pops » à elle, une jeune adolescente qui veut jouer au flag-football à son entrée au secondaire et une autre qui bricole et te suit avec ses outils. 

 

Je n’aurais pu choisir meilleur homme pour m’accompagner auprès de nos filles.

 

Mylène Groleau

Comment ça va, vraiment?

Le 9 septembre, la grande Mascarade à Rideau Hall a regroupé des

Le 9 septembre, la grande Mascarade à Rideau Hall a regroupé des centaines d’intervenants du domaine de la santé mentale et de personnes du public qui ont été invitées à retirer leur masque, leur honte face à la maladie mentale. La liste des organismes présents se trouve sur http://www.gg.ca/document.aspx?id=16950&lan=eng.

10 septembre : 15e journée de prévention du suicide :

Ouf! On en parle, de plus en plus. On ose! On cherche des solutions à cette maladie potentiellement mortelle.

1 Canadien sur 5 souffrira de maladie mentale à un moment de sa vie. On commence à connaître cette statistique. On comprend ce qu’elle veut dire : dans une classe de 30 élèves, 6 seront touchés directement comme enfants, adolescents ou adultes. Dans une équipe de 15 personnes au travail, 3 souffriront, en silence peut-être. Le gestionnaire, l’enseignant, le directeur, l’enfant sage de la classe : personne n’est à l’abri. Vous n’êtes pas à l’abri. Moi non plus.

Ce que la statistique ne dit pas, c’est que pour chaque personne qui souffre de maladie mentale, plusieurs personnes autour d’elle souffrent aussi, se questionnent, se sentent confrontées. Un parent qui perçoit l’anxiété de son enfant à travers ses maux de ventre et ses nausées a de la peine et se sent impuissant. Un frère qui subit les crises violentes de sa sœur a peur, a mal. Un enfant qu’un parent ne peut plus nourrir et cajoler parce que la dépression a attaqué développe à son tour de l’insécurité, de l’incompréhension : « Pourquoi maman ne me raconte plus d’histoires de dodo comme avant? Pourquoi elle reste dans sa chambre? » Donc si on refait le calcul, ce n’est plus 1 personne sur 5 qui est touchée par la maladie mentale, c’est plutôt 5 Canadiens sur 5. Tout. Le. Monde. Vous, moi, le voisin, votre patron, nos enfants. Ça change la perspective, n’est-ce pas?

Personne n’est à l’abri de la maladie mentale, on s’entend là-dessus. Il y a bien sûr des facteurs génétiques, environnementaux, socioéconomiques qui augmentent les risques. Il y a bien sûr des événements de la vie qui peuvent nous faire plonger : les drogues, une perte d’emploi, un deuil… Mais on peut s’outiller pour se construire un abri au cas où l’ouragan passerait.

Un truc : quand vous demandez à quelqu’un « Comment ça va? », demandez-le vraiment. À la caisse d’épicerie, ce n’est peut-être pas le temps d’amorcer une discussion intense sur les questionnements existentiels. Mais ça n’empêche pas de vraiment s’intéresser à la personne, de lui sourire avec compassion, de lui faire un compliment. Le collègue qui s’isole alors qu’il était hop-la-vie ou le jeune qui délaisse ses amis ou perd l’appétit aurait peut-être besoin d’une petite tape sur l’épaule, d’une oreille attentive, d’un coup de pouce pour trouver la bonne source d’aide.

Un autre truc : prenez le temps de vous demander « Comment ça va? ». Une vraie conversation avec vous-même pour savoir si votre sourire en public sonne faux, si vous avez des projets et des amis qui vous donnent le goût de vivre, si vous avez changé dernièrement sans trop vous en rendre compte.

L’autre truc, c’est de parler, d’écrire, d’écouter, de s’informer. Et d’accepter qu’on traverse peut-être un bout difficile et qu’on a besoin d’aide.

Nous, on vous aime! Et on vous aime en vie et en bonne santé mentale!

Pour aider une personne qui pense au suicide : 1-866-APPELLE (277-3553)

Association québécoise pour la prévention du suicide : http://www.aqps.info/

Prévenir le suicide (gouvernement du Québec) : http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/prevenir-le-suicide/

Document La mortalité par suicide au Québec : http://www.aqps.info/media/documents/Portrait_statistique2016_suicide_Quebec_INSPQ.pdf

Comprendre la santé mentale (gouvernement du Québec) : http://www.sante.gouv.qc.ca/dossiers/dossier-sante-mentale/

Nathalie Courcy

 

