Archives janvier 2020

Apprendre constamment

Quel processus fascinant que celui de l’apprentissage, n’est‑c

Quel processus fascinant que celui de l’apprentissage, n’est‑ce pas? Apprendre à apprendre quelque chose de nouveau. C’est d’ailleurs ce que j’adore du milieu de l’éducation : un milieu humain en constante évolution.

En février 2018, j’ai pour la #1ereFOIS fait l’expérience de la planche à neige. J’ai adoré! Il nous a suffi d’une initiation gratuite en planche pour les enfants et moi pour transformer l’expérience en cadeau de Noël pour les enfants la même année. Comme on ne veut pas être des « parents estrades », on s’est nous aussi équipés en planches. On s’est dit : on sera au même niveau qu’eux, débutants! On va se le dire, ils pognent ça beaucoup plus vite que nous. Je rectifie, ils apprennent beaucoup plus vite que moi. Une chute m’avait sérieusement ralentie dans mon élan d’enthousiasme et d’espoir d’être une fière planchiste. Et une peur s’est installée. Quel combat fascinant, celui qui nous oppose à nos peurs.

« Ok, j’y vais… »

« Euh. Non! » (J’ai peur 😫). Je plonge par terre.

Ok, je me relève et je recommence. Ce sera sûrement la bonne fois.

Non, c’est pas mieux.

Je me décourage.

« Fudge, comment y arriver?! »

J’étais tellement découragée que j’ai pensé revenir au ski. Au diable l’ambition d’apprendre quelque chose de nouveau. Je suis bien en ski, pourquoi tenter le snow? La famille m’attend durant chaque descente. Je me sens tellement nulle. J’avais le sentiment d’efficacité personnelle dans les talons 😥😫😔. Pourtant, je sais bien que c’est en traversant cette barrière de peur et en pratiquant que je pourrai un jour vivre une première descente satisfaisante. Je sais bien que c’est en pratiquant que je pourrai progresser. Je sais bien que c’est en croyant en moi que j’aurai le courage de me lancer et de faire mon premier virage. Je sais bien et pourtant… Comment gagner confiance en moi pour me lancer en toute sécurité?

J’avais besoin d’être accompagnée. J’ai suivi un cours d’initiation. 🏂 Et voilà! C’est rentré dans le muscle ou plutôt dans les muscles. Outch! J’ai eu les mollets et les cuisses en feu. Ça fait partie du processus d’apprentissage. Utiliser des muscles moins sollicités, respecter ses limites et les repousser en même temps. Tout est une question de doux dosage, comme disait un grand pédagogue que j’ai eu le bonheur de côtoyer. Dans ma pratique professionnelle, je dis souvent : quand ce que tu fais ne fonctionne pas, fais autre chose. C’est tellement aidant d’apprendre auprès de quelqu’un qui connaît le chemin à parcourir pour atteindre ton objectif et qui croit que tu pourras y arriver.

En une heure, ma monitrice m’a expliqué.

Elle m’a fait essayer.

Elle m’a encouragée.

Elle m’a conseillée.

Elle m’a regardée pratiquer.

Elle m’a questionnée.

Elle m’a tenue pendant mon premier virage.

Elle m’a rassurée.

J’ai tenté seule et j’ai réussi.

Au terme de mon cours, je suis lancée avec confiance dans la Familiale! 😎 J’ai réussi les plus beaux virages en « S » de toute ma vie… de planchiste! JOIE!

Cette expérience me donne le goût d’apprendre constamment! C’est pas tous les jours que je débute quelque chose de complètement nouveau qui m’oblige à apprendre à partir de zéro. J’ai maintenant la volonté de continuer d’apprendre à apprendre et vivre encore une foule de #1ereFOIS.

Je me suis fait un cadre sur lequel j’ai inscrit :

Vis simplement

Aime inconditionnellement

Apprends constamment

Ce sont les cibles au cœur de mes actions pour 2020 dans toutes les sphères de ma vie.

