Archives janvier 2019

36 secondes

Ce n’est pas long, 36 secondes, hein ?

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Ce n’est pas long, 36 secondes, hein ?

C’est pourtant le temps qu’il aura fallu à un homme et sa famille pour sombrer dans le recoin le plus sombre des réseaux sociaux. Une vidéo, de 36 secondes, c’est tout. La radio, la télévision, les partages Facebook : c’était partout en claquant des doigts.

Un entraîneur en colère qui crie après un joueur, c’est tout ce qu’on peut y voir. Que dit‑il ? Pourquoi est‑il en colère ? Nous ne le savons pas. On suppose. Tout le monde spécule. Dans tout ça, il manque le plus important de l’histoire : le contexte. Le fameux deuxième côté de la médaille. J’entends déjà qu’aucun enfant ne mérite de se faire engueuler pour une game. Vous avez bien raison ! Mais encore là, on spécule, parce qu’on ne le sait pas, au fond.

Ce n’est pas long, 36 secondes, hein ?

Ce n’est pas assez long pour qu’on puisse comprendre que finalement, c’est un père qui chicane son fils. J’ose moins lui jeter la première pierre, soudainement. En tant que parent, la soupape saute parfois.

Ce n’est pas assez long pour qu’on puisse voir qu’il n’est peut‑être pas question de la game non plus. Outre les atrocités dans les commentaires sur Facebook, on peut y lire une autre version des faits de certains parents présents ce jour‑là, qui expliquent que le père était en colère à cause d’un comportement inadéquat de la part de son fils sur la glace. Sous le coup de l’émotion, il a crié. Est‑ce que ça justifie les cris ? Non, mais ça permet de mieux comprendre.

Mais ça, on ne le voit pas parce que, ce n’est pas long 36 secondes, hein ?

Les justiciers des réseaux sociaux disent que cet enfant a été humilié par son coach. Sauf qu’entre cet évènement‑là, et l’humiliation qu’il vit à chaque fois qu’il ouvre la télé, qu’il entend son histoire à la radio ou encore quand il va à l’école et doit affronter le regard de tous, je me questionne vraiment à savoir quelle humiliation est la pire. Ce petit garçon doit assurément souffrir de la lapidation de son papa sur la place publique. Pas mal plus, que ces 36 secondes‑là.

Par pitié, si vous craignez réellement pour la sécurité d’un enfant, c’est la police qu’il vous faut appeler. Filmer sans jamais intervenir, ça ne rend service à personne.

C’est ça, le danger des réseaux sociaux, ça a le pouvoir de détruire des gens, alors qu’il nous manque de précieuses informations pour interpréter la situation adéquatement.

Parce qu’au fond, ce n’est pas long 36 secondes, hein ?

En tout cas, clairement pas assez pour que certains se donnent le droit de dire à un père de famille, qui a crié après son fils, d’aller se pendre dans sa garde‑robe. Ça pis un lot hallucinant de menaces et de paroles horribles.

Marilyne Lepage et Jessica Archambault

Un début d’année en COVERGIRL

L’année 2019 a commencé avec une tonne de nouveautés pour moi.

L’année 2019 a commencé avec une tonne de nouveautés pour moi.

Je ne commencerai pas à vous énumérer une par une les choses qui me sont arrivées (bah ! Sûrement dans d’autres articles… haha !), mais une des invitations vraiment cool que j’ai reçues provenait de la compagnie COVERGIRL.

Oui, oui, COVERGIRL… une des plus grandes marques de cosmétiques m’a invitée, moi, Maïka Desnoyers, à me rendre à Toronto afin de découvrir la nouvelle gamme Simply Ageless qui vient tout juste de sortir.

Ça fait que je suis arrivée à l’aéroport, avec mon petit sac et des étoiles dans les yeux de pouvoir assister à cet évènement avec des rédactrices en chef de magazines tels que Elle Québec, Véro et Clin d’œil, ainsi qu’avec la blogueuse Caroline Elie. Bref, j’étais entourée de bien belle personne inside out.

Ce dont je ne me doutais pas à ce moment, c’est que j’allais revenir de ce petit voyage, totalement changée grâce au panel de trois femmes qui nous ont été présentées par COVERGIRL.

Vous savez, parfois, on se rend quelque part et on ne sait pas encore que dans les heures qui vont suivre, quelque chose en nous changera. C’est ce qui allait m’arriver.

Comme je vous expliquais plus tôt, je ne suis pas familière avec les voyages de presse et les panels qui sont présentés pour discuter des produits présentés.

