Archives janvier 2018

Bienvenue au Mexique!

On est arrivés au Mexique il y a déjà six jours, et on doit avou

On est arrivés au Mexique il y a déjà six jours, et on doit avouer être sous le charme du resort où on se trouve.

Je tiens à vous dire qu’on ne savait absolument rien de l’endroit où on s’en allait, alors on avait certaines craintes!

En fait, un jour où j’étais en inspection en bâtiment sur une maison, j’ai vu le Journal de Montréal qui trainait sur le comptoir avec comme première annonce un rabais pour un voyage au Sandos Caracol Eco Resort. Ça revenait à 1 100 $ par adulte. C’est certain que c’est dispendieux, mais c’était quand même moins cher que bien d’autres endroits.

À la base, nous devions arriver vers 14 h 30 le samedi après-midi… mais à cause de plusieurs facteurs inconnus, on a eu treize heures de retard sur notre vol et nous sommes arrivés à 5 h le dimanche matin.

En arrivant, on n’a pas vraiment pu voir les lieux parce qu’on était ÉPUISÉS.

On a réussi à dormir trois ou quatre heures pour ensuite aller voir à quoi ressemblait le resort. Notre première journée était froide et venteuse. Tout ça mélangé avec la fatigue, croyez-moi… on ne voyait pas la vie en rose!

Heureusement, le lundi matin en se réveillant, on a pu réaliser que notre choix de resort était FANTASTIQUE! Pour ceux qui veulent prendre des vacances en famille, c’est un resort totalement incroyable.

On appelle ça un ECO RESORT parce que tout tourne autour de ce qui est écologique.

Ici, le recyclage est mis de l’avant et vous ne retrouverez de pailles dans aucun verre. Certains écriteaux expliquent le nombre d’années que prend une paille pour se décomposer pour justifier qu’il n’y en a pas.

Le resort est en plein milieu de la « jungle ». Pour se rendre aux chambres, aux restaurants, aux piscines et à la plage, on doit passer par des sentiers pleins d’immenses arbres et… d’animaux!

 

Partout où on se promène, on croise des coatis (une espèce de mélange entre une belette et un raton laveur), des ratons laveurs, des oiseaux, des immenses lézards et… des singes!

 

Sérieusement, c’est assez incroyable de croiser des singes qui se promènent dans les arbres avec leurs bébés. Le matin, on peut même prendre des bananes au buffet pour ensuite aller nourrir les singes. Comme ils sont sauvages, ils viennent prendre les bananes pour s’enfuir et les manger dans les arbres. Ce sont des animaux sauvages, il est donc impossible de les flatter. Reste que de les voir évoluer dans un milieu naturel comme ici, c’est fou.

Il y a aussi une mini ferme où les enfants peuvent aller voir et nourrir les ânes, les coqs, les poules et les cochons.

Anna est tombée en amour avec les ânes! 😍 Malheureusement, on a découvert en voyant le visage de Hayden que lui y était allergique haha! Il avait le visage tout boursoufflé et rouge!

J’oubliais : comme le site est au beau milieu de la nature, on peut faire de la plongée dans les cénotes ou prendre un radeau pour se promener. Les cénotes (du maya dz’onot, signifiant « puits sacré », via l’espagnol cenote) sont « des immenses trous naturels creusés au cours de longues périodes glaciaires sur des terrains calcaires et qui contiennent d’énormes quantités d’eau douce et une faune aquatique très variée» et qui communiquent parfois avec la mer ou l’océan1.

Dans ces mêmes cénotes, il y a des tortues et des poissons. Les activités à même le site sont toutes gratuites (animaux, plongée, cénotes, etc.).

Pour les enfants, il y a un kids club intérieur qui ressemble sincèrement à un mini Funtropolis!

Pour l’extérieur, il a une piscine avec une vingtaine de glissades d’eau. Il y en a autant pour les petits que pour les ados! En tout, on retrouve deux grandes piscines pour adultes et une grande pour enfants avec des glissades d’eau.

Le resort est situé à dix minutes en taxi de Playa Del Carmen (si vous venez ici, vous devez aller sur la 5e avenue à Playa Del Carmen voir les magasins et la culture mexicaine.)

Les restaurants sont super bons et diversifiés. Hayden, Anna et Étienne n’ont pas chialé une seule fois haha!

C’est certain qu’à chaque endroit, il y a des plus et des moins.

Du côté des aspects négatifs, la plage n’est pas super belle. La mer et sa couleur aqua sont superbes, mais c’est difficile d’aller se baigner puisqu’il y a BEAUCOUP de récifs. J’ai même eu droit à une débarque sur une énorme roche dès la première journée. Ç’a été la fin de la plage pour nous! Heureusement, la piscine est à trente secondes à pied de la plage, ce qui nous permet d’aller marcher sur le bord de l’eau et de revenir nous baigner.

Aussi, l’eau des piscines n’est pas chauffée, ce qui donne un résultat un peu frisquet, mais vu les 35 degrés dehors, je ne m’en plains pas tant que ça!