Ça me rappelle d’entreprendre mon rôle de mère comme une guide auprès de mes enfants qui vivent et vivront plusieurs expériences pour la première fois. Je vous partage les grandes lignes qui décrivent comment je vois mon rôle. Souligner leurs forces, les encourager à s’entraîner, à pratiquer et à prendre des risques. Leur rappeler d’essayer et d’ajuster leur cible en ayant en tête de continuellement s’améliorer. Ils feront des erreurs, c’est inévitable, et nous ferons en sorte que ce soit bénéfique. Les encourager à être dans l’action, ça aide à trouver sa voie.

Dans ce processus, j’espère qu’ils apprendront à écouter leur cœur, à être patients, à avoir foi en eux, en la vie. Parce que je souhaite sincèrement qu’ils soient conscients et responsables de leurs choix. Parce que chaque décision a un impact tant sur eux-mêmes que sur les autres.

Stéphanie Dionne

 

Ne jugez pas ma mort comme vous jugez mon vivant…

À l’aube de la nouvelle année, je ne peux croire ce que je lis,

À l’aube de la nouvelle année, je ne peux croire ce que je lis, entends et constate. L’humanité pas toujours humaine aura deux mille vingt ans et elle n’en est dans certains domaines qu’à son balbutiement.

Les sociétés sont bien mal en point. Le suicide, malgré toutes les discussions, les échanges et les ressources, reste pour beaucoup tabou. Surtout, leurs victimes qui s’en sortent, ou pas, sont encore et encore jugées.

Pour avoir été de ceux qui souhaitaient « mourir », je peux confirmer que le souhait de mourir n’est pas de ne plus vivre… mais plutôt d’arrêter de survivre. D’avoir envie de vivre plus que jamais mais ayant, à tort, la certitude que cette vie ne lui apportera jamais l’envie d’y rester, en étant dans cet état de mal de vivre.

Ce que j’affirme peut paraître décousu, je vous l’accorde. Mais comprenez bien : la personne souffrante ne croit tout simplement pas qu’il existe pour « elle » une autre issue. Elle souffre, elle culpabilise d’être devenue un poids d’inquiétude pour les gens qu’elle aime. Elle veut arrêter cette souffrance de part et d’autre, elle est fatiguée de porter de faux masques qui laissent paraître une joie de vivre qu’elle ne ressent plus. Masques à double tranchant, qui lui arrachent la peau chaque fois qu’elle les enlève. Alors elle les garde. Devant tous, devant elle-même, jusqu’au jour où elle s’y sent à l’étroit, où elle ne les supporte plus.

Alors, elle crie. Brutalement, de toute son âme, mais son corps lui joue parfois ce tour de crier silencieusement ou de se contenter de quelques murmures. Elle voit alors dans les yeux de ses confidents sa propre souffrance qui les atteint, et elle souffre encore. Elle a honte. Alors elle accepte l’aide ou elle la fuit.

La remontée n’est jamais sans nouvelles souffrances. La personne souffrante le sait, car cela fait bien longtemps qu’elle se bat. Elle ne voit plus les solutions qu’on lui apporte comme étant efficaces. La personne suicidaire se sent dépossédée de toute possibilité de rédemption. Cette pression contre sa cage thoracique est de plus en plus étouffante. Ce bourdonnement dans sa tête raisonne en rebondissant sans cesse contre les parois de son crâne. Ses yeux ne perçoivent tout simplement plus les couleurs et leurs nuances de ce monde devenu lourd, si lourd.

La personne qui pense à mettre fin à ses jours ne cherche jamais l’attention, elle la fuit. Elle sait que si les gens « savaient », ils voudraient la retenir, l’aider à ne pas mourir de corps, puisque son intérieur, lui, l’est déjà à ses yeux. Alors, celle qui n’arrivera jamais à parler, crier ou même murmurer, vous n’en saurez rien jusqu’à ce qu’elle agisse fatalement.