En arrivant dans la salle le matin, on nous a présenté trois femmes que je ne connaissais pas encore :

  • Sangita Patel, qui est animatrice à ET Canada. Elle est aussi un des nouveaux visages des nouveaux produits Simply Ageless.
  • May Musk, une superbe femme intelligente qui est mannequin pour la marque COVERGIRL… à 70 ans ! Oh ! C’est la maman d’Elon Musk (PDG de Tesla Motors). Elle est aussi un des nouveaux visages de Simply Ageless.
  • UkonwaOjo, qui est CMO de la compagnie Coty et qui est inspirante comme ce n’est pas croyable.

Alors que je pensais que le panel allait discuter des nouveaux produits Simply Ageless, j’ai plutôt rencontré trois femmes de carrière et de cœur qui nous ont parlé de leurs valeurs, de leur façon de voir la vie et des raisons pour lesquelles elles se sont associées avec COVERGIRL.

Pour vrai, j’ai même enregistré l’ensemble de la conférence parce que c’était juste parfait.

On nous a par la suite présenté les nouveaux produits de la gamme :

  • Cache-cernes
  • Fond de teint liquide
  • Fond de teint compact

Le fond de teint est un 3 en 1. Il comporte un FPS 28 qui est vraiment important. Il protège la peau contre les attaques du soleil afin de lutter contre le vieillissement de celle-ci. Il contient la technologie de soin de la peau Olay et contient de l’acide hyaluronique (qui est souvent présent dans les crèmes anti-âge).

Mes impressions ? J’ai beaucoup aimé le cache-cernes qui est assez couvrant et qui cache bien le bleu des cernes (ben oui… mes cernes sont bleus comme les vôtres haha !)

Pour ce qui est du fond de teint, j’étais sceptique parce que je déteste quand on a l’air embaumée. Pour vrai ! T’sais, quand on croise quelqu’un et qu’on voit le fond de teint, ce n’est pas quelque chose que je trouve beau.

J’en ai parlé avec Amélie Duchesne, qui est une maquilleuse super connue et qui est aussi une des maquilleuses de COVERGIRL. Elle m’a expliqué comment bien le mettre. Elle m’a donc mis le fond de teint liquide au niveau des joues et du haut du front. Pour ce qui est de la zone nez, menton et entre les deux yeux, elle a utilisé le fond de teint compact qui est plus épais et qui permet de cacher les rougeurs.

Tout ça pour dire que je suis repartie à Montréal par la suite et que six heures plus tard, j’avais complètement oublié qu’elle m’avait appliqué un fond de teint. Ma peau respirait et n’avait pas l’air de craquer.

Pour moi, ça, c’est 100 % gagnant et les produits feront partie de ma routine de maquillage.

Oh ! Et avant que j’oublie, les produits COVERGIRL ne sont pas testés sur les animaux.

Ça aussi, c’est OUI !

Pour terminer, je vous laisse avec une chose que UkonwaOjo a dite qui a résonné en moi, parce que ça me représentait tellement et que ça doit représenter plusieurs d’entre vous :

« Les femmes doivent apprendre à se faire confiance. Avez-vous déjà remarqué que lorsqu’on propose à une femme de sortir de sa zone de confort, de prendre les devants, la plupart du temps… elle va accepter, mais va commencer par dire qu’elle n’est peut-être pas la meilleure pour la tâche, qu’elle n’a peut-être pas les qualités nécessaires, etc.

Si une personne vous choisit, vous fait confiance et qu’elle a pris la décision de VOUS choisir, souriez et accepter‑le. Pensez-vous vraiment qu’une personne vous aurait choisie si elle n’avait pas confiance en vous ? Si elle ne savait pas que vous pouviez réussir haut la main la tâche demandée ? Ce n’est pas normal qu’un inconnu ait plus confiance en vous que vous-mêmes. Et ça, c’est typiquement féminin et ça doit changer. »

Je me suis rendue à Toronto pour discuter maquillage et beauté, et je suis tombée sous le charme d’une marque qui propose qualité et respect et qui est inspirante. Bravo COVERGIRL !

 

Les 10 règles d’or de la taxi-mom

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Il me fera toujours plaisir (dans la normalité des choses) de te conduire pour que tu puisses exercer ton sport, tes activités et tes visites chez tes amis. Toutefois, pour que ce service soit « gagnant-gagnant » pour nous deux et qu’il se poursuive dans l’harmonie, voici les règles à suivre :

 

1. Tu n’organises rien sans en avoir discuté avec moi au préalable. En dehors de toi, j’ai aussi une vie.

2. C’est un service que tu me demandes !? Ça commence par un « s’il vous plaît » et se termine par un « merci ».

3. On quitte à l’heure qui me convient. Sois prêt à tout moment.

4. La musique, JE la choisis dans la voiture. La tienne est parfois irritante et je veux être calme sur la route. Il va de soi que l’harmonie doit régner dans l’habitacle. Je ne tolèrerai pas de boudage ni d’engueulade.