Quinze minutes

Il y a à peu près dix ans, ma fille Maude, alors au milieu de son

Il y a à peu près dix ans, ma fille Maude, alors au milieu de son adolescence, m’a demandé de sortir avec ses amies. Comme elle le faisait souvent d’ailleurs. Mais cette fois, elle voulait revenir à la maison plus tard. Je lui ai répondu : « Non, je veux que tu rentres à la même heure que d’habitude. » À ma grande surprise, ses yeux bleus se sont agrandis, ses dents se sont serrées et ses poings se sont fermés. Puis, elle m’a regardée droit dans les yeux et a crié : « Laisse-moi vivre ma vie! »

Oups! Pauvre petite… elle ne savait pas ce qu’elle avait déclenché en moi. Grrr… Aucune négociation possible. « Tu rentres à l’heure habituelle ou tu restes à la maison, et tu as besoin d’être ici à l’heure convenue, sinon, je t’empêcherai de sortir pour quelque temps. Tant que tu vivras sous mon toit, tu vas respecter les règles de la maison », lui ai-je clairement rappelé. Je me foutais de toutes les techniques de communication. Le « tu » était à l’honneur! « D’accord, si tu veux vivre ta vie, maintenant, tu vas payer tes vêtements, ton école et tout ce dont tu as besoin. Tu vas faire ton lavage, tes repas… je ne m’occupe pas de toi », ai-je ajouté fermement.

Sa crise d’adolescence a duré quinze minutes (comme elle le dit si bien aujourd’hui). Cela a été un quart d’heure marquant dans sa vie. J’ai toujours dit que les enfants nous font grandir et j’ai aussi beaucoup appris de ce moment intense en émotions.

J’ai appris, entre autres, à m’intéresser à ce qu’elle fait, à poser des questions au lieu d’imposer mes lois. De cette façon, elle se sent impliquée dans la décision et elle se responsabilise.

Depuis ce temps, chaque fois qu’elle veut sortir, je lui demande : « Vers quelle heure penses-tu rentrer? » Si l’heure qu’elle me propose me convient, c’est parfait. Dans le cas contraire, on prend le temps de discuter et de s’entendre.

Elle en a retiré un si bel enseignement qu’il y a quelques années, elle a dit à sa cousine de quatorze ans qui exprimait le même discours : « Tes parents font de leur mieux et tant que tu vivras sous leur toit, respecte leurs demandes. »

Un « non » peut parfois être difficile à dire et à entendre, mais chacune de nous a retiré un enseignement qui lui sert encore aujourd’hui.

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Consentement, une notion pour tous?

On parle de plus en plus de culture du viol et de consentement, avec

On parle de plus en plus de culture du viol et de consentement, avec raison. On aborde ces sujets surtout en pensant aux filles et aux femmes, encore une fois, avec raison. Il faut en discuter et du chemin doit être fait. Je comprends aussi que les filles et les femmes étant celles qui subissent le plus d’agressions plus ou moins grandes, il est normal que nous en parlions plus.

Il y a cependant quelque chose qui m’interpelle : la notion de consentement devrait être abordée pour tous. En ce qui concerne les femmes et les filles, il y a encore de grandes améliorations qui s’avèrent nécessaires, mais il y a aussi beaucoup de travail en cours. Le consentement pour les enfants est aussi important. Par exemple, ils ne devraient jamais être obligés de donner des becs et des câlins à n’importe qui, pas même à la « matante » qui vient de lui offrir un cadeau. Bien que je pourrais en parler longtemps, ce que j’aimerais aborder ici est la notion de consentement pour les hommes.

Nico Archambault, qui incarne le rôle principal dans le spectacle musical Saturday Night Fever, a rédigé un statut Facebook récemment sur ce sujet. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1762404737120642&id=167170993310699

« Cher public de Saturday Night Fever — Le spectacle, faut qu’on se parle. J’aime ça vous rencontrer. Et ça me fait plaisir de la prendre votre photo. Mais ça ne vous donne pas le droit de me tripoter à volonté, là où vous voulez, C’est un spectacle musical, pas un bar open ni le 281. Et non, ça ne justifie pas votre comportement de me répéter (en criant) que “c’est ça être une vedette” ».

J’en ai été témoin. Une femme qui prend une photo avec Nico parce qu’elle a adoré le spectacle et qu’elle le trouve si beau, Nico… Elle lève la tête pour l’embrasser sur la bouche! Sans avertissement! Une autre lui flatte le torse ou encore lui pince une fesse! Ça lui arrive presque tous les soirs. Ce sont des femmes d’âge mûr qui ont ce genre de comportements, pas que ça change quoi que ce soit à la gravité du geste, mais elles n’ont pas l’excuse de la jeunesse ni du manque d’expérience. Si un homme posait ces gestes sur une vedette féminine, toutes ces dames crieraient assurément au scandale, avec raison! Mais le faire à un homme, ça passe?