PAR CONTRE, la personne à qui il reste une parcelle d’espoir et qui demande de l’aide, ne la jugez pas! Ne lui dites pas que tout va bien, c’est faux! Ce n’est pas sa réalité! Ne pensez surtout, non surtout pas qu’elle cherche une attention démesurée face à ce mal-être qu’est son quotidien.

La dépression, les maladies mentales, les troubles de la personnalité, les blessures immondes sont bel et bien R-É-E-L-S.

Si vous croisez la route d’une personne en mal de vivre qui aspire à la mort, prenez-la par la main, serrez-la bien fort contre vous et amenez-la à l’hôpital. Soyez l’accompagnateur de sa demande d’aide. Vous n’avez très probablement pas l’expertise de l’intervention nécessaire, mais soyez son transport vers les bonnes ressources. Vous craignez pour la vie d’une personne? Contactez les autorités. Elle ne l’appréciera peut-être pas pour quelque temps, mais un jour, lorsqu’elle sera « guérie » ou qu’elle acceptera le chemin de la guérison, elle aura au fond du cœur une reconnaissance sans borne pour votre geste, même si elle n’en fait pas mention.

Aucune phrase unique ne peut guérir le mal de vivre. C’est un long chemin à parcourir, mais il existe. Aidons ceux qui empruntent cette voie à la parcourir petit à petit. Renseignons-nous sur ce que l’on peut faire et dire, mais surtout, NE LES JUGEONS PAS.

Simplement Ghislaine

*Je vous invite à visiter ce lien qui pourrait très fortement vous aider à « aider ».

Le tiroir de la colère

Quand les enfants sont tous petits, les crises de colère peuvent fa

Quand les enfants sont tous petits, les crises de colère peuvent faire partie du quotidien familial. On a tous déjà vécu la passe du Terrible Two et on sait à quel point elle est éprouvante pour l’enfant comme pour le parent. Mais à cet âge, quand l’enfant se jette sur le sol et s’époumone de colère, on se dit que c’est normal. Il a presque deux ans… Puis il a deux ans… Puis il a presque trois ans… On trouve ça tough par bouts, mais on sait que c’est un passage obligé. On arrive même à voir le positif dans les colères en se disant que l’enfant apprend à s’affirmer, à faire des choix, à découvrir ses émotions, etc. On nomme qu’il est en colère, on discute et puis, doucement, avec le temps, la paix revient à la maison.

Puis, l’enfant vieillit. Il entre bientôt à l’école ou il y a déjà fait ses premières classes. Il vit du stress, de la pression… et les crises de colère reviennent au galop. Cette fois, c’est différent. Parce que personne n’en parle. Personne ne trouve ça normal qu’un enfant s’époumone à cet âge‑là. Pourtant, ses grosses colères, il les ressent encore. Qui plus est, il est assez vieux pour mettre des mots dessus. Des mots blessants, des mots incendiaires, des mots meurtriers. Et personne n’en parle. Parce que les parents se sentent impuissants, démunis et coupables.

Quand nous avons vécu ces grandes crises chez nous, j’ai décidé de mettre de côté cette culpabilité et d’essayer de trouver des solutions. Je me suis répété que sa colère lui appartenait. Je me suis répété que tout le monde avait le droit d’être en colère. Mais j’ai mis un stop aux paroles blessantes et on a décidé de trouver des façons acceptables de gérer cette colère.

Alors aujourd’hui, je veux vous parler de la méthode du « tiroir de la colère ». C’est en fait très simple. L’enfant est plus vieux, il doit donc apprendre à s’autoréguler dans ses émotions. Les bonnes comme les mauvaises. Le parent a un grand rôle à jouer, parce qu’il doit créer les outils, les présenter à l’enfant et le rediriger vers ces outils au besoin. Mais l’enfant a aussi son rôle à jouer. Il doit apprendre à reconnaître son émotion, à la nommer et à utiliser les bons outils aux bons moments.