5. J’essaie de rentabiliser mon temps. Ce n’est pas un détour à l’épicerie qui va te tuer.

6. Ce n’est pas parce que je te dis oui une fois que c’est acquis pour toujours. Tes demandes sont évaluées chaque fois. (Elles vont de pair avec ta bonne humeur au quotidien dans la maison).

7. Le temps que je prends pour te « lifter », c’est du temps en moins pour accomplir des tâches ménagères. C’est du donnant-donnant. Dix minutes de voiture équivalent à un vidage de lave-vaisselle.

8. L’heure du retour, c’est comme l’heure du départ… j’ai un droit de veto là-dessus !

9. Lorsque nous avons convenu d’une heure, assure-toi d’être à la porte. Ce n’est pas à moi d’attendre que tu aies terminé ta partie. Je suis capable d’aller te chercher et ça, tu ne le veux pas.

10. C’est moi qui décide si j’amène tes amis, certainement pas l’inverse.

 

Mylène Groleau

 

 

Quand « remise en forme » rime avec bonheur…

Janvier : période de prise de résolutions qu’on tient rarement.

Janvier : période de prise de résolutions qu’on tient rarement…

Ma résolution, je l’ai prise bien avant : dès le début décembre. Il y a longtemps que j’y pensais et qu’on en parlait, mon conjoint et moi. Depuis la naissance des filles, on s’oublie, on prend moins soin de nous.

Lorsqu’on devient parent, la course folle commence ! Dans notre cas, dès six mois, nos filles commençaient la natation. C’est fou, la pression que nous nous mettons ! Les moments en famille déboulent à une vitesse folle…

Jusqu’à l’an dernier, j’arrivais à trouver un temps pour moi : une soirée au yoga par semaine. Puis, le sport de compétition est arrivé… et mon p’tit moment s’est effacé.

En fait, je ne m’en plains pas, au contraire ! Je n’y vois que des bienfaits sur ma grande malgré la gymnastique organisationnelle que cela exige.

Un soir de novembre, dans les gradins, j’observais ma fille nager et j’ai soudainement eu une révélation ; je l’enviais de pratiquer un sport, de développer sa forme physique… Assise dans les gradins, j’admets avoir ressenti de la frustration ! Et moi dans tout ça ?

Curieux hasard, une grande amie m’a sollicitée peu de temps après pour que j’adhère à son groupe de remise en forme.

J’ÉTAIS PRÊTE.

Il est là, le secret pour tenir une résolution ! Le « timing ».

Le plus beau, c’est que mon conjoint a suivi ! On s’entraîne à la maison quotidiennement. Notre alimentation, qui était déjà assez saine, a été revue et améliorée ; le p’tit bol de croustilles a disparu les soirs de semaine et surtout, on mange des portions plus raisonnables.

Les résultats sont au‑delà de mes attentes ! La remise en forme en famille, c’est du bonheur ! Elle apporte bien plus qu’une perte de poids ou le raffermissement de certains muscles.

D’abord, on rit comme des fous ! On s’encourage. Nos filles nous observent, embarquent à l’occasion ; elles sont fières de nous !

Une remise en forme, c’est la bonne humeur qui revient puisque le sommeil est meilleur. C’est devenir un parent plus équilibré. C’est développer encore plus le désir de cuisiner, d’essayer de nouvelles recettes avec nos enfants.

Dans mon cas, ma remise en forme me donne confiance en moi. Je ne pensais jamais devenir accro à ce moment dans ma journée !

Par-dessus tout, faire le choix de se remettre en forme en couple ou en famille resserre les liens. C’est avoir envie de partager du bon temps ensemble le plus longtemps possible, c’est mettre sa santé en priorité.❤️

Marie-Christine, merci d’avoir allumé ce feu !

Karine Lamarche

Jamais seule sur la photo

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Sur ma photo de profil de Facebook : mon visage entouré du visage de mes quatre enfants. Sur ma photo de blogue ? Encore une fois, ma binette, entourée de la binette de mes quatre enfants. À l’occasion, c’est une photo de moi… avec un de mes enfants. Ou de mes quatre enfants, sans moi. Mais moi toute seule ? Euh… ça fait longtemps que ce n’est pas arrivé.

Depuis quinze ans, je me définis comme maman. Ils sont ma priorité. Mais pas la seule. J’ai des projets, une entreprise, un emploi, une famille, des amis, des passions.

Avec le temps, j’ai appris à prendre du temps pour moi, du temps pour la femme, pour l’enfant en moi, même ! J’existe sans eux, même s’ils sont toujours en moi.

Pourquoi, alors, sont-ils toujours sur les photos avec moi ? Pourquoi est-ce que je ne présente jamais de photo de moi seule, sans eux ?

Bien sûr, comme parent, c’est moi qui prends les photos. Même quand le papa était dans le décor, c’était moi qui pensais à prendre les photos, à documenter notre vie de famille, leur enfance.