Certaines personnes ont aussi émis des commentaires négatifs en ce qui a trait aux odeurs près des zones humides. Je vous répète que c’est un resort en milieu naturel, donc oui, certains chemins sentent… le pet! Mais entre vous et moi, ce n’est tellement pas dramatique. Les animaux et la nature valent la peine même si certains coins sentent moins bon. 🙂

En gros, je recommande vraiment ce resort. Il fait partie de ceux qui m’ont vraiment impressionnée.

– Les chambres sont belles

– Les aires publiques sont super propres (les toilettes aussi!)

– Les gens sont gentils

– Il y a des machines à crème glacée

– La nourriture est bonne

– Tout est à proximité

– On retrouve des machines à eau PARTOUT afin de rester bien hydraté!

– Il y a du wifi partout sur le réseau (pour pouvoir vous écrire, t’sais!)

– Et le soir, les sentiers sont illuminés par de grosses boules de lumières. C’est tellement beau.

En vous écrivant, je regarde l’endroit où je suis et je me dis que je ne veux pas partir.

Autour des piscines, ce sont des forêts avec d’immenses arbres et palmiers… c’est tout simplement féérique! ❤

(Pour voir plus de photos et de vidéos de notre voyage, allez voir mon compte Instagram et mes stories!)

 

  1. http://www.dicodunet.com/definitions/tourisme/les-cenotes-du-yucatan-au-mexique.htm

Toi, ce héros qui donne la vie

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Tu approches à mon chevet, le regard encore un peu endormi. Les marques de ton oreiller sur ta joue trahissent ton réveil hâtif. Pourtant, tu es souriant et alerte.
Tu poses ta main sur mon épaule :
– Alors… c’est pour ce soir?
Il est 2 heures du matin. Les contractions se sont rapprochées, puis tout ce liquide est sorti de moi et la douleur a envahi mon corps tout entier.
– Je crois que oui…
– On va regarder tout ça. Respirez bien. Je vais vous examiner et décider de la suite des choses. Ne vous en faites pas. Tout ira bien.

Toi, ton travail, c’est de mettre des bébés au monde. Chaque jour. Avec ton grand sourire réconfortant. Tu arrives avec ton savoir et ta magie, puis tu donnes la vie.
Comme ça.

Quand la situation se complique, tu agis rapidement malgré le fait que tu sors à peine de ton petit lit en salle de garde. Combien de bébés sont nés depuis que tu travailles aujourd’hui? Combien de fois as-tu été réveillé? Combien de mains as-tu posées sur combien d’épaules? As-tu des enfants toi aussi? Que fais-tu ici en ce soir de congé férié, loin des tiens? Où trouves-tu la force de penser, de décider, de déléguer, d’agir?

Je veux te demander tout cela, mais les mots se cognent dans ma tête. Toi, tu as déjà ta main en moi. Tu fais ta job. Tu donnes la vie.

Soudainement, tout s’embrouille, j’entends mon chum qui crie, je distingue des silhouettes fourmiller autour de moi, les bruits des alarmes résonnent trop fort… Je m’accroche à ta voix si paisible et directive. Tu es comme le chef d’orchestre d’une symphonie bien rodée. Les événements s’enchainent si vite… Toi, ce héros qui fait naître des enfants, tu restes calme.

Comment fais-tu? N’as-tu pas peur? Je suis si terrorisée. J’ai si mal. Vais-je mourir? Sauve mon bébé, je t’en supplie!

Enfin, j’entends ce pleur, ce premier bruit que fait un nouvel être… et je vois ton immense sourire. Tu es fier. Le temps s’arrête… Tu viens de donner la vie et de sauver la mienne… Tu es un héros qu’on réveille en pleine nuit et qui fait des miracles! Tu as la job la plus impressionnante du monde!

Je te regarde quitter la pièce avec gratitude. Que vas-tu faire maintenant? Manger? Dormir? Blaguer avec tes collègues? Boire un bon café? Te recoucher? Courir dans une autre salle et donner la vie à nouveau? Annoncer une mauvaise nouvelle? Finir tes notes? Appeler ta famille?

Chaque jour, chaque heure, tu es un héros qui fait naître des enfants…

Gwnedoline Duchaine

Plus facile d’avoir des filles?

Tous les pères doivent sans doute le vivre…

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Tous les pères doivent sans doute le vivre…

On tente de faire de son garçon, un homme! Peu importe ce que ceci veut dire. En plus de la difficulté qui réside dans notre vécu. Là où il n’y en avait pas beaucoup de présents, des modèles. Alors ça donne parfois ceci.

Par défaut, puisque si peu de parents veulent s’impliquer, mon fils est (mal) pris avec moi comme entraîneur-chef au baseball. Déjà notre quatrième été ensemble. Au rythme de plusieurs activités par semaine. Trop d’elles où je n’ai pas le temps d’être aussi son père.

Mon fils, au même âge, est bien plus doué que moi pour le baseball. Je le lui dis souvent, en ajoutant toujours le « mais… » qui tue la bonne intention. Fermer la porte aux sentiments, une de mes spécialités.

