Archives mai 2019

Ma grossesse : l’annonce

Depuis que j’ai annoncé ma grossesse surprise, j’ai reçu des t

Depuis que j’ai annoncé ma grossesse surprise, j’ai reçu des tonnes de questions concernant ma réaction, quel genre de stérilet je portais, etc.

Toutes vos questions sont restées sans réponse et j’en suis désolée.

La raison est fort simple : encore aujourd’hui, à l’approche de mes six mois de grossesse, tout ça est encore super abstrait pour moi.

Je vous vois déjà plisser les yeux en vous disant que je suis un peu beaucoup bizarre. Quoi? Six mois de grossesse, trente-cinq livres de prises et un bébé qui donne des coups depuis mes dix-huit semaines. Sauf que la vérité, c’est que tout ça se passe entre mes deux oreilles. Et que mon cerveau a décidé de ne rien ressentir face à ma grossesse.
Bizarre hein?

Laissez-moi vous expliquer…

Au début du mois de janvier, j’étais vraiment épuisée. Le genre de fatigue qu’on ressent jusque dans nos tripes. J’avais un peu mal au cœur et aux seins, mais rien de dramatique.
En plus, j’étais vraiment grippée. J’ai donc mis les symptômes sur le dos de la grosse méchante grippe.

Comme j’avais eu mes règles une ou deux semaines avant, je n’ai jamais pensé que je pouvais être enceinte. Tout ça sans oublier qu’en plus, j’avais un stérilet! Alors la grossesse était loin dans mon esprit.

Par contre, ma santé m’inquiétait. Je savais très bien que mon horaire chargé et mon stress des dernières années étaient néfastes pour ma santé et je me suis mise à me demander si je n’étais pas plus malade que je ne le pensais.

En tant que femme, on a quand même un sixième sens en ce qui a trait à notre corps, et j’avais une mini mini partie de moi qui se disait « Ben voyons, est-ce que c’est possible que je sois enceinte? ». Avant de consulter un médecin et pour enlever le doute de mon esprit, je suis allée acheter un test de grossesse.

Ouin, ce fameux test de grossesse « juste au cas où » qui est devenu positif après quelques secondes et qui allait changer totalement ma perception de la fiabilité d’un stérilet haha!

Une annonce du genre, c’est un peu comme une gifle au visage. En tout cas, pour moi, c’est comme ça que j’ai vécu le moment, surtout qu’Étienne et moi avions pris la décision trois ou quatre mois plus tôt de ne pas agrandir la famille et de nous départir de toutes nos choses de bébés.

Soyons francs, un bébé c’est une nouvelle incroyable, mais quand ce n’est pas prévu, tu vois défiler ben des affaires dans ta tête… comme : comment tu vas annoncer ça à ton chum! J’étais VRAIMENT stressée, surtout qu’on était dans une passe où on était brûlés physiquement et mentalement et qu’on venait d’avoir une belle grosse engueulade la veille (ben oui, on se pogne souvent, comme des gens normaux haha!).

J’ai donc fait cinq tests de grossesse de suite pour m’assurer que tout ça était VRAIMENT vrai et que je n’étais pas folle. Après le cinquième positif, j’ai appelé Étienne et je lui ai donné rendez-vous dans un café. J’aurais pu faire ça à la maison, mais je voulais surtout être dans un endroit neutre où les enfants ne pouvaient pas nous entendre.

Au moment de l’annonce, Étienne m’a regardée avec de grands yeux et m’a dit « Ah ouin hein? Comment tu vas? »… pour finir avec un « Ayoye! Comment on va faire? ».

Et c’est là que les montagnes russes ont commencé.

À suivre…

Montagnes russes matinales

Je sais, je suis au courant, avoir un toit sur la tête et des paren

Je sais, je suis au courant, avoir un toit sur la tête et des parents aimants, c’est la base pour les enfants. C’est leur sécurité, leur petit monde. C’est rassurant et ils peuvent être eux-mêmes en tout temps. Énergiques, anxieux, tristes et en colère. Drôles, turbulents, colleux ou distants. Oui, je sais tout ça.

Mais à un certain âge, c’est comme si le cerveau de nos ados pouvait changer d’émotion en quelques minutes. Je vous le jure que c’est possible. Au début, ça m’a prise par surprise! Une blague, une niaiserie ou un délire qui était super drôle la veille était devenu TELLEMENT niaiseux le lendemain… Pouvez-vous m’expliquer ce qui s’est passé entre hier et aujourd’hui? Mes niaiseries ont perdu de la valeur en une nuit?

Alors ce matin, l’impolitesse et l’air bête de ma grande étaient au rendez-vous. Habituée à ces montagnes russes matinales, je gardais mon calme et je gérais la routine du matin comme une Ninja, en esquivant les yeux dans les airs, les soupirs, les remarques plates et le chialage entre sœurs à grands coups de grandes respirations.