Leur mémoire, c’est moi ! Même quand je demande à un de mes enfants de me prendre en photo, je ne me trouve pas « comme je veux ». Je vois surtout ce que je n’aime pas, alors que quand ils sont là, sur la même image, ils estompent ce qui me dérange en moi. Je me concentre sur leurs visages joyeux.

Dans le regard de la femme seule sur la photo, je vois mes pensées, mes questionnements, mes incertitudes. Alors qu’avec mes enfants, mes pensées sont tournées vers eux, vers nos moments heureux, vers nos folies et nos rires, et c’est ce qui transparaît dans mes yeux, dans mon teint, dans mon attitude.

Je me trouve plus belle avec eux qui encadrent mon visage. Je rayonne plus avec eux dans mon histoire. Dans leurs yeux, je vois le meilleur de moi. Une photo avec eux est remplie d’amour et d’histoires.

La seule photo où je suis seule, c’est ma photo d’écrivaine. Comme auteure, je suis autonome, fière, confiante, accomplie, autant que je le suis par rapport à mes enfants et à la famille que nous formons. Dans ma vie de tous les jours, je m’appuie sur eux, comme eux s’appuient sur moi.

Un jour, je serai seule sur la photo. Je me regarderai dans les yeux et je verrai l’étincelle que je vois dans mes yeux quand je suis entourée de ma gang.

Ce jour-là, je crois que ce sera un signe que je suis prête, peut-être, à ajouter un autre visage sur mes photos, le visage d’une personne qui aimera d’abord la femme en moi.

 

Nathalie Courcy

Une autre étape

Ça y est, c’est fait ! Après six ans de loyaux services, j’a

Ça y est, c’est fait ! Après six ans de loyaux services, j’ai remercié celle qui s’occupait de mes enfants après l’école. Le temps passe si vite !

Je n’ai pas pris cette décision seule et pour être honnête, je n’étais vraiment pas prête à ça. Je m’étais donné comme deadline la fin de l’année scolaire ou au pire l’automne. Mais voilà que mes deux enfants, un soir au souper, me disent : « Tu sais maman, on l’aime beaucoup Carole, mais honnêtement, on est assez vieux maintenant pour rester seuls. »

Bon, fallait que j’y réfléchisse et franchement, on peut dire que j’ai mis toutes les chances de mon côté. Mes deux enfants ont suivi un cours de secourisme, mon garçon a fait la formation « Rester seul à la maison » et ma fille, le cours de gardien averti. Elle va même garder d’autres enfants.

Comme j’ai un horaire atypique, je reviens à la maison seulement vers 20 h 15, donc ça implique des soupers. J’ai donc essayé des plats cuisinés d’un traiteur. Ça n’a pas passé au conseil des enfants maîtres de ma maison ! Je me suis donc mise à cuisiner des plats que j’ai séparés en portions individuelles et que j’ai mis au congélo. Là ça marche. Les enfants sont heureux. Vous devriez voir mon congélateur de maman insécure que ses poussins meurent de faim. Je vous dis, il y a une alerte nucléaire et nous sommes barricadés à l’intérieur, nous avons de la bouffe pour les deux prochains mois.

Comme quand je suis à la maison, mes enfants sont comme chien et chat (je sais que c’est seulement dans ma maison que c’est comme ça !), je leur fais un tableau de tâches. Ils décident eux-mêmes de leur souper, que je vais chercher et que je mets au frigo ; comme ça, je garde le contrôle.

J’ai même pensé à mettre une caméra dans ma cuisine pour les observer. Ensuite, je me suis dit que si je veux en faire des adultes responsables et autonomes, je dois leur faire confiance. Après tout, ce sont eux qui me l’ont demandé.
Ça fait maintenant deux semaines qu’ils sont seuls après l’école et franchement, ça se passe très bien. Oh ! bien sûr, je reçois plusieurs textos de ma fille qui me rapporte tout ce que mon fils fait, mais bon, c’est sa nature de petite maman protectrice. Quant à mon fils lui, le plus difficile, c’est de lui faire comprendre que manger trois collations avant le souper n’est pas la meilleure idée.

Je serai toujours reconnaissante envers cette femme qui a veillé sur mes deux trésors pendant toutes ces années. À moi maintenant de lâcher prise et de comprendre que oui, on est rendus là ! Qu’ils ont grandi, qu’ils peuvent être autonomes et responsables. Les six dernières années ont passé tellement vite !

Annie Corriveau

Ami imaginaire… ou paranormal ?

Lorsque ma plus vieille avait deux ans, elle est sortie de sa ch

Lorsque ma plus vieille avait deux ans, elle est sortie de sa chambre en me disant qu’il y avait une petite fille assise sur son lit. Tout de suite, je me suis dit qu’elle avait un ami imaginaire. Cependant, la petite fille ne la suivait pas partout. Elle jouait seulement avec elle dans sa chambre.