Il n’a pas la chance, non plus, de me vivre comme supporteur. Celui qui, des estrades, encourage positivement. Qui félicite, qui réconforte. Ça, c’est un rôle qui est interdit aux entraîneurs. Une facette de son père qu’il ne verra sans doute jamais. À moins que tout son potentiel ne s’exprime avec le temps. Que je ne le laisse voler, pour son bien, vers d’autres mains plus expertes que les miennes… Je le lui souhaite de tout mon cœur!

Pour le moment, il doit plutôt composer avec le sifflet! Tout le temps. Le rappel à l’ordre. L’extrême sévérité dévolue au « fils du coach ». Servir d’exemple pour tout ce qui est négatif. Passer son tour. Être le dernier choix dans presque toute situation. Bref, être souvent traité comme de la m… publiquement.

L’armée, former le caractère!

Être aussi le « sacrifié ». Comme cette fin de semaine, dans un tournoi. Lancer au moment critique avec peu de préparation (normal, je l’accorde aux autres). En relève à notre meilleur lanceur. Un monticule qui donne alors le vertige. Un match serré, des coureurs sur les buts. L’occasion de perdre. Une pression énorme, que presque tous les autres jeunes de l’équipe n’auraient pas supportée. Et lui, de très bien faire pendant deux manches. Deux retraits sur trois prises. Aucun point accordé en dernière manche, alors que l’adversaire finissait au bâton. Permettre alors à l’équipe d’atteindre la demi-finale.

Sans doute une des deux ou trois occasions où son papa a été si fier de lui. De lui dire seul à seul, en ajoutant le « mais… » Le coach n’est jamais très loin. La fabrique à « vrais » hommes non plus…

Je sais, je suis une espèce de dinosaure. Mais je prends au moins le temps de lui expliquer le pourquoi du comment. Et lui, de tenter de me rassurer qu’il comprend et accepte…

Il n’est pas comme moi et c’est tant mieux, pour lui…

Sinon, il serait toujours comme le ressort à son maximum. À deux doigts de craquer. Compétitif jusqu’au bout des orteils. Celui qui le sait, mais qui ne prend pas vraiment les moyens pour changer. Juste adoucir un peu les coins avec l’âge. Le naturel qui s’exprime passionnément à la moindre occasion.

Aussi habile dans la démonstration de son affection paternelle qu’un éléphant… dans une compétition de châteaux de cartes. Après tout, un homme, un « vrai », ça ne doit pas montrer ses sentiments. Non?

Je le sens sensible et je sais déjà qu’il sera un bien meilleur père que moi. L’exemple, il l’aura eu. Juste faire tout le contraire, sans doute!

Comme je l’ai écrit à ta sœur, je t’aime! J’espère que tu comprends la game? Ma game…

michel

 

PAPAAA ! Non, pas maman ! PAPAAAAAA !

Eh oui ! Fiston, presque deux ans, a prononcé ces mots récemment

Eh oui ! Fiston, presque deux ans, a prononcé ces mots récemment. Il voulait seulement être avec papa et préférait que maman quitte la pièce. Ça m’a bien fait rire.

Il me semble que les circonstances rendent le lien mère-enfant souvent plus facile à créer. L’allaitement offre une belle proximité, le congé de maternité laisse beaucoup de temps en tête‑à‑tête à maman et bébé et, pour ma part, les vacances scolaires ; l’été, les fêtes et la relâche me permettent de beaux instants avec fiston. Chez nous, ces nombreux moments de vacances ne sont vécus, en grande majorité, que par moi puisque papa a un emploi avec un nombre de semaines de congé plus restreint.

Cependant, il a toujours été très important pour chéri-mari et moi que sa place de papa soit aussi importante et valorisée que la mienne. Donc, même si fiston se tournait plus naturellement vers moi pour certaines choses après avoir passé la journée avec moi, papa prenait les devants. Nous avons aussi tenté de créer des occasions de jeux avec papa et de réserver des éléments de la routine avec papa. Il a ainsi pris doucement sa place. Ça se passe généralement bien et on trouve notre formule, sur ce point, plutôt gagnante.

Dans le dernier mois, j’ai eu droit aux premiers « Où papa ? » quand j’étais en congé avec fiston et que chéri-mari travaillait. Cette question revenait quelques fois durant la journée. Et quand il m’entend dire que papa arrive bientôt, on doit s’asseoir en haut de l’escalier pour l’attendre et l’accueillir.

J’ai aussi eu droit aux premiers : « Pas maman. Papaaaa ! » On en profite d’ailleurs pour lui apprendre à dire plus doucement les choses. « Sors s’il te plaît », plutôt que « là-bas maman ». Ces demandes de proximité avec son père me font sourire.

Quand je regarde mes hommes être ensemble, se promener, jouer ou juste exister dans le quotidien, je souris ; mon cœur se remplit. Je trouve ça beau. Ils sont en train de construire leur relation, leur complicité. C’est si précieux !

Et quand fiston demande des moments seuls avec papa, on se dit que lui aussi apprécie cette complicité et la trouve importante. J’ai encore amplement de moments privilégiés avec mon fils pour simplement me réjouir et les regarder avec amour !