Nous voilà dans la voiture, en route pour l’école, et j’ai joué le tout pour le tout. J’ai essayé de lui parler, de lui expliquer ou plutôt, de lui faire prendre conscience de son air matinal vraiment pas agréable.

« J’espère que tu n’auras pas cet air‑là avec tes amies! Pauvres eux! »

« Ben là, franchement, j’ai pas cet air‑là avec mes amies… »

C’est à ce moment que j’ai compris que j’étais la chanceuse, la privilégiée, qui avait droit à son air bête de temps en temps. Et c’est aussi ce matin‑là que j’ai réalisé que nos enfants se donnent le droit de vivre leurs émotions à la maison avec ceux en qui ils ont confiance.

Nos enfants se sentent en sécurité et ils savent qu’ils peuvent être de mauvaise humeur de temps en temps sans se faire rejeter. Bon, c’est certain qu’une petite discussion occasionnelle sur le fait que je suis quand même sa mère et qu’un sourire, ça fait du bien, va s’imposer. Mais au moins, je sais maintenant que mes enfants sont à l’aise d’avoir l’air bête.

Valérie Grenier

 

10 choses à savoir sur Gabie Demers

 

1- Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC? </st

 

1- Depuis combien de temps écris-tu pour MFMC?

Un peu plus qu’un an.

 

2- Combien de textes as-tu écrits?

27

 

3- Pourquoi écris-tu pour MFMC?

Parce que j’avais besoin de me perfectionner pour l’écriture pour le web.

 

4- Quels sont tes sujets de prédilection?

Je suis assez concernée par le zéro déchet, la simplicité volontaire, les émotions. J’aime aussi jouer avec les mots et l’humour.

 

5- Selon toi, quel est ton meilleur texte publié sur MFMC?

Dans le style humoristique, j’aime bien celui-là : La tâche au masculin. Et en plus, je trouve qu’il est assez réaliste!

 

6- Est-ce que je peux te lire ailleurs?

Oui, un blogue perso DIY/couture, et aussi un blogue parisien (que je ne fais plus depuis mon retour au Québec). Je cherche justement un autre endroit où partager mes découvertes!

 

7- Es-tu fan de la plume d’un autre collabo de MFMC?

J’aime beaucoup la plume douce et poétique de Vanessa.

 

8- Que rêves-tu d’écrire un jour?

Un vrai roman, ou éditer un recueil de nouvelles.

 

9- Combien de temps consacres-tu à l’écriture d’un texte?

Ça dépend de l’inspiration, je prends beaucoup de notes dans un petit cahier avant d’écrire.

10- Quel est ton rituel d’écriture?

Avec un café et de la musique, le matin.

 

11- Qu’est-ce qui est vraiment difficile pour toi?

Me lever le matin, mais une fois sortie de mon lit, rien ne peut plus m’arrêter!

 

12- Qu’est-ce que tu détestes?

L’hypocrisie. Je préfère me faire dire la vérité plutôt que d’apprendre qu’on parle de moi derrière mon dos…

 

13- Qu’est-ce qui te fait honte?

Quand je cherche mes mots en anglais, je déteste ne pas trouver les bons mots et faire des paraphrases pour me faire comprendre… j’ai tellement honte!

14- Soirée entre amis ou soirée à écrire?

Une soirée entre copines pour puiser de l’inspiration pour ensuite écrire!

 

15- Es-tu sensible à la critique?

Je pense que toute critique peut être constructive, je n’aime juste pas la critique gratuite sans fondement…

 

16- Quel livre aurais-tu aimé écrire?

Ce n’est pas un livre, mais une série. J’aurais adoré écrire les dialogues de This is us : simples, poignants et humains, et surtout parce que je suis nulle pour écrire les dialogues!

 

17- Quelle cause te tient à cœur?

L’environnement, le zéro déchet, même si j’en suis loin, j’essaie vraiment de faire des efforts; les sacs réutilisables (fabriqués par mes soins), le vrac, les produits ménagers et esthétiques maison.

 

18- Es-tu un parent plutôt cool ou autoritaire?

Cool, trop cool. Parfois, mon mari se demande qui est l’enfant… j’adore parler de caca et de pipi et faire des farces niaiseuses.

 

19- Quel sujet n’aborderais-tu jamais?

Le transgenre, je ne saurais pas l’expliquer, un mélange entre quelque chose de très physique et un ressenti profond, une certitude pour la personne de ne pas avoir le bon « corps ».

 

20- À quel personnage de série ou de film ressembles-tu?

Je ne sais pas, mais je sais que j’aimerais devenir comme la grand-mère de Moana, un peu fofolle, mystérieuse et remplie de sagesse et surtout avec ses longs cheveux blancs.

 

21- À part l’écriture, qu’est-ce qui te passionne?

La couture, la décoration, le DIY, bricolage, la cuisine, tout ce que je peux faire de mes dix doigts (à part le tricot).

 

 Gabie Demers

Faire la pluie et le beau temps…

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Dans mon bain, ce soir, j’entends la voix de Colette.