Une nuit, ma cocotte s’est mise à pleurer. Je suis allée la voir. En ouvrant la porte de sa chambre, je ne l’ai pas vue dans son lit. Tout de suite, je me suis dit qu’elle avait un ami imaginaire. Elle n’y était pas ! La panique montait en moi. Je me suis mise à la chercher partout dans la maison. Je ne la trouvais pas. Je l’ai entendue pleurer de nouveau et ça venait de sa chambre. En entrant, j’ai entendu un bruit venant du garde-robe. Je l’ai ouvert. Ma cocotte y était, couchée sur une boîte de couches. Bien bordée, son verre d’eau près d’elle et son doudou fétiche dans les mains. Comment expliquer ceci ? Mon chum et moi, on n’a jamais réussi.

J’ai laissé les choses aller en me disant qu’en vieillissant, son ami imaginaire disparaîtrait. Naturellement, c’est ce qui s’est passé. Vers l’âge de cinq ans, elle ne m’en a plus parlé.

Cette chambre, elle est près de la nôtre. Alors, quand notre deuxième enfant a vu le jour, c’est devenu sa chambre. Dans sa deuxième année de vie est apparue la petite fille assise sur son lit. Elle jouait avec elle, beaucoup, plus que la première. Parfois, elle sortait de la chambre en disant : « La petite fille est fâchée et ne veut pas jouer avec moi. » Je me suis rassurée en me disant qu’elle avait un ami imaginaire elle aussi. Que toutes les similitudes étaient des coïncidences.

Et pour ma dernière, ce fut la même chose. La petite fille est apparue sur le lit, mais plus tôt, vers ses dix‑huit mois. Un jour, en la changeant de couche, j’ai cette impression qu’il y a quelqu’un derrière moi. Je suis seule à la maison avec cocotte numéro 3. Au même moment, elle dit « Bonjour pessieu ! » J’ai figé sur place. Pour me rassurer, je lui dis qu’il n’y a personne, qu’il n’y a pas de monsieur. Elle me répond « Oui maman, pessieu a un papeau (chapeau) ». Elle ne semble pas avoir peur, mais ne veut pas que je la dépose au sol. Elle finit par dire « Bye bye pessieu ! » Elle se débat pour que je la pose et elle retourne jouer. Moi, je n’ai pas la sensation d’être observée. Elle est partie en même temps que le « bye bye » de ma fille.

Ma théorie sur les amis imaginaires a été ébranlée. Le pessieu et la petite fille l’ont accompagnée jusqu’à ses cinq ans. Ensuite, ils ont disparu.

Quand nous y repensons mon chum et moi, nous nous demandons si nous n’avons pas eu affaire avec du paranormal. Trop de choses difficilement explicables (je ne vous ai pas fait part de tous les événements, mon texte aurait été beaucoup trop long.) Mon côté rationnel penche vers les amis imaginaires.

Mais il reste un doute…

Qu’en pensez-vous ?

Mélanie Paradis

10 raisons pour lesquelles mes enfants n’iront pas dans une maternelle 4 ans

Certains diront que j’ai été éducatrice pendant dix ans et que

Certains diront que j’ai été éducatrice pendant dix ans et que je prêche pour ma paroisse. D’autres diront que j’enseigne en Techniques d’éducation à l’enfance et que je défends les éducatrices. Le fait est que je maîtrise assez bien le sujet et que, certes, mon opinion est faite. Mais je n’écris pas ce texte en tant qu’éducatrice, je l’écris en tant que maman.

Et je précise que si toi, comme parent, tu as fait le choix d’inscrire ton enfant à la maternelle 4 ans, je ne te juge aucunement. Chaque parent prend la meilleure décision pour son propre enfant.

De plus, afin d’alléger le texte, je dirai « CPE » pour illustrer tous les types de services de garde éducatifs, qu’il soit en installation ou en milieu familial. Donc, je vous ouvre mon cœur et je vous explique pourquoi je n’inscrirai jamais mes enfants dans une maternelle 4 ans.

1) « L’enfant apprend par le jeu. » : Il est tout à fait normal, en tant que parent, de ne pas connaître par cœur le programme éducatif en petite enfance proposé par le ministère. Ce qu’il faut en retenir, ce sont cinq grands principes de base. L’un d’eux dit : « L’enfant apprend par le jeu. ». L’enfant, pour pouvoir apprendre réellement, a besoin de jouer, tout simplement. De jouer librement, avec les jeux qu’il choisit et accompagné par une éducatrice qui sait comment soutenir l’enfant dans son jeu. Et c’est en CPE que le jeu de mon enfant sera le mieux stimulé. Pas dans une classe.