Jessica Archambault

Mon ami Déni

« Le déni est une stratégie de défense qui mène à éviter, s

« Le déni est une stratégie de défense qui mène à éviter, sinon à nier une réalité. » (http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Deni)

Ça fait quoi, au moins cinq ans qu’on habite ensemble? Je pense que dès les premiers mois de vie de mon fils, on est devenus colocs, lui et moi. Pourtant, je ne l’ai jamais invité à emménager, celui‑là.

Depuis longtemps, il essaie de m’épargner. En surface, il est zen. Avec lui, il n’y a jamais de problème. Dès que j’ai une pensée qui m’inquiète, il est là pour me dire que je m’en fais pour rien. Il écarte les « d’un coup que » et les « si » en claquant des doigts et avec lui, tout va toujours bien, tout est normal. Je l’aime quand il me souffle à l’oreille ce qu’une mère a bien envie d’entendre, c’est vraiment réconfortant. Il a le don de calmer les boules d’angoisses et l’insomnie. Ça, c’est le beau de Déni, mais pour être honnête, notre colocation est vite devenue malsaine. J’ai une relation amour/haine avec lui. Il est assez bon manipulateur je dirais, il trouve toujours une façon de m’emmener à penser comme lui, même si je pense autrement. Il aime bien rejeter la faute sur absolument tout, il a pointé du doigt chaque moment, maladie ou épreuve de la vie de mon fils en les accusant d’être la source de ses particularités. Il est capable à lui seul de me faire croire que c’est moi le problème, que j’ai sans doute été trop ou pas assez.

Déni, c’est celui qui parle le plus fort dans ma tête. C’est un leader négatif de la gang. Cependant, il y a plus fort que lui. La plus puissante, c’est la petite voix intérieure. Elle, elle me dit mes quatre vérités et surtout, elle est très intuitive. Disons que les relations entre elle et Déni sont tendues, parce qu’ils ne vont pas dans le même sens du tout. Un essaie de me mettre la tête dans le sable telle une autruche et l’autre, de m’ouvrir les yeux bien grands. Quand elle parle, je la ressens dans tout mon être, ça me fait trembler de l’intérieur et ça fait même un peu mal. Quand elle parle, je sais qu’elle a raison, que c’est elle que je dois écouter. Au début, je trouvais dur de l’écouter, elle résonnait au fin fond de mon être en me disant ce que Déni se tuait à me cacher. Au final, j’ai compris que je préférais voir la vérité en face, aussi douloureuse soit-elle, parce que ça n’impliquait pas que moi. La petite voix intérieure et ses vérités n’ont rien d’apaisant comme Déni, surtout quand ça concerne ce que j’ai de plus précieux comme joyaux.

Mon précieux joyau, lui, a commencé à ternir vers l’âge de trois ans. Un soir, alors qu’on revenait d’une fête où il a été ridiculisé par un adulte, où il a entendu les gens me dire combien il était quelque chose, il a fini par me demander : « Toi maman, est-ce que t’aimerais mieux avoir un autre garçon que moi? »

Ce fut une douche froide, je dirais même glaciale. On venait de prendre mon cœur et de le balancer du haut d’une falaise. Je suis descendue et j’ai éclaté en sanglots. Ce soir-là, j’ai demandé à Déni de déménager. Même s’il était « bon » pour moi, il nuisait à mon fils. Je devais choisir entre MON bien-être, temporaire on s’entend, et le bien-être de mon fils.

Le choix fut simple.

J’ai fait appel à des spécialistes immédiatement. Hors de question que je laisse l’estime personnelle de mon fils dégringoler encore plus. Depuis deux ans, nous sommes toujours là-dedans et ça ébranle beaucoup mon cœur de maman. Déni aime bien revenir me saluer à l’improviste et souvent, il me supplie de le laisser emménager à nouveau. Mais, je le confronte. Ma petite voix intérieure et moi, on est bien d’accord pour dire que les éducatrices et la professeure sont les mieux outillées pour observer mon fils au quotidien, que les spécialistes sont les meilleures pour nous orienter et le diagnostiquer, si diagnostic il y a à y avoir. Nous sommes à la bonne place, même si Déni, lui, il continue de penser que ce n’est pas nécessaire.

On arrive à la fin du processus. Nous sommes en cours d’évaluation et Déni a peur qu’on mette une étiquette sur mon beau boy, il ne cesse de me répéter qu’il n’a rien. Cependant, moi et ma petite voix, on reste impassibles : ce n’est pas à lui de décider. Il est tellement important de faire confiance aux spécialistes, ils en ont vu d’autres et ils ont un regard différent sur la situation et sur mon fils. Il n’y aura peut-être pas d’étiquette, les spécialistes ne servent pas qu’à donner des diagnostics, ils ont un éventail d’outils pour m’aider à faire briller mon joyau à nouveau. Et… si étiquette il y a à y avoir, étiquette il y aura. En 2018, les étiquettes sont comme les passeports des enfants différents. Elles permettent de les identifier, de savoir d’où ils viennent, où on doit les envoyer. Pour se rendre à destination, ils doivent être dans le bon avion, au bon moment. Les étiquettes servent à ouvrir les horizons de ces enfants-là, et elles leur permettent de prendre leur envol sans avoir les ailes trop abimées.