Son statut a été repris par quelques sites. Les commentaires ont été majoritairement positifs et appuyaient le propos de l’artiste. Par contre, il y avait aussi des commentaires désobligeants sur le fait que « c’est même pas une vedette, c’est qui lui », qu’« il est capable de se défendre, il ne fait pas pitié » et autres dérivés. Ça me décourage.

Que cette personne soit connue ou non à vos yeux et en mesure de se défendre ou non ne change rien au fait qu’elle ne devrait pas se faire toucher sans son consentement. Nico est effectivement capable de se défendre et se sort de ces situations avec classe. Le débat n’est pas là. Il ne devrait même pas avoir à les vivre! Pourrions-nous tripoter une femme forte experte en arts martiaux sous prétexte qu’elle est capable de se défendre et qu’elle ne fait pas pitié?

Comme maman d’un petit garçon, ce genre de double standard m’interpelle particulièrement. Du haut de son année et demie, c’est un grand sociable très affectueux. On essaie de lui enseigner que ce n’est pas tout le monde qui a envie de recevoir ses câlins et que c’est correct comme ça. On essaie aussi de le respecter quand on a envie de lui donner des bisous et qu’il nous dit « non », même si ça nous démange de le bécoter. Il me semble simplement que nous devons être cohérents. Si nous voulons que les filles et les femmes puissent choisir qui les touche et comment, il devrait en être de même pour les garçons et les hommes.

Peu importe le sexe, l’âge, la force, la notoriété, le niveau de débrouillardise ou tout autre point de comparaison qui vous viendraient en tête, il est TOUJOURS inacceptable et impensable de toucher quelqu’un sans son consentement. Point. Aucune discussion possible.

On veut que nos garçons respectent les filles, qu’ils en prennent soin. Tout à fait, mais ça passe aussi par le respect d’eux-mêmes. On devrait vouloir que nos filles les respectent tout autant. On doit apprendre à nos enfants comment se comporter avec les autres, tout être humain confondu.

Jessica Archambault (ben oui!)

Fêtes d’enfants/parents/amis/adultes… ou « Savoir trouver l’équilibre »

Lorsque j’ai mis au monde ma plus vieille, j’ignorais qu’à ch

Lorsque j’ai mis au monde ma plus vieille, j’ignorais qu’à chacun de ses anniversaires (du moins les sept premiers😁), j’allais me casser la tête.

En tant que fille qui pense (beaucoup) trop, je souhaite toujours offrir le meilleur aux gens qui m’entourent. J’ai (tout le temps) peur de décevoir les gens (je sais, je devrais consulter 😂).

Au premier anniversaire de ton trésor, l’organisation demeure assez simple : tu invites la famille, tes amis proches. Tu n’as pas à réfléchir à une « thématique ». Tu prépares des crudités, des bols de chips et un gâteau.

LE GÂTEAU : À ce moment de ta vie, tu achèves ton congé de maternité et tu as toutes tes journées (ou presque) pour regarder sur Pinterest les jolis gâteaux, louer les moules, préparer ton fondant et réaliser ZE gâteau qui éblouira les invités qui, à cet instant, sont majoritairement des adultes.

À moins de t’appeler Marie-Christine Grenier, Stéphanie Noël ou Joannie Leblond, ce sera le seul gâteau que tu feras 😂. (Tu connais certainement une maman dévouée à ce point💕)

Tu comprendras rapidement que le temps te manquera puisque plus les années avancent, plus l’équilibre dans tes invités change; il y a plus d’amis que de parents😁.

Tu dois donc préparer des surprises et des jeux pour amuser ce petit monde… Et c’est ici qu’on pourrait inventer un nouveau concept de téléréalité : « Pimp ta fête! »

Plus les fêtes d’enfants déboulent dans ton entourage, plus tu dois redoubler d’ardeur et d’imagination pour impressionner tes jeunes invités.

Maquillages, animaux, tours de poney, discos, Reine des neiges, Power Rangers, jeux gonflables, magiciens, clowns, fabrication de toutous… Pense à un concept : il existe, c’est certain!

Bref, même si tu veux résister à cette vague de surconsommation, tu y arrives avec peine!

Et moi qui pense trop, je me questionne : quand dois-je cesser d’inviter les parents? Quand la fête d’enfants doit-elle devenir UNE FÊTE D’ENFANTS? Help!

Et lorsque vient le temps des invitations, pas facile de se restreindre… Les enfants de tes amis, les voisins, les cousins et les cousines, les amis d’école… Tu voudrais tous leur faire plaisir!

Je commence à peine à trouver un certain équilibre! Au premier anniversaire de ma grande, j’ai servi un repas chaud (préparé par mon papa, heureusement!) De la pure folie.