2) Apprendre ses lettres et ses chiffres : J’entends tellement de parents me dire qu’ils sont fiers que leur enfant de 4 ans connaisse ses lettres/chiffres/formes/couleurs… Et oui, la maternelle 4 ans va apprendre cela à vos enfants. Mais l’éducatrice en CPE sait que ces apprentissages‑là, ils ne font partie que du développement cognitif de l’enfant. Et qu’en est‑il des quatre autres sphères de son développement ? En CPE, l’éducatrice va stimuler son développement cognitif, certes, mais également son développement moral, social, affectif, moteur, langagier… Je veux que mon enfant soit stimulé dans toutes les sphères de son développement, et pas seulement au niveau cognitif. En CPE, il apprend à s’aimer, à respecter les autres, à prononcer les mots, à demander de l’aide, à être autonome, à agir en société et j’en passe !

3) Être prêt pour l’école : La mission des CPE est de favoriser la réussite éducative des enfants. Cela veut dire que l’éducatrice a pour devoir de s’assurer que l’enfant aime apprendre. Cela veut aussi dire que si elle le bourre d’apprentissages scolaires trop tôt, il aura déjà une écœurantite aigüe avant même sa première année scolaire. Et je veux que mon enfant aime l’école.

4) Le lien affectif : L’un des principes fondamentaux en éducation, c’est que l’enfant doit être vraiment et sincèrement attaché à l’adulte pour pouvoir apprendre avec lui. En le changeant de garderie, en le changeant d’école, en le changeant d’éducatrice, je ne l’aide pas du tout. Parce que le temps qu’il passera à recréer une relation avec une nouvelle enseignante, il aurait pu le passer à apprendre avec une éducatrice passionnée qu’il aime déjà…

5) Le ratio : Peu importe l’école, l’enseignante doit s’occuper d’un plus grand nombre d’enfants de 4 ans à l’école que l’éducatrice en CPE. Mon enfant est en milieu familial, où l’éducatrice a tout son temps pour le stimuler et jouer avec lui, personnellement. Elle le connaît par cœur, elle connaît ses forces et ses faiblesses et sait comment intervenir avec lui. Elle a beaucoup plus de temps pour l’accompagner et l’aider à relever ses petits défis.

6) Le multiâge : À l’école, quoi que fasse mon enfant, il sera toujours dans les plus jeunes. Il a 4 ans. Tous les autres élèves de l’école sont plus grands que lui. Dans sa classe, il n’y a que des enfants de son âge avec lesquels se comparer. Il apprendra alors la compétition et l’anxiété de la performance. En CPE, il voit aussi des plus petits. Dans la cour dehors, il aide un plus jeune à se relever. Il aide un plus petit à apprendre ses couleurs. Il console un bébé qui pleure. Il apprend à s’occuper des autres et à les aider, peu importe leurs difficultés. En CPE, il apprend l’empathie et le respect du rythme d’apprentissage de chacun.

7) L’obligation sociale : Saviez-vous que la maternelle 5 ans n’est même pas obligatoire au Québec ? La majorité des parents l’ignorent et pensent que c’est un passage obligé. Mais non ! La maternelle 5 ans a été créée pour aider les enfants qui n’avaient aucune expérience en garderie à s’intégrer avec les autres. Et le gouvernement veut développer les maternelles 4 ans dans le même but… Le problème, c’est que les parents pensent ensuite à tort qu’il s’agit d’une expérience obligatoire pour leurs enfants, même s’ils ont déjà tout ce qu’il leur faut en CPE…

8) Le dépistage : On vous a fait croire que la maternelle 4 ans permettrait de dépister plus tôt les problèmes de développement des enfants. Encore un mensonge, parce que l’enseignante n’est pas outillée et formée suffisamment pour les enfants de moins de 6 ans et que les spécialistes manquent à l’appel ! Alors que l’éducatrice en CPE a été formée à observer et dépister ces problèmes depuis des années. Elle est encore à ce jour la mieux placée et la mieux formée pour le faire auprès des enfants de 0 à 5 ans.

9) Le Québec et ailleurs : J’entends beaucoup de parents dire : « Mais en France (insérez ici le pays que vous voulez), la maternelle commence à 3 ans ! » C’est vrai. Mais avez-vous visité l’une de ces maternelles ? Si oui, vous savez que c’est un local avec des coins de jeux dans lesquels les enfants s’amusent souvent sans contrainte. Ici, on appelle ça un CPE. C’est uniquement l’appellation qui diffère, mais les autres pays ne scolarisent pas leurs enfants de 4 ans dans des classes !

10) Les besoins de l’enfant : Un enfant de 4 ans a besoin de prendre son temps pour manger, en discutant avec ses amis, dans une ambiance conviviale. À l’école, il doit se dépêcher et le faire en silence. Un enfant de 4 ans a encore besoin de faire la sieste, pas un repos de 15-20 minutes. L’école ne répond pas à ses besoins de sommeil. Un enfant de 4 ans a besoin de bouger. Mais il n’aura pas la place pour le faire en classe. Plusieurs besoins de l’enfant sont comblés en CPE et ils ne le seront plus à la maternelle 4 ans.