Déni a presque coupé les ailes de mon fils, et ce de façon complètement involontaire. Il est maladroit, je sais que ce n’était pas son intention, mais il m’empêchait d’écouter ma petite voix qui, elle, me disait que ça n’allait pas. C’est une dure bataille, chaque jour, mais mon fils mérite que je mène ce combat contre Déni, pour lui.

C’est normal d’avoir un Déni en soi, c’est un mécanisme de défense et on n’y peut rien. Ce qui n’est pas normal, c’est qu’il peut prendre les enfants en otage en les privant de la seule chose dont ils ont besoin : l’aide.

Marilyne Lepage

On répare et on avance!

Depuis la séparation, quand on me demandait comment j’allais, je

Depuis la séparation, quand on me demandait comment j’allais, je répondais : « Des hauts, des bas. Je prends le temps de me reconstruire. » C’était honnête. Je refuse d’être une victime, mais aussi de jouer la femme forte.

Puis, j’ai eu un down. Un bout rough. La gastro des enfants et le manque de clarté extérieure n’aidant pas, j’ai commencé à tout voir en noir. Comme dans broyer du noir. Prendre la noirceur que je percevais partout en moi et autour de moi, la passer dans le blender de mes dialogues intérieurs et me badigeonner l’âme avec la glue goudronnée que ça faisait. Il ne manquait que les plumes des Dalton.

Je me connais, des passes de même, ce n’est pas bon signe. Je devais me ressaisir rapido presto pour ne pas m’enfoncer.

Et c’est là que j’ai compris que j’avais peut-être sauté des étapes.

Je suis une fille très axée sur l’action. Problème = solution. Cette équation m’évite de patauger trop longtemps dans les situations difficiles. Une fois que la décision de la séparation a été prise et annoncée, je me suis pitchée dans le processus du déménagement et de la médiation. Rencontres avec la notaire, visites de maisons, discussions avec ma banque, répartition des biens. Vous le voyez, hein, le problème que ma solutionnite aigüe a créé? Le vieux principe des sables mouvants : plus tu t’énerves, plus tu t’enfonces.

J’étais dans l’action-réaction, mais peu dans l’émotion. Pas que j’aie refusé complètement de m’y plonger, mais disons que je me suis contentée de faire de la plongée en apnée au lieu d’aller en profondeur. On ne peut pas tout faire en même temps, me direz-vous. C’est ce que je me disais aussi, et je ne regrette pas d’avoir respecté l’ordre de la pyramide de Maslow (les besoins de survie et de sécurité ont priorité sur les besoins plus « sentimentaux »). M’assurer d’avoir un matelas pour dormir et une maison pour accueillir mes enfants était plus urgent que de sortir la pelle pour creuser mes émotions.

Mais voilà, une fois que le camion de déménagement est reparti et que les boîtes ont été à peu près défaites, ça faisait de la place pour le deuil. Le temps de me reconstruire était venu, pensais-je…

« Mes blues passent pu dans porte », chantait Offenbach dans mes jeunes années. Quand je voulais faire sortir le méchant, je mettais cette toune-là sur Repeat et je braillais tant que je voulais. Là, c’était le temps de faire sortir le méchant et de le regarder dans le noir des yeux. Avancer dans le deuil au lieu de m’y enfoncer.

Et pour le faire, je ne pouvais pas commencer la reconstruction tout de suite. Pour reconstruire, il faut que les fondations soient solides, et les miennes étaient ébranlées. Si vous montez des murs après un tremblement de terre sans avoir solidifié le sous-sol et réparé les fissures du béton, les risques sont grands que ça ne tienne pas longtemps. À la moindre brise, ça va sacrer le camp.

J’ai décidé de faire un pas de recul. De reprendre mon coffre d’outils accumulés au fil des années et des débarques. De sortir ma masse et de défaire ma carapace peu à peu, à mon rythme, pour voir ce qu’il y a en dessous, bien enfoui. Je vais garder les morceaux qui sont encore bons et me départir des parties pourries, clouer avec des clous plus durables, mettre plus de vis. Travailler sur la structure plutôt que sur la tapisserie.

Ce qui ne m’empêchera pas de planter des fleurs autour de la maison et de faire jouer des tounes disco dans la baraque pour sourire et danser. Faire des rénovations, c’est plus le fun avec de la musique!

Nathalie Courcy

 

Le top 5 des craintes les plus fréquentes durant la préparation d’un mariage

La demande a enfin été faite et vous êtes en pleins préparatifs

La demande a enfin été faite et vous êtes en pleins préparatifs de mariage. Vous investissez beaucoup de temps ou beaucoup d’argent, voire carrément les deux pour la plupart! Il est donc normal que vous vouliez que ce jour soit mémorable dans le bon sens du terme. Vous voulez que ce soit à la hauteur du temps et de l’argent investis. Reste que durant tout le processus des préparatifs, des craintes ou des questionnements s’installent. Même des cauchemars font leur apparition durant la nuit. Voilà un top 5 des craintes les plus fréquentes face à la journée du mariage.

1- Que le repas ne soit pas mangeable.