On a donc créé un « tiroir de la colère ». Il s’agit d’un espace qui permet de regrouper plusieurs outils à la disposition de l’enfant pour qu’il puisse en choisir un et l’utiliser au bon moment. Ça aurait pu être une boîte, un sac à dos, un endroit spécifique, etc. Chez nous, c’est un tiroir. Avec les années, plusieurs outils se sont ajoutés et la collection devient bien étoffée. Plusieurs parents nous demandent ce qu’on y a mis, alors je vais partager nos petits trucs avec vous.

Voici donc ce que contient notre tiroir magique : – De la pâte à modeler – Des livres (histoires simples et gros romans) – Une affiche de gestion des émotions – Des mandalas et des crayons – Un MP3 avec de la musique douce – Une boîte à musique – Une bande élastique d’entraînement – Une balle antistress – Un Slinky® – Un Tangle® – Une forme à manipuler sans fin (trouvée dans un magasin du dollar) – Un toutou lourd – Des papiers à gratter – Une balle de laine à tricoter – Des cartes avec des images de positions de yoga – Une lampe de poche – Une photo de famille – Des cartes à jouer – Un livre de blagues

Évidemment, nul besoin d’acheter tous ces outils pour commencer. C’est à vous de voir ce qui fonctionne avec votre enfant. Chaque enfant est différent. Pour l’un, le dessin sera apaisant. Pour l’autre, ce sera la musique. Un autre enfant pourrait avoir besoin de bouger, de se défouler, de frapper un oreiller, de crier dans une boîte, etc. Il faut trouver ce qui fonctionne et pour cela, il n’y a pas de recette miracle. Je vous conseille de remplir les outils « avec » l’enfant et non pas « pour » l’enfant. L’impliquer dans le processus rendra l’utilisation des outils plus évidente pour lui. Pour le reste, ce sont des essais et des erreurs.

Je répète constamment à mes enfants : « Dans la vie, soit tu réussis, soit tu apprends. » Gérer ses émotions, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Et n’allez pas croire que cette méthode est miraculeuse et que l’enfant ne se fâchera plus jamais. Au contraire. Il se fâchera, peut-être autant qu’avant, mais il aura appris à s’autogérer. Il aura maintenant des méthodes acceptables de gérer sa colère. Parce que crier et lancer des trucs, ce n’est pas acceptable. C’est tout un apprentissage! Et bien honnêtement, je connais aussi des adultes qui devraient apprendre à gérer leurs émotions fortes…

Le parent aussi doit travailler sur lui-même là-dedans. Il doit apprendre à lâcher prise sur la culpabilité qu’il ressent. Il doit accepter les émotions de son enfant. Toutes ses émotions. Il doit comprendre que cela ne le concerne pas et, surtout, que ce n’est pas de sa faute.

On aimerait tous que nos enfants soient heureux et épanouis. Mais cela ne signifie pas qu’il faut sourire toute la journée. Cela signifie qu’on donne à nos enfants les outils nécessaires pour s’épanouir. Le reste du cheminement leur appartient.

Joanie Fournier

Remonte ! Prends-toi en main !

<span lang="FR-CA" style="color: #1c1e21; mso-ansi-language: FR-CA;"

Je ne sais pas qui tu es. Tu es un homme, une femme… Tu as 16 ans ou bien 60… Tu as des enfants ou pas. Mais une chose que je sais, c’est que tu as besoin d’aide. Tu t’es perdu à un moment de ta vie, celle qui t’a échappé aujourd’hui… Alors ce soir, je t’écris pour te dire que lorsque j’apprends ton histoire, par les médias, par le bouche-à-oreille, par des écrits ou par tes propres mots, tu me touches.

 

Plusieurs ne se contentent que de te juger. Tu t’es laissé aller, tu as plongé dans ton propre merdier. Mais à mes yeux, tu ne l’as pas fait sans déclencheur. Tu as marché dans des illusions de bonheur. Tu es un inconnu, un ami, un frère. Tu es humain, malgré les gestes que tu as peut-être posés pour avoir ce « fix » dont tu as besoin.