Je le répète, vous avez tous les droits d’inscrire votre enfant dans une maternelle 4 ans. Si vous n’avez jamais envoyé votre enfant en CPE, ce sera peut-être sa seule chance de socialiser. Mais personnellement, mon choix est fait. L’enfance, c’est fait pour jouer, pour apprendre en s’amusant, pour chanter, pour avoir des câlins, pour courir et pour rire aux éclats. Nos enfants auront toute la vie pour apprendre les lettres et les chiffres. C’est pourquoi je n’enverrai pas mes enfants en maternelle 4 ans.

Joanie Fournier

 

Lueur d’espoir pour la fine dentelle

Le confort, c’est souvent notre choix après un accouchement. On s

Le confort, c’est souvent notre choix après un accouchement. On s’habitue à s’habiller en mou. À la maison avec bébé, nous les mamans, on veut du confort. Lorsque notre congé de maternité tire à sa fin, on recommence à porter des vêtements un peu moins confo, mais plus adéquats pour le travail.

Jusque-là ça va pour moi. Mais le problème, c’est que mes sous-vêtements n’ont pas suivi la vague. J’ai gardé le confo. Les sous‑vêtements que tu achètes sont de la bonne taille, mais lorsque tu les déballes, tu pourrais aisément faire un saut en parachute avec. Tu les laves, un peu de sécheuse et voilà : comme par magie, ils ont la bonne taille. Ces bobettes, qui avant étaient utilisées dans ma semaine du mois, sont maintenant devenues mon quotidien.

Celles aux couleurs douteuses, clairement faites avec les tissus dont personne ne veut. Celles que l’industrie du sous-vêtement produit pour que les femmes n’aient aucune crainte de les porter, tacher, laver, etc. Celles que l’on choisit sans vraiment choisir ; on regarde seulement les tailles.

Mon homme en est venu à en avoir une écœurite aigüe ! Donc, pour répondre à la demande de mon homme (je le comprends), je me suis acheté de la fine lingerie. Ce n’est pas si fin que ça, ces sous-vêtements‑là. La dentelle de la brassière, ç’a pas trop de soutien. Pour une jeune femme avec des seins à la bonne place, ça fait la job. Pour la maman qui a eu des enfants, ça ne lutte pas contre la gravité. Pis n’achète pas de la dentelle cheap… Nenon, gare à la crise d’eczéma sur les fesses ! Passer la journée à te gratter là, on oublie le côté sexy. Alors, sors ton portefeuille, ton budget épicerie vient de passer là.

Et que dire de l’entretien ? Habituée à mes vieilles bobettes, j’ai pitché ça au lavage avec le reste, sans précaution. Je me suis retrouvée avec des lambeaux de sous‑vêtements. De la dentelle boudinée, en veux‑tu en, v’là ! Aucune chance de pouvoir récupérer ça. Le lavage dans un petit sac, à délicat et surtout pas de sécheuse, ce n’est vraiment pas pour moi.

Et si vous ajoutez à ça tous mes problèmes de noune d’or, ben, je suis un peu désespérée.

Pleeeaaaassse help me !

Mélanie Paradis

J’ai oublié mon enfant dans la voiture

Cette semaine, j’ai vécu une aventure qui s’est avérée être

Cette semaine, j’ai vécu une aventure qui s’est avérée être plutôt comique sur le coup, mais qui aurait pu facilement virer en drame familial… Déjà, il faut comprendre le contexte. Je suis l’heureuse maman de trois enfants, et je travaille beaucoup ces temps‑ci. Rien d’extraordinaire et plusieurs se reconnaîtront. D’habitude, c’est mon mari qui fait la tournée le matin pour aller porter tout ce beau monde à l’école et à la garderie. Le soir, je m’occupe du retour à la maison. Ici aussi, plusieurs se reconnaîtront dans cette routine.

Mais ce matin‑là, je commençais plus tard le travail, donc mon mari est allé porter les grandes à l’école et la plus jeune est restée avec moi pour la matinée. Son éducatrice était bien avisée que je viendrais la porter juste avant le dîner. Elle s’amuse bien dans la salle de jeu. Je prépare ma réunion de l’après-midi. L’heure avance, comme toujours beaucoup trop vite. L’heure du départ sonne. Ma fille s’habille seule, pendant que je prépare ma mallette, l’esprit encore absorbé par ma réunion. J’attache ma fille dans la voiture. J’installe ma mallette à côté d’elle, en faisant encore le décompte pour m’assurer de ne rien avoir oublié pour ma réunion. Et je pars.