Qu’on le veuille ou non, le repas restera quelque chose dont le monde parlera entre eux suite au grand jour. Donc si les cuisiniers manquent leur shot à votre mariage, ce sera une grosse déception qui n’est à souhaiter pour personne. Notez ici qu’il est rare que cela arrive. La majorité des lieux de réception veulent être à la hauteur des attentes et ils tiennent à leur réputation.

2- Que les invités ne veulent pas venir.

Planifier son mariage, c’est aussi faire la liste de ceux que vous voulez inviter et voir au jour J. Et si la majorité répondait qu’ils ne seront pas présents? Il est clair qu’on aime mieux ne pas y penser, mais ça reste une idée qui peut nous trotter dans la tête tant que nous n’avons pas reçu les réponses. Si on veut faire un party, ça prend du monde!

3- Qu’un fournisseur se désiste à la dernière minute.

Le cauchemar que j’espère ne pas vivre, c’est bien qu’un fournisseur se désiste à la dernière minute! Les fournisseurs principaux (salle/traiteur, dj/animateur, célébrant/église et photographe/vidéaste) sont un peu les piliers d’un mariage réussi. Ils nous guident beaucoup. Alors non, on ne veut pas se retrouver à chercher un nouveau fournisseur une semaine avant l’événement.

4- Que les invités s’ennuient.

Quand on pense à notre mariage, on s’imagine une soirée avec beaucoup de plaisir. On veut voir que nos invités s’amusent et qu’ils sont contents d’être là. Voilà pourquoi il est important de choisir un super dj/animateur. On peut prendre seulement un dj, mais souvent, ceux qui choisissent cette option recherchent aussi des idées de jeux pour la soirée, justement pour mettre un peu de piquant. Ce choix est vraiment personnel, mais d’une manière ou d’une autre, on veut que nos invités aient du plaisir ce soir là.

5- Être pris d’un malaise durant la cérémonie.

Même si plus tard, ça deviendrait probablement un moment très cocasse à se rappeler pour une bonne dose de rire, on ne veut ni tomber dans les pommes ni vomir à cause du stress. Le mieux est d’en rester aux tremblements que la majorité vivra au moment de la montée de l’allée.

Donc voilà, après avoir parlé avec des futures mariées, ce sont les cinq idées qui sont revenues le plus souvent. Mais bien évidemment, il aurait pu y en avoir tant! Reste qu’il faut profiter de chaque petit moment. Le mieux est d’essayer de rester ZEN et de prendre les choses comme elles viendront. Un mariage connaît toujours de petits imprévus et c’est correct aussi. Pourvu que ça reste juste de petits imprévus…

Mireille Coutu Lessard

Réclame ton 20 $ pour tes meubles en mousse de polyuréthane

Oui, tu as bien lu. Il y a de bonnes chances que tu sois éligible p

Oui, tu as bien lu. Il y a de bonnes chances que tu sois éligible pour recevoir un chèque de remboursement de 20  $ par la poste, juste parce que tu as acheté un meuble dans le passé! Ma famille Mon Chaos a pris les informations à propos de cette action collective pour toi et te les résume pour te faciliter la vie. Ce n’est pas ça, le bonheur?!

Avant de te donner les détails de la marche à suivre, il est pertinent de t’informer un peu sur la raison pour laquelle tu pourrais te voir enrichi d’un minimum de 20 $ (parce que oui, ça pourrait être plus).

Une action collective a été réglée récemment pour un montant total de 38 M$ contre des fabricants canadiens de mousse de polyuréthane flexible. Cette mousse-là, on la retrouve dans presque tout ce qui est rembourré et confortable : les fauteuils rembourrés, les matelas, les sous-tapis, les canapés, etc. Malheureusement, nous, les pauvres consommateurs, on s’est fait un peu flouer à travers les années. Ces fabricants ont été poursuivis pour avoir fixé le prix de vente de cette mousse pendant plus d’une décennie, ce qui aurait fait gonfler le prix d’achat pour les entreprises et pour les consommateurs canadiens (comme toi). Mousse, mais mousse égale, comme on dit, monsieur le fabricant! Une poursuite a donc été intentée afin de nous rembourser ce qui a été rembourré!

Ce qui est beau là-dedans, c’est que n’importe qui peut soumettre une réclamation. Il faut simplement remplir ces deux conditions :

• Tu demeures au Canada ou tu as demeuré au Canada entre le 1er janvier 1999 et le 10 janvier 2012; et
• Tu as acheté au Canada de la mousse de polyuréthane flexible, ou un produit éligible qui contient de la mousse de polyuréthane flexible (matelas, fauteuil, canapé ou chaise de bureau), ou un sous-tapis, fabriqués au Canada, pour un usage personnel, commercial ou à des fins de fabrication pendant cette même période.

Tu te retrouves dans les deux points plus haut? Alors c’est le moment que tu attendais tant. Comment faire pour toucher ce montant qui t’est dû?

Le tout se fait en trois étapes faciles (parce qu’on déteste quand c’est compliqué) :

1. Tu prends une photo de l’étiquette de ton produit qui contient de la mousse.


2. Tu vas sur le site www.moussepayante.com.


3. Tu remplis le formulaire.

L’argent ne pousse peut-être pas dans les arbres, mais il dort peut-être dans ton divan! Alors, ne tarde pas, parce que tu as jusqu’au 6 février 2018 pour faire ta réclamation. Des actions collectives comme celle-là, c’est un bon moyen de faire justice aux consommateurs comme toi. Ça peut peut-être paraître insignifiant pour certains que de se battre pour de la mousse, mais au bout du compte, cet argent t’appartient!