 

LA Colette.

 

Colette Provencher, celle qui déterminait ce que j’allais porter, si mon parapluie allait me suivre ou non, celle qui rassurait tous les parents du Québec.

 

Je me suis mise à réfléchir à sa carrière, à son parcours, à son complice, Pierre Bruneau. Leurs voix ont bercé mon enfance et celle de tant d’enfants au Québec.

 

La voix de Colette, bienveillante, douce, calme. J’ai soudainement réalisé que j’étais devenue cette maman qui cherchait à se rassurer sur la météo du lendemain, cette maman qui attendait les conseils de Colette.

 

Puis, j’ai pensé : une chroniqueuse météo, d’ordinaire, c’est de passage? On ne fait pas la pluie et le beau temps toute une vie? Comment se fait-il qu’elle exerce toujours ce métier avec autant d’étincelles dans le regard?

 

Franchement, Colette, tu as toute mon admiration! Aucun site Internet, aucune application ne peut parvenir à affirmer avec autant d’assurance le temps qu’il fera demain. Tu as quelque chose d’unique qui fait que nous avons l’impression de te connaître. Tu fais partie de notre heure du souper, de notre routine familiale. Je dois avouer que de nous quitter doit être pour toi impensable.😉

 

Merci de faire partie de mes souvenirs d’enfance; que le soleil brille pour toi encore longtemps! ☀

 

 

Karine Lamarche

 

 

Les hormones de… monsieur ou le déficit androgénique lié à l’âge

Mesdames, messieurs, le temps passe. Nous avons laissé derrière no

Mesdames, messieurs, le temps passe. Nous avons laissé derrière nous nos plus jeunes et possiblement, nos plus folles années. Sont passées la petite enfance, l’adolescence, l’épopée de la majorité. Puis pour la plupart est arrivée la douce moitié, suivie de la maternité et de la paternité, ou pas selon les choix.

Nous parlons souvent du retour d’âge des femmes, mais nous passons sous silence celui des hommes! Est‑ce par tabou? Par ignorance? Pourquoi les changements hormonaux de la femme sont-ils vus de façon banale, alors que ceux des hommes restent risibles ou parfois honteux? Comme si l’homme perdait sa virilité avec ce que beaucoup ignorent : l’andropause.

Pour le petit cours de compréhension, ce que l’on appelle le déficit androgénique lié à l’âge est une étape NORMALE et bien plus répandue que l’on peut le croire. Selon les statistiques, cela touche les hommes en général de quarante-cinq à soixante-cinq ans. Mais peu savent que ce changement (et non ce « problème ») est différent pour chacun.

Cette nouvelle étape de la vie masculine se traduit par différents symptômes, passant de la perte d’appétit, la baisse de libido, les troubles érectiles, l’insomnie, la sudation (sueur) et quelques autres symptômes tous aussi alléchants.

Cela est causé par une baisse (normale) de testostérone et d’androgènes. Un peu l’équivalent de la ménopause chez la femme. Avec ses propres particularités, bien entendu!

D’accord, d’accord… je vais tout de suite vous rassurer : il existe des traitements pour contrer les symptômes, surtout celui qui inquiète le plus nos princes charmants : les problèmes érectiles. Sachez, messieurs, qu’en plus d’augmenter la consommation d’oméga 3, d’avoir une bonne alimentation, de diminuer le stress, de bouger, de dormir et de diminuer la consommation de sel, il y a d’autres solutions avant d’avoir recours à la populaire « petite pilule bleue ». Celle-ci ne réglera pas les désagréments des autres symptômes.

Il existe un traitement de testostérone qui semble améliorer l’humeur, l’énergie, la force musculaire et la santé osseuse. Plusieurs options sont disponibles : comprimés, gel, timbres et injections. Un bilan de santé avec votre médecin vous permettra d’abord par un simple test sanguin de savoir si oui, l’hormone est à la baisse et ensuite, vous déciderez quelle option vous conviendra le mieux.

Maintenant que vous avez ces informations, sachez messieurs et vous aussi mesdames, qu’il n’y a aucune honte à ce nouveau changement hormonal chez l’homme. Ce n’est pas risible ni fatal (quoiqu’un test de la prostate est toujours une bonne idée avec ces symptômes!). Vous n’êtes pas moins « hommes », vous n’aurez pas de poussée mammaire… ce n’est qu’un petit dérèglement tout à fait contrôlable!

Mais comme pour les femmes, qui attendent de la compréhension et du soutien face à l’arrivée de la ménopause, soyons de bonnes compagnes et soutenons nos hommes quand ils vivront cette étape! En 2019, il est plus que temps de sortir de l’ombre et de la honte de ces désagréments masculins! Parlons‑en ouvertement. Beaucoup trop d’hommes ignorent souffrir de ces symptômes pour absolument rien, puisque l’on peut y remédier!