J’ai ensuite troqué le filet de porc pour des hot-dogs et du maïs. Cela a duré quelques années.

Cette année : RIEN. 😂 Je pense que j’ai compris qu’il faut aller à l’essentiel. Je profite plus du moment présent.💜

De plus, cette année, j’ai décidé d’offrir 5 $ par enfant invité à Opération Enfant Soleil en leur nom☀. Ils repartiront avec un petit souvenir, mais je cherchais une solution pour remplacer les gugusses du sac à surprises qui finissent à la poubelle.

Je profite donc de cette tribune pour lancer l’idée aux parents du Québec! Et si on faisait tous de même?

Pour ma plus jeune, je ferai la même chose pour Mira🐾🐾

Qui embarque?

Je vous laisse là-dessus; je dois aller chercher le gâteau d’anniversaire de ma fille chez la pâtissière.😉

Karine Lamarche

Enseignante

Si j’étais maman avec extras

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Je suis passionnée des défis quotidiens de la vie familiale. Convaincue qu’il est possible de vivre une vie familiale et une vie amoureuse épanouissantes et harmonieuses à travers cette vie tumultueuse. Je dois dire que ça prend une conviction vraiment forte et puissante pour nous aider à reprendre notre envol après ces journées où notre vie est une zone de turbulences. Comme bien des parents, dans ces moments de turbulences, je finis par voir ma vie comme une montagne. Et l’image est encore douce, parce que si la fatigue ou mon ami le SPM sont de la partie, je dirai plutôt que « ma vie, c’est d’la MARDE ». Merci à Lisa Leblanc pour ce bijou de chanson!

Pourtant, ma vie familiale n’a rien de particulier. Je ne connais pas la séparation et je ne connais pas les défis de la vie familiale recomposée. Je n’ai pas vécu de deuil qui touche ma famille immédiate. Je ne connais pas les troubles d’apprentissage, de comportements ou quoi que ce soit d’autre. Je n’ai pas subi de maladies ni d’accidents graves. Malgré tout cela, j’arrive parfois à voir ma vie comme une montagne. Oui, ça m’apparaît comme une montagne d’essayer de créer l’équilibre dans la maison pour faire régner l’harmonie et le plaisir quand mes enfants explosent les uns après les autres, et les uns avec les autres.

Puis, je me demande ce que ce serait si…

… mes enfants avaient un trouble d’apprentissage, un TDAH ou trouble de comportements.  

… mes enfants avaient une maladie grave.

… mes enfants ne pouvaient jamais être complètement autonomes.

C’est le mystère. Pourtant, il y a tant de familles qui vivent avec des problématiques qui demandent une adaptation, un suivi médical régulier et une attention toute particulière au quotidien. Ces mères et ces pères font preuve d’un don de soi incroyable, d’une patience d’ange et d’une compassion extraordinaire pour leurs enfants. C’est aussi d’eux que je m’inspire.

Vous connaissez Julie Philippon? Une maman avec extras que j’ai eu le privilège de rencontrer. Elle m’a raconté ce moment où sa vie de maman zen a foutu le camp pour être remplacée par la vie d’une maman avec extras. Vous pouvez l’entendre me raconter ce moment sur la familledemavie.com. Ce sont ses épreuves qu’elles devaient surmonter avec ses enfants qui l’ont amenée à écrire. L’écriture, c’est un merveilleux processus libérateur et rempli d’apprentissages. C’est devenu pour elle un moyen de mettre son attention sur les succès de ses enfants pendant la journée et de les partager à sa famille, puis c’est devenu une source d’inspiration pour tant d’autres familles qui vivent toutes sortes de difficultés.

Aujourd’hui, elle éduque, elle partage, elle outille, mais elle propage surtout des valeurs rassembleuses autour des différences par ses différents projets #30couleurs. Je suis désormais sensibilisée à la différence et surtout remplie de compassion pour les difficultés invisibles de nombreuses familles. Il y a une phrase qu’elle a dite qui, maintenant, résonne comme ceci dans mon esprit : Pourquoi juger si rapidement et si durement? Dans le fond, tu ne sais rien. Tu ne sais rien de cette personne que tu juges ni de ce qu’elle vit. Retiens tes paroles vaines et ouvre ton cœur en guise de soutien à ceux qui en arrachent parfois, un peu, de temps en temps, tellement, tout le temps, parfois, selon… Parce que tu n’en sais rien, tends la main ou passe ton chemin!

« Ça prend tout un village pour élever un enfant. » — Proverbe sénégalais

Et ce village c’est nous! – Julie Philippon.

Merci, Julie, d’apporter cette lueur d’espoir dont nous avons tous besoin!

 

Stéphanie Dionne