On se ressemble plus qu’on pense!

Quand ma première fille est née, elle me ressemblait tellement que

Quand ma première fille est née, elle me ressemblait tellement que même sa grand-mère prenait les photos de moi nouveau-née pour les photos de sa petite-fille. La même crinière foncée, les mêmes frisous, les mêmes bajoues, la peau d’Amérindienne.

Ma peanut a grandi, jusqu’à atteindre les mêmes 5 pieds et presque 2 pouces que moi. Elle a volé le brun des yeux de mon papa et ne rentre plus dans mes souliers, mais sinon, c’est ma copie conforme. Les yeux en amandes, le même point de beauté sur le nez. Sans blague.

Même dans le caractère, elle me ressemble. Entêtée, timide qui s’ouvre avec le temps, passionnée, lève-tôt. Et elle aussi, elle parle plus vite que son ombre. À en être étourdissante. Comme moi (j’aimerais ajouter « au même âge », mais je n’ai pas changé!) Elle est devenue l’artiste de son école, la bolée en français, la lectrice infatigable. Celle qui déteste les maths et les cours d’éducation physique. Ce qui me rappelle une ado qui se faisait mettre à la porte des cours parce qu’elle dessinait et parlait… cette même ado qui refusait de faire certains exercices en édu, juste parce que.

Deux ans après la naissance de ma plus vieille, ma cocotte est née. À sa naissance, elle faisait presque deux pouces de plus que sa sœur au même moment. Les cheveux tout aussi noirs, mais raides comme des spaghettis pas cuits. Cheveux qui ont rapidement viré au blond (hein?! Si quelqu’un avait essayé de me faire croire que j’aurais un enfant blond, je me serais roulée par terre!) De grands yeux bleus, des doigts effilés, une peau presque translucide.

Hypersensible jusqu’au bout du bout de ses orteils, elle s’est réfugiée dans son imagination et son silence. Elle aime faire les choses au rythme de son lunatisme et des licornes droguées aux bonbons dont elle rêve. Elle se découvre des passions pour les maths, le sport, les sciences. Elle est ma Dre Doolittle, meilleure amie des animaux et grande protectrice de la nature. Pour elle, la nuit commence à 23 heures et se terminerait idéalement à 11 heures.

Quand elles étaient plus jeunes, mes filles passaient pour des amies tellement elles n’avaient rien en commun. Alors que la meilleure amie de ma fille aînée passait pour sa sœur jumelle…

Me faire dire que ma plus vieille me ressemble, c’est chouette. Mais ça me faisait de la peine pour mon autre fille. On se fait souvent dire comme parents de ne pas comparer nos enfants entre eux. Mais pas de ne pas comparer les enfants avec les parents.

« OMG qu’il ressemble à son père au même âge! »

« Elle a tellement le même sourire que sa mère! »

« On jurerait que c’est le facteur! » (Euh… oups!?)

Mes enfants ont grandi. Se sont définis. À un moment où je sentais que ma cocotte avait besoin de trouver des repères, je lui ai fait remarquer que moi aussi, quand j’avais son âge, je tripais sur la nature. Je me promenais seule en forêt en plein hiver parce que je m’y sentais en sécurité. J’ai toujours eu des chats, des chiens, des oiseaux, des hamsters. À l’université, j’étais membre du club environnemental. J’ai même écrit un article intitulé « Votre steak sourit-il? » Éclat de rire. On a le même sens de l’humour. Elle est d’ailleurs mon meilleur public. La seule qui rit sincèrement quand je demande « Quel est le pays où il y a le plus de mécaniciens? Le Lesotho… »

« Oui mais maman, tu n’aimais pas les mathématiques et moi j’adore ça! »

« C’est vrai que les maths et moi, c’est loin d’être un match parfait. Mais comme toi, j’adore les sciences. »

« Ben là, tu as étudié en littérature! »

« Oui parce que comme toi, j’adore les livres. Mais ce que j’aimais dans mes études en littérature, c’était la recherche, le côté scientifique de l’analyse littéraire. Sans compter qu’au secondaire, j’adorais faire des explosions dans le laboratoire de chimie! »

« Ah! Maman! »

Éclat de rire, encore.

J’ai les yeux verts, les cheveux châtain grisonnants, j’ai perdu mes bajoues, mais j’aurai toujours le teint foncé. Et je suis aussi contente de voir en mes filles des éclats de moi et des parties d’elles qui sont bien uniques. Ça me permet d’apprendre de chacune.

Et j’adore quand je les entends se confier l’une à l’autre : « Dans le fond, toi et moi, on se ressemble! »

Nathalie Courcy

J’ai le moral qui fite avec le temps de l’année…

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Chaque année, quand les rayons chauds du soleil nous quittent en même temps que la température, j’ai le moral en chute libre.