Pour finir, sachez que même si la « normale » parle de cette étape comme étant vers la cinquantaine, j’ai lu et vu des entrevues d’hommes en souffrant dans la trentaine! Sachez aussi que seuls 40 à 65 % des hommes vivront ces désagréments. Mais comme on dit… un homme averti en vaut deux!

Courage messieurs!

P.S. Si je me suis trompée sur une affirmation ou une autre, svp faites-m’en part!

Simplement Ghislaine

Comment survivre au voyage scolaire?

Je ne sais pas si tu es le genre de mère comme moi mais…   Voir partir ma progéniture

Je ne sais pas si tu es le genre de mère comme moi mais…

 

Voir partir ma progéniture à vingt-sept heures de chez nous, je te dirais que ce n’est pas mon plaisir extrême.

 

En même temps, je lui souhaite tellement qu’elle vive plein d’aventures! Donc tu comprends bien que nous avons dit « oui ».

 

Ma fille est bilingue, alors pas de stress côté langue. Tu veux savoir mon plus grand stress? Ma fille oublie tout!

 

Pas un souper chez des amis sans message qui indique ce que grande fille a oublié.

 

Hors de question de laisser grande fille faire sa valise seule!

 

Sauf que de mon côté, je suis la psychopathe de l’organisation. Un peu plus et on m’enferme!

 

Je crée des listes à cocher, j’ai tout ensaché ses vêtements par jour dans des sacs en plastique.

 

C’est beau tout cela, mais comment s’est passé son voyage?

 

Super bien!

 

Le samedi, nous l’avons amenée à l’autobus. J’ai tellement bien fait cela, je te le dis! Aucune larme n’a dépassé de mes lunettes de soleil! Elle nous textait souvent, envoyait même des photos et des vidéos.

 

Le dimanche, nous avons eu droit à l’exposition d’Elvis presque en temps réel, en plus de recevoir des photos… de ses amis. Je les aime ses amis, mais c’est elle que je veux voir en photo!

 

Le lundi, son besoin de liberté a pris de la place : on n’a presque rien reçu. Je me gérais toujours, j’honore son besoin de distance.

 

Le mardi, surprise, elle m’a fait un FaceTime de quinze minutes. La joie que je vivais! Ses amies et elle me racontaient leurs péripéties et le plaisir qu’elles avaient. Ensuite, trois ou quatre photos seulement.

 

Le mercredi, elle nous a envoyé quelques photos ici et là, mais je savais que le détachement s’était fait. J’ai dû me calmer, me parler, car je savais que c’était un cheminement. Que si je tentais de la retenir, cela lui donnerait juste le goût de fuir. Je respirais.

 

Le jeudi a un peu été la répétition du mercredi, sauf qu’elle nous a fait un FaceTime en soirée pour son papa et moi. Nous étions comblés par ces dix minutes qui semblaient n’en être que deux.

 

Le vendredi, elle a entamé son retour et allait être assise dans un bus de nouveau pendant vingt-sept heures. Presque pas de nouvelles, encore moins de photos, mais on savait qu’elle s’en venait.

 

Le samedi, je me suis levée avec excitation : je savais que mon bébé revenait.

Quelques messages d’une ado fatiguée et qui avait hâte de manger de la « bouffe » à sa mère. C’est presque incroyable de penser que mon ado en avait marre de la malbouffe!

 

Je ne savais pas à quoi m’attendre à son arrivée. Est-ce que son désir de liberté aurait coupé notre cordon? Est-ce qu’elle deviendrait distante?

 

L’autobus est arrivé, les instants semblaient se figer. Les secondes me paraissaient des heures, mais enfin, elle a mis les pieds hors du véhicule.

 

Ses yeux nous cherchaient.

Nos regards se sont rencontrés et j’ai su immédiatement que notre cordon n’avait pas été coupé. Aucune distance ne peut être à l’épreuve de notre lien.

 

Elle m’a sauté dans les bras en pleurs, a embrassé son père, et même sa petite sœur lui a offert un câlin. Je me sentais complète.

 

Le retour à la maison a été pour moi comme un cadeau. Ma famille était de nouveau réunie. Il était vingt-trois heures, mais elle était excitée de nous offrir des présents et quémandait à manger. Elle était « down » pour nous faire défiler ses sept cents photos et tout nous raconter.

 

Pour nous, la pression retombait, je restais à la regarder manger et à me raconter ses moments. Je la trouvais magnifique, indépendante et curieuse. J’étais comblée, j’avais survécu au voyage scolaire.

 

Ah oui, tu veux sans doute savoir si ma fille a perdu quelque chose? NON.

 

Comme quoi il faut leur faire confiance et les laisser voler de leurs propres ailes pour qu’ils retrouvent le chemin de leur nid.