 

La paix que tu y trouves parfois est bien entendu éphémère. Tu nourris chaque fois ton enfer. Peut-être que tu crois garder le contrôle ; assurément, tu ne pensais nullement le perdre, te perdre.

 

Ta première fois aura été par curiosité ou par obligation. Tu as peut-être été encouragé ou que tu as cru t’échapper. Mais lorsque tu retombes sur tes pieds ou que tu te relèves de ton séant, la réalité te bouscule. Te blesse, t’effraie ou sinon, tu n’es pas encore suffisamment loin dans ta déchéance pour t’en être rendu compte. Ou au contraire, tu le sais très bien, mais tu n’arrives plus à remonter. Tu te promets d’arrêter. De ne plus consommer. Mais ton corps appelle encore et encore ce faux veau d’or.

 

Tu as peut-être perdu des gens que tu aimes ou c’est sur le point d’arriver. Certains ont voulu t’aider, les aurais-tu écoutés que tu en serais sorti, aujourd’hui. D’autres t’ont fui. Je comprends chacun d’eux, les batailles ne sont pas ragoutantes. Nous avons tous et chacun nos propres combats, alors comment pourrions-nous combattre chaque fois pour tous ?

 

Ce soir, je pense à toi, sans nom, sans sexe, sans religion et sans prétexte. Dans ma vie, à plusieurs reprises, j’ai eu des chances dans mes malchances. Je ne suis jamais tombée dans cette vrille qu’est la consommation. Mais à tout moment, j’aurais pu. C’était si facile, on me l’a si souvent proposé, la main tendue. Mais j’ai refusé. Je n’ai aucun mérite, ça a été mon choix.

 

Ton choix à toi, aujourd’hui, qu’est-il ?

Pour toi, envers toi.

Que vois-tu lorsque tu croises ton regard dans cette ombre qui t’entoure ?

Qui es-tu qui ne vaut pas la peine de se battre ?

Tes veines gonflées, tes narines brûlées, ta gorge en feu, ta voix qui ne fait plus que crier silencieusement.

 

Tu trembles ? Aurais-tu tenté un sevrage ? Tu n’y arriveras pas nécessairement seul, tu sais. Il existe de l’aide. Beaucoup. De nos jours, si tu cries ton mal-être, quelqu’un t’entendra. Peut-être croiras-tu que tu dois souffrir pour guérir. Certes, cela arrivera à plusieurs niveaux, mais ne reste pas seul. Entoure-toi de gens qui savent ce qu’ils font.

 

Toi, sache que la vie est dure. Douloureuse bien souvent. Mais rappelle-toi tes joies, rappelle-toi qu’après chaque nuit, le soleil se lève sur un nouveau jour. Sois ton propre soleil et laisse la bourrasque d’aide souffler loin de toi tes nuages. Participe à la tornade !

 

La terre entière pourrait croire en toi, mais si toi tu ne le fais pas… ça restera vain. Va. Il est temps de te prendre en main. Un jour, tu regarderas derrière, et levant le bras en pointant le doigt très haut, tu pourras fièrement crier : « J’AI RÉUSSI ! JE VIS ! À VOUS MES DÉMONS, JE NE VOUS LAISSE DE MAJEUR… QUE MON DOIGT ! »

 

Simplement Ghislaine

 

 

Drogue : aide et référence (DAR) offre soutien, information et référence aux personnes concernées par la toxicomanie, et ce, à travers tout le Québec.

 

Accessible 24 heures par jour et 7 jours par semaine, le service téléphonique spécialisé est bilingue, gratuit, anonyme et confidentiel.

 

Pour poser une question ou se confier

514 527-2626

Montréal et environs

1 800 265-2626

Partout au Québec

http://www.drogue-aidereference.qc.ca/www/index.php?locale=fr-CA