 

Cela me prend toute l’énergie possible pour me tirer de mon lit, et la seule pensée qui me réconforte, c’est la pensée du moment où je vais me recoucher.

 

Partir la journée comme ça, c’est à coup sûr tout voir comme une montagne.

 

Et les journées se suivent et se ressemblent… je me sens BOF!

 

J’ai le goût de rien.

 

Et puis je n’ai pas le choix, il me revient toujours en tête un rendez-vous chez le médecin il y a quelques années.

 

Il a regardé mon pédigrée familial. Oui, voyez-vous, la dépression est comme la seule chose dont pas mal tout le monde a hérité.

 

Les antidépresseurs sont au menu chez nous.

 

J’ai une tante qui appelait ça des bonbons sourire!

 

Mon frère et ma cousine se sont enlevé la vie.

 

Donc dans le bureau, le médecin m’a raconté que d’octobre à avril, la dépression monte en flèche et que moi, avec le bagage génétique que j’ai, mes risques sont décuplés… donc si je ne suis pas vigilante, je ferai une dépression moi aussi.

 

Alors j’ai appris à me regarder aller.

 

Chaque année, cela me prend quelques semaines à me rendre compte que je coule, mais par la suite, je mets en action ma routine bonheur!

 

Une routine que je me suis créée et qui me permet de ne pas couler au fond de mon abime mental.

 

Il y a trois choses que je fais et qui m’aident vraiment :

 

1— Je médite ou j’applique des techniques de cohérence cardiaque (deux techniques qui me reconnectent à moi, me permettent de diminuer mon stress, d’être en paix)

 

2— Je fais de l’exercice tous les jours (les médecins disent que l’exercice est un remède extraordinaire contre la dépression).

 

3— Je m’écoute (seulement lorsque les deux premiers sont faits!)

J’arrête de vouloir être une superwoman et je fais juste ce qui me plaît : lire un livre, écouter une série télé qui me fait rire, aller souper avec des amis (juste si j’ai le goût) et me coucher tôt (cure de sommeil pour moi).

 

L’idée est de ne pas me laisser m’enfoncer pour éviter de vraiment choper cette affaire-là qui court plus vite que la grippe et la gastro : la dépression.

 

Ces petits trucs, pas grand-chose, font vraiment une différence dans ma vie!

 

Et vous, qu’est-ce qui vous empêche de couler?

 

 

Si vous cherchez à essayer de méditer et que vous ne savez pas par où commencer, écrivez-moi à martinewilky@gmail.com. Je vous offre une méditation guidée gratuite!

 

 

Martine Wilky

Grand-papa te manque…

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Mon bébé, mon petit amour, la vie est difficile pour toi, ces derniers temps. Tu t’endors presque tous les soirs en pleurant. Ton grand-papa te manque. Du haut de tes huit ans, tu comprends que la mort est permanente. Qu’on t’a enlevé ton grand-papa à tout jamais… 

 

Tu pleures parce que tu t’ennuies, tu ressens le manque. Tu m’en veux peut-être un peu, car pour une fois, je ne peux rien faire pour te soulager. Il n’y a pas de bandage ni de crème magique pour ce genre de blessure. Les blessures du cœur sont les plus longues à guérir. Est-ce qu’on en guérit vraiment? Ou bien on apprend à vivre avec le manque? Je ne le sais pas, mon amour. Je sais seulement que le temps fera son œuvre. Qu’un jour, ce ne sont pas les pleurs qui viendront en premier, mais un sourire en souvenir des bons moments passés avec lui. Mais tu es beaucoup trop petite pour comprendre tout ça. Toi, tu veux seulement le revoir.

 

Tu voudrais lui dire à quel point tu l’aimes. Tu voudrais pouvoir le serrer dans tes bras et qu’il te serre dans les siens en retour. Tout ce que je peux t’offrir pour apaiser ton chagrin, ce sont mes bras et mes « je t’aime ».

 

Tu demandes ce qu’il y a après la vie. Tu veux des réponses, tu veux des certitudes. Tu veux que je te promette que vous serez réunis un jour. Moi, je peux seulement te partager mes croyances, mais sans certitude. Je peux seulement te dire que moi, je crois que nous serons tous réunis un jour. Je crois que de là-haut, bien assis sur son étoile, il veille sur ceux qu’il aime. Et je crois que tu lui manques aussi. Il a probablement les mêmes souhaits que toi, mais il y a cette barrière invisible qui vous sépare.

 

Ce soir, tu t’es endormie dans le creux de mon épaule. Je n’ose pas trop bouger, de peur de te réveiller. Ce soir, je t’ai répété les mêmes paroles, en espérant t’apaiser. Tu t’es endormie en pleurant, alors je suppose que je n’ai pas réussi à soulager ton chagrin.

 

Je te regarde dormir et des larmes roulent sur mes joues, car il me manque à moi aussi, mais aussi parce que je n’ai pas réussi à trouver le pansement qui mettrait un baume sur ton petit cœur écorché.

 

J’espère silencieusement qu’il viendra te visiter dans tes rêves… et que vous pourrez vous dire à quel point vous vous aimez.

 

Parce que je sais que tu aurais voulu le faire une dernière fois…

 

Mélanie Paradis