 

Martine Wilky

 

Lettre à mon père

Papa,

Il y a plus de vingt-et-u

Papa,

Il y a plus de vingt-et-un ans, un lendemain de Noël, tu nous quittais subitement. Je n’ai versé aucune larme à tes funérailles. J’avais trop de colère en moi. Parce que tu m’avais laissé seul. J’étais le plus vieux de la famille et j’avais vingt-six ans. Je me sentais responsable de veiller sur mon frère de treize ans et ma sœur de onze ans. Oui papa, je t’en ai voulu. Je serrais très fort les dents. Tu m’avais laissé dans une fâcheuse position. Naturellement, tu étais malade et tu ne voulais pas te faire soigner. Tu avais perdu l’envie de vivre. Ton deuxième fils s’était suicidé six ans auparavant. Au fond de toi, tu savais que tu avais ta part de responsabilité…

Pour les gens de ta génération, consulter un psychologue, c’était pour les fous. Et bien sache, papa, que ces spécialistes m’aident beaucoup aujourd’hui. Grâce à eux, je suis encore en vie pour mes enfants et ma femme.

Depuis l’été passé, je suis en arrêt de travail. Au début, je dormais quatorze heures par jour pour récupérer les quatorze années où je n’ai pas dormi. Je ne dormais pas à cause de cauchemars, tu sais, ma blessure du TSPT… Malgré toutes ces heures de sommeil, papa, j’ai bien eu le temps de penser à toi.

Je sais que ton enfance a été très difficile. Tes parents avaient chacun son entreprise à gérer. Toi, tu étais le plus vieux et tu devais t’occuper de tes frères et sœurs. À l’âge de treize ans, tu étais costaud comme un homme. Tu travaillais et conduisais un camion pour ton père comme aucun homme ne l’aurait fait. Tu as toujours su te débrouiller dans la vie. C’est une chose que j’ai apprise de vous, maman et moi. À quinze ans, tu as eu ta première auto : une Cadillac. Pour toi, tout était toujours devancé. Tu as grandi trop vite papa. Tu n’as pas eu le temps (ou la chance) d’être un enfant. Tu n’as jamais su profiter de la vie.

Quand j’étais jeune, je ne te connaissais pas vraiment, car tu étais toujours parti travailler. Tu partais pendant quatre à six mois, à la Baie James, travailler sur les barrages hydro-électriques. Tu revenais deux semaines et tu repartais. Si ce n’était pas ça, c’était ailleurs, encore plusieurs semaines. Lorsque tu revenais, tu passais beaucoup de temps au bar avec tes « chums ». Nous, on avait hâte de te revoir, mais tu préférais arrêter au bar pour y passer plusieurs heures. C’est en partie la raison pour laquelle j’ai toujours été proche de maman. Je peux dire que maman m’a élevé seule et a fait de moi un « bon gars » malgré tout.

Par contre, malgré que je t’aie peu côtoyé dans ma vie, tu as réussi à m’inculquer de bonnes valeurs. Je suis une personne authentique et je n’ai pas peur de m’affirmer. Tout comme maman, tu m’as appris plein d’autres valeurs, mais je ne les nommerai pas toutes car elles sont trop nombreuses.

Nous n’avons manqué de rien, matériellement parlant. J’ai tout eu. Vous m’avez même acheté une voiture alors que je n’avais que dix-sept ans. Mais sais-tu ce qui m’a manqué le plus, papa? L’amour. Oui, de l’amour. Combien de fois m’as-tu amené avec toi pour une journée de pêche ou un après-midi père-fils? J-a-m-a-i-s. La seule chose dont je me rappelle, c’est que tu m’amenais au bar avec toi, pour passer du temps avec tes amis et pas vraiment avec moi.

Quand tu es décédé, j’avais vingt-six ans et ce qui me brise encore le cœur, c’est que jamais, tu ne m’as dit que tu m’aimais. Au lieu de ça, tu m’achetais des choses. Je n’en voulais pas de toutes ces « bébelles ». J’aurais bien voulu que tu me serres dans tes bras et que tu me dises : « Je t’aime, mon fils ». Non… Je ne l’ai jamais ressenti. C’est ton frère qui m’a amené à la pêche la première fois et je m’en rappelle comme si c’était hier. Il m’a appris comment mettre un ver sur un hameçon et toutes ces choses qu’il est bon d’enseigner à un enfant qui pêche pour la première fois. Ces moments-là, papa, on ne peut pas les oublier. Des activités avec toi, je n’en ai que quatre en tête, pas plus.

Je me souviens par contre d’avoir travaillé avec toi et d’avoir enduré toutes les bêtises que tu pouvais me dire quand ça ne marchait pas comme tu le voulais. C’était normal, papa, j’étais un enfant. Je ne pouvais pas tout savoir. Je devais apprendre. C’était à toi de me montrer. Tu aurais pu me dire les choses autrement.