À peine le trajet commencé, je pense aux tâches que j’ai à faire, au souper à préparer, etc. Ma présentation PowerPoint est‑elle prête ? Est‑ce que j’ai pensé à apporter mon agenda ? Est‑ce que j’ai répondu à tel courriel ce matin ? Est‑ce que j’ai fait tel retour d’appel ? Mon esprit est absorbé… Je réalise que je suis déjà sur l’autoroute. Pas trop de trafic aujourd’hui, c’est super ! Puis, une petite voix me fait sursauter : « Maman ? C’est loin, la garderie aujourd’hui ! ». Je fige. Ma fille est encore assise bien sagement derrière moi. On a passé la sortie de la garderie depuis vingt bonnes minutes. J’ai oublié ma fille. J’ai. Oublié. Ma. Fille. Je n’arrive pas à y croire moi‑même ! Ça fait presque dix ans que je m’occupe de mes enfants. Je n’ai jamais, jamais, jamais oublié l’un de mes enfants !

Évidemment, rien de dramatique n’est arrivé. On a beaucoup ri, ma fille et moi. Elle m’a dit que j’étais vraiment « dans les patates » ce matin ! J’ai fait demi‑tour vers la garderie. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de penser au drame que ça aurait pu être… Et si ma fille avait été un poupon qui ne parle pas ? Et si elle s’était endormie ? Et si j’avais posé ma mallette en avant ce matin‑là ? Et si j’étais allée travailler en l’oubliant là ? Et si c’était pendant une canicule ? Un oubli. Un simple oubli.

Ma grande fille de trois ans a ri, cette fois où j’ai été dans la lune, au beau milieu de l’hiver. Mais je comprends tout à coup comment peut se sentir le parent qui a oublié son bébé, en pleine canicule, celui qui ne s’est jamais réveillé… Mon cœur sursaute encore. Dans cette vie effrénée, il nous arrive tous d’oublier notre cerveau à la maison. Mais aucun parent sur cette Terre ne se pardonnera d’avoir oublié son enfant dans la voiture.

Je vous raconte cette petite aventure, parce que je sais que plusieurs parents se reconnaîtront ici. Je me dis que l’été prochain, quand les médias partageront le prochain drame familial, peut-être que les réactions vont changer. Peut-être qu’au lieu de pointer du doigt, de lancer votre incompréhension à travers des messages haineux et de tomber dans des clichés de stéréotypes, peut-être que plusieurs d’entre vous seront alors, tout comme moi, remplis d’une grande vague d’empathie et d’amour. Parce qu’un oubli, ça peut arriver à tout le monde.

Joanie Fournier

 

J’ai dit oui !

Tant de cheminement dans un mot de trois lettres : OUI !

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Tant de cheminement dans un mot de trois lettres : OUI !

Aujourd’hui, j’ai dit oui. Pas à un futur mari, pas à un nouvel emploi, même pas au caissier qui m’offrait des sacs de plastique. Juste au voisin qui m’offrait de déneiger mon entrée.

Tempête de trente centimètres, plus le froid, plus la glace accumulée le long des bordures depuis novembre. Toutes de bonnes raisons pour dire oui !

La neige est fofolle et légère, je suis méga bien habillée, je prépare une belle glissade pour mes enfants. Je suis contente de pelleter (ben oui, je suis étrange comme ça, moi !) Mais quand même, j’ai dit oui.

Dans le temps, j’étais la jeune propriétaire de ma première maison à Québec, là où la moyenne de bordée de neige est pas mal pire que dans mon Gatineau adoptif. Le mari travaillant dans une autre région pendant plusieurs mois, je me tapais le pelletage toute seule comme une grande. Ma frileusité aigüe m’empêche de triper sur les sports d’hiver, mais pelleter, j’aimais ça. Jusqu’à cet hiver où il est tombé plus de cinq mètres de neige, dont la moitié en une fin de semaine (presque…) Il ne restait que la largeur de la voiture, plus un humain : le facteur ou moi.

C’est là que le voisin d’en face était venu m’offrir généreusement de déneiger mon entrée. Je serais repartie à zéro pour le reste de l’hiver, avec toute la largeur de mon entrée dégagée. Mais non. Moi, la championne, j’ai dit non. NON !

– Non merci, ça va !

Et de me revirer de bord dans mon foulard en sacrant contre moi‑même. Mausus d’orgueil.

Je le regrette encore. On rit encore de moi dans la famille. Je le mérite.

Mais j’ai appris !

Quand on m’offre de l’aide, je dis oui. Je n’accepte pas tout le temps, j’ai encore des croûtes à manger, et encore plus pour demander de l’aide. Mais ça m’arrive, comme aujourd’hui, de dire oui.

Cette semaine, dites oui à quelqu’un qui vous veut du bien, ça fait du bien !

Nathalie Courcy