Archives novembre 2019

Astuces et rabais pour les fêtes

<img class="alignnone size-medium wp-image-16604" src="http://www.ma

Que vous ayez des enfants ou pas, le temps des fêtes est essoufflant pas à peu près. Alors aujourd’hui, j’ai une bonne nouvelle pour vous : AIR MILES a trouvé le moyen de vous simplifier la vie pour vos achats des fêtes.

En gros, AIR MILES a créé un site web où vous retrouvez TOUTES les offres pour les fêtes. C’est la meilleure façon d’obtenir et d’utiliser vos milles cette saison.

Vous n’avez qu’à aller au airmilesholiday.ca pour y retrouver une multitude d’offres et par le fait même, trouver des idées de cadeaux. En plus de regrouper les meilleures offres AIR MILES, le site propose une section GUIDE CADEAUX AIRMILES ÉDITION DES FÊTES. Ça, c’est la référence pour vos achats de Noël.

Personnellement, voici les articles qui m’ont fait de l’œil 🙂

Pour Anna, la Montre intelligente Kidizoom de Vtech DX2 — unicorne à 1170 milles

Pour Hayden, qui passe sa vie à faire ses shakes avant et après son hockey : Batteur à boissons DrinkMaster® au fini chrome classique Hamilton Beach® à 1 290 milles

Oh et Étienne, prends ça en note… ça fait longtemps que je le veux! ;o)

Sèche-cheveux Dyson Supersonic à 5 900 milles

Des idées cadeaux, il y en a à profusion! Et on n’en a jamais trop quand Noël arrive.

Et n’oubliez pas d’aller jeter un œil pour le Black Friday ET le Cyber Lundi! Il y aura plusieurs offres disponibles pour moins de milles!

Et toi, ton mois de novembre?

Novembre se termine dans quelques jours et je n’ai qu’une chose

Novembre se termine dans quelques jours et je n’ai qu’une chose à dire… ENFIN. Prenons quelques instants pour faire un récapitulatif. Il a commencé sur les chapeaux de roues, dans le vent. Même que cette année, nous avons poussé l’audace en ayant une partie du Québec qui a passé l’Halloween le 31 sous la pluie et une autre partie, au froid, dans le noir et le vent, le 1er novembre. Je ne sais pas si c’est moi, mais c’est comme si nous avions volontairement mis une couleur sur le mois : ça va être quelque chose.

Ensuite, il a fallu faire un sprint avec les préparatifs d’hiver, car la neige a décidé de se pointer le bout du nez relativement tôt dans la région de Montréal. Concrètement, cours les pneus d’hiver, ramasse les feuilles (je sais bien qu’il y a certaines sortes d’arbres dont les feuilles n’étaient pas toutes tombées), le set de patio rangé à la va-vite, arrange-toi pour ton contrat de déneigement ou pour le check-up de la souffleuse.

Novembre, dans une vie familiale avec des enfants d’âge scolaire, c’est aussi une fin d’étape, avec des évaluations, des projets spéciaux et les rencontres de bulletin. Cette année, on ajoute un bonus : faire un sprint pour t’assurer que les kits d’hivers (manteaux, bottes, salopettes et mitaines) sont prêts. C’est donc reparti pour un autre quatre à cinq mois d’habits de neige. Non, pas le temps de profiter de la transition du kit d’automne!

La météo de novembre a tendance à être grise, mais cette année en bonus, il ne fait pas que gris, il fait froid, pas juste froid, mais frette comme certaines nuits de janvier. Hey, ça se peut que tu aies une humeur un peu désagréable et que ton environnement soit dans le même état d’esprit. Donc, on sort les suppléments de vitamine D et d’oméga 3, car il faut ce qu’il faut.

Quand la météo fait des siennes, cela veut aussi dire que le trafic dans la région de Montréal fait des siennes. Résultat? On compte déjà des tempêtes, du verglas et du trafic hallucinant. J’ai eu le temps de remarquer quelque chose en revenant pendant que j’étais prise dans le trafic. Il y avait trois pannes sur mon chemin du retour et deux pannes étaient causées par des roues perdues. Je n’ai pas la science infuse, mais je me dis que certains pneus ont dû être posés rapidement parce qu’il fallait se dépêcher cette année.

D’un point de vue plus personnel, ma mini s’est aussi fait une entorse un mardi soir, donc on est parties dans un sprint pour trouver une clinique, afin d’être certaine qu’il n’y a pas de fracture. J’ai fait ça simple : Bonjour Santé et son 21 $ et des poussières.

Novembre se termine et j’ai juste envie de dire ENFIN. Aussi, avez-vous remarqué qu’on vous fait des offres pré-Vendredi fou depuis le début du mois? Le VRAI Black Friday, c’est ce vendredi 29 novembre. Peut-être allons-nous finir novembre comme du monde et pouvoir vivre décembre sous la lumière chaude de Noël?

Evelyne Blanchette

Premier larcin, la voleuse petite main!

Ma fille, tu as pleuré aujourd’hui. Apeurée et coupable de ton p

Ma fille, tu as pleuré aujourd’hui. Apeurée et coupable de ton premier vol à l’étalage! Est-ce vraiment ta première fois, ou est-ce la première dont je me rends compte? Toujours est-il que tu as eu très peur. Une heure après être allée dans ce magasin des mille merveilles, je t’ai parlé et quelle ne fut pas ma surprise de voir dans ta bouche cette énorme gomme mauve! Où avais-tu pris cette friandise? Tu jouais l’innocence même, feignant d’ignorer d’où elle venait. Devant mon insistance, tu as avoué l’avoir « trouvée », puis devant mon ton alarmé, enfin tu as avoué! (Je craignais la provenance de cet élastique mâchouillable et j’étais à mille lieues d’imaginer la vérité!)

Tu l’avais tout bonnement VOLÉ!

Ma fille est une voleuse! Oh là là que ma colère a fait un bon! Je t’ai traînée à la salle de bain où tu as jeté l’objet de ton larcin, tu as lavé tes mains la tête base en écoutant mes remontrances. Je te préparais à faire face à ton geste. Ne dit-on pas : qui vole un œuf vole un bœuf? Alors peu importe que ce ne soit qu’une gomme à mâcher, tu avais mal agi et tu te devais de réparer. Je t’ai annoncé que nous retournions sur les lieux de ton crime, où humblement tu allais devoir avouer et t’excuser.

Tu avais honte. Pas moi. Je n’ai pas eu honte de toi, je n’ai pas eu honte d’y retourner pour t’enseigner la réalité et les risques de ce chemin sinueux. J’étais fière que tu me suives sans broncher. Tu as avoué avec le menton tremblant, t’excusant et promettant de ne plus jamais recommencer.

Chapeau à cette gérante, qui t’a expliqué la gravité de ton geste. Elle t’a parlé gravement, mais doucement. T’expliquant à ma suite que voler, c’est criminel. Que tu étais somme toute bien chanceuse aujourd’hui, tu ne t’étais pas fait prendre sur le moment. Tu t’étais évité l’attente des policiers qui aurait forcément été plus embarrassante. Toi qui idéalises ceux-ci, toi qui veux devenir une des leurs. Devant un avenir de criminel, tu n’aurais jamais la chance de revêtir cet uniforme. Tiens-toi-le pour dit!

Ma fille, je t’aime. Je t’aime dans tes imperfections, dans tes erreurs, dans ces moments où tu grandis, aussi de l’intérieur. Tu as appris une grande leçon aujourd’hui : piquer, c’est voler. Voler, c’est illégal et des gens vont en prison pour cela. Si tu te retrouvais avec une étiquette de voleuse, tu perdrais la confiance des autres et tu perdrais des amis. Personne ne veut avoir comme proche un chapardeur.

De retour à la maison, tu as voulu que l’on en parle toutes les deux. Tu m’as répété tout ce qu’une étiquette de bandit peut faire perdre à quelqu’un. Tu m’as dit que plus jamais tu ne ferais cela. J’ose te croire ma puce. J’espère que tu auras compris réellement et définitivement. Je t’ai promis en retour que la prochaine fois que tu ferais cela, c’est au poste de police que nous irions. Pas pour une visite guidée, sois-en assurée! Sauf si tu veux entendre et voir une certaine porte se refermer derrière toi. Entourée de quatre murs blancs, aussi attrayants que peut l’être l’idée d’être enfermée pour purger une peine de vol qualifié.

J’espère que tu as entendu, compris et surtout que tu n’oublieras jamais.

Je t’aime, peu importe ce que tu fais, mais je n’accepterai jamais sans agir que ma fille vole sans être punie!

Simplement Ghislaine

Philips Hue, créateur d’ambiance

J’ai toujours eu l’habitude d’être franche avec vous, et ça

J’ai toujours eu l’habitude d’être franche avec vous, et ça ne va pas changer aujourd’hui.

Quand on m’a parlé pour la première fois des produits Philips Hue, je ne savais pas du tout ce que c’était. J’ai donc pris le temps d’aller sur le web pour voir l’ensemble des produits de la compagnie… et je suis restée sous le choc.

Je vous explique en gros ce que c’est.

Philips Hue offre une gamme d’ampoules, de luminaires et d’accessoires intelligents pour la maison. Moi qui aime ce qui sort de l’ordinaire, je suis restée agréablement surprise par les produits offerts. On parle d’ampoules intelligentes qui peuvent changer de couleurs, mais aussi s’ajuster à l’ambiance que vous voulez créer.

Bon, je suis un peu trop énervée par le produit alors je vais vous parler des deux sortes de lumières que j’ai reçues. En espérant que vous comprendrez un peu mieux mon enthousiasme de petite fille! 🙂

J’ai commencé par installer les lumières intelligentes dans le salon. La vérité c’est que je me disais que c’était cool, mais je ne réalisais pas à quel point ce l’était. De un, les enfants ont capoté sur le changement de couleurs dans le salon et moi, j’étais éblouie par la qualité de la lumière.

 

Pour commencer, on doit télécharger l’application sur notre téléphone et pour vrai, c’est tellement simple. En deux minutes, les ampoules étaient connectées à mon téléphone et mon wifi et on pouvait les diriger comme on voulait à partir de mon téléphone.

Fiston étant un fanatique de téléphone, et comme il n’a pas le droit d’aller sur le web la semaine, il a décidé de tester l’application. Qu’est-ce qu’un garçon de onze ans ne ferait pas pour tenir un téléphone dans ses mains haha! Finalement, ç’a eu du bon puisqu’il m’a fait découvrir que l’application va bien plus loin que le simple changement de couleur par rapport à une charte. Il a réussi à télécharger une photo des Sabres de Buffalo (son équipe préférée) afin d’aller chercher les couleurs de l’équipe et les mettre sur les lampes lors des matchs. Sérieux… c’est assez fou! J’ai donc fiston qui est accroc aux lampes pour ses matchs de hockey haha!

Du côté d’Anna, ça n’a pas été long : du mauve, du rose, des robes de princesses et une danse avec maman… ça n’en prenait pas plus pour qu’elle me demande d’avoir la même chose dans sa chambre. 🙂

Pour ma part, j’aime l’option LECTURE. La luminosité de la lumière se met automatiquement en mode LECTURE, ce qui signifie que la clarté est parfaite afin que vos yeux ne forcent pas.

Il est important aussi de savoir qu’il est possible de créer des routines. Je donne un exemple:

  • Les lumières du RDC doivent s’éteindre à 18 h 30 au rez-de-chaussée pour annoncer l’heure du bain.
  • 19 h 30 : Les lumières de la chambre d’Anna se ferment pour annoncer l’heure du dodo
  • 20 h : Les lumières de Hayden s’éteignent pour annoncer l’heure du dodo.

De mon côté, ça facilite aussi l’heure des dodos puisque ce n’est pas moi ni Étienne qui annonçons l’heure du coucher… mais la lumière! 🙂

J’ai aussi eu la chance de tester la lumière portative. Pour être franche, c’est Anna qui l’a testée et depuis ce jour, elle refuse de me la rendre!La dimension est parfaite afin de la placer dans le décor comme lampe de chevet. Pour Anna, elle sert de veilleuse (qu’elle peut mettre rose et mauve ).

J’en conclus que les produits Philips Hue sont une belle découverte pour moi et les membres de ma famille. J’aime le fait qu’on puisse garder une lumière blanche, et n’avoir qu’à prendre notre téléphone pour changer la couleur afin de créer une ambiance!

L’option de créer une routine est aussi vraiment pratique! Si vous avez la chance de vous procurer un des produits Philips Hue, je suis certaine que vous deviendrez tout aussi accroc que nous! 🙂

Le marathon des rencontres de profs

<img class="alignnone size-medium wp-image-16576" src="http://www.ma

Vous connaissez le meilleur moyen de perdre 20 livres (à part la gastro… ouach!)? Se taper le marathon des rencontres de profs post-premier bulletin quand on a plusieurs enfants dans plusieurs écoles. Divorcée, quatre enfants dont deux au secondaire, trois écoles dans trois coins différents de la ville. Go les jambes!

Vous imaginez le portrait, n’est-ce pas? Retour du boulot à 17 h 12, départ de la maison à 17 h 14. De grâce, apportez une bouteille d’eau et une collation, sinon, vous allez rencontrer les ambulanciers au lieu de voir les profs. Évidemment, tout bon parent qui se respecte aura imprimé le bulletin de chacun de ses poussins. On peut même apporter une photo de notre ado (sur 2500 élèves, ça se peut que le nôtre soit moins mémorable, ce qui est peut-être une bonne chose!).

La freak en moi annote les bulletins avec des questions ou des commentaires, surligne le nom des enseignants, prévoit l’ordre dans lequel les rencontrer :

  1. Titulaire : Il passe souvent plus de temps avec notre enfant, le connaît mieux, et peut faire le pont entre la direction ou les autres profs et nous.
  2. Les enseignants des matières plus problématiques : Par problématique, j’entends les échecs, les résultats en chute libre, les commentaires négatifs sur l’attitude de l’enfant. On les rencontre pour comprendre ce qui se passe et pour savoir comment aider.
  3. Les enseignants des matières préférées de notre enfant : C’est bon pour le moral d’un parent d’entendre quelqu’un encenser son enfant, dire qu’il est passionné, intéressé, qu’il travaille bien ou qu’il aide ses collègues de classe. Quand je discute des rencontres de profs avec mes cocos, je peux ajouter du positif, parler de ce qui les motive et les encourager à utiliser leurs stratégies positives dans les matières qui leur posent plus de défis.
  4. Les enseignants des matières principales (français, maths, sciences, anglais) s’ils ne font pas partie des trois premières catégories.
  5. Les spécialistes (éducateurs spécialisés, travailleurs sociaux, directeurs pédagogiques, orthopédagogues et autres aidants professionnels) : S’il y a un plan d’intervention, il y a déjà eu ou il y aura une rencontre plus poussée, mais un petit « check » peut être bienvenu. Ça permet aussi de remercier ces personnes et de leur assurer notre collaboration.

Évidemment, pour mes enfants qui sont au primaire, le nombre d’enseignants est réduit, je m’en tiens souvent au titulaire (et au stagiaire, qui a souvent des informations très intéressantes à partager puisqu’il fait des activités spéciales ou des projets de recherche dans le cadre de ses études). Pas que je n’accorde pas d’importance aux profs de musique et d’éducation physique, mais avec le tic-tac de la soirée qui se fait entendre, je dois faire des choix. Si vraiment il y a un problème dans ces matières, je peux toujours communiquer avec l’enseignant avant ou après les rencontres de bulletins.

Je pars aux rencontres de profs avec l’intention consciente d’écouter le point de vue des enseignants. Ce n’est pas l’endroit pour engueuler les profs (ce n’est jamais l’endroit ni le temps pour faire ça anyway). On peut être en désaccord avec la méthode pédagogique, on peut être conscient que le courant ne passe pas entre le prof et notre jeune (ou entre le prof et nous!), mais ce n’est pas dans les cinq minutes accordées par discussion qu’on aura le temps de régler la situation. Les profs sont habituellement ouverts à nous rencontrer à nouveau s’ils sentent du respect de notre part.

Je peux aussi partager mon point de vue de parent. Même s’ils veulent personnaliser leur enseignement, les profs ne peuvent pas connaître chaque enfant par cœur. Il y a peut-être une situation familiale ou un trait de caractère de notre enfant qui rend les choses plus complexes. Le prof sera content d’apprendre que derrière les mauvaises notes de notre jeune, il y a une amélioration de 20 % depuis l’année précédente…

Je demande systématiquement ce que mon enfant peut faire pour s’améliorer ou pour continuer à bien travailler, et aussi ce que moi, comme parent, je peux faire pour aider le personnel de l’école à aider mon enfant. L’éducation, c’est un travail d’équipe! Je considère que l’école est un milieu de vie, pas seulement un milieu d’enseignement et de performance. Je pose donc des questions sur la façon dont mon enfant fonctionne en classe, s’il a des amis, s’il est poli, s’il participe aux activités, s’il a l’air heureux d’apprendre, s’il s’endort ou s’il énerve les autres…

Je m’assure de prendre des notes qui aideront ma mémoire d’huître alzheimer. Je transmettrai les informations obtenues au papa et, à un moment approprié, je m’assoirai avec chacun de mes enfants pour discuter de ces rencontres. On fera un plan de match pour corriger ce qui ne va pas et on se félicitera pour nos bons coups.

Les notes sur le bulletin, c’est bien beau, mais ça ne veut pas tout dire, donc les rencontres de profs sont nécessaires pour tracer un portrait plus complet de notre enfant comme élève. Un résultat de 70 % pour un enfant dyslexique ou qui a manqué deux semaines de cours parce qu’il était malade, ça peut être extraordinaire, alors que pour son voisin de pupitre, le 70 % vient peut-être d’un manque d’étude ou d’un refus d’écouter en classe. La discussion et les stratégies aidantes ne seront pas les mêmes.

À l’approche des rencontres de profs, quelles sont vos stratégies pour survivre au marathon et en tirer le meilleur?

P.S. Si vous angoissez à l’idée de vous taper le marathon des rencontres de profs, ayez une pensée pour les profs qui, eux aussi, perdront 20 livres à se taper une ou deux journées de rencontres de parents tout de suite après s’être tapé la correction des évaluations et la rédaction des bulletins. Soyez gentils et reconnaissants envers eux, soyez ouverts à leurs recommandations tout en étant un bon ambassadeur de votre enfant. Et une fois à la maison, offrez-vous un massage de pieds ou un bon chocolat chaud-Bayley’s!

Nathalie Courcy

Comment je suis tombée en amour

Je peux encore voir, comme si c’était hier, le sourcil sceptique

Je peux encore voir, comme si c’était hier, le sourcil sceptique de mon coloc se relever: « Tu t’en vas à un blind date habillée comme ça? » Entendre en écho ma réponse frondeuse: « C’est PAS un blind date! ». Et la suite, marmonnée juste pour moi: « C’est une sortie avec des amis… qui souhaitent me présenter quelqu’un. »

Je t’ai choisi, ce fameux soir-là, et je ne l’ai jamais regretté. J’ai craqué pour l’intelligence dans ta conversation et la maturité dans tes émotions. Tu rayonnais d’une présence authentique. Je me sentais bien en ta compagnie. Je me suis laissée plonger dans tes yeux bleus et envoûter par ton accent acadien.

Il y a le moi d’avant notre rencontre. Et il y a le moi d’après. Bizarrement, le moi d’après est encore plus moi que celui d’avant. Pourquoi? Parce que tu m’offres un espace privilégié pour m’épanouir. Tu me jardines. Je pousse sous ton écoute, je grandis dans ton acceptation. C’est viscéral, j’ai ce besoin d’être entendue pour exister. Quand je te raconte ma journée… ce que j’ai ressenti, ce que j’ai pensé… et que je lis l’amour dans tes yeux… j’existe toute entière.

Avec toi, je trouve ma voix et ça me permet de trouver ma voie. Tu m’encourages à sortir des dogmes, à explorer et suivre ma propre route. Et tu m’offres la chance de faire la même chose pour toi. Tu me fais confiance.

Évidemment, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Un couple, des fois, débarque de son petit chemin bien tracé. J’ai vécu sur un volcan avec toi. On a frappé quelques bosses. Les enfants nous ont fait vivre des choses qu’on n’aurait jamais imaginées… Les petites roulettes de nos valises, bien huilées, bien alignées… oui, elles ont grincé. Mais elles n’ont jamais déraillé.

Tu es l’homme de ma vie parce que tu es un partenaire solide et que je peux compter sur toi. Tu ne te limites pas aux belles paroles. Quand je m’arrête pour me demander si je suis sur mon X, si ma vie a du sens… je réalise à quel point je suis comblée et heureuse.

Un ami italien nous a surnommé: famiglia solare e allegra (famille lumineuse et joyeuse). C’est tout ce que je peux souhaiter pour nos enfants plus tard. Une aussi belle histoire. Trouver une personne avec qui ils pourront rire et avoir autant de plaisir.

Comment je suis tombée en amour? Quand tu es entré dans ma vie avec ton orchestre et que j’ai réalisé que je ne faisais que danser sans musique avant toi.

Elizabeth Gobeil Tremblay

Hymne à l’enfant dérangeant

À toi, l’enfant qui dérange

<p style="text-align: justify;"

À toi, l’enfant qui dérange

(le mien, le sien, celui du voisin ou du pays d’à côté),

À toi, je te dis : merci!

Merci de faire du bruit le matin dans ton lit et dans le panier d’épicerie :

Tu agrémentes chaque moment de tes rires et de tes cris.

Même si parfois, je souhaiterais un peu de silence,

Je te dis merci de prendre la parole et de me montrer le vrai sens de l’écoute.

Le silence viendra toujours trop vite.

Merci de mettre des miettes par terre et de la purée sur les murs.

Tu ajoutes de la couleur dans ma vie et de la patience dans mon cœur.

Avec toi, chaque moment minuscule devient grandiose.

Chaque anecdote cocasse devient un souvenir à raconter à la Terre entière (ou à garder en réserve pour le jour de ton mariage…).

Merci de me donner des dessins un peu maladroits et des mots d’amour écrits au son.

Tu me rappelles que l’important, ce n’est pas la perfection ni la décoration, mais l’intention.

Merci de dépasser les limites établies et de me forcer à te mettre en retrait.

Un jour, je te le promets, j’apprendrai qu’un parent aussi, ça peut profiter d’un time-out!

Merci de collectionner les « pourquoi » et les « comment » :

Tu questionnes ce que je tenais pour acquis et ce que je n’avais jamais approfondi.

Grâce à ton esprit aussi vif qu’une voiture de course, mes vieilles chaussures sortent du sentier battu.

Grâce à tes yeux curieux, je vois la vie sous toutes ses coutures et sous tous ses angles.

Merci de me réveiller trop tôt et de me garder debout trop tard.

Tu me forces à vivre intensément le moment présent,

À profiter à fond de chaque instant de plaisir et du moindre ronflement.

Carpe diem, qu’ils disaient!

Merci de me forcer à t’observer, à te surveiller, à t’admirer :

Tu diriges mon regard vers beaucoup mieux que mon nombril ou mes écrans.

Entre la lumière bleue et la lueur de tes yeux, le choix est évident et tellement pertinent.

Tu es ma plus grande merveille du monde, la raison de tous mes « ahhh! » et de tous mes « ohhh! ».

Merci d’être parfois un peu malade ou trop fatigué pour aller à l’école.

Tu m’enseignes à prendre des pauses, à profiter d’un moment collé et d’un congé forcé.

Qui sait, la prochaine fois qu’un gros rhube me frappera, je ferai peut-être comme toi :

J’attendrai que ça passe en position koala près de quelqu’un que j’aime au lieu d’aller m’épuiser au travail!

Merci à toi, l’enfant dérangeant.

Merci de bousculer mes habitudes et mes attentes trop élevées.

Merci de désorganiser ma vie et d’en faire une existence mille fois plus riche.

Merci de faire ton travail d’enfant à merveille : déranger la vie des parents pour les aider à devenir aussi grands que toi.

J’espère que tu continueras de me déranger encore très, très longtemps.
J’espère que même en grandissant, tu resteras un enfant.

Nathalie Courcy

 

Tes petits bobos

Tu as presque un an et demi. Tu as l’air d’être sur un bateau.

Tu as presque un an et demi. Tu as l’air d’être sur un bateau. Quand tu marches, tu fais deux pas, puis le plancher t’appelle. Souvent, tu cognes ta petite lèvre qui se met à saigner. Mon cœur veut fendre chaque fois. Un mélange de tristesse de ne pas pouvoir prendre ta douleur, mais aussi de gratitude. Gratitude que ça soit juste une petite égratignure à la lèvre. Pas une maladie terrible ni une mort imminente. Juste une petite lèvre qui saigne.

J’ai une pensée pour toutes les mamans du monde qui voient souffrir leurs enfants ou pire, qui ont dû les laisser partir. Tous ces deuils injustes, mais bien réels. Je suis là à te coller pour te réconforter de ta petite lèvre endolorie, petits bobos minuscules qui pourtant m’inquiètent chaque fois. C’est un peu intense, mais comme ça n’arrive pas souvent, on dirait que je prends ces petits bobos pour me rappeler la chance que j’ai de te voir grandir.

Soudain, je n’ai plus envie de me plaindre du ménage, de la fatigue, de ma liste de choses à faire qui ne diminue jamais. J’ai juste envie de remercier le ciel de ta santé. J’ai déjà vu des mamans pleurer la mort de leur enfant. J’ai leurs cris dans mes oreilles quand j’y repense en fermant les yeux. Un cri sincère et profond. Le même qu’un nouveau-né désemparé qui s’époumone pour qu’on prenne soin de lui. Un cri primal et instinctif. Le même que toi qui viens tomber et qui ne comprends plus rien à travers cette douleur.

Je suis là pour toi, même si je ne peux pas prendre ta douleur. C’est une chance de pouvoir t’accompagner, de te donner un toit, des vêtements, de l’amour. Oui, ça implique du travail, du ménage, du pliage, du lavage et j’en passe. Oui, des fois, je suis fatiguée, impatiente et débordée, mais ta petite lèvre qui saigne me ramène à l’essentiel. À l’amour que nous avons l’une pour l’autre et à cette chance exceptionnelle que j’ai de t’avoir avec moi en santé.

Prendre soin de toi, de notre maison, de notre famille, c’est le plus beau rôle de ma vie et c’est le plus important aussi. Je te promets de ne jamais l’oublier.

Roxane Larocque

Il manque de nuances…

<img class="alignnone size-medium wp-image-16538" src="http://www.ma

Dans les yeux de mes garçons, il manque de nuances. Les bleus se confondent avec les violets et les verts, parfois même avec les orangers et les gris. Entre les rouges, les bruns, les roses… les différences sont trop faibles être perçues. Avant leur premier examen de la vue à cinq ans, on s’en doutait. Mais ça aurait tout aussi bien pu être causé par leur jeune âge. Ce ne sont pas tous les enfants qui comme ma fille aînée (aussi nommée « L’artiste chronique ») distinguent le turquoise de l’émeraude et du jade à l’âge de trois ans…

Les tests ont été passés, et refaits, et réévalués. Diagnostic établi : daltonisme. Pour mes deux poussins. On n’est pas dans l’extrême daltonisme, ils s’en sortent plutôt bien la majorité du temps. Mais parfois, ça amène des situations cocasses (le visage orange d’un bonhomme [genre « j’ai trop mangé de potage de carottes »] ou les feuilles d’arbres lilas… « elles sont belles hein maman, les feuilles vertes de mon érable? »).

À chaque début d’année scolaire, on s’assure de mentionner cette particularité à l’enseignant. Le daltonisme, c’est le genre d’information qui tombe dans les craques des dossiers d’élève. Ça ne dérange pas le déroulement des cours. Ça ne nécessite pas de médication. Ça n’empêche pas l’enfant de passer son année. Donc si on n’en parle pas chaque année, ça reste classé secret dans les classeurs de la direction.

Les enseignants ont pu établir des stratégies aidantes avec mes enfants dès les premières journées : identifier les crayons par leur couleur, les placer dans un ordre précis, demander à l’enseignant ou au voisin quand ils hésitent entre le crayon rouille et le crayon écarlate (alors qu’ils cherchent le crayon citrouille…).

Partager cette information a aussi permis aux profs d’adapter la grille de correction lors de certaines évaluations. Mon garçon m’a rapporté une résolution de problèmes dans laquelle il devait colorier trois pommes en rouge, entourer deux pommes de plus en vert et faire un trait bleu sous les fruits restants. Sur sa feuille, il y avait du brun, du gris et du mauve… et une note de 100 %! Parce qu’il avait bien suivi les consignes même si ses yeux lui avaient joué des tours.

Les stratégies adaptées touchent aussi la vie de tous les jours. Au-delà du choix des vêtements (pour l’instant, on s’en sort bien : on n’a pas de cravate à faire matcher avec la chemise), la reconnaissance des couleurs se retrouve partout. Essayez donc de jouer à Guess Who ou de faire des casse-têtes sans voir les bonnes couleurs! Même les jeux basés sur des couleurs franches comme Uno ou Twister peuvent être piégés selon le degré de daltonisme, l’éclairage, etc. Pour les échecs et les dames, ça va, c’est déjà ça!

Comme défaut de fabrication (ou particularité de fabrication, pour être plus politiquement correct), on a déjà vu pire. À part quelques métiers qu’ils devront éliminer de leur liste, le daltonisme ne les empêchera pas de faire quoique ce soit et encore moins d’être heureux et épanouis. Tout de même, il ne faut pas négliger les adaptations que doivent faire l’enfant et son entourage. Il ne faut surtout pas négliger les examens de la vue et la communication avec les éducateurs. Ce sont des façons simples d’aider notre enfant à apprendre à se débrouiller avec ses yeux joueurs de tours!

Nathalie Courcy

 

Aujourd’hui, soyons gentils. Et continuons demain!

Dernièrement, une bonne amie à moi m’a dit que j’étais sur ce

Dernièrement, une bonne amie à moi m’a dit que j’étais sur cette terre pour accomplir quelque chose de grand… quelque chose de beau.

Je suis demeurée perplexe face à cette grande affirmation.

Je me suis dit que c’était probablement parce que depuis plus d’un an, je la soutiens dans la maladie : le foutu cancer.

Mais son affirmation me tracassait l’esprit. J’ai eu envie de lui demander pourquoi elle me voyait ainsi. Était-ce parce que je suis présente pour elle ou que mon métier d’infirmière fait en sorte que je suis d’une grande empathie, ou simplement parce que je suis gentille, en général, dans la vie de tous les jours?

Sa réponse m’a surprise et en même temps, m’a fait réaliser à quel point je ne me rendais même pas compte de tous ces petits gestes que je répète jour après jour sans même m’apercevoir du bien qu’ils font aux personnes qui m’entourent ou simplement aux gens que je croise.

Elle m’a dit que simplement par mon sourire et mon ouverture d’esprit, je rends le monde meilleur.

Vous savez quoi? J’ai envie d’y croire.

En toute humilité, j’aime l’idée que ma bienveillance et ma gentillesse face au monde extérieur donnent le sourire aux personnes que je croise.

Je me plais à sourire à ceux qui croisent mon regard. J’adore payer un café à ce monsieur qui vient tout juste de se réveiller sur ce banc de parc… ce même banc qui lui a servi de lit cette nuit-là. J’aime le regarder par la suite, tenir son café à deux mains et le déguster comme si c’était la meilleure chose qu’il ait goûtée depuis longtemps. Ça me fait du bien… ça me fait sourire.

Ce matin-là, j’arrive en retard au travail. Une petite dame âgée a une crevaison dans le stationnement. Elle ne sait pas comment se servir de sa carte pour appeler l’aide nécessaire. Son regard est inquiet, même si pour vous et moi, cette crevaison paraît banale… Pour elle, ça semble angoissant. Je prends le temps de l’aider, d’appeler avec elle la remorqueuse. Je m’assure qu’elle sait où elle peut me trouver dans la bâtisse ; si jamais elle a besoin de moi, elle peut compter sur moi.

J’aime aider la maman devant moi à la caisse qui hésite entre le fromage en tranches ou le lait, car son budget est serré. Ses yeux illuminés lorsque je lui propose de prendre un de ses achats sur ma facture me confirment qu’elle est reconnaissante. Je n’ai pas besoin qu’elle parle… je ressens sa gratitude et le bien que ça me fait est indescriptible.

J’adore prendre ma pause dans le salon des patients où il y a un piano et passer mes minutes de repos à jouer des airs qui me rappellent de beaux souvenirs. Ces mélodies réconfortent par le fait même ces patients hospitalisés pour différentes raisons, mais qui caressent tous le même but : prendre du mieux et quitter le personnel de l’hôpital pour retrouver enfin leur famille.

Aujourd’hui, 13 novembre, est la journée internationale de la gentillesse.

J’ai envie de vous proposer d’offrir une délicatesse à une personne qui vous est inconnue aujourd’hui. Un café, un compliment sur son habillement, sur ses cheveux. Un sourire ou simplement de l’aide. Tenir une porte pour une maman avec son bébé, déneiger l’auto de votre voisin qui a un problème de dos ou seulement prendre le temps d’écouter et de réconforter une personne dans le besoin.

Je ne suis pas meilleure que personne, soyez en certains. J’ai seulement envie de partager ce qui moi, me rend bien – ce qui me fait sentir vivante.

Si vous avez envie d’essayer, c’est la journée idéale pour débuter. Et si vous y prenez goût, ensemble, nous allons faire de ce monde… un monde meilleur.

Isabelle Nadeau

 

Maman… AIDE-MOI!

J’ai beaucoup hésité à écrire ce texte. Même en écrivant ces

J’ai beaucoup hésité à écrire ce texte. Même en écrivant ces lignes, je doute toujours. Ce soir-là, j’ai pleuré en me demandant si la vie ne s’était pas trompée en me donnant le titre de maman…

Pourtant, c’était un dimanche soir plus que banal. On terminait notre souper. C’est vrai que dans la journée, il y avait eu beaucoup de frictions entre sœurs et entre maman et enfants. Pourtant, le souper se déroulait plutôt bien malgré tout.

Une simple petite phrase a tout fait basculer : « Mady, n’oublie pas, il faut faire tes devoirs ce soir. » J’aurais dû comprendre, avec son « non » tranchant et un peu agressif, de ne pas insister. Pourtant, j’ai succombé à la pression scolaire… j’ai insisté.

La tornade a touché terre à ce moment. Une crise forte, trop forte à mon avis, pour ce que je lui avais demandé. Des objets fusaient de tout bord tout coté. Des larmes, des cris, des mots durs sortaient de sa bouche. Toutes les tensions accumulées dans cette journée, cette semaine ou même ce mois s’évacuaient dans cet énorme débordement.

J’ai fermé les yeux et j’ai voulu mettre ma soirée sur pause. Rembobiner la cassette juste avant le moment qui a déclenché la crise. Malheureusement, je ne pouvais pas… Je devais vivre ça.

Mais mon cerveau refusait de gérer ça. J’ai regardé mon chum, en le suppliant du regard de m’aider. Je me suis butée à la même demande dans ses yeux.

Alors j’ai crié moi aussi, crié plus fort qu’elle. Je l’ai conduite dans sa chambre. Je lui ai interdit de sortir tant qu’elle ne serait pas calmée. J’ai fermé la porte sur ses pleurs, ses cris. J’ai fermé la mienne pour étouffer mes pleurs, mon désespoir.

Ma petite Boucle d’or est revenue plus tard, toujours en pleurant mais sans colère, me donner un petit carnet.

Elle y avait écrit son désespoir et me suppliait de l’aider à se comprendre. Elle se sentait perdue. Perdue face à ses explosions de colère qui la submergeaient, la contrôlaient.

Les larmes ont recommencé à rouler sur mes joues. Je n’ai pas compris ma fille, je n’ai pas vu toute cette peine, cette incompréhension, cette douleur en elle.

Je sentais que j’avais échoué dans mon rôle de maman. Même encore ce matin en vous écrivant, je me demande pourquoi je n’ai rien vu…

Mélanie Paradis