Tu sais papa, j’ai appris beaucoup de tout cela. J’ai appris à ne pas reproduire les mêmes comportements. Ce n’est pas facile, mais j’essaie de faire de mon mieux. Tous les jours, je dis à mes enfants que je les aime. J’essaie de faire le plus d’activités possible avec eux, même si parfois, c’est seulement de leur lire une histoire ou de regarder un film ensemble, collés. Je fais des efforts pour maximiser les moments avec eux. Je ne suis pas parfait, mais j’essaie.

Je prends aussi soin de ma femme et je lui dis souvent que je l’aime. De cette façon je montre aussi le bon exemple à mes enfants. Par mes actes, je leur montre ce que doit être une vie de couple, même si je suis blessé. Il y a huit ans, un de mes supérieurs m’a appelé pour me dire qu’il cherchait un volontaire pour l’Afrique. Sur le coup, je me suis dit que ce serait intéressant : une nouvelle mission dans un nouveau pays, une nouvelle médaille sur mon uniforme, sans compter le coup d’argent. Mais j’ai regardé ma petite fille dans les bras de ma femme (elle avait presque deux ans à ce moment-là) et j’ai répondu que j’allais passer mon tour. Il n’était pas question pour moi de passer six mois sans voir ma fille. Déjà, quand j’allais à Farnham pour former les recrues (seulement cinq jours), je trouvais cela très difficile d’être loin d’elle. Est-ce que l’argent, la médaille ou mon désir de connaître l’Afrique allaient passer en premier? Non. Ma fille était la chose la plus importante pour moi : j’avais appris de mon vécu.

Au moment où j’allais être libéré des Forces armées canadiennes, j’ai dit à ma fille que j’avais quelque chose de vraiment important à lui dire : « Papa ne sera plus militaire bientôt. Il fera un autre travail. Rien ne changera à la maison. Je peux te promettre que je resterai maintenant toujours avec toi, tous les soirs. »

Je crois sincèrement que ce jour-là, papa, j’ai offert le plus beau cadeau à ma fille.

Ne t’en fais pas, papa, je ne te reproche rien. Tu étais d’une autre génération. Les temps étaient plus difficiles. Tu aurais eu besoin d’aide, mais tu n’en voulais pas. Je veux tout simplement te dire qu’après vingt-et-un ans, je te comprends mieux.

Si tu me voyais avec mes enfants maintenant, je sais que tu serais fier de moi.

Je sais aussi que tu voudrais réparer tes erreurs et que tu serais un excellent grand-père.

Pour la première fois depuis que tu es décédé, je peux te le dire maintenant : je te pardonne papa.

Tu peux reposer en paix maintenant.

Je t’aime.

Ton fils, Carl

 

Carl Audet

Je t’honore, ma petit Mom!

Hey ma petite Mom, lâche pas, tu es exceptionnelle.

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Hey ma petite Mom, lâche pas, tu es exceptionnelle.

Quand tu ne te lèves pas un matin parce que tu as fait de l’insomnie, c’est correct, tu as le droit de te reposer.

L’autre jour, quand tu as pété un câble après les enfants, tu étais stressée. Je sais que tu as réagi à quelque chose de banal, cela arrive même sûrement à Bouddha d’être à bout, ne t’en fais pas.

Tu sais, le troisième resto de la semaine, il te coûte cher, mais au moins, tu préserves ta santé mentale, ou ce qu’il en reste.

Le jouet que tu as acheté à Junior lundi dernier après sa millième crise de bacon, dis-toi que tu n’as pas acheté la paix. La prochaine fois, tu vas y arriver à te foutre du regard de ceux qui le savent bien mieux que toi comment élever des kids.

Quand tu apportes ta princesse en pyjama à la garderie parce que les trente minutes de plus que vous vous êtes offertes de sommeil t’ont mise dans le rush eh bien, c’est ok, ses amis vont juste la trouver trop chanceuse d’avoir une mère aussi cool que toi.

Quand les amis de ta fille vont la « taguent » sur Instagram en disant qu’elle est « chaude », c’est très approprié, le petit message de recadrage à l’ami en question. Ta fille, c’est une princesse, pas une bitch, peu importe la perception du mot à notre époque.

Quand ton ado te demande de l’alcool pour aller à son party, c’est naturel de t’envoyer une bouteille de vin en espérant qu’elle ne fasse pas pareil.

Ce que je tiens à te dire chère MOM, c’est que quand tu n’es pas parfaite à tes yeux, moi je te regarde et je me dis qu’hier c’était peut-être moi (en fait, je n’ai aucun doute, car tout ce que j’ai écrit, je l’ai fait!) et je t’envoie du love.

Le jour de la fête des Mères, ce n’est pas pour faire à semblant que la vie est parfaite. Ça sert à se donner une tape dans le dos et à se dire qu’on a fait de NOTRE MIEUX!

Bonne fête des Mères! Xx

Martine Wilky

 

Make it happen!

Oui, cette phrase‑là en tant que militaire ou vétéran, nous lâ€

Oui, cette phrase‑là en tant que militaire ou vétéran, nous l’avons entendue souvent. Même si je suis sorti de l’armée, l’armée n’est toujours pas sortie de mon corps. Comme beaucoup d’autres vétérans qui ont été libéré pour des raisons médicales, je n’étais pas prêt à faire face à la vie civile.

Moi, je pensais que j’étais prêt financièrement avec une pension et un travail. Mais finalement, mentalement, cela m’a surpris par derrière après cinq ans.

Je me rappelle mon premier emploi civil. Beaucoup de gens ne m’aimaient pas, car mon approche était froide et très brusque. Il a fallu un an avant qu’ils me l’avouent car j’avais changé. Ne me parlez pas des réunions non plus. Quand on avait une réunion à 8 h, dans ma tête, je devais être là à 7 h 55, mais il y en avait toujours quelques-uns en retard. Si tu as un rendez-vous, tu dois être là au moins cinq minutes à l’avance. C’est comme cela que ça fonctionne dans l’armée.

Sans parler de ceux qui parlaient tout le temps et qui avaient les mains dans les poches. Je devais me contrôler intérieurement. Même chose pour les cheveux longs, la grosse barbe pas rasée ou les bottes à moitié lacées. Ouf! Je devais prendre de bonnes respirations à l’intérieur de moi.

Moi, j’étais habitué de travailler et de mener ma mission à terme. Parce que mon supérieur m’a dit : Make it happen! J’en voyais d’autres pour qui c’était difficile d’avancer et qui se traînaient les pieds. Oh que c’est difficile pour un militaire de faire face à la vie civile! Je vous jure que dans mon cas, après presque 22 ans de service, j’ai trouvé ça dur de faire face à la vie civile!

Je serais probablement l’employé modèle pour beaucoup d’employeurs. Et je parle pour la majorité des vétérans, car une discipline est ancrée en nous, ce que les autres n’ont pas. Nous avons beaucoup de misère à nous fondre à travers cette société moins disciplinée que nous. Nous avons beaucoup d’autres atouts aussi que d’autres n’ont pas. Par exemple le leadership, l’esprit d’équipe, l’expertise dans certains domaines, le courage, l’endurance et l’efficacité.

Dans les Forces armées canadiennes, quatre valeurs principales sont véhiculées : devoir, loyauté, intégrité et courage.

D’ailleurs, je n’ai pas beaucoup d’amis civils. Je dirais même que j’en ai quelques-uns que j’ai connus grâce à ma femme. Je n’avais aucun ami quand je suis déménagé ici à Saint-Jean-sur-Richelieu pour la rejoindre, car je m’étais isolé sans le savoir à cause de ma blessure.

J’ai déjà fait partie de certains organismes dans le passé en tant que bénévole. J’ai finalement lâché parce que selon moi tu dois arriver à l’heure. Tu dois être présent. Si tu me dis quelque chose, tu dois le respecter. Tu dois respecter ton horaire ou tes promesses si tu ne veux pas que je lâche ton organisation. À moins de m’en aviser d’avance car moi, je suis le guerrier qui se prépare pour sa prochaine manœuvre.

Voilà pourquoi ça ne dure pas quand je joins une organisation. Si on me dit une chose. Cette chose doit être respectée ou bien je dois être averti d’avance comme dans l’armée. Je n’aime pas avoir des surprises par manque de planification ou à cause du monde qui y porte peu d’intérêt.

C’est pour cela que nous les vétérans avons de la misère à nous faire des amis civils. On a bien de la misère à gérer notre tempérament avec la communauté civile. On a de la misère à s’y intégrer. Même moi à la maison, je dois m’adapter avec les enfants et ma femme. On m’a toujours enseigné la perfection et je l’ai enseignée moi aussi aux recrues. Je me suis amélioré, mais j’ai encore du chemin à faire.

Carl Audet

 

Détox 12 ans et moins

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Il y a eu la pluie. Il y a eu la bouette, la neige et le verglas. Il y a eu encore de la pluie et encore du verglas. Il a fait froid, la neige n’était même pas collante et il y avait de la glace partout. Depuis janvier, le soleil a souvent joué à la cachette, ce qui a diminué considérablement ma dose de vitamine D et par le fait même, ma patience. Moi qui ai toujours dit que les écrans étaient des hypnotiseurs d’enfants et que les miens ne seraient jamais accros à cette technologie, me voilà prise dans le cercle vicieux de la tablette et de la télévision. C’était la solution facile, mais voilà qu’aujourd’hui, je suis prise avec ça.

Maintenant que le soleil se pointe le bout du nez, que Dame Nature a décidé de nous envoyer de la chaleur et que la neige a fondu, j’ai décidé d’envoyer mes robots hypnotisés dehors. Quelle mère ingrate je suis! Diminution des écrans à l’horizon et aussi… l’ennui! La plus grande a vite compris que maman ne changerait pas d’idée et que c’était plus intéressant de s’occuper que de s’obstiner. Mais pour la plus jeune, sa vie est anéantie. Il y a les dessins, la lecture, la musique ou les poupées. Il y a aussi le ballon poire, la cabane dans l’arbre, le cerceau ou le vélo. Ce ne sont pas les idées d’activités qui manquent. Mais elle reste quand même collée sur moi en répétant qu’elle s’ennuie et qu’elle ne sait pas quoi faire. Ok l’imagination, c’est le temps maintenant, tu peux sortir!

Elle essaie même de négocier : « J’ai sorti le recyclage et le compost, je suis allée dehors, est-ce que je peux prendre la tablette? »

Elle essaie aussi de faire pitié : « Ça fait deux jours, maman, que je n’ai pas écouté la télé, oui, oui, DEUX JOURS! »

Honnêtement, je capote. Je n’aurais jamais pensé être obligée de faire une détox d’écran dans ma maison. Et ce n’est pas évident ni pour eux ni pour nous les parents. Vous le savez autant que moi que les écrans, c’est la solution facile. Qui n’a pas déjà installé les enfants devant la télé quelques minutes pour avoir un petit répit? Mais c’est fini, ce temps‑là. Ennuyez-vous, amusez-vous, découvrez, jouez, riez!

Je pourrais leur dire que la télévision est brisée et enlever les piles de la télécommande, mais j’ai confiance que dans quelques jours, ça va moins leur manquer. J’espère. Et ça va nous faire du bien à nous autres aussi, les adultes…

Valérie Grenier

Bonne fête des (grands-)mères!

Par un beau dimanche printanier, plusieurs enfants et grands enfants

Par un beau dimanche printanier, plusieurs enfants et grands enfants célébreront leur maman chérie. Les mères de ce monde seront chouchoutées, admirées, reconnues, remerciées. On leur préparera un bon repas ou on les invitera au resto. On leur apportera le mimosa au lit ou la coupe de mousseux au salon. Elles recevront les dessins et les colliers en macaronis faits avec tant d’amour à l’école ou à la garderie. Un bouquet de pissenlits, si elles sont chanceuses.

Je rêve de deux choses.

Un, que la fête des Mères s’étende sur toute l’année. Pas par pur égoïsme (quoique… j’en prendrais souvent, moi, des déjeuners au lit!). Juste parce que les mamans, comme les papas, ça mérite d’être honoré plus souvent qu’une fois par 365 jours. Gâter la personne qui prend ou qui a pris soin de nous pendant des années, c’est comme le romantisme dans un couple : ça ne se fait pas à date fixe! On appuie sur Repeat toute l’année et tout le monde est heureux! Pas besoin de fleurs et de carte du magasin à chaque fois, mais un petit mot gentil sur un post-it, un doux câlin, une promesse (tenue) de ne pas se chicaner entre frères et sœurs… ça vaut de l’or pour un cœur de maman!

Deuxième rêve : que la fête des Mères soit aussi, consciemment, la fête des grands-mères. Oui, je sais, une grand-mère, c’est aussi une mère, par définition! Ce que j’aimerais, c’est que le rôle de mamie soit honoré d’une façon bien particulière. Que le rôle de nos mères et de nos belles-mères dans la vie de nos petits soit mis de l’avant en cette journée et le reste de l’année.

On dit souvent que les grands-mamans servent à gâter les enfants. Oui, entre autres! La bouffe de grand-maman est toujours meilleure que celle des parents, vous avez remarqué? Même quand c’est la même recette. La dose d’amour que les mamies ajoutent dans leurs ingrédients fait toute la différence. Mais les mamies sont aussi là pour réconforter, pour sécuriser, pour aider, pour soutenir, pour encourager nos enfants. Elles enseignent des choses que nous, parents, ne pouvons pas enseigner par manque de temps ou de connaissances (ne me demandez pas à montrer à mes enfants à tisser! Mais ils l’ont appris dès leurs premières années de vie grâce à leur mamie!).

Elles sont une figure adulte de confiance, une personne vers qui l’enfant ou l’adolescent peut se tourner quand il n’a pas le goût de se confier à son parent. Elles sont aussi là pour relativiser les choses. Qui de mieux placé qu’une mamie pour raconter qu’au même âge, leur maman ou leur papa faisait aussi une crise de bacon pour se coucher plus tard ou pour manger une toast au sucre au déjeuner? Ou pour rappeler que malgré certaines années difficiles, leur parent est devenu une bonne personne… Les mamies sont des vecteurs d’espoir et de tendresse. Et ça, ça mérite d’être souligné!

Ah et puis, j’ai un troisième rêve. Que les relations intergénérationnelles soient honorées en ce dimanche de fête des Mères. Qu’on en profite pour se dire : « Eh! Qu’on est chanceux de s’avoir! ». Que les mamies ou même les mamans soient encore parmi nous ou non, elles ont été, sont et seront des figures de proue précieuses dans la vie de nos enfants. Et dans la nôtre.

Bonne fête à toutes les (grands-)mamans!

Nathalie